j'avais omis quelques informations indispensables dans mon premier chapitre (c'est ma première fanfic sur ce site et j'ai un peu lancé vite ma publication)

les personnages ne m'appartiennent pas mais appartiennent à Johanne mon perso principale merci à elle de me les préter

Il ya quelques emprunts à Alixe que vous reconnaitrez si vous étes de ses fidèles...

cette histoire est tout public avec une scène un peu violente dans le chapitre 19 que je déconseille aux ames sensibles

Voilà bonne lecture...

Chez Gringott

Le lendemain matin, au petit déjeuner, le Professeur Dumbledore proposa à Johanne une visite de Pré au lard, le village d'à coté. La jeune femme fut ravie de cette occasion de parler en tête à tête au Directeur : elle voulais lui demander pourquoi il avait ainsi ouvert les portes de son école à une inconnue moldue. Quand elle lui posa la question, le vieil homme l'observa un moment au dessus de ses lunettes. Elle avait l'impression qu'il essayer de percer le fond de son âme pour vérifier si elle était digne de confiance.

- J'ai besoin de vous, Johanne, dit il en lui souriant avec bienveillance.

- Besoin de moi ? Que pourrais-je bien faire pour vous ?

- Ce que vous faites depuis que vous êtes ici : observer notre société et écrire un livre. Vous avez un regard neuf et critique sur notre monde. Quand votre livre sera publié, il sera un succès phénoménal et pas seulement chez les moldus. J'espère que les sorciers apprendront beaucoup de vous, qu'ils se verront avec votre regard.

- Les sorciers lisent les livres moldus ? demanda l'écrivaine dubitative.

- Normalement non, mais ils liront le votre, je vous le garantie.

- Etes vous une sorte de voyant ? interrogea la jeune femme en le regardant avec attention.

- Non, sourit le vieil homme, mais je connais bien mes congénères et j'ai une très longue expérience des humains, qu'ils soient moldus ou sorciers. Faites moi confiance Johanne, je vous en prie : rendez moi ce service. Ecrivez un livre, à votre manière, selon votre cœur vous y gagnerez la célébrité et la fortune dans votre monde et vous donnerez à mes compatriotes une leçon dont ils ont besoin.

- Oui je vous fait confiance, c'est assez bizarre d'ailleurs on ne se connaît pas depuis longtemps. De toute manière pour tout vous dire, j'ai déjà quelques lignes directrices pour un roman et une folle envie de l'écrire.

- J'en suis ravi ! Alors il n'y a pas de problème entre nous ? J'ai encore une proposition à vous faire mais avant il faut que je vous demande : vous plaisez vous ici ?

- Oh oui ! J'adore cette vallée magnifique, ce château enchanté mais surtout j'adore les gens qui vivent ici : hier, j'ai passé une journée merveilleuse à plus d'un titre et j'ai trouvée une amie en la personne du Professeur McGonnagal

- Vous ne pouviez mieux choisir : Minerva est une amie fidèle et attentive. Aimeriez vous rester ici : le temps pour vous d'écrire votre livre.

- Rester ici ? Ça serait merveilleux ! Mais, j'ai ma fille et ma vie à Edimbourg. Et puis je peux écrire chez moi…

- Vous le pouvez. D'après ce que vous m'avez raconté le soir de votre arrivée votre vie chez les moldus n'est pas folichonne : vous n'avez pas de travail et vous êtes à cours d'argent. A part pour les temps de garde de son père votre fille pourrait aussi bien vivre à Poudlard sans problème et… J'ai besoin d'une professeure de civilisation moldu.

- C'est vraiment un cours qui existe ou bien c'est un cours que vous inventez pour me garder sous la main et vérifier que je fais bien mon travail d'écrivaine ?

Dumbledore ri doucement :

- Vous croyez vraiment que je pourrais faire ça Johanne ? Imposer à mes élèves un cours supplémentaire juste pour m'assurer de votre collaboration ? Non ! Ce cours existe depuis longtemps mais le professeur qui officiait jusqu'à présent est partit. Le jour où je vous ai rencontré je venais d'essuyer un refus d'une autre personne que j'avais approché et j'avoue que votre arrivée m'a semblé être un signe du destin.

- Vraiment ? Et quelles seraient les conditions si j'acceptais votre proposition ?

- C'est une matière optionnelle à partir de la troisième année vous aurais donc 10 classes de 5 niveaux différents. De la troisième année jusqu'aux buses ils ont 1 heures de cours par semaine ensuite ils en ont deux. En tout, par semaine, vous auriez donc 14 heures de cours ce qui est déjà beaucoup. En échange, vous et votre fille seriez logées au château et bien sur nourries. Les elfes se chargeront de la petite…euh quel est son nom ?

- Amy-Lee

- Les elfes se chargeront donc volontiers de la petite Amy-Lee pendant vos cours. Et vous gagnerez 50 galions par semaine ce qui représente euh… oh je ne suis pas très douée avec la conversion en argent moldu mais nous arrivons justement chez Gringott : les gobelins vont pouvoir vous renseigner. On va vous ouvrir un compte.

Johanne admira la manière dont il s'était passé de son assentiment et tenu pour acquis qu'elle était d'accord. A vrai dire, elle était enchantée et aurais accepté de travailler pour rien s'il l'avait demandé. Elle était certaine que son bébé serait très heureuse de vivre à Poudlard. Quant à elle, elle était émerveillée à l'idée de pouvoir passer une année entière dans ce lieu enchanteur, loin de son appartement miteux d'Edinburgh.

Elle regarda autour d'elle : absorbée par sa conversation avec son futur employeur elle avait fait le trajet depuis l'école sans vraiment regarder autour d'elle. Ils avaient dépassé la gare et étaient à l'entrée du village de pré au lard. En face d'eux, un grand bâtiment blanc qui ressemblait à un temple romain trônait majestueusement. Les mots Banque Gringott étaient écrits en lettres capitales sur le fronton. Quand elle entra à la suite de Dumbledore, Johanne s'attendait presque à trouver des empereurs romains en toge au lieu de quoi elle se trouva devant une petite créature qui devait culminer à 1mètre vingt et qui portait un habit rouge. Il avait le teint sombre et un petit menton pointu ses mains et ses pieds – Il était pieds nus- se terminaient par des doigts interminables qui les faisaient ressembler à des araignées. Sa mine était sérieuse et inspirait le respect voire la crainte :

- Pas le genre de créature avec laquelle on peut plaisanter ! pensa la jeune moldue.

Le petit être s'inclina profondément devant Dumbledore :

- Bonjour ! Comment puis je vous être agréable Monsieur ? demanda t'il tout en lançant un regard appuyé à sa compagne.

- Et bien mon cher Gripsec, moi aussi je vous souhaite le bonjour. Par ailleurs je souhaite ouvrir un compte pour notre nouveau professeur que voilà. Et puis, peut être pouvez vous m'aider ? Je me demandais combien d'argent moldu obtient-on avec 50 galions ?

- Ce sont des Livres Sterling que vous voulez ? Voyons au taux de change de ce matin 08:00 vous auriez eu £263. Vous les voulez en billets ? Demanda la petite créature concentrée sur ses calculs compliqués.

- Non ça va c'était juste à titre indicatif, assura Dumbledore en tendant la main pour prendre une petite clef argentée que lui tendais Gripsec. Quel est le numéro du compte ?

- 2689, c'est écrit sur la clef.

- Me voilà donc titulaire d'un compte et embauchée je suppose, sourit Johanne radieuse.

- Et si nous fêtions cela ? Proposa Dumbledore J'ai moi-même un objet à récupérer dans mon coffre mais ensuite si vous le désirez nous irons boire une bierrobeurre.

Se tournant vers Gripsec, il lui donna une petite clef en argent qu'il portait autour du cou sous sa robe de sorcier bleu nuit. Le gobelin les invita alors à s'installer dans un petit wagonnet de mine qui se trouvait au fond de la pièce à colonnade blanche. En face d'eux, l'entrée sombre d'un tunnel sans fin était prête à les engloutir. Johanne frissonna, de peur ou de froid, elle ne savait pas très bien. Cinq minutes plus tard cependant elle su que c'était de peur. Elle n'était pas plus tôt assise que le wagonnet avait démarré en trombe, les entraînant dans une course folle dans le noir. Gripsec les dirigeait manoeuvrant des aiguillages d'un coup de bâton quand ils passaient à coté. Cette chute vertigineuse dura longtemps, tellement que Johanne se demanda s'ils allaient en Australie.

Mais, aussi brusquement qu'il avait démarré, le véhicule finit par stopper. Une grande porte métallique portant le numéro 713 se dressait devant eux. Gripsec rendit la clef d'argent à Dumbledore qui ouvrit le coffre et disparu un instant dedans. Il ressortit t avec un petit paquet rond qu'il dissimula rapidement dans sa robe et remonta dans le wagonnet. Celui-ci repris le chemin inverse à la même vitesse qu'à l'aller. Johanne fini par y prendre du plaisir : c'était plus drôle qu'un tour de montagne russe. Elle fut quand même soulagée de retrouver l'air libre et réclama gaiement sa bierrobeurre. Elle se sentait euphorique : sa vie était merveilleuse depuis quelques jours.

Aux trois balais.

Dumbledore entraîna la jeune femme dans un pub qui aurait eu beaucoup de point commun avec un pub moldu si on excluait la clientèle. Les sorciers présents arboraient des robes bigarrées, des cheveux multicolores ou des chapeaux aux formes abracadabrantesques. La jeune anglaise n'osait pas dévisager trop ostensiblement les personnes présentes. Mais, elle se demander quand même où pouvait se trouver la bouche du petit personnage velu qui buvait une boisson à la paille au bar. Il avait le visage recouvert de beaux cheveux châtain clair. A moins que cela soit des moustaches ? Quant à la jeune sorcière qui pérorait devant un cercle de bellâtres émerveillés, elle changeait sans arrêt de couleurs de cheveux en tapotant le sommet de sa tête avec sa baguette magique. Johanne la vit passer du rose au violet en passant par le vert et le orange dans l'espace d'une minute.

Derrière le bar, souriante et avenante, trônait Mme Rosmerta, reine de ces lieux, dont la beauté et les charmes pleins de rondeurs ne devaient pas être pour rien dans le succès de cet établissement. Le vieux mage lui commanda deux bierrobeurres et revint s'asseoir auprès de sa nouvelle professeure qui avait trouvé une table d'où elle pouvait observer tout à son aise.

- Je me sent un peu déplacé avec cette tenue conventionnelle, confia t'elle à son employeur.

- A vraiment ? C'est toujours ce que je ressent quand je doit m'habiller en moldu : voyez vous j'ai un peu de mal à comprendre vos codes vestimentaires.

- Comment devrait je m'habiller quand j'enseignerais et qu'attendez vous de moi ?

- Vous vous habillerez comme vous voulez. Et puis vous pourrez aussi essayer de donner un peu de sens de la mode moldus à nos élèves : la plupart du temps c'est catastrophique quand il doivent sortir dans une ville moldue il se font repérer par leur tenues excentrique. Je vous laisserai les notes du Professeur Mac Leone. Il s'agit avant tout de leur expliquer les principales institutions de votre monde, un peu d'histoire, de littérature… qu'ils ne semblent pas à chaque fois sortir de Mars quand il doivent parler à des créatures non magiques.

- J'espère que je serais à la hauteur : je sais si peu de chose de votre monde… j'ai un peu peur de gaffer.

- Ne vous inquiétez pas nous avons encore un mois pour vous initier à la culture sorcière.

- Qu'est il arrivé au professeur Mac Leone ?

- Oh je savais en l'engageant qu'il ne resterais pas éternellement avec nous : ce n'était pas un sorcier à part entière. Duncan était un Immortel : une catégorie d'humain mal connus qui partagent depuis des siècles l'existence des sorciers et des moldus. Ils peuvent vivre éternellement à moins qu'on ne prenne leur tête. Ils se battent entre eux depuis des siècles car « il ne peut en rester qu'un » Sir Nicolas était des leurs autrefois… c'est même Duncan qui lui a quasi pris sa tête.

- Quasi ?

- Oui, elle tient encore un peu pour la grande tristesse du fantôme des Griffondors qui de se fait est exclu du club des fantômes sans têtes.

- Il n'était pas sorcier Sir Nicolas ?

- Bien sur sinon il ne serait pas fantôme.

- Oh donc les sorciers ne meurent pas ils deviennent des fantômes ?

- Non, pas tous. On ne sait pas trop pourquoi certains ne se résigne pas à quitter cette existence et préfèrent rester sous une forme amoindrie… ça reste assez rare.

- Et donc ce Duncan Mac Leone ? On lui a coupé la tête ?

- Pas que je sache, mais il s'ennuyais un peu avec nos élèves et puis il s'entendais mal avec Sir Nicolas : je croit qu'il y avait une histoire de femme mal digérée entre eux.

- C'est l'histoire ou la femme qui a été mal digérée ? Excusez moi mais entre les vampires, les loups garous et les centaures je m'attends à tout même des immortels anthropophages !

Dumbledore éclata de rire, séduit par le sens de la répartie de sa nouvelle recrue. Et, voyant à la porte le Professeur Lockhart, il fit signe à celui-ci de se joindre à eux.

Johanne n'avait pas encore eu l'occasion de parler au professeur qui était indirectement à l'origine de son arrivée à Poudlard. Il était blond avec des yeux bleus et un sourire de présentateur télévision. A part ce physique de caricature de prince charmant, il était étonnement normal par rapport aux autres sorciers qu'elle avait rencontré jusqu'à présent : Dumbledore était un mélange du père noël et de Gandalf le blanc, McGonnagal était une animagus, Hagrid était un demi géant, Rogue un vampire. Le jeune premier prit la main qu'elle lui tendais et la baisa cérémonieusement. Puis il prit un tabouret en face d'elle et lui fit un clin d'œil espiègle :

- Vous avez séduit notre directeur Mademoiselle : l'ambiance est gaie à votre table.

- Madame, je vous prie, si vous ne souhaitez pas que je vous appelle damoiseau répondit t'elle un peu acide.

- Oh ! Elle pique la guêpe, s'amusa le damoiseau. Excusez moi, reprit-il plus sérieux : j'oubliais que les moldue sont moins traditionalistes que nous. Nous disons encore Mademoiselle aux jeunes femmes chez nous.

Une lueur d'amusement dansait encore au fond de ses yeux qui contredisait totalement ses excuses malgré sa moue de contrition. Dumbledore que cette échange amusait visiblement expliqua au jeune homme que Johanne allait devenir leur professeur de civilisation moldu ce qui enthousiasma beaucoup le professeur Lockhart.

- Il est donc heureux que vous ayez emprunté mon portoloin, Madame.

- Oh oui ! Je ne l'ai pas fait exprès d'ailleurs… Un hasard improbable… le destin peut-être ?

- Oui, le destin sans doute surtout que normalement, je transplane quand je viens à pré au lard, mais il se trouve que j'ai reçu un coup sur la tête la semaine dernière lors d'une rencontre un peu musclée avec un mage noir dans ces conditions les médicomages m'ont recommandé d'éviter les transplanage.

- Le transplanage ? Un mage noir ? J'ai quelquefois l'impression de ne plus comprendre parfaitement ma propre langue en votre présence.

- le transplanage c'est l'action de se dématérialisé en un lieu pour apparaître dans un autre lieu : ça demande une grande concentration et beaucoup de puissance magique : les enfants, les femmes enceintes, les malades préfèrent voyager par cheminée ou portoloin…

- Par cheminée ?

- Et bien oui ! Il faudra que je vous montre un jour dit le bellâtre avec un clin d'œil coquin. Elle répondit par une moue dubitative : voyager en cheminée avec lui ? Pourquoi faire grand dieu ! Cet homme est d'une insupportable fatuité pensa t'elle.

- Quant aux mages noirs, repris Lockhart, je vous ferais le récit de mes exploits un autre jour, même si j'ai beaucoup apprécié votre compagnie je vais devoir vous quitter : j'aperçois mon patron avec qui j'avais rendez vous : il n'est pas du genre qu'on peut faire attendre…

En effet un homme était entré dans le bar. Etait-ce vraiment un homme ? Johanne l'aurait volontiers qualifié de monstre si elle n'avait eu peur que lui aussi soit légimens. Cet être tordu et difforme ressemblait bien peu à un humain : il avait le visage couturé de citatrices et un de ces œil avait été remplacé par une prothèse de verre proéminente dont la pupille tournais en tout sens. Quelques cheveux gris épart et une barbe naissante le rendaient plus repoussant encore, loin de cacher ses stigmates. Il avait une jambe artificielle que dissimulait mal son grand manteau rapiécé et crasseux. La jeune femme fut surprise de voir Dumbledore le saluer avec respect : elle réprima la grimace de dégoût qu'il lui inspirait et inclina la tête poliment quand le directeur la présenta à Alastor Maugrey.

- Mon cher vieil ami, je vais retourner à Poudlard avec ma charmante compagne et vous laisser parler travail en paix, indiqua le vieux mage en se levant.

Sur le chemin du retour, il expliqua à Johanne que le professeur de défense contre le mal effectuait encore quelques missions pour le chef des aurors – le service de police des sorciers.

- Alastor est un acharné : il traque les mages noirs avec un acharnement de pitbull qui ne lui a pas toujours porté chance…

- Ces cicatrices ?

- Elles sont autant de témoignages de son courage et de son abnégation, il a beaucoup perdu pour le bien commun soupira Dumbledore.

Ils arrivaient à Poudlard. Les autres professeurs étaient dans la grande salle où le déjeuner avait déjà été servi. Johanne fit honneur à la bonne chère et la compagnie agréable de Hagrid du Professeur Flitwik et de Minerva.

Retour chez les moldus

Cette semaine de vacance passa vite pour la jeune femme : elle se plongea dans la lecture des notes du professeur Mac Léone et dégagea les lignes directrice du programme. En troisième année il s'agissait d'apprendre aux élèves à se débrouiller dans le monde contemporain : les différentes institutions, la scolarité moldue… Tout ce qui pouvais permettre aux jeunes sorciers de mieux comprendre la civilisation moldue actuelle. La quatrième année était axée sur la technologie et la culture contemporaine, laissant l'histoire d'Angleterre aux cinquièmes années. Elle devrait ouvrir les sixièmes années au monde extérieur et aux civilisations du monde entiers. La septième année devait être une année de spécialisations : le professeur devait aider les élèves à choisir un domaine de spécialisation de manière individuelle qui les amènerais à soutenir une thèse de fin d'étude. C'était passionnant : le domaine d'étude était vaste et Johanne avait hâte de rencontrer ses élèves. Dumbledore lui avait expliqué qu'elle n'aurait en charge que les élèves d'origine sorcière tandis que les élèves d'origine moldu étaient pris en charge par le professeur Binns qui assurait aussi les cours d'histoire de la magie.

Elle avait demandé à rencontrer son collègue mais l'avait vite regretter. Le professeur Binns était un fantôme. Johanne se sentait particulièrement mal à l'aise avec ses formes blanches qui dégageaient une aura glacée. En plus le professeur d'histoire de la magie et de civilisation sorcière était particulièrement ennuyeux : même des sujets aussi passionnant que la fondation de l'école ou les révoltes de géants ennuyèrent la jeune femme très rapidement : elle se promit de lire les livres s'y rapportant plutôt que d'adresser à nouveau la parole à son homologue.

Elle s'était baladé prés du lac et dans les jardins, avait passé des heures avec son amie Minerva à parler de leurs mondes respectifs, avait appris les échecs sorcières avec le professeur Flitwick, avait soigneusement évité Rogue et Lockhart. Il était maintenant temps pour elle de retourner chez elle pour préparer son déménagement. Elle se tenait devant le professeur Dumbledore qui lui expliquait l'usage de son moyen de transport personnel. L'objet, un livre, avait était enchanté de manière à ne se déclencher que si elle lisait les dernières lignes à voie haute. C'était un portoloin aller-retour un objet de haute technicité magique que seul un sorcier de grande capacité comme le directeur de cette école était capable d'en créer mais Johanne n'était pas assez avertie de ces matière pour s'en rendre compte : pour elle c'était juste un objet bien pratique. Le directeur averti la jeune femme :

- Vous ne pouvez pas arrivé directement dans le château vous arriverez à la gare comme la première fois : l'intérieur de l'école est protégée contre toute intrusion de l'extérieur par contre vous pouvez partir d'ici sans problème.

Ils discutèrent encore un moment des modalités de son déménagement puis Johanne se résigna à quitter ce lieu enchanteur en faisant le vœu de n'avoir pas vécu un rêve.

Elle n'aimais pas du tout la sensation d'être aspirée que produisait le voyage en portoloin, elle regarda autour d'elle, nauséeuse : elle était dans le terrain vague où tout avait commencé elle se dépêcha pourtant d'ouvrir le livre pour déclamer à haute voie les quelques lignes de mot de passe. Elle se retrouva à nouveau à la gare de pré au lard. Elle était soulagée : le livre marchait et elle n'avait pas rêvé : Poudlard était là dominant de son ombre impressionnante et mystérieuse le village sorcier : pas de ruine cette fois, elle avait été initié par Hagrid et c'était pour du bon. Soulagée, elle refit le voyage en sens inverse. C'est plus nauséeuse que jamais et avec une migraine persistante qu'elle retrouva son petit appartement : les voyages magiques était décidément très éprouvant.

Elle avait du travail. Son ex devait venir cet après midi raccompagner sa fille et comme d'habitude son appartement était en désordre en plus une épaisse couche de poussière témoignait de son absence d'une semaine. Elle retroussa ses manches, enfila un tablier et se mit au travail, commençant par ranger la vaisselle qu'elle avait laissé sécher sur son plan de travail une semaine plus tôt. Elle sourit en pensant à Consuelo Manello dy Fuego della Véga : il aurait tout nettoyé d'un claquement de doigts. Comme elle ne savait ni claquer des doigts comme l'elfe de maison ni remuer son nez comme Samantha Stevens, elle mis plusieurs heures à briquer son appartement pourtant minuscule.

Madame Figg, sa voisine vint lui apporter son courrier. Un de ses –nombreux- chats se faufila dans l'appartement quand la porte s'ouvrit et la vieille commère en profita pour entrer. Une fois à l'intérieur elle ne parut pas pressée de chercher son chat réfugié sous une armoire et laissa son regard avide traîner autour d'elle. Elle avisa l'édition ancienne des mille et une nuits traduite par Sir Richard Burton :

- Ce livre est terriblement subversif j'espère que ce n'est pas ce que vous enseignerez à vos élèves.

- Comment savez vous que je vais enseigner ? demanda Johanne en essayant de récupérer le livre l'air de rien – et c'est difficile d'avoir l'air de rien quand on essaie d'arracher un livre au griffes acérés d'une harpie comme Madame Figg.

- Vous ne m'aviez pas dit que vous étiez enseignante ? C'est bientôt la rentrée et je suppose que vous avez trouvé un poste non ?

- En effet, Madame Figg d'ailleurs je vais enseigner dans un collège privé à la campagne. Je serais très souvent absente je vous serais reconnaissante de continuer à prendre mon courrier.

- Bien sur, répondit la dame au chats, jubilant sans doute à l'idée de tout les courriers qu'elle allait pouvoir ouvrir à la vapeur, Je connais tous les collèges des environs dans lequel allez vous ?

- Je doute que vous connaissiez celui là il est très peu connu.

- Oh vraiment ? Si vous le dites… Allons Miss Teigne sort de là, elle est un peu sauvage celle là : vous comprenez je la garde pendant l'absence de son maître.

Enfin, Miss teigne sortit de sa cachette et Madame Figg de l'appartement. Johanne poussa un ouf de soulagement.

Elle était en train de trier les vêtements qu'elle souhaitait emmener à Poudlard quand John sonna à la porte. Le cœur de Johanne se serra quand elle pris sa fille dans ces bras : elle lui avait manqué. Elle serra la petite fille dans ses bras sans rien dire reniflant son odeur d'amande et de lait, admirant son visage d'ange.

- Tu lui a manqué, admit john.

Elle l'invita à entrer et boire euh... un verre d'eau c'était à peu près tout ce qu'elle avait à offrir.

- Mais elle était aussi heureuse de te voir j'en suis sure, répondit la jeune femme.

- Oui, nous nous sommes bien amusé. Elle a fait des progrès tu sais elle marcheras bientôt… et je ne serais pas là pour le voir continua t'il amer.

- Tu reviens quand ?

- Pour noël, je pense mais on pourras se téléphoner entre temps : tu me donneras des nouvelles.

- Ah… euh justement je voulais te parler : j'ai trouvé un travail dans un collège privé. C'est au milieu de la campagne écossaise les portables ne passent pas : il faudrait prévoir un rendez vous téléphonique à heure et date fixe.

- Mais tu ne peux pas ! Je veux pouvoir avoir des nouvelles d'amy-lee très souvent moi ! Il n'y a pas de téléphone dans ton collège ?

- C'est un collège assez strict même pour les professeurs. Ecoute, il faut bien que je vive et le poste est très intéressant.

- Tu sais très bien que je pourrais te payer une pension.

- Ce n'est pas la question John : je veux travailler. Je te rappelle que je suis libre de vivre ma vie comme je l'entends maintenant.

- Oh oui ça va ! Il ne s'agit pas de toi mais de ma fille.

- Mon but n'est pas de l'éloigner de toi et tu le sais très bien. Je te promets que tu auras des nouvelles de Amy aussi souvent que possible. De toute façon elle aussi serait malheureuse si je l'éloignais de toi.

- Bon de toute façon je n'ai pas vraiment mon mot à dire n'est ce pas ? Donne moi le numéro de ton école et je t'appellerais…disons tout les dimanches soir ?

- Non, moi je t'appellerais tout les dimanche soir : ça éviteras que l'on me cherche dans toute l'école ou d'être obligée d'attendre près du téléphone.

- Tu as gagné : on feras comme tu veux

Johanne poussa un ouf intérieur : elle ne pouvait tout de même pas expliquer qu'elle partait dans un château magique sans téléphone ! Une fois John partit elle se sentit mélancolique et seule : même si elle avait eu de bonne raisons de divorce elle avait aimé John de toute son âme. Il avait été son meilleur ami, son meilleur amant et il restait un excellent père. Son absence créait un énorme vide qu'elle n'était pas sure de pouvoir combler un jour. Heureusement la petite Amy-Lee qui s'occupait à vider consciencieusement son placard à casseroles en faisant le plus de bruit possible se mit a rire au éclat quand elle aperçu son reflet déformé dans l'inox d'une cocotte. Le regard émerveillé et espiègle de la petite fille remis du baume au cœur de sa mère.

- Nous allons faire un beau voyage ma chérie, tu vas vivre une aventure que peu d'enfants peuvent se vanter de vivre.

- Mama ? Colas ? demanda la gamine en montrant le placard où sa mère rangeais le chocolat.

Johanne passa le reste de la journée à savourer la joie de retrouver sa fille. Goûtant là une magie qui n'avait besoin d'aucun enchantement.

La semaine passa rapidement : il y avait des formalité à régler avant son absence, ses bagages à mettre en malle et ses cours à préparer.

Le 30 Août, comme prévu, Consuelo Manello dy Fuego della Véga passa prendre ses bagages et le matériel de puériculture de Amy. De son coté, Johanne pris sa fille dans les bras, ouvrit son livre et prononça les paroles consacrées.

Comme d'habitude, elle ressentit une violente nausée en arrivant à pré au lard. Inquiète, elle jeta un coup d'œil sur sa petite qui éclata de rire et battis des mains :

- Cor ! Cor, hanège !

Ça commençais bien, la petite fille n'avait pas l'air traumatisé, elle était en train d'examiner avec attention Hagrid venu les accueillir. Elle lui tendis les bras et tira un peu sur sa barbe. ! Le géant rougit en se raclant la gorge :

- Hem ! Hem ! Le professeur Dumbledore vous attend professeur Rowling.

Il prit la petite dans ses bras et lui montra un des furet qu'il baladait toujours dans ces poches. La gamine ravie ce mit à lui raconter des choses dans son charabia incompréhensible pas impressionnée pour deux sous par la taille de son nouvel ami. Johanne heureuse de voir sa fille aussi sociable les suivis vers Poudlard, souriant avec optimisme à la nouvelle vie qui l'attendait.

Conseil d'administration

Minerva les attendais dans le hall d'entrée :

- Dépêchez vous ! Dépêchez vous ! Albus vous attend. Oh c'est la petite Amy-Lee ? Comme elle est mignonne ! Je peux la garder pendant que vous allez voir Albus.

Johanne hésita un peu : pas vraiment prête à laisser sa fille seule au milieu d'inconnus. Amy Lee n'était pas de cet avis : confortement installé dans les bras de Hagrid elle essayais d'attraper les papillons que la professeur de métamorphose faisait sortir de sa baguette pour elle. Elle riait au éclat. Elle réagit à peine quand sa mère lui dit qu'elle devait aller voir quelqu'un et qu'elle reviendrais bientôt : elle fit gentiment au revoir de la main à sa mère et réclama à la très respectable professeure McGonnagal :

- Cor ! Cor pillons !

Et comme la dame ne s'exécutait pas, elle pencha la tête sur le coté et fixa son regard doré dans le yeux noir de la vieille écossaise en disant d'un air câlin :

- Plait ! Pillons ?

Minerva fondit aussitôt et une nouvelle envolée de papillons multicolores sortie du bout de sa baguette.

Rassurée sur le sort de sa fille, Johanne se rendit auprès du directeur qui l'attendait.

- Ah ! Vous êtes ponctuelle heureusement ! Nous avons rendez vous pour un conseil d'administration exceptionnel : je ne sais pas comment mais certains de nos administrateurs ont été informé de votre embauche et s'en émeuvent. Je vais devoir vous présenter et les rassurer. Ne vous inquiétez pas ils n'ont pas vraiment le choix, j'ai quelques appuis fidèles heureusement.

- où va-t-on ? S'enquit Johanne un peu interloquée.

- Au ministère, pour des raisons de commodité, comme on ne peut pas transplaner à Poudlard, les administrateurs préfèrent se réunir au ministère. Tenez ma main : Fumseck va nous emmener.

Johanne pris la main du directeur trop étonnée pour poser des question sur le gros oiseaux rouge qui avait pris la place du petit poussin aperçus 15 jours plus tôt ni sur la manière dont celui-ci était sensé les transporter.

Plop ! La nausée et la tête qui tourne, sensations familières maintenant, Ou suis-je ? S'interrogeait la jeune moldue désorientée.

La salle était grande : un genre d'immense hall de gare avec des guichets tout autour. Au milieu, une fontaine représentait des créatures du monde magiques : sorciers, elfes, centaure et gobelins constata la jeune femme, fière de ses connaissances neuves en civilisation sorcière.

Une foule de sorciers s'affairait là, faisant la queue au guichet ou traversant le hall avec des dossiers sous le bras. Prés de la fontaine, une grosse dame habillée tout en rose avec un énorme chapeau surmonté de plumes d'autruche rose et un visage rubicond se disputait avec un petit sorcier maigrichon :

- Tu n'as pas pris le bon formulaire ! S'exclamait t'elle assez fort en fouillant dans son sac.

Johanne ne connu pas la suite de la dispute : le professeur Dumbledore l'entraînait vers l'ascenseur :

- Cinquième étage : salles de conférences indiqua t'il à l'appareil qui s'ébranla lentement.

Au troisième, une sorcière entra : la quarantaine avec un visage ouvert et sympathique, qui s'éclaira d'un grand sourire quand elle entra :

- Albus ! Heureuse de voir que vous avez pu venir à l'heure, je ne sait pas comment vous supportez la bêtise sans nom de nos administrateurs : à votre place je les aurais laissé à leur guéguerre depuis longtemps.

- Bonjours Amélia, Permettez moi de vous présenter Le professeur Rowling qui va enseigner la civilisation moldue à nos élèves. Vous savez bien que si je me bat encore c'est pour les enfants : si je les laissait qui me succéderais ?

Amélia Bones serra la main de Johanne et se présenta brièvement : elle était rien moins que la présidente du maggenmaggot et une des administratrice de Poudlard.

L'ascenseur s'arrêta enfin et les trois occupants se dirigèrent vers une salle de réunion.

Il y avait déjà du monde qui discutait dans la salle. Il y avait manifestement deux groupes bien distincts. L'un, de trois personnes, comprenait un sorcier blond richement vêtu avec de la fourrure à sa robe de sorcier et un fourreau d'argent à son coté pour ranger sa baguette magique une femme petite et replète avec des bagues à ces doigts boudinés et des dentelles rose à sa robe de sorcier fleuries enfin il y avait un homme brun habillé sobrement de noir. Johanne le voyait peu car il lui tournait le dos.

L'autre groupe était plus important il y avait là six sorciers qui discutaient avec animation : un murmure de contentement les parcourue quand il virent apparaître Dumbledore.

Un grand roux aux yeux bleu vint les accueillir :

- Professeur Dumbledore, Madame Bones et vous vous devez être le nouveau professeur ? Madame Rowling c'est ça ? Je suis Arthur Weasley, Le directeur du conseil d'administration. Nous n'attendions plus que vous pour commencer installez vous.

Un peu anxieuse Johanne s'installa à coté du Directeur de Poudlard. Arthur Weasley ouvrit le débat immédiatement :

- Nous sommes réunis aujourd'hui pour un conseil d'administration exceptionnel à la demande de Lucius Malefoy qui s'alarme de la présence d'une moldue à Poudlard, je vais donc sans plus tarder lui passer la parole, Lucius ?

- Merci Arthur, répondit le Blond sans sourire. Il parlait d'un ton froid et méprisant. La loi nous interdit de révéler l'existence de la magie aux moldus cette loi a été bafoué avec semble t'il la bénédiction de la présidente du maggenmaggot en personne, mais nous connaissons tous l'indulgence de Madame Bones envers Dumbledore. Et voilà que maintenant, en plus d'imposer la présence des sangs mêlés et des sangs de bourbes à Poudlard, voilà que le directeur va infliger à nos enfants issus de sang purs un professeur moldu. Comment cet être de race inférieur pourrais elle enseigner quoi que se soit d'utile à nos enfants ?

- Droit de réponse ! S'insurgea Amélia Bones sautant sur son siège à la fin du discours haineux du grand blond. D'un hochement de tête le président lui accorda la parole.

-Il ne s'agit pas d'indulgence coupable Monsieur Malefoy, vous savez très bien que dans certain cas la loi autorise le professeur Dumbledore à décillé certains moldus…

- Ce privilège n'est donné au directeur de Poudlard que pour les parents ou tuteurs des sang de bourbes, l'interrompis fort impoliment la petite femme replète.

- Madame Ombrage je ne vous ai pas donner la parole reprocha Arthur Weasley et dois-je vous rappeler ainsi qu'à Lucius que le terme Sang de bourbe est assimilable à une insulte et que le conseil d'administration tolère mal ce langage à sa table de réunion : nous préférons le terme enfant issus de moldus.

- Je disais donc, repris Amélia Bones, avant d'être –grossièrement- interrompu, les deux femmes échangèrent un regard de pure haine, que le directeur de Poudlard est autorisé à révélé aux parents d'enfant sorciers toute la vérité sur le monde de leurs enfants et c'est ce qu'à fait le Professeur Dumbledore à la maman de la petite Amy-Lee

Johanne poussa un cri étouffé et pali la main sur la bouche. Une rumeur et des chuchotements enflèrent dans la salle.

Le sorcier vêtu de noir, assis à coté de Lucius Malefoy, fixait Johanne avec intensité. Elle frissonna de peur sous son regard.

Après cette révélation, Johanne ne suivi les débat que de loin : son cœur battait trop fort, son crâne la brûlait d'une migraine intense. Il fut question du droit du directeur à choisir ses professeurs en toute indépendance et de l'obligation pour les enfants sorcier d'acquérir les bases de la culture moldue afin de passer inaperçue et de respecter l'obligation de secret. La mère d'Amy-Lee se souciait peu de tout ces débats : elle voulait retrouver sa fille et la serrer dans ces bras, vérifier que c'était toujours la même petite fille adorable qu'hier.

A la fin de la séance, Dumbledore l'entraîna rapidement loin des administrateurs qui voulaient célébrer leur victoire et du sorcier noir qui la regardait toujours d'un air méchant.

- Je vous demande sincèrement pardon Johanne, j'aurais du vous parler : je n'en ai eu la confirmation que pendant votre séjours chez les moldus : j'ai du consulter les registres du ministères ça a été difficile car votre fille est né au Portugal. Quand vous êtes arrivé à Poudlard nous étions pressé : si nous étions arrivé en retard au conseil d'administration ça aurais fait très mauvais effet : c'est tout à fait ce que voulais Malefoy.

- Je veux voir ma fille, que va-t-il se passer pour elle, maintenant ?

- Rien de spécial jusqu'à ces onze ans : peut être quelques manifestations de magies spontanée. Ensuite elle recevra sa convocation à Poudlard.

- Est-ce qu'il vont tous la traiter de… sang de bourbe ?

- J'espère que non, Johanne, c'est toujours un peu plus difficile pour les enfants issus de moldus. Je ne peux pas vous assurer que tout va être simple. Mais je travaille depuis des années à changer les mentalités et vous allez m'y aider : dans votre travail de professeure comme dans votre travail d'écrivaine.

- Merci ! dit simplement Johanne en embrassant le vieil homme sur la joue. Il venait de lui redonner le moral : elle allait se battre pour que sa fille ne souffre pas du racisme des sangs purs.

- Dépêchons nous j'ai hâte de voir Amy-Lee.

Ils étaient de retour dans le bureau du directeur et, malgré la nausée consécutive du voyage avec Fumseck, Johanne couru à la grande salle où l'attendais Minerva Hagrid et sa fille.

- Amy ma petite sorcière ! s'exclama la jeune femme en serrant l'enfant dans ces bras tu m'as manqué.