Vie Quotidienne
Hermione Granger se présenta le lendemain auprès de Johanne. Elle s'entendirent tout de suite très bien : la professeure était séduite par la maturité et le dynamisme de la jeune fille qui organisa un tour de rôle avec Lavande et Parvati. Johanne ne pu s'empêcher de remarquer les similitude entre Hermione et elle au même age : une hyperactivité qui cachait mal un déficit de confiance en soi, un besoin maladif de tout contrôler due à une grande peur de l'inconnue… l'adolescente était appelée « Miss parfaite » par tous ses congénères.
Johanne prenait beaucoup de plaisir à enseigner dans sa salle de classe repeinte dans les tons pastel par les bons soins de son trio de rebelles. Elle s'entendait bien avec ses collègues féminines qu'elle allait régulièrement encourager à leur entraînement de Quidditch. Quand elle emmenait Amy-Lee la petite fille était émerveillée par les évolutions des balais et mourrais d'enviee de voler elle-même. Minerva avait proposé à plusieurs reprise d'emmener la petite fille faire un tour mais sa maman était trop effrayée pour donner son autorisation.
Elle fit aussi la connaissance de Monsieur Rusard, le concierge et constata qu'elle connaissait bien sa chatte aux yeux jaunes. Elle eu un sourire en pensant que Madame Figg devait lui cacher des choses….
Un soir d'octobre, Johanne devait rester plus tard en cours pour aider un élève de septième année à formuler son plan de mémoire. C'est Ron et Harry qui gardaient Amy-Lee car les filles avaient un exposé de botanique à préparer. En rentrant ce soir là, Johanne trouva un mot indiquant que les garçons avaient emmené la petite fille en promenade dans le parc. : Elle trouva l'idée saugrenu : il faisait déjà nuit et froid à cet heure ! Elle partit à leur recherche avec un mauvais pressentiment dans le cœur.
Elle les retrouva sur le terrain de Quidditch : Harry avait placé la petite fille devant lui et faisait des cabriole sur son balais. Johanne senti son sang se glacer :
- Redescendez immédiatement ! hurla-t-elle de toute la force de ses poumons.
Elle était au bord de l'hystérie et les réprimanda vertement les traitant d'irresponsables. Elle supprima leurs balais :
- Vous irez les chercher chez le directeur, asséna t'elle furieuse.
Albus ne rit pas quand elle lui apporta les balais et elle lui en fut reconnaissante il fut plutôt fâché de l'inconscience et du manque de sens des responsabilité des adolescents. Il leur donna une interdiction de voler d' un mois et pour plus de sûreté alla ranger leurs balais dans un cachot sécurisé de l'aile ouest.
Au cours du lendemain, Hermione, qui pourtant étant issue de moldus ne suivait pas les cours de Johanne, attendais à l'entrée de sa salle avec Harry et Ron.
- Madame, dit elle précipitamment quand elle vit la professeur, je suis désolée je vous promet que je ne laisserais plus les garçons approcher d'Amy-Lee je m'en serais trop voulu s'il lui était arrivé quelque chose.
- Ce n'est pas de ta faute Hermione tu ne pouvais pas prévoir et puis il n'est rien arrivé…
- Allons les garçons ! Dépêchez vous vous avez quelque chose à dire à la professeure Rowling, repris Hermione.
- Excusez nous Professeure ! Vous savez on voulait juste lui faire plaisir : elle voulait voler. Et puis je la tenait bien, intercéda Harry.
- Et si elle avait voulu du whisky pur feu vous lui en auriez donné ? demanda doucement Johanne, vous savez les enfants il faut apprendre à dire non pour grandir. Ce n'est pas grave les garçons : j'ai eu très peur mais tout c'est bien terminé… oublions cela je ne vous en veux pas. Entrons en cours, ça devrais vous intéresser aujourd'hui nous parlerons des sports populaires chez les moldus.
Ron marmonna un peu avant de rentrer en cours sur la confiscation de son balai mais les deux garçons semblèrent quand même soulagés de voir que Johanne ne leur tenait pas rigueur.
Un samedi, le professeur Lockhart lui proposa de visiter le chemin de traverse, une avenue commerçante au cœur de Londres. Johanne hésita, elle était curieuse de connaître cet endroit mais ne voulais pas que le professeur Lockhart se méprenne sur leur relation. Elle décida d'accepter et précisa qu'elle emmènerait sa fille. Elle voulais être claire : ça serait une balade entre collègue pas un rendez-vous romantique.
- Comment y allons nous ? s'enquit la jeune femme.
- Ne vous avais-je pas promis un voyage en cheminée ?
- Ca existe vraiment ? Je ne suis pas Marry Poppins ! Faudra t'il savoir prononcer Supercalifragilisticexpialidocious ?
- Euh… non qui est cette Mary Poppins ?
- Un personnage de Walt Disney, vous n'écoutiez pas beaucoup au cours d'initiation à la culture moldu n'est ce pas ?
- Je devais être absent ce jours là il faut dire que les profs n'était pas aussi charmant à mon époque : nous avions un français nommé Alain kedaux très vieux et très ennuyeux. Dans le genre du Professeur Binns.
Johanne riait. Ils était arrivé à l'appartement du professeur Lockhart : un appartement de célibataire avec des vêtement sales sous les meubles et de la poussière sur la cheminée.
- Vous allez passer devant avec Amy-Lee, Je vous rejoindrais. Il faut lancer un peu de cette poudre dans la cheminée puis entrer dans le feu – ne vous inquiétez pas ça ne brûle pas – et prononcer distinctement : chemin de traverse une fois à destination vous dégagez rapidement de la cheminée car j'arriverais juste après vous.
- Pourquoi ne passez vous pas devant ? demanda craintivement la jeune femme.
- Parce que si vous vous trompez de prononciation je ne saurais vous retrouver, ne vous inquiétez pas c'est facile.
Johanne réajusta l'écharpe, dans laquelle Amy-Lee dormait paisiblement, elle exécuta les instructions en s'appliquant et commença à tournoyer sans fin quand elle s'arrêta et ouvrit les yeux elle était dans une rue commerçante bondée. Elle fit un pas en avant pour sortir de la cheminée et jeta un coup d'œil à sa fille qui n'avait pas bougé d'un poil, confortablement installée tout contre sa maman.
Son collègue arriva quelque minute après elles, il la félicita de son baptême de cheminée et agita sa baguette en marmonnant pour effacer les traces de suie sur leurs vêtements.
- Je doit aller acheter un livre chez Fleury et Bott, je suis sure que vous aimerez c'est un temple de la culture sorcière : une littéraire comme vous doit adorer ce genre d'endroit.
- Oui ça me fera plaisir, pourriez vous me conseiller quelques livres sur l'histoire de la magie, le Quidditch et puis peut être aussi un ouvrage qui me permettrait de comprendre la politique sorcière ?
- Oups ! Non je serais bien incapable de vous conseiller sur ce point, mais ne vous inquiétez pas nous allons trouver un vendeur pour vous aider.
En effet Johanne passa une bonne demi-heure avec Monsieur Fleury le propriétaire de la boutique pour discuter des mérites comparés de « la politique du secret peut elle être remise en question » par Edmond Jmelapet et « comprendre et analyser la constitution sorcière » de Marthe Dalloz. Gilderoy l'attendit patiemment avec à la main son petit fascicule de « sort de premier secours » : il s'était vite rendu compte qu'il lui fallait faire face aux petits accidents face à des élèves débutants. Il poussa quand même un ouf discret quand enfin Johanne se décida à payer les deux livres ainsi que la demi douzaine d'autre qu'elle avait choisi. D'un coup de baguette magique il renvoya leurs achats à Poudlard afin de pouvoir faire le reste de leurs courses les mains libres.
Ils allèrent ensuite dans une boutique de farces et attrapes « pour sorciers facétieux » indiquait l'enseigne. Gilderoy présenta Fred et Georges Weasley à Johanne.
- Mais vous êtes pléthore ! s'exclama le jeune femme. Combien y a-t-il de Weasley au juste ? J'ai déjà croisé Arthur, votre père, au ministère, j'ai votre frère Ron en cours et j'ai vu votre sœur Ginny dans les couloirs. Et ce que tous les sorciers roux se nomment Weasley ?
- Non, répondit Fred amusé, en fait nous sommes sept nous avons un grand frère en Roumanie qui fait des recherches sur les Dragons et un autre en Egypte qui est conjureur de sort pour Gringott. Nous, nous devrions être encore à Poudlard mais nous ne sommes pas fait pour les études alors nous avons décidé de monter notre affaire…
- Je crois que de toute manière Poudlard n'aurait pas survécu à une année supplémentaire avec les jumeaux Weasley, renchérie Gilderoy hilare, vous auriez fini par envoyer cette pauvre Professeure McGonnagal à Sainte Mangouste…
- Vous aurez-t-elle parlé de nos feux d'artifices ? demanda George faussement innocent
- C'était vous ? demanda Johanne, elle m'en avait parlé sans donner de nom. Et le marécage ? C'était vous aussi ?
- Nous ne voudrions pas paraître immodeste mais…
En fait les jumeaux se rengorgeaient et souriaient fièrement. Johanne se montra émerveillée par leurs marchandises qui allaient de la boite à flemme aux oreilles à rallonges. Elle acheta une cape bouclier qui renvoie les sorts mineurs à l'envoyeur : après tout la sachant moldue il y avait toujours le risque qu'un de ses élèves ai l'idée de lui envoyer un sortilège en douce dans les couloirs de l'école.
Amy-Lee se réveilla vers 16h et Gilderoy invita Johanne à prendre une glace et se reposer chez Florian Fortarôme. Il lui conseilla une glace à la violette et à la menthe qui en plus d'être délicieuse avait des vertus légèrement euphorisantes. Lui-même pris une glace au caramel amaigrissante : il surveillait son poids car il avait repris l'entraînement de Quidditch. Amy-Lee se désintéressait de sa compote et voulais goûter à la glace de sa mère mais Florian déconseilla à Johanne de lui en donner sous peine d'avoir une enfant surexcitée jusqu'à tard dans la nuit. Il proposa plutôt un cornet de glace fraise verveine que les mamans sorcières donnent très jeune à leur enfant car c'est complètement inoffensif, légèrement calmant et très peu sucré.
Pour finir, ils passèrent chez Mme Guipure, la couturière, qui prit les mesures d'Amy-Lee et de Johanne pour leur faire à toute les deux une garde robe de parfaites sorcières à la mode. Gilderoy insista pour leur offrir à chacune de charmants petits sacs sans fond qui en plus d'être élégants avaient une contenance impressionnante malgré leurs tailles minuscules. Ils rentrèrent à Poudlard épuisés mais enchantés
Le troll d'Halloween
Le trente et un octobre de cette année là tombait un jeudi soir. Johanne alla passer une des robes de Madame Guipure, impatiente de voir comment se déroulait la fête d'Halloween chez les sorciers. Il y avait un grand festin de prévu et le directeur avait invité les jumeaux Weasley pour tirer un feu d'artifice sur le lac
- Ca nous changeras des feux d'artifice à l'intérieur du château, avait commenté Minerva à cette nouvelle.
Pour l'occasion Amy-Lee avait été admise à la table des professeurs de Poudlard et s'amusait à étaler consciencieusement sa soupe de potiron un peu partout autour d'elle : ses cheveux châtains clair était agrémentés de moucheture oranges très décoratives. Gilderoy assis à coté d'elle faisait des dessins avec la purée tombée sur la table et ; de sa baguette magique ; les animait. Un serpent en potiron était en train de se frayer un chemin vers la bouche de la gamine qui lui croqua la tête en riant.
Johanne avait renoncé à essayer de juguler les frasques de sa fille qui de toute façon seraient réparé d'un tour de baguette magique et parlais régime avec Minerva.
- Ce festin est délicieux mais je devrais faire attention je vais finir par être énorme, se plaignait-elle.
- Oui, c'est ennuyeux mais si vous voulez j'ai des bons prix sur le caramel au beurre du docteur Zermateux et la Pâte à tartiner choco-noisette de Madame Nuttello.
- Vous m'avez mal comprise Minerva c'est un régime amincissant que je recherche…
- Mais c'est de ça que je vous parle ! Ce sont des produit spéciaux : chaque kilo que vous mangerez feras disparaître un de vos kilos en trop – évidement c'est un peu contraignant : on se lasse vite de devoir ingurgiter des kilos et des kilos de caramel et chocolat, mais c'est très efficace !
- Vous plaisantez ? J'aurais besoin de 5 kilos de pâte à tartiner : je sent que je vais adorer faire régime à Poudlard !
- Attention, n'en abusez pas ! Certaines personnes finissent par disparaître complètement quand elles en prennent en excès.
- Ne vous inquiétez pas, avec les festins qu'on fait à Poudlard je ne risque pas de disparaître…..
- Au secours ! Au secours ! Un troll….
Le jeune Neville Longdubat un élève de troisième année, timide mais bon camarade et plutôt agréable à vivre, était arrivé dans la salle échevelé, essoufflé en criant. Les professeurs se précipitaient à sa rencontre pour avoir des explications quand soudain la porte principale fut ouverte brutalement et le troll apparu.
Il était immense : plus grand qu'Hagrid qui faisait pourtant quasi 3 mètres de haut il avait un teint verdâtre et des traits simiesques. Il était vêtu d'une espèce de pagne maronnâtre et poussait des grognements rauques. Son odeur pestilentielle envahie la grande pièce en même temps que lui rendant son intrusion encore plus intolérable.
Gylderoy renversa la table des professeurs et ordonna à Johanne de sa cacher derrière avec sa fille. Les élèves hurlaient et essayaient de s'enfuir pendant que les professeurs encerclaient la créature calmement.
- A trois ! dit calmement Albus. Un… deux… trois… Stupéfix !
Les rayons de lumière allèrent tous simultanément frapper le troll qui s'immobilisa comme statufié.
Ensuite Dumbledore commença un lent balai de mouvement complexe avec sa baguette en murmurant des incantations. Le troll commença à bouger un peu mais le directeur fit signe à ses professeurs de ne pas intervenir. Enfin la créature cligna des yeux plusieurs fois et suivi docilement Dumbledore qui marchait à reculons en continuant son enchantement.
Ils étaient arrivés tout les deux à la grande porte et les professeurs faisaient signe aux élèves de se regrouper pour sortir silencieusement quand tout d'un coups deux élèves sur des balais arrivèrent en hurlant.
- Le troll ! Le troll ! On a libéré le troll…
Celui-ci paru alors se réveiller et poussa un rugissement : il attrapa le vieux sorcier d'une seule main et le souleva de terre sans ménagement. Dumbledore grimaça sous l'effet du souffle nauséabond de son haleine.
Harry et Ron, car c'était eux sur les balais, voyant leur directeur en danger, se précipitèrent sur la créature et essayèrent de détourner son attention en tournoyant autour de sa tête. L'autre essayé de les chasser avec la main qui tenait Dumbledore secouant le pauvre directeur en tout sens.
Hermione profita alors de l'inattention de la créature pour lancer un sort de conjonctivite sur la créature qui rugit plus fort mais ne lâcha pas sa proie. Hagrid se précipita à la rescousse et sautant sur les épaules du monstre et lui assena un grand coup de chaise sur le crâne. Il se trouva ensuite coincé sous le monstre inconscient quand celui-ci s'écroula par terre.
La grande salle était saccagée : plus une seule table ne tenais debout et les élèves terrorisé n'osaient plus bouger. Dumbledore se releva et aida Hagrid à se dégager de sous le monstre avec l'aide des autres professeur : heureusement la constitution du demi géant le mettait relativement à l'abris des chocs et des coups. Un humain normal aurait été réduit à l'état de crêpe.
Ron et Harry, penauds, regardaient le désastre d'un air effaré…
- Johanne, pouvez vous accompagné ces jeunes délinquants à mon bureau pendant que nous remettons un peu d'ordre s'il vous plait ? demanda le directeur froidement.
Elle ne se fit pas prier : elle n'était d'aucune utilité dans la grande salle. Elle appella Elisabeth et la pria d'aller mettre Amy-Lee à l'abris. Puis conduisit les garçons jusqu'au bureau du directeur.
Elle emprunta un livre dans la bibliothèque du bureau directorial et s'assit confortablement en les laissant patienter debout. Elle ne lisait pas vraiment mais se demander si vraiment elle devait rester dans cette école : comment un monstre pareil pouvait être entré ? Allait-elle réellement laisser sa fille vivre et étudier ici ?
Le directeur apparu soudainement avant que Johanne ai réussi à trancher entre son cœur qui aimait profondément les sorciers et sa raison qui lui disait que les moldus était quand même moins dangereux.
Albus examina attentivement le mur vide derrière son bureau en marmonnant avant d'interroger les deux garçons.
- Eh bien, Messieurs Potter et Weasley, vous allez peut être m'expliquer ce qui s'est passé ?
- Et bien…euh Monsieur le directeur, Professeur Dumbledore…
- Depuis une semaines vous allez descendaient régulièrement dans les cachots de l'aile ouest qui vous sont formellement interdit pour emprunter vos balais et aller voler en douce je me trompe ?
Les deux garçons le regardèrent ébahis et ne le contredirent pas.
- Je suppose que vous aviez trouvé un moyen d'éviter le troll ?
- Une potion « dort Bien » dans son repas : je suis très ami avec l'elfe qui lui apporte, avoua Harry, mais ne le dites pas à Conss s'il vous plait !ce n'ai pas la faute de Manuelleo Je lui avais dit que c'était une potion faibraise anti-odeur pour améliorer l'odeur du troll qui l'incommodait.
- C'est Consuelo Manello dy Fuego della Véga, Monsieur Potter, pas de familiarité vous savez qu'il déteste ça, le reprit Dumbledore. Que c'est t'il passé ce soir ?
- D'habitude on profitait du dîner : tout le monde était dans la grande salle on pouvait aller voler un peu
- Vous comprenez ça nous manquait trop, expliqua Ron.
- La potion durait une heure on se dépêchait de rentrer avant qu'il ne se réveillent. Ce soir nous avons fait deux erreurs : la première on a oublié de refermer le cachot derrière nous la seconde le festin de ce soir durait un peu plus longtemps que d'habitude et on a un peu oublié l'heure…
- Quand on est revenu le cachot était ouvert et le troll avait disparu alors on a comprit qu'il avait été libéré, fini Harry honteux.
- Et vous avez alors courageusement enfourché vos balais pour venir crier dans la grande salle alors que j'avais réussi à l'ensorceler…
Les garçons fixèrent leurs chaussures en rougissant : ils faisaient pitié à voir. Johanne, émue, intervint en leur faveur.
- Quand ils vous ont vu en danger, ils ont tout fait pour distraire le troll au péril de leurs vies
Elle reçu les regards de pure gratitude des deux fautifs en plein cœur.
- Vous aviez été privé de Quidditch parce que vous aviez mis en danger la vie de la fille de la Professeure Rowling et voilà qu'en essayant de passer outre votre punition vous mettez en danger toute l'école : que vais-je bien pouvoir faire pour vous donner un peu de sens des responsabilités à tout les deux ?
Vous aurez une semaine de retenu avec Monsieur Rusard qui vous fera faire des travaux d'intérêts généraux et une interdiction formelle de rejouer au Quidditch cette année vos balais seront renvoyé à vos famille avec un mot d'explication.
Les épaules des deux garçon s'effondrèrent : le Quidditch était vraisemblablement leur grande passion et la perspective de devoir y renoncer constituait un lourd châtiment.
-Comment avez-vous su qu'ils allaient voler en douce ? demanda Johanne intrigué quand le directeur eu renvoyé les deux garçon dans leur dortoir.
- Regardez cette carte Johanne, répondit-il en lui faisant apparaître un immense parchemin affiché derrière son bureau.
C'était une carte de Poudlard avec des centaines de petits points colorés qui se dirigeaient vers les dortoirs. Les rouges allaient vers la tour de Griffondor, les verts vers les cachots de serpentard etc. Il posa sa baguette dessus et prononça : « reverso » les petits points noirs partirent en arrière et se rassemblèrent dans la grande salle reconstituant les mouvement de foule de la soirée. Dumbledore pointa dans l'aile ouest deux petits points rouges qui fonçaient à toute allure.
-je peux remonter un mois en arrière et voir tout les déplacements anormaux, il y a même une formule pour faire apparaître les noms de points mais je ne l'utilise que très rarement : il faut laisser un peu d'intimité aux élèves comme aux professeurs évidement je n'ai pas toujours le nez dessus et les expéditions de ces deux garnements ont échappé à ma vigilance.
- C'est très pratique ça surveille aussi les troll les dragons et autres créatures dangereuses que vous gardez dans les entrailles de votre château ?
- Sentirais-je une pointe de reproche ? Johanne vous êtes parfaitement en sécurité ici.
- En sécurité ? Vous voulez me faire croire ça ce soir !
- Voyons, croyez vous que je garderez un troll dans le château si je n'étais pas capable de le maîtriser ?
- Quand il vous tenait dans sa main comme une vulgaire poupée vous le maîtrisiez toujours ?
- J'avais autour de moi les meilleurs sorciers du pays : j'ai entièrement confiance en eux.
- Et je dois moi aussi avoir confiance ?
- Et bien vous n'y êtes pas obligé Johanne mais nous sommes une équipe : solidaire et efficaces, vous en faites partie.
- Je n'ai aucun pouvoir.
- Bien sur que si vous avez des pouvoir, ne laissez pas le doute vous assaillir : les moldus sont capable de se débrouiller aussi bien que les sorciers.
- Pas contre un troll…
- Pourtant ce n'est pas un sort magique qui est venue à bout de celui là mais une banale chaise… Johanne, j'ai besoin de vous et vous vous plaisez ici… si vous décidez de partir je le comprendrait mais je désire fortement que vous restiez.
- Oh Albus ! C'est vrai que je suis heureuse ici quand les trolls ne surgissent pas à la table du dîner et puis je ne peux pas partir avant d'avoir essayer le régime de Madame Nuttello…
Quidditch
C'était une matinée électrique, Johanne sentait de l'agressivité entre les élèves de la classe et: Ron et Harry semblaient abattus et amorphe. Ils ne répondaient à aucunes des questions posées par leur professeur. Drago, par contre, était tout sourire et n'arrêtait pas de se retourner pour parler à ses amis, Crabbe et Goyle, deux espèces de brutes stupides que Johanne soupçonnait de passer plus de temps à brutaliser leurs camarades qu'à étudier.
- Que se passe-t-il aujourd'hui ? Est ce que quelqu'un, ici, écoute mon cours ? Faut-il vraiment que je donne une interrogation surprise pour que vous soyez un peu attentif ?
A ces mots, tout le monde se redressa…
- Drago puisque vous avez beaucoup de chose à raconter à vos camarades vous pourriez peut être m'expliquer ce qui se passe ?
- C'est le matche de Quidditch de samedi Madame… tout le monde se demande si le Griffondor vont avoir le cran de se montrer sur le terrain pour recevoir la leçon de Quidditch qu'ils méritent.
Bien sur la réaction dans la partie Griffondor de la classe ne se fit pas attendre : Johanne fut obligée de siffler un grand coup entre ses doigts pour rétablir le calme et obtenir l'attention.
- Si j'ai bien compris il y a un match samedi entre les Griffondors et les Serpentards… et bien sur chacun est persuadé que son équipe est la meilleure… franchement vos petites attaques verbales sont assez puériles : c'est sur le terrain que vous vous départagerez : maintenant vous allez vous concentrer sur les institutions moldus : nous étions en train de parler de la justice. Qui peut me dire comment les moldus appellent leurs aurors ?
Le restant de la semaine fut éprouvant : les élèves n'était pas concentrés et s'intéressaient assez peu à leurs études. Minerva, a qui elle se plaignait de cet état de fait sourit gaiment :
- Ce n'ai pas grave, ils s'y remettront lundi : il n'y a pas que les études dans la vie.
- Vous êtes malade ? demanda Johanne assez stupéfaite de la légèreté de la professeure habituellement bien plus sévère.
- Non ! Mais j'adore le Quidditch : vous allez voir c'est un jeu passionnant : et encore c'est dommage que Potter ne joue pas ce match c'est un attrapeur de génie.
- Je pourrais peut être intercédé auprès de Dumbledore ? C'est un peu dur comme punition non ?
- Non, ils n'avaient pas le droit d'aller dans l'aile Ouest, c'est très dangereux et ils le savent. Même si nous étions assez d'adultes pour neutraliser un troll ce n'était quand même pas très judicieux de le libérer et puis par-dessus tout quand on est puni on ne biaise pas la punition il vont devoir apprendre….
- Il y a quoi dans l'aile Ouest ? Pourquoi est ce si dangereux ?
- Il y a le laboratoire de Dumbledore : c'est un scientifique il fait des recherches potentiellement dangereuses. Nous ne pouvons pas nous permettre de laisser les élèves farfouiller là bas.
- Alors le troll a été amené pour garder le laboratoire ?
- Non il était là avant : je crois qu'il a toujours vécu dans les souterrains de l'école avec sa famille : il rend quelques service comme garder les objets supprimé aux élèves et surveiller que les élèves n'entre pas dans l'aile ouest. Les troll sont de bon gardiens mais il faut se méfier : quand on vole un objet sous leur garde ils deviennent furieux.
- Il me semble bien que j'ai vu ça en effet… vous dites qu'il y a une famille ?
- Oui, mais la mère et les enfants vivent dans des souterrains profonds et ne sortent jamais : ils sont très craintifs.
- Craintif ? Vous voulez dire qu'ils ont peur de nous ? J'aurais cru le contraire ! Au fait tant qu'on en ai au soir d'halloween… que faisait Neville dehors ?
- Il aidait les jumeaux à installer le feu d'artifice qu'on a jamais vu : il s'entend bien avec les arbres, cet enfant a de grande affinité avec les plantes, et comme on a un saule cogneur assez hargneux prés du lac, les jumeaux avaient demandé à Neville de les aider à le calmer le temps qu'ils installent leur fusée.
- Il y a des arbres animés dans le parc ? Vous auriez pu me prévenir j'y promène souvent Amy-Lee…
- Les arbres dorment le jour voyons ! Et je ne croie pas qu'ils s'en prendraient à une moldue et un bébé… les jumeaux, c'est différents, ils sont venu une fois en voiture enchantée parce qu'ils avaient raté l'heure du Poudlard Express et ils ont atterri sur le saule cogneur. Il y a un contentieux entre eux depuis.
- C'est vraiment une école de fous ici : les arbres donnent des coups et les trolls gardent les couloirs : il faudra un jours que vous me fassiez la liste exhaustive de toute les créatures qui hantent ce château !
- Bah on s'y habitue vous savez : et puis ça vous fait de la matière pour votre livre non ?
- C'est certain : l'histoire du troll pourrait faire une scène d'action épatante. A bien y réfléchir une voiture qui atterrie dans un saule cogneur ce n'est pas mal non plus !
Amy-Lee était surexcitée ce samedi là depuis que sa maman lui avait dit qu'on allait voir les balais voler. Minerva était passé un peu avant le match pour lui apporter un petit cadeau : un petit balais miniature qui volait tout seul en suivant le bout de l'index de la petite fille. Pendant que les deux adultes devisaient tranquillement la petite fille appuyée à la petite table de salon appelait le jouet en levant son doigt, puis tout à son jeu elle fit quelques pas en arrière fixant le balai avec intensité. Elle s'aperçu alors qu'elle ne tenais plus à rien et marchait seule, elle hésita un peu, allait-elle pleurer pour demander de l'aide ou bien continuer son jeu ? Sa maman enfilait son écharpe et se tournait vers elle, la petite fille se mit à courir vers ses bras.
- Tu marches ! Tu marches ma petite sorcière ! Il était temps à presque 18 mois je croyais que tu ne t'y mettrais jamais…
- Il lui manquait la motivation, remarqua Minerva en souriant.
- Bravo ! Ma chérie, ajouta t'elle en plantant un baisé sur la joue rebondie de la petite
- Vole ! Lais ! répondis l'intéressée en attirant le balai à son doigt levé.
- Et la motivation dans ce cas c'était un balai ! Cette petite est une future championne de Quidditch, je vais devoir m'y faire.
Le stade était bondé. Johanne s'installa à la tribune des professeurs prés des « filles de l'équipe de Quidditch » comme les nomma Minerva ce qui fit sourire la jeune professeure : si ses élèves l'entendaient !
En face d'elle, la tribune rouge et or criait et faisait des olà. À sa droite, les serpentards en vert et argent sifflaient et lançaient de insultes. Les serdaigles et les poufsouffles, sur la gauche étaient moins concerné et pourtant tout aussi bruyant : Johanne utilisant les jumelles que lui avait prêté Minerva vit une bagarre se déclencher entre deux élèves de serdaigle qui agitaient tout les deux des bannières de couleurs différentes.
« Séparo » lança le directeur en pointant négligemment sa baguette vers les belligérants. Les deux enfants se trouvèrent brusquement projetés loin l'un de l'autre.
Bientôt, des trompettes retentirent et les deux équipe arrivèrent en bas sur le terrain : ils se rassemblèrent autour de Madame Bibinne. Les gardiens se placèrent devant les buts pendant que les poursuiveurs essayaient d'attraper le souaffle le plus rapidement possible. Ginny Weasley et Drago Malefoy tournaient autour du stade surveillant attentivement l'apparition du vif d'or tout en essayant d'éviter les cognards. Au début, Joanne se concentra sur le jeu des poursuiveurs qui se passaient le souaffle ou se le volaient tout en évitant les cognards. Crabbe et Goyle les batteurs de serpentard étaient des véritables brutes, ils n'atteignaient pas souvent leur but mais quand Lavande Brown, poursuiveuse griffondor, se trouva dans la trajectoire d'un de leur cognards elle le regretta amèrement : elle dégringola de son balais. Johanne poussa un hurlement la voyant déjà morte trente mètre plus bas mais Madame Bibine pointa sa baguette sur elle « ralentisis » cria t'elle et la jeune fille ralentit pour se poser en douceur sur le gazon. Pompom, en bas, l'examina.
Les batteurs griffondor, Seamus et Dean, avaient une stratégie plus fine : ils utilisaient leurs cognard pour dévier les poursuiveurs adverses dés que ceux-ci s'approchaient du souaffle. C'est ainsi que, malgré l'abandon de Lavande, les jaunes et or prirent de l'avance dans les points : la marque en était déjà à 90 points en leur faveur quand Olivier Dubois, le gardien qui remplaçait Ron encaissa trois buts d'affilé par Zabini, un poursuiveur en vert et argent manifestement très habile.
A un moment, Minerva attira l'attention de la jeune moldue sur le jeu de Ginny qui, l'air de rien, descendait vers le but adverse. Malheureusement, Drago aussi avait repéré son manége. Quand elle le vit foncer vers elle, la jeune attrapeuse piqua vers le sol.
- Bal ! Bal ! cria Amy-Lee en pointant son doigt sur le vif qui voletait au ras du sol près des poteaux.
Johanne, une main sur la bouche et l'autre écrasant celle de Minerva, observait la rouquine qui allait sûrement s'écraser sur le poteau ou bien par terre vu la vitesse à laquelle elle filait. Cela ressemblait plus à une chute qu'à un vol. Drago, monté sur un meilleur balai d'après les remarques acides de Lee Jordan le commentateur, avait rattrapée la jeune fille et menaçait même de la dépasser.
Ginny le laissa un peu gagner du terrain mais quand il arriva à la hauteur de son épaule elle fit une brusque embardée et le bouscula violement. Il dévia sa trajectoire et fini sa course à pleine vitesse contre un poteau. Le bruit fut terrifiant : Johanne était certaine qu'il était mort.
- J'espère qu'il n'a pas abîmé le poteau, commenta simplement Minerva.
Devant le regard scandalisé de Johanne, elle sourit :
- Voyons ! Nous traitons tout le stade d'un sortilège d'édredon ! Il c'est sans doute fait très mal peu être même brisé quelques os mais rien de très grave : il sera sur pieds demain je vous assure : regardez à vous inquiéter pour Drago vous avez loupé la victoire de Ginny c'est dommage c'était une jolie poursuite.
En effet Madame Bibine venait de siffler la fin du match pendant que Madame Pomfresh emportait ses deux blessés à l'infirmerie.
Ségrégations
Normalement, Johanne ne prenait pas le petit déjeuner dans la grande salle. Elisabeth lui amenait un plateau le matin en venant prendre son service ce qui permettait à la maman de rester plus longtemps avec Amy-Lee. En ce froid dimanche de novembre, la petite fille était partit pour quinze jours chez ses grands parents paternels afin de profiter d'un séjour de son papa en Angleterre. Sa mère, esseulée et un petit peu triste malgré sa détermination à garder le lien entre la petite fille et son père, dormait mal et s'était réveillé tôt pour une fois. Elle avait décidé à aller prendre son petit déjeuner avec les autres. Elle le regretta un peu en voyant que les seuls autres professeurs présents étaient le professeur de potion et la professeure de divination. Ils ne faisaient pas partie de ses collègues préférés mais elle se résigna.
Rogue disparaissait presque complètement derrière la gazette des sorciers : Johanne c'était promise de s'y abonner mais le temps passait trop vite : cela faisait partie des choses qu'elle repoussait toujours au lendemain. Ce matin là c'était petit déjeuner français à Poudlard, quel délice cette baguette croustillante avec la pâte à tartiner de Madame Nuttello !
- Quelles sont les nouvelles ? demanda négligemment la jeune professeure au professeur de potion, plus pour entamer la conversation que par réel intérêt d'ailleurs.
- Catastrophique ! s'exclama Rogues d'un air sombre. Lisez !
Surprise, Johanne s'intéressa à l'article qu'il pointait.
Vers une politique de valorisation de la culture Sorcière
Interview de Dolores Ombrage, principale conseillère du ministre en matière d'éducation par Rita Skeeter.
C'est dans son bureau proche de celui du ministre que notre journaliste a rencontré la charmante Madame Ombrage qui nous explique différentes réformes qui devraient entrer en vigueur aussi vite que possible.
RS : Pouvez vous nous expliquer un peu les nouvelles mesure de préservation de la culture sorcière ?
DO : Vous n'ignorez pas que les enfants de sorciers subissent actuellement une mesure discriminatoire dans leur scolarité : en effet ils sont obligés de passer un examen de civilisation moldu s'ils veulent postuler à un emploi au ministère. Pendant ce temps là les enfants issus de moldus qui sont de plus en plus nombreux ont un accès direct et sans examen à tout les postes qu'ils désirent. On assiste progressivement à une acculturation du monde sorcier. Bientôt notre sport national sera le feetbal ! Vous saviez qu'il y avait déjà un club de ce sport auquel s'adonnent certains membre de notre administration : ils ont même contaminé certains sang purs ! Il est temps qu'un sursaut citoyen ramène les vraies valeurs sorcières au pouvoir.
RS : vaste programme ! Et concrètement vous allez vous y prendre comment ?
DO : Nous allons prendre une série de mesure qui filtrerons l'accès des sorciers issus de moldus à notre monde. Avec par exemple l'obligation d'effacer de la mémoire le monde sorcier à tout les parents moldus de sorcier dés que leur enfants atteignent l'age de 17 ans, la création d'un examen de culture sorcière similaire à celui de civilisation moldus pour tout les postulants au poste administratif ou d'enseignement, le non accès au droit de vote pour les sorciers issus de moldus, aux hybrides et aux cracmols. C'est tout de même naturel qu'un ministre de la magie ne soit élu que par ces pairs.
RS : Ne vas t'on pas parler de discrimination ?
DO : Bien certainement, un certain nombre de membres bien pensant de notre société vont crier à la dictature. Il y a des doux rêveur partout mais il ne s'agit pas d'exclure les sorciers issus de moldu de notre société : ils pourront exercé des emplois dans le secteur privé, leur enfants iront à l'école avec les notre et auront le droit de vote sous certaines conditions. Il s'agit juste de protéger notre culture et notre identité.
Johanne était écoeurée si ces mesures passaient elle devrait passer un examen pour enseigner à Poudlard et sa mémoire serait effacé au 17 ans d'Amy-Lee. Elle jeta un coup d'œil à Rogue qui paraissait encore plus pale qu'à l'ordinaire.
- Ce ne sont pas de bonnes nouvelles pour vous non plus n'est ce pas ?
- Ce n'est une bonne nouvelle pour personne, mais ombrage oublie que nous sommes dans un pays démocratique : avant de passer ses nouvelle lois elle va devoir les soumettre au processus démocratique.
- Vous avez une assemblée ?
- Non, nous somme une démocratie directe : le ministre de la magie soumet directement les nouvelles lois à tout les sorciers majeurs par notre carte d'électeur. Nos cartes nous indiquent régulièrement les débats en cours et nous pouvons exprimer nos opinions en cochant directement oui ou non aux différentes questions posées.
- Je vois, un peu comme les référendum en suisse et que dit l'opinion de ces nouvelles lois ? Vont-elle passer à votre avis ?
- A cours terme je n'y croit pas mais avec une campagne de publicité bien orchestrée dans la gazette sait t'on jamais ?
- Il n'y a pas de journal d'opposition pour contrebalancer un peu se monopole du ministère sur la gazette ?
- Il y a le chicaneur mais ce n'est pas un journal très sérieux.
Johanne le regarda engloutir son steak tartare silencieusement
- Ca vous dégoûte ? demanda t'il en croisant son regard.
- Non, j'aime beaucoup la viande crue, pas au petit déjeuner cependant… chacun ces goûts !
- Ce n'est pas vraiment un goût, ça tient plus de l'addiction.
- Hum… ça fait longtemps que vous êtes un vampire ?
- C'est rare les gents qui peuvent poser cette question sans rougir ou bégayer.
- Et bien, quand je suis arrivé ici vous me terrifiiez mais à bien y réfléchir vous semblez moins dangereux qu'un troll. Et puis Hagrid m'a dit du bien de vous j'ai confiance en son jugement.
- Oh Hagrid ! Je vous rappelle que vous parlez d'un homme qui a de la tendresse pour une acromentule ! C'est un demi géant beaucoup de sorciers vous dirait de vous méfier de lui…
- Vous changez de sujet parce que vous n'avez pas enviee de me raconter ?
Il l'observa un moment surpris de sa franchise et de sa curiosité.
- Mes parents étaient en poste en Roumanie, j'avais quinze ans je les ai rejoints en vacances d'été. Une nuit, une bande de vampires rebelles nous a attaqué. Ma mère et moi avons été mordus pendant que mon père se défendait. Au petit matin ma mère est morte en cherchant à me protéger des rayons du soleil.
- Mais vous sortez le jour maintenant ?
- La potion tue-vampire : elle me préserve de mes instincts sanguinaires la nuit et me permet de sortir à l'ombre le jour. C'est mon père qui l'a inventé : il désespérait de me voir promis au triste avenir des réprouvés. Il me gardait enfermé la nuit pour que je n'aille pas chasser. il a travaillé sans relâche pour trouver la formule qui m'a permis de vivre une vie à peu prés normale mais contre le regards des autres il n'y avait aucun remède. Heureusement Albus Dumbledore m'a accepté à la rentrée à Poudlard, il a veillé sur moi et m'a permis de revenir comme professeur quand il est devenu évident que je ne ferais jamais carrière ailleurs.
Poudlard est le refuge des hybrides et des réprouvés. C'est ce qui dérange le ministère : ils ont peur que leur enfants apprennent la tolérance ici.
Johanne posa sa main sur celle de Séverus.
- Nous allons veiller à ce qu'il l'apprennent n'est ce pas ?
Il se figea fixant la main sur la sienne puis il regarda Johanne d'un drôle d'air et prétexta des corrections pour se lever.
Johanne aussi avait des corrections à faire mais elle n'avait pas vraiment enviee de travailler. Il faisait trop froid pour une balade dans le parc et Amy-Lee lui manquait. Elle décida d'aller cocooner dans un fauteuil devant le feu avec un des livres qu'elle avait acheté chez Fleury et Bott.
Vers 11h, quelqu'un frappa à sa porte c'était Gilderoy : il s'ennuyait seul en ce dimanche glacial et lui demanda si elle n'avait pas enviee d'une petite promenade.
- Vous n'avez pas enviee d'un peu de shopping sur le chemin de traverse ? proposa t'il aimablement.
- Il fait trop froid pour du shopping, à vrai dire, il fait un temps à aller au cinéma !
- Au cinéma ? C'est un truc moldu ça non ?
- Oui ! Nous allons trouver une salle qui passe un bon film d'action américain qui explose de partout vous allez adorer !
- Si vous le dites ! On y va comment ?
- J'ai un portoloin, venez !
Une demi heure plus tard ils étaient dans un Burger King en face du cinéma qui passait « une journée en enfer » avec Bruce Willis à 14h30.
- Comment ça se mange cette chose ? Où sont les couverts ?s'enquit le sorcier un peu décontenancé.
- Regardez moi et faites pareil !
- Ce n'est pas mauvais ! C'est une spécialité moldue ?
- Et bien la cuisine Moldue ressemble à la votre, les chocogrenouilles en moins, mais c'est vrai que je n'ai jamais vu de hamburger sur le chemin de traverse ou à Pré-au-Lard.
- Vous ne vous mêlez jamais aux moldus ?
- Pour quoi faire ? Je ne suis pas à l'aise avec ses... Jeans ? Les robes de sorciers sont quand même plus confortables !
- Mais moins seyantes, si vous voulez mon avis. Ne pus s'empêcher de rétorquer Johanne en priant pour que son interlocuteur ne cherche pas à faire de la légimencie.
Mais il ne parut pas remarquer que la jeune femme avait légèrement rougit en pensant à ses fesses moulées par le pantalon ajusté qu'il portait.
Ils passèrent le restant du déjeuner à deviser tranquillement en attendant l'heure du film.
- Alors comment avez-vous trouvé ça ? demanda Johanne en sortant du cinéma
- Bruyant ! Est ce les aurors français sont tous comme ça ?
- Non ! C'est un film c'est juste pour se distraire ça n'a rien a voir avec la réalité même si le terrorisme existe.
- Vous trouvez ça distrayant ? Expliquez moi un peu ce « terrorisme »
- Les terroristes sont des groupes de personnes qui pour une raison politique sèment la terreur parmi la population civile d'un pays en faisant des attentats. Par exemple en Angleterre nous avons souvent affaire à l'IRA vous n'avez jamais entendu parlé d'eux ?
- Non.
- Ils ne sont pas d'accord avec le fait que l'ulster soit rattaché au royaume uni en 1992. J'était à Victoria cross quand il ont fait exploser un train pas très loin j'ai entendu le bruit de l'explosion ça m'a terrifié j'ai cru que c'était à coté de moi alors que c'était à plusieurs kilomètres et je me suis trouvé coincée à Londres sans pouvoir revenir chez moi car tout le trafic a été arrêté : je n'ai jamais eu si peur de ma vie.
- Ils ont des pratiques dignes des Mangemorts.
- Les mangemorts ? Qui sont t'il ?
- Un groupuscule de sorciers qui commettent des meurtres de moldus et de sang-de-b…-enfin de sorciers issus de moldus- Ils militent pour l'arrêt de la politique du secret et la suprématie des sorciers : ils pensent que les moldus devraient être les esclaves des moldus.
- Comme Tom Jedusor ?
- Vous le connaissez ? Et bien Tom Jedusor ne s'est jamais exprimé publiquement sur le sujet. Les mangemorts reprennent plutôt les idées de Lucius Malefoy mais on a jamais pu faire de lien direct entre eux et lui.
Johanne avait proposé à Gilderoy de venir prendre le thé au chaud chez elle. Il fut très intrigué par le grille-pain où elle glissa deux tranches de brioche trouvées dans son congélateur. Il sursauta quand le téléphone sonna. C'était John qui fut surpris de la trouver là.
- Pourquoi m'appelle tu si tu penses que je ne suis pas chez moi ?
- Juste au cas où…
Johanne ne fit aucun commentaire pas la peine de se disputer devant un tiers mais elle détestait la manière dont son ex la surveillait encore, mine de rien, malgré le divorce et elle était ravi qu'il ne puisse pas la joindre à Poudlard.
- Tu voulais quoi au juste ?
- Mon patron vient de m'appeler : je vais devoir repartir tôt demain matin donc soit je te dépose Amy-Lee tout de suite soit mes parent la gardent et tu viens la reprendre demain.
Johanne réfléchi : elle ne tenais pas vraiment à ce que John voit Gilderoy mais ne résistait pas à l'enviee de reprendre sa fille.
- Et bien vient ! Mais je te prévient je n'ai pas trop de temps je suis avec un ami on doit retourner au collège ce soir.
Elle expliqua la situation à Gilderoy qui paru ravi de patienter encore un peu avec elle pour attendre Amy-Lee. Johanne en profita pour éclaircir un point qu'elle n'avait pas comprit dans le début de son aventure.
- Vous habitez Edinburgh ? c'est pour ça que le portoloin était prés de chez moi ?
- Non, mais j'y est bouclé une enquête sur des farfadets des collines qui s'étaient installé dans un parc municipal et jouaient de mauvais tours aux moldus…
- C'est eux qui vous ont blessé ?
- Non, les farfadets ont un goût immodéré pour le charivari mais ils ne sont pas violents.
- Vous voulez dire que les bancs dans les arbres au jardin botanique royal ! Elle se souvenait d'avoir entendu parlé de cette histoire quelques mois plus tôt aux informations régionales.
- Ne vous inquiétez pas nous les avons reconduit dans leurs habitat d'origine à la campagne.
- Alors comment vous êtes vous blessé ?
- Et bien nous nous sommes rendu compte en arrivant sur leur colline qu'ils en avaient été chassés par des mages qui y pratiquait des messes noires. Il y a eu quelques échauffourée, mon partenaire et moi étions en mauvaise posture : je me suis pris un arbre sur la tête, ça fait mal quand on est pas habitué ! Finalement ce sont les farfadets qui nous sont venu en aide en lançant un essaim d'abeille sur les mages noirs. Mon partenaire à alors pu les arrêter et me soigner mais je ne pouvais plus transplaner… Heureusement il y a un petit dispensaire sorcier à Edinburgh, pas très loin d'ici d'ailleurs, où j'ai pu me faire soigner.
John arriva peu de temps après avec une Amy-Lee tout excitée de revoir sa maman. Il sera la main de Gilderoy assez froidement et ne paru pas ravi de voir sa fille aller spontanément l'embrasser.
- Notre fille c'est prise de passion pour les balais, elle dit un truc du genre drôle de balais à chaque fois qu'elle en voit un…
Johanne rougit violement :
- Nous avons regardé ma sorcière bien aimé elle adore le générique depuis elle veux faire voler les balais.
- Tu devrais arrêter de regarder ce genre de séries dans ce cas.
- Oui c'est ça j'y penserais… Bon, tu m'excuseras mais je suis un peu pressé on aurais du se mettre en route depuis un moment déjà…
Elle le poussa vers la porte
- Vous allez devoir lui dire vous savez ? constata Gilderoy quand il fut parti.
- Oui je sais mais c'est difficile il ne me croira jamais ! je ne peut même pas lui fournir de preuve… tant que Amy-Lee ne parle pas trop bien je crois que j'ai un peu de temps ensuite j'aviserais…
