Salut à tous ! je suis désolée, je prend un peu de retard pour mon autre fic, mais j'avais en tête ce petit One-Shot qui me trottait et j'ai décider d'essayer de le concrétiser sans prétention.
J'espère seulement qu'il rendra aussi bien dans votre esprit que dans le mien.
Dans ce nouvel OS, qui n'est pas si nouveau que ça, je ne précise pas de qui je parle, on va dire qu'on s'en doute pas...
Pour les RAR de "Faut-il y croire" le lien de ma page est dans ma bio. Merci
Histoire de regard
Les cours de défense contre les forces du mal étaient réputés pour l'ambiance qui y régnait.
L'assiduité des élèves était irréprochable car c'était l'une des seules matières où leurs actes n'était pas réprimandés, les élèves étaient presque autorisés à faire ce que bon leur semblait tant que la sécurité n'était pas mise en jeu.
Cette année encore, un nouveau professeur avait rejoint le corps enseignant pour assurer l'apprentissage des sorts de défense.
Ce matin les élèves s'apprêtaient à commencer un cours de 2heures.
Habituellement les Serpentard et les Gryffondor faisaient cours ensemble au même titre que les Poufsouffle et les Serdaigle.
Le sortilège du jour était le sortilège de déstabilisation. Simple et efficace il était toutes fois difficile d'en maîtriser les effets. C'est donc pour cela qu'il était enseigné aux élèves de septième année.
Le professeur commença son cours par une longue partie théorique très ennuyeuse avant d'entamer la partie pratique.
Les élèves de deux maisons se placèrent par deux comme à leur habitude.
Il n'y avait pas de table, seulement une salle vide.
Le sors de déstabilisation nécessitait d'entrer dans l'esprit de son adversaire de manière superficielle et d'en sortir une image grâce à laquelle on ferait pression sur l'autre.
Le professeur demanda aux élèves de se mettre dos à dos avec leur partenaire, et de se tenir les paumes des mains.
Le fait d'être dos à dos empêchait de voir le regard de l'autre sur soi. Et ainsi se concentrer sur l'esprit de son partenaire et d'en ressentir les impressions.
Les élèves prirent place.
Une jeune fille et un jeune homme chacun en binôme s'opposaient.
Automatiquement les paupières de baissèrent.
La jeune fille réussi l'exercice du premier coup avec une facilité déconcertante.
Mais à ce qu'elle aperçut, elle pensa que ce n'est pas l'esprit de son partenaire qu'elle pénétrait.
Les images noires qu'elle y vit lui firent immédiatement ouvrir les yeux. Elle se les repassait en boucle de plus en plus vite.
Face à elle un autre étudiant tenter de pénétrer les pensées de son binôme lorsqu'il prit sa tête entre ses mains, tituba et s'écroula.
Le professeur accouru, et félicita le binôme de l'élève à terre. Il annonça que le sors avait fonctionné. L'esprit du jeune homme à terre avait eu peur de revoir certaines choses et s'était fermé, laissant le garçon dans un brouillard intense.
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Le jeune homme venait d'ouvrir les yeux. Affolé, il se releva.
Parmi la foule autour de lui il ne perçut qu'un regard, si puissant si pénétrant qu'il lui glaça le sang.
Fou de rage après l'épisode dont il venait d'être le héros, l'élève décida de reprendre l'apprentissage.
Il fermait les yeux chassait de sa tête toute pensée, mais dans son inconscient il vit deux yeux marron le regarder fixement.
Il ouvrit les yeux et aperçu ce regard glacé en face de lui. L'étudiante qui lui faisait face ne semblait pas être attentive à son coéquipier qui lui tournait le dos.
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Elle avait les yeux braqués sur le garçon en face de lui, d'autre image traversèrent sa tête.
En regardant droit devant elle, elle croisa deux yeux apeurés.
Cachées derrière ce désespoir elle vit ces mêmes images lui noircir le regard.
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Elle comprit que ces visions d'enfer étaient les siennes.
Il comprit que c'était elle qui avait pénétré son esprit.
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Au bout d'une heure personne ne maîtrisait correctement le sors, certains élèves revoyaient leurs propres visions sans pour autant en être paniqué.
Le professeur décida de refaire un point sur le sors, d'en ré expliquer la méthode.
Cette fois ci les élèves devaient être seul et tenté de faire de la méditation pour dompter leur esprit avant de posséder celui d'un ennemi.
Mais très vite par vengeance, le jeune homme se focalisa sur la jeune fille et pénétra son esprit avec presque autant de facilité qu'elle.
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Lorsqu'elle fut prise de tournis, la jeune femme tenta de se reprendre et chercha des yeux quelque chose qui l'apaiserai.
Mais elle tomba sur toujours le même garçon qu'elle fixa intensément jusqu'à apercevoir ces images d'horreur qu'elle avait déjà vu.
Leur malaise était mutuel, tellement qu'ils en perdirent connaissance en même temps.
On les réveilla doucement, mais même dans l'inconscient la guerre entre leur esprit avait semblé continuer.
Ils se dressèrent d'un bon. Elle fut plus rapide et brandi sa baguette qu'elle pointa au cou du garçon.
Il se rapprocha d'elle comme par défit et la contourna lentement sans lâcher son regard.
Elle se déplaçait en posant un pied derrière l'autre ce qui la faisait tournoyer légèrement et lui permettait de garder en joue sa proie.
Les élèves du cours regardaient ce duo comme un couple qui dansait un tango langoureux malgré l'agressivité qui régnait.
Leurs yeux plein de hargne semblaient pénétrer au plus profond de l'esprit de l'autre tant leurs mouvements étaient coordonnés et sensuels.
Personne même pas le professeur n'osa mettre fin à cette altercation si violente pourtant si belle et intense.
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Lorsqu'elle abaissa sa baguette se fut pour le menacer directement du regard.
Dans cet instant la magie ne leur servait plus à rien, c'était une autre force qui avait prit possession d'eux.
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Visiblement mal à l'aise le prof finit par interrompre ce moment pour demander aux étudiants d'applaudir les deux seuls personnes qui avaient réussies à maîtriser à la perfection les effets du sors.
Pourtant le jeune homme et la jeune femme n'avaient plus qu'une obsession. Pénétrer encore l'esprit de l'autre, dominer l'autre pour encore un instant.
Leurs amis respectifs les firent revenir à la réalité.
Le cours se termina.
Le flot emporta tous les groupes d'étudiants jusqu'à la grande salle pour le déjeuner.
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Elle était assise, pensive, préoccupée.
Le jeune homme occupait sa tête, elle pouvait sentir son influence à l'intérieur d'elle.
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Il n'avait pas faim, il était ailleurs, perdu dans ses songes.
Il ne pensait qu'à elle. Il essaya de capter son esprit.
Lorsqu'il perçut cette lueur, il put déterminer exactement où elle se tenait par rapport à lui.
Il ne put s'empêcher de la fixer intensément.
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Quelque chose la sortit d'un coup de toute pensée.
Elle se retourna violemment pour voir le jeune homme en faire autant et la regarder.
Un nouveau duel s'entamait.
Seuls au monde ils se livraient une guerre de l'esprit.
Mais étonnamment ce ne fut pas des images noires qu'ils virent chacun à leur tour, mais plutôt des visions de bonheur qu'ils se mirent à partager.
Leur haine était devenue complicité.
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A présent, deux groupes d'élèves se moquaient chacun de leur camarade, perdu dans un trip solitaire, les yeux fermés, comme drogués.
Mais drogués, ils l'étaient, par la personnalité de l'autre. Car à peine il la découvrait que déjà ils ne pouvaient plus s'en passer.
Puis bientôt la fin du temps de pause, et le retour à la réalité.
Le retour à la conscience par la perte de l'autre.
La déchirure animée par la sentiment de manques.
La marche solitaire vers son monde d'origine.
Puis soudain la vision du réconfort, le face à face qui rappelle que l'on vient d'apprendre à aimer.
Et enfin l'attraction qui permet de s'unir et se perdre dans un baiser.
