Titre : "Le voyage de Johanne",
Synopsis : Ce n'est pas la joie dans la vie de Johanne ces derniers temps mais un jours en voulant faire de la récupération elle va être entrainée dans un monde qui n'est pas le notre...
Disclaimer Les personnages, les noms, les caractères et les lieux sont la propriété de J.K. Rowling, ceci par l'intermédiaire des Editions Bloomsbury © et de la compagnie Warner Bros ©. Seul l'intitulé de l'intrigue et les événements relatés sont à moi…"
Réunion de professeurs.
L'installation de Johanne dans un appartement de professeur ne prit pas longtemps : les elfes avait déjà défait ses bagages et installé la petite chambre de Amy-Lee. Minerva lui présenta Elisabeth De la Roche Coubertin, la nurse qui allait prendre soin de la petite fille. Bien qu'un peu compassée elle semblait plus gentille que Consuelo Manello dy Fuego della Véga et Johanne décida qu'elle pouvait lui faire confiance après avoir constaté que sa fille, loin d'être effrayer par l'aspect bizarre de l'elfe de maison, lui montrait spontanément ses jouets avec la confiance qui caractérise les petits de cet age.
Elle s'endormit vite ce soir là, épuisée de sa journée et sachant parfaitement que celle du lendemain, dimanche, serait bien remplie : à l'heure du déjeuner il était prévu une réunion pédagogique avec tout les professeur et le soir à 18h les élèves arriveraient et elle pourrait assister à une cérémonie de répartition.
Le lendemain, Johanne s'habilla avec soin d'un petit tailleur bleu clair : elle voulait faire bonne impression !
-Zoli mama ! s'exclama sa fille avec un grand sourire en se dépêchant d'aller embrasser sa mère avec ses mains pleines de confiture. Johanne fit la grimace… Elle n'avait plus qu'à aller se changer.
- Récuvit ! murmura négligemment Elisabeth.
- Oh merci, s'exclama la jeune professeure constatant la disparition des traînées rouges sur sa jupe, vous sauvez ma matinée.
C'est le cœur léger qu'elle rejoignit la salle des professeurs : le professeur Dumbledore lui avait donné une carte du château afin de lui permettre de se retrouver dans le dédale des couloirs et des escaliers capricieux qui changeaient de place au grés des humeurs du vieux château. Elle avait aussi reçu un petit appareil magique qui lui permettrait d'attribuer ou de retirer des points aux différentes maisons. C'était un petit bouliers avec quatre lignes de perles : rouges bleus vertes et enfin jaunes.
Dans la salle des professeurs, Johanne connaissait la plupart des professeurs : elle salua Hagrid et Minerva qu'elle aimait particulièrement, Firenze le centaure qu'elle voyais pour la seconde fois, le professeur Flitwick qui jouait si bien au échec et Sévérus Rogue qui lui faisait un peu peur. Il y avait aussi une grande sorcière habillée en gitane avec des lunettes épaisses comme des fonds de bouteille. Elle se présenta spontanément :
- Bonjour, je suis Sybille Trelawney, professeur de divination.
- Oh je croyais que c'était Firenze.
- Ce canasson ! Il enseigne l'astrologie une discipline mineure qui ne demande aucun talent, cracha la sorcière méprisante, il suffit de savoir compter pour être astrologue même les moldus savent faire ça : les feuille de thé et les lignes de la main, l'interprétation des rêves et des visions ; voilà ce qui demande véritablement un troisième œil. Et, ça, Sybille se redressa en se rengorgeant, seul les vrais sorciers, les sangs purs, peuvent le faire.
- Je vois, répondit froidement la moldue, ce sont en effet des choses qu'une moldue comme moi à du mal à comprendre. Johanne s'éloigna et se rapprocha de Minerva qui discutait avec trois professeures qu'elle ne connaissait pas.
- Ah ! Johanne ! Je vous présente Andréa Vector professeure d'arithmancie, l'équivalent de vos maths, Eléonore Sinistra, professeure d'astronomie et enfin Pomona Chourave qui enseigne la botanique. Les piliers de l'équipe féminine de Quidditch sont réunis ici ! Il manque juste notre capitaine Madame BiBinnse.
- Qu'est ce que c'est ? s'enquit Johanne.
- Oh bien sur vous ne connaissez pas ce jeu, répondit la professeure McGonnagal. C'est un sport que les sorciers pratiquent en volant sur leurs balais. Il y a un tournoi à Poudlard entre les différentes maisons qui se déroule sur l'année et puis en fin d'année il y a le match entre professeurs : hommes contre femmes. Ça fait cinq années d'affilée que nous remportons la coupe mais il faut avouer que l'ancien professeur de défense contre les forces du mal était un vieux croûton incapable d'arrêter un souaffle, cette année il faudra qu'ils remanie leur équipe mais il parait que le professeur Lockhart est un excellent poursuiveur.
La conversation se fit animée ensuite mais Johanne qui ne comprenait pas grand-chose, se dirigea vers le buffet froid pour picorer quelques sandwichs.
- Je vous conseille ceux là, indiqua le professeur Lockhart en arrivant par derrière, la faisant sursauter, avocat saumon c'est un délice.
- Merci, je ne vous ai pas entendu arrivé…
- J'était le meilleur en sortilège du tapinois dans ma classe d'auror, répondit t'il souriant, vous voulez un jus de citrouille ? Venez, il y a des sièges là nous seront mieux.
Johanne détesta cette manière d'organiser tout sans lui demander son avis :
- Vous êtes insupportable, Monsieur Lockhart, j'aime choisir moi-même mon menu et l'endroit où je m'assoit savez vous ?
- Appelez moi Gilderoy et je vous appellerais Johanne. Savez vous que vos yeux sont magnifiques quand ils brillent de colère ?
Elle allait répondre vertement mais à ce moment le professeur Dumbledore appliqua un sonorus à sa gorge et commença à s'adresser à l'ensemble des professeurs.
- Mesdames, Messieurs, j'espère que chacun est bien arrivé et que vous avez tous passé de bonnes vacances. Cette année voit l'arrivée de deux nouveaux professeurs : je compte sur vous pour les aider à s'intégrer. Je vous présente donc Johanne Rowling, professeure de civilisation moldue et Gilderoy Lockhart, professeur de défense contre les forces du mal. Allons levez vous tout les deux que tout le monde vous voit.
Les deux interpellé s'exécutèrent de mauvaise grâce puis Dumbledore repris :
- Monsieur Rusart m'a demandé de l'excuser. Il arrivera avec les élèves par le Poudlard Express : sa maman, qu'il part rejoindre tout les étés, rencontre des problèmes de santé et il devait l'accompagner à la maison de retraite des sorciers du soleil déclinant avant de nous rejoindre. Bien, ces précisions étant apportée Minerva va pouvoir distribuer les emploi du temps de chacun : comme chaque année nous avons fait de notre mieux mais de nombreux paramètres sont à prendre en compte, je vous demanderais donc d'être compréhensifs : nous ne pouvons pas satisfaire tout le monde.
Un brouhaha s'en suivi : bien entendu personne n'était satisfait : Rogue, pourtant discret habituellement, rouspétait car certains cours était trop rapprochés et il prétendais ne pas avoir assez de temps pour préparer sa salle. La professeure Sinistra avait un cours le vendredi soir alors qu'elle habitait loin et rentrait tout les week-ends chez elle. La professeure Chourave râlait parce qu'elle avait les élèves en début d'après midi à l'heure de la digestion quand ils sont amorphe…
Johanne souriait : les récrimination n'était pas très différente de celle qu'elle aurait entendu dans n'importe quel collège. Elle-même avait fait une légère grimace en voyant qu'elle avait deux jours dans la semaine où ces cours commençais à 8h30 : elle avait toujours beaucoup de mal à se lever et surtout à quitter Amy-Lee le matin. Tans pis : inutile d'ajouter son mot dans le cœur des récriminations elle savait très bien que le casse tête des emplois du temps était le calvaire de tout les chefs d'établissement chaque année et qu'il était inutile de râler : surtout pour une petite nouvelle.
La réunion se termina ensuite sur quelques recommandations du ministère concernant les programmes. A la manière dont le directeur les retransmit, Johanne comprit instantanément que les recommandation étaient de pure forme : Dumbledore ne suivait que sa conscience et ne laisserais jamais les politiciens se mêler des affaires de l'école. Après ça les professeurs se dispersèrent.
Johanne passa le reste de l'après midi à se promener avec sa fille profitant des derniers moments de ses vacances d'été. En rentrant à Poudlard, elle décida d'aller examiner l'espèce de grand stade qui était derrière le château : il y avait quatre grandes tours au couleurs de chaque maison avec des tribunes et au milieu un grand espace herbeux avec, de chaque coté de la pelouse, une série de trois grand mats surmontés de cerceaux. Ça devait être le terrain où on pratiquait ce sport dont elle avait entendu parlé : le kisskitch ? Le cuidiche ? En s'approchant elle aperçu loin dans les hauteur des silhouettes humaines juchées sur des balais qui filaient entre les mats. C'était assez bizarre de les voir voler à des vitesses phénoménales, penchés sur leurs balais. Il y avait cinq sorciers dont elle ne voyait pas le visage. Et aussi des genre de ballon dont elle n'arrivait pas à comprendre le fonctionnement : elle aurait juré que certain essayé de faire tomber les joueurs de leur balais ! À un moment une petite balle d'or voleta à sa hauteur Amy-Lee, blottie dans l'écharpe contre sa mère passa la main pour tenter de l'attraper mais la balle s'enfuie et repartie vers les hauteurs. Là-bas, une des silhouette la pris en chasse et l'attrapa après quelques figures de voltiges ce qui déclencha des exclamations enthousiastes.
Les cinq balais piquèrent vers le sol et Johanne découvrit les visages rouges d'excitation de ses collègues féminines : Minerva, Andréa, Eléonore, Pomona ainsi qu'un petite sorcière entre deux ages avec le visage buriné.
- Oh ! Vous êtes là Johanne, s'exclama la première, c'est un temps merveilleux pour jouer au Quidditch ! Nous en profitons tant que les élèves ne sont pas là. Je vous présente le professeur BiBinnse notre poursuiveuse.
- Vous avez l'air de bien vous amuser ! C'est impressionnant de vous voir filer comme le vent sur vos balais.
Amy-Lee manifesta son envi de sortir de l'écharpe et Johanne la laissa faire : elle essayais de comprendre les explications de ses amies concernant les règles du jeu : il était question de souaffles, de cogneur, de batteuses (Andréa et Eléonore), de poursuiveuses (Agnès Bibine et Pompom Pomfresh, absente à cet entraînement car elle s'occupait de ranger son infirmerie avant l'arrivée des élèves) et de gardienne de but (Pomona Chourave)… c'était un peu compliqué.
Les balais étaient posés, appuyés contre le mur d'un petit bâtiment qui servait de vestiaire aux joueurs. La petite fille, qui crapahutait à quatre patte, en toucha un pour l'examiner puis se mit à en chevaucher un par jeu, les adultes à coté riaient et plaisantaient sans trop se soucier d'elle. A un moment Amy-Lee sentit le balais vibrer sous elle, elle donna un coup de talon sur le sol et redressa le manche.
Johanne poussa un grand cri quand elle vit son bébé filer vers le ciel juchée sur un balai. Minerva, suivant le regard de son amie, compris instantanément la situation et s'empara de son balais se lançant à la poursuite de la petite imprudente. Heureusement son talent d'attrapeuse n'était plus à démontrer et elle rattrapa bien vite la petite qui était quand même moins rapide qu'un vif d'or. Quand elle rendit la gamine à sa maman, elle riait et demanda à sa mère
- Cor ! Cor ! lalais ! Et, penchant la tête sur le coté avec sa moue attendrissante, elle ajouta : Plaaaaaaaaiiiiiit mama !
- Ca suffit ! Jeune demoiselle ! Nous allons rentrer au château et je te donnerais ton bain : les élèves vont bientôt arriver et je doit aller me préparer pour ce soir. Quant à toi je ne veux plus te voir sur un balais : j'ai cru mourir de peur.
Avant de rendre la petite fille à sa mère, Minerva chuchota dans son oreille :
- Quand tu auras l'age je t'apprendrais ma chérie.
Cérémonie de rentrée
Quand Johanne arriva dans le hall ce soir là elle aperçu des diligences tirées par des espèce de chevaux ailés noir. Ces animaux étaient assez sinistres et elle frissonna en les regardant :
- Ils sont bizarres ces chevaux non ? demanda t'elle à Gilderoy qui s'était approché d'elle.
- Vous les voyez ? Ce ne sont pas des chevaux mais des sombrals. Nous devons leur domestication à Hagrid. Il faut son inébranlable naïveté pour, déjà, penser une seconde à faire ami ami avec ces bestioles.
- Pourquoi ne les verrais-je pas ? Ils sont assez gros !
- Mais invisible normalement, sauf pour ceux qui ont eu un deuil dans leur vie ou qui ont vu la mort de près.
- Ma mère… je suis resté près d'elle jusqu'à la fin.
Il ne répondit rien et posa juste sa main sur son épaule. Curieusement, Johanne ne se sentit pas agacée par cette marque de sympathie d'un homme qui, habituellement, lui portait sur les nerfs.
Ils allèrent ensuite s'attabler avec les autres professeurs tandis que les élèves affluaient dans la grande salle qui avait perdu de son immensité tout d'un coup et paraissait presque exigu maintenant. Quand les tables des élèves furent presque pleines. Les portes s'ouvrirent à nouveau et la professeure McGonnagal s'avança suivie par une ribambelle de très jeunes enfants. D'un claquement de doigt elle fit apparaître un tabouret de bois à trois pattes et un vieux chapeau rapiécé. Les élèves se turent instantanément, puis, une déchirure s'ouvrit comme une bouche dans l'étoffe rapiécée du couvre chef et celui-ci se mit à chanter.
Je suis le choixpeau
Je n'suis pas bien beau
Tout rapiécé, tout couturé
Mais à l'apparence un sorcier
Ne doit pas se fier.
J'ai pour noble tâche de vous répartir
Entre quatre maisons il me faut choisir
Moi qui n'ai ni cerveau ni cœur
Je n'ai pas le droit à l'erreur
Les risque tout, les courageux
Chez Griffondor seront heureux
Les malins, les roublards et surtout les sangs purs
Se retrouveront chez Serpentard à coup sur
Forts en thèmes, intelligents et travailleurs acharnés
A la maison de Serdaigle sont destinés
Enfin les autres, les bons camarades, les aimables
Trouveront en Poufssouffle la maison la plus agréable
Je suis le choixpeau
Je n'suis pas bien beau
Tout rapiécé, tout couturé
Maintenant les sorciers,
Vous pouvez avancer.
Commença alors un lent cérémonial, la sous-directrice appelait les élèves dans l'ordre alphabétique et posait le choixpeau sur la tête du postulant. Ensuite, plus ou moins rapidement, l'étrange couvre chef annonçait une maison. L'enfant était alors accueilli par ses pairs avec force acclamation.
Quand tous les élèves eurent été répartis, le directeur se leva et aussitôt le silence se fit. Mais il se contenta de donner le signal de départ du festin.
- Alors ? s'enquit le professeur Lockhart, que pensez vous de notre petit cérémonial ?
- Très impressionnant ! Comment le choixpeau décide t'il de l'attribution des élèves ?
- Oh ! C'est un point difficile, il a été enchanté par les créateurs de cette école il y a plus de 1000 ans : ils y ont mis chacun un peu de leur âme. Personne ne sait vraiment comment ça marche : le choixpeau tient compte du caractère de l'élève, de se que sa maison pourrait lui apporter et de ce qu'il pourrait apporter à sa maison. Il tient aussi compte de ce que l'on veut.
- Dans quelle maison avez-vous été ?
- Chez Serdaigle : je voulais aller chez Griffondor pour faire plaisir à mon père qui y a fait ses études.
- Il ne vous a pas écouté alors ?
- Non, je ne le voulais pas assez profondément je voulais juste faire plaisir à ma famille mais c'était une mauvaise raison et en fait j'ai été très heureux chez Serdaigle.
- Il semble y avoir une grosse concurrence entre les maisons.
- Oui, à la fin de l'année une coupe est attribuée à la meilleure des maisons. C'est déterminé par les sabliers que vous voyez au dessus de chaque table. Les professeurs attribuent ou retire des points aux élèves.
- Je ne suis pas sure d'approuver entièrement ce principe : ça doit créer de grande division dans l'école et puis c'est injuste de punir toute une maison quand un élève fait une sottise. J'ai toujours désapprouvé les punitions collectives.
- C'est un point de vue. L'école marche depuis plus de 1000 ans comme ça et aucun directeur sain d'esprit ne remettra jamais son fonctionnement en cause : ça serais un suicide professionnel.
- Les sorciers sont conservateurs n'est ce pas ?
- Ce n'est rien de le dire !
La conversation dévia ensuite sur des sujets plus légers, Gilderoy était un compagnon de table plutôt agréable quand il en prenait la peine.
Johanne s'était servie généreusement des délicieux mets qui étaient apparus devant elle et maintenant la ceinture de sa jupe la serrait légèrement si elle continuait ainsi elle allait devoir refaire sa garde robe pensa t'elle « demain régime » mais pour l'instant le gâteau au chocolat et la crème anglaise la tentait bien et tout le monde sait qu'un régime ça se commence le lundi.
A la fin du repas Dumbledore reprit la parole : il présenta les deux nouveau professeurs. Johanne dû se lever elle supporta le regard de tout les élèves en essayant de ne pas rougir : le tract de la rentrée elle l'avait déjà expérimenté et savait que ça lui passerait mais c'était désagréable elle se sentait un peu nauséeuse. Heureusement personne ne lui demanda de dire un mot et elle pu se rasseoir rapidement. Le professeur Lockhart, lui, ne semblait pas du tout intimidé ni traqueux il sourit avec assurance à tout le monde apparemment ravi de monopoliser l'attention générale ce qui agaça un peu johanne.
Dumbledore coupa cours au show du professeur de défense contre le mal en reprenant la parole pour expliquer aux élèves quelques points du règlements : il rappela aux élèves que comme tout les ans l'accès à la, bien nommée, forêt interdite était prohibé ainsi que l'accès à l'aile ouest des bâtiment.
- Les anciens vous diront que le risque en s'engageant dans les zones interdites aux élèves, en plus des punitions et retrait de points, c'est la mort. Aussi je compte sur tous pour respecter les consignes, précisa t'il, notre bien aimé concierge Monsieur Rusard n'arrivera que demain avec sa chère Miss Teigne. Il affichera comme tous les ans la liste des objets interdits à la porte de sa loge.
- Miss teigne ça me dit quelque chose…. C'est sa fiancée ? chuchota Johanne à son voisin.
- Presque, répondit t'il amusé, c'est sa chatte mais elle est un peu particulière : c'est une chatte de sorcier elle est d'une intelligence et d'une méchanceté au dessus de la moyenne.
Johanne eu une pensée fugitive pour Madame Figg : était-ce une coïncidence ?
Avant de libérer les élèves, Dumbledore leur fit chanter l'hymne de l'école : ce fut la plus belle cacophonie que Johanne ai jamais entendu : personne ne chantait sur le même rythme. Pourtant, le directeur se déclara enchanté de la performance de chacun.
Le trio de choc
Les élèves s'installaient dans la classe. C'était des troisièmes années. Johanne inspira un grand coup et se retourna calmement.
- Bonjour, je suis le professeur Rowling, je vais vous enseigner la civilisation moldu. Qui peu me dire à quoi sert ce cours ?
Un murmure et des ricanements parcoururent l'assemblée : elle entendit quelques « à rien » ou des « à jouer à la bataille navale version sorcier ». Elle reprit la parole fermement en fronçant les sourcils.
- J'attends de vous un peu plus de discipline Mesdames et Messieurs. Veuillez lever votre main pour répondre et vous exprimer clairement.
Son cœur battait : il lui fallait s'imposer maintenant, pendant les premières minutes du cours. Elle était une moldu et savait que certains de ses élèves la mépriseraient pour ça : leur opinion lui importait peu : elle voulais qu'il la traite avec le respect du à un professeur c'est tout.
Les élèves se calmèrent et certains doigts se levèrent. Johanne interrogea un jeune garçon roux. Elle lui demanda de se présenter.
- Je suis Ron Weasley, Griffondor, Madame, mon père travaille au ministère au service des détournement de l'artisanat moldu, il dit qu'il faut connaître les moldu car ils savent faire beaucoup de chose sans magie : ils sont très ingénieux.
Johanne sourie intérieurement : en voilà un entièrement acquis à sa cause. Son père devait être le Arthur Weasley qu'elle avait rencontré au ministère, un homme charmant.
- Oui les moldus sont ingénieux en effet : ils savent se débrouiller sans magie.
L'un des élèves, un blond platine qui se présenta sous le nom de Drago Malefoy Serpentard, leva la main.
- Je crois savoir que vous êtes une moldu vous-même, Madame ? assena-t-il, méprisant.
- En effet, Drago, tu es ainsi assuré d'avoir un professeur qui connaît parfaitement son sujet.
- Bah de toute façon je ne fréquente pas les moldus…
- Ils ont de la chance eux, releva le garçon qui était assis près de Ron Weasley, un brun avec les cheveux en bataille, des lunettes rondes et une cicatrice en forme d'éclair sur le front.
- Lâche moi, Potter, tu es plus d'à moitié moldu toi-même, tu as si peu d'importance que celui qui a tuer tes parents t'as oublié en route.
Entendant ça, le jeune garçon brun sorti sa baguette et la brandi en criant : crache limace ! Tandis que Ron Weasley lançait un expelliarmus tonitruant.
Mais rien ne se passa.
-Ca suffit ! cria Johanne, on ne se bat pas dans ma classe ! vous viendrez tout les trois me voir à la fin du cours en attendant faites vous oublier. Reprenons le cours.
Elle approcha alors son rétroprojecteur du tableau. Quand elle le mit en marche les élèves, qui murmuraient surpris que les sortilèges lancés n'ai pas marchés, sursautèrent étonnés par la lumière blanche qu'il diffusait au tableau.
- Votre directeur a fait subir un sortilège d'Horadus à cette salle, expliqua la jeune femme, vous ne pouvez pas vous servir de vos baguettes ici. Ni d'ailleurs d'aucun autre instruments magique y compris les plumes à papotes et celles à correcteur d'orthographe intégré. Je vais vous distribuer des stylo bille et des cahier : ici, nous allons faire à la mode moldu.
- Vous allez noter ce qui est écrit au tableau maintenant- elle plaça un transparent dans la machine- l'étude des moldus est utile dans le cadre de la loi du secret….
Le cours se poursuivi sans soucis : certains élèves étaient dérouté par les stylos mais dans l'ensemble les élèves étaient attentifs et calmes.
A la fin du cours, Johanne ne savait pas trop quoi faire de ses trois bagarreurs. Elle voulait frapper un grand coup. Même si elle comprenait très bien le jeune Potter d'avoir réagit si fort et Ron c'était montré bon camarade. Elle décida de donner des retenus à tous sans chercher les responsabilités : ils n'avaient pas à se battre en classe.
- Vous viendrez ce soir après les cours et tout les autres soirs de la semaine, décida-t-elle. Vous allez apprendre à travailler ensemble sans vous battre et sans magie. Ma salle à justement besoin de quelques aménagements : nettoyage, lessivage et un bon coup de peinture.
Johanne profita de la pause déjeuner pour demander à Minerva des éclaircissements sur son trio de bagarreurs.
- Pourquoi ne suis-je pas étonnée que ces trois là se soient fait remarquer ? soupira la professeure de métamorphose. Drago et Harry se détestent, Ron lui, n'a fait que vouloir défendre son ami. Il a de bonnes raisons pour ça :
Les Potter se sont fait assassinés quand Harry avait à peine 14 mois. Il a été retrouvé seul à coté de ses parents avec une cicatrice sur le front. Personne n'a jamais su ce qui s'était passé. Le petit orphelin a été recueilli par sa tante paternelle, une femme horrible qui détestait sa mère parce qu'elle était issue de moldu. Elle a toujours traité Harry comme un pestiféré : il était demi-sang ! Il n'y a pas de sorcière plus raciste que Pétunia Potter. Une sorcière amère, aigrie violente et méchante : on se demande comment le garçon a pu supporter sa vie après le traumatisme de la mort de ses parents.
Cette petite fouine de Malefoy s'amuse toujours a insulter Potter il sait parfaitement que l'autre réagira au quart de tour, son père fréquente assidûment Pétunia depuis la mort de Narcissa Malefoy, la mère de Drago, et naturellement le statut de sang mêlé de Harry l'expose particulièrement : vous avez déjà goûté de la xénophobie de Lucius n'est ce pas ?
- Mon dieu ! Je regrette presque d'avoir puni ce pauvre garçon : il ne doit pas avoir une vie facile.
- Ne vous inquiétez pas, ils n'ont pas à se battre en cours et d'après ce que j'ai entendu c'est lui qui a commencé. Un peu de travaux d'intérêt généraux ne feront aucun mal à ce trio là.
Le reste de la journée ce passa sans incident. A cinq heures, les trois garçons se présentèrent pour leur retenue. Ils furent fort surpris de l'usage que les moldus faisais des balais. Ils effectuèrent leur corvée sans s'adresser la parole : les deux griffondors avaient choisi de lessiver les murs pendant que le serpentard balayais la salle et nettoyait les tables.
Johanne à sa table de travail, commença à écrire un chapitre : la rencontre de Ron et Harry dans le train puis elle réfléchit un moment : son héros serait plus crédible si, comme le lecteur, il découvrait le monde magique progressivement. Elle décida que sa tante serait une moldu : ça s'annonçait bien. Elle aurait une histoire magnifique avec un super méchant qui s'attaque à un pauvre orphelin.
À 19h, Johanne libéra les garçons pour qu'ils puissent aller manger, elle retint néanmoins Drago un moment après les autres :
- Drago, je sais que tu t'imagines supérieur à tous et surtout que tu méprises les moldus dont je suis. Cependant, je suis aussi Professeure dans cette école, tu vas devoir faire avec. Alors pour l'avenir je t'interdis de prononcé les mots de sang mêlés et sang de bourbes dans mon cours : tu te comporteras avec moi avec le respect qui m'est du, sinon tu seras exclu définitivement du cours. Doit-je te rappeler que l'admissibilité à ma matière est exigée pour l'obtention d'un emploi au ministère ? Je te conseille donc de réfléchir à ton attitude et pour t'y aider je veux que tu m'écrive pour lundi prochain deux devoirs d'au moins 2 copies doubles chacun l'un sur la période 1936-1945 en Allemagne et l'autre sur la construction européenne. C'est tout ce que j'avais à te dire tu peux partir.
Le soir en rentrant, Johanne du régler un autre soucis : Consuelo Manello dy Fuego della Véga était là en train de sermonner Elisabeth. La jeune professeur intervint pour défendre sa nouvelle baby-sitter accusée d'avoir tirer au flan pour la préparation du repas du soir.
- C'est moi qui lui ai demandé de rester plus tard car j'avais une retenue avec des élèves. Si ça pose un problème je trouverais une étudiante pour se charger de ma fille, bien qu'à mon avis, Elisabeth à des journée bien assez fatigante avec Amy-Lee et devrais être dispensée de corvée ensuite.
Le chef des elfes lui fit comprendre vertement que son avis n'avait aucune espèce d'importance et ordonna à Elisabeth de se présenter à 5h tout les soirs pour son service. Johanne fut tenté de faire une grimace dans son dos quand il disparu dans un petit plof mais elle se retint et consola Elisabeth qui semblais assez désespérée de s'être attiré les foudre de son chef.
Mise au clair
Après le repas ce soir là, Johanne monta au bureau du directeur pour lui demander conseil : elle ne connaissait pas encore assez ses élèves pour choisir la baby-sitter idéale. Dans les escaliers, elle entendit la voie de Minerva :
- Vous vous servez de Johanne, Albus, ce n'est pas loyal !
Interdite, la jeune professeur de civilisation s'arrêta et écouta : elle était consciente que ce n'était pas très poli mais elle ne pouvait s'en empêcher.
- Je lui ai dit que j'avais besoin d'elle, de son livre, et c'est la vérité.
- Ne finassez pas avec moi ! Vous savez parfaitement qu'avec son caractère entier elle va s'attaquer au régime de caste de notre société. Ca va la placer au premier plan des préoccupations des partisans de Tom Jésudort, c'est dangereux.
- C'est une moldue, ils la méprisent il ne croiront pas qu'elle est dangereuse avant la sortie de son livre et ensuite il sera trop tard.
- Trop tard pour elle ! Ils vont la tuer !
- Croyez vous que je les laisserais faire ? Je la protégerais.
- Comme vous avez protégé les Potter ?
IL y eu un blanc dans la conversation. Minerva repris plus calmement :
- Excusez moi, je ne voulais pas dire… mes mots ont dépassé ma pensée…
- Non, vous avez raison Minerva. Je n'ai pas su protéger les Potter et je devrais peut-être dire à Johanne de renoncer à ce livre…
- NON ! s'écria l'intéressée, je ne renoncerais pas mais j'aimerais bien que vous m'expliquiez.
Les deux sorciers se retournèrent avec un air coupable.
- Vous êtes là depuis longtemps ?
- Assez oui ! Expliquez moi pourquoi ce « jeu du sort » voudrait me tuer.
- C'est Jedusort, Tom Jedusort. C'est un homme politique il mène le parti des « sangs purs » avec son alter ego Lucius Malefoy.
- C'est l'homme en noir qui était au conseil d'administration ? Il n'a pas dit un mot…
- Oui, c'est Lucius qui parle et Tom réfléchit.
- Pourquoi a-t-il tué les Potter, pourquoi me tuerait-il ?
- les Potter à l'époque militait pour l'intégration des loups garous. Ils étaient très amis avec Rémus Lupin. Nous n'avons aucune preuve de sa culpabilité mais leur mort tombait trop bien pour lui pour qu'il n'y soient pour rien : James Potter le père avait une très grosse fortune qu'il mettait au service de causes juste comme la réhabilitation des hybrides maintenant Pétunia Potter qui gère la fortune de Harry est une femme aisément manipulable toute acquise à la cause des pro sang purs.
Tom veux devenir ministre de la magie, lever la politique du secret et asservir les moldus pour les mettre à la place qu'il estime être la leur : esclave des sorciers. Malheureusement pour lui nous tenons Poudlard et donc l'éducation de tout les sorciers d'Angleterre : nous arrivons donc à former la plupart des sorciers pour qu'ils soient tolérants et respectueux des moldus et des hybrides. Son but à court terme est donc de me déloger de ma place de directeur et il y emploie tous les moyens à sa disposition.
- Et qu'est ce que je vais faire moi avec un malheureux livre pour enfants à part l'irriter ?
- La culture est un levier de l'opinion publique Johanne, vous apporterez votre pierre à notre édifice car c'est dans votre intérêt et dans celui de votre fille. Le premier jour quand j'ai discuté avec vous dans mon bureau et que vous m'avez dit que vous étiez écrivaine j'ai détecté en vous un caractère entier, épris d'égalité et de justice ensuite je vous ai laissé découvrir les hybrides avec Hagrid et Minerva a discuté avec vous… oh non… elle n'était pas en service commandé d'espionnage ! Ne vous méprenez pas ! Il se trouve que je lui fais confiance : elle ne serait jamais devenu amie avec vous si vous aviez manifesté le moindre mépris pour Hagrid ou les loups garous.
Et puis il y avait le portoloin : vous êtes une moldu j'en était absolument sur alors je me demandais pourquoi le portoloin c'était déclenché à votre contact : il fallais que quelqu'un dans votre entourage soit sorcier… quand vous m'avez parlé de votre fille ce premier soir à Poudlard… de sa manière de tendre la main vers les objets comme pour les appeler… un geste instinctif des bébés sorciers… je n'était certain de rien, cependant j'ai espéré et mes espoirs se sont révélé justes.
- Pourquoi ne pas avoir été honnête avec moi ?
- Bien sur, j'aurais peut être du, mais vous débarquiez de chez les moldus fallait-il vraiment que je vous annonce tout de go que je me battait contre un politiciens néfaste véreux et potentiellement meurtrier et que je voulais votre soutient ? J'avais peur de vous effrayer Johanne.
- Oui, j'ai très peur. Vous connaissez Salman Rushdie ? Je me sens un peu dans sa peau en ce moment.
- C'est un peu ça oui, mais vous pouvez encore renoncer.
- Vous assurerez ma protection et surtout celle de ma fille ? Vous me direz tout ce que je dois savoir ?
- Je vous dirais tout ce qui vous concerne Johanne et je vous assure d'ores et déjà toute la protection dont je suis capable cependant je ne peut vous garantir l'absence totale de risques.
- Je le comprends et je l'accepte. Je suis heureuse d'avoir surpris cette conversation !
- Au fait pourquoi veniez vous dans mon bureau ? Vous avez eu un souci avec Drago et Harry m'a dit Minerva ?
- Rien que ne puisse régler, Monsieur le directeur, non mon problème c'est Consuelo Manello dy Fuego della Véga il ne veux pas que Elisabeth reste chez moi au-delà de 17h ce qui cause des soucis quand je donne des retenue aux élèves.
- Je ne peux pas intervenir dans la hiérarchie des elfes : ils sont trop pointilleux mais Minerva ne m'avez-vous pas parlé de Miss Granger ?
- Oui en effet, c'est une bonne idée Albus !
- Ah oui ? Euh… De quoi parlez vous tout les deux ?
- Miss Granger, une de nos meilleures élèves de troisième année, grande amie de Harry et Ron d'ailleurs, souhaite que l'école finance un voyage d'étude en Roumanie pour voir l'éclosion des œufs de dragon au printemps. Sur le principe nous serions d'accord, mais pour apprendre à nos élèves que les galions ne tombent pas des pommiers nous pensions leur demander une compensation : les garçons ont proposé d'aider Hagrid au potager peut être que les filles…
- C'est une manière un peu sexiste de voir les choses : les garçons au jardinage et les filles au baby-sitting mais pourquoi pas ? J'en parlerais à Miss Granger, assura Minerva. Elle viendra vous voir demain midi, ça ira Johanne ?
- Ca sera parfait je vous remercie beaucoup !
- dans ce cas appelez moi Albus : nous sommes dans la même équipe Johanne !
- Vous pouvez compter sur moi Albus, et elle se jeta à son cou pour déposer un petit bisou sur sa vieille joue parcheminée.
Il sourit tendrement :
- Johanne votre joie de vivre et votre spontanéité sont une cure de jouvence pour moi.
- Ah Albus ! Cessez de chercher les compliments vous êtes le plus jeune d'entre nous, plaisanta la Professeure McGonnagal. Faites nous plutôt apparaître quelques bierrobeures pour sceller notre collaboration.
