Encore une fois désolé pour le temps. Le prochain, j'espère le publier bientôt. Je commence à avoir un peu plus de temps. Pas tellement, mais juste assez pour me concentrer sur mes histoires.

Marion-moune : J'avoue que mon dernier chapitre était plutôt triste. Je suis contente de voir que tu aimes toujours ce que j'écris!

Jujublack : Bah, c'est pas grave si tu viens juste de voir ma fic. Au moins, tu fais un effort pour la lire ;) Comme c'est pas encore le chapitre que tu attends, je vais essayer d'écrire le prochain d'ici la semaine prochaine.


Toya rentra chez lui, découragé par sa journée. Son père l'attendait dans la cuisine.

Fujitaka : Ça va Toya? Tu m'as l'air plutôt maussade?

Toya : On peut dire que ça va…

Il n'avait pas tellement le goût de parler de tout ça. Il s'assit à la table et il se coucha sur celle-ci. Il savait que son père n'allait pas le laisser monter dans sa chambre sans quelques explications. Toya décida de prendre le taureau pars les cornes pour en finir au plus vite.

Toya : Écoute, je suis vraiment désolé de n'avoir pas prévenu que je ne venais pas souper. Lorsque je suis parti de chez Yukito, j'avais envi de prendre l'air.

Fujitaka : Est-ce que c'est réglé entre vous deux?

Toya leva les yeux vers son père. Devait-il y voir un sous-entendu dans sa question.

Toya : Franchement, à quoi je pense. Mon père ne doit même pas songer à ça.

Il soupira et se recoucha.

Toya : On peut dire, oui.

Fujitaka : Mais, ce n'est pas tout à fait ce que tu espérais.

Toya : humm.

Fujitaka : Écoute, ton ami est parfois un peu dans sa bulle. Donne lui du temps pour qu'il réalise ce qu'il se passe. Tu réussiras bien à lui parler un moment donné et je suis certain que cela sera pour le mieux.

Toya leva un sourcil. Son père avait-il vraiment dit ce qu'il pensait qu'il voulait dire.

Toya : Co…comment?

Fujitaka : Je suis ton père Toya. Ça fait longtemps que je vous voir agir toi et Tsukishiro.

Toya : J'aurais du me douter que tu le saurais un jour ou l'autre.

Son père sourit chaleureusement à Toya. Bien qu'il était soulagé de ne pas avoir à annoncer la nouvelle à son père, il trouvait cela plutôt étrange d'avoir eu ce genre de conversation ce soir avec lui.

Fujitaka : Bon, je vais aller me coucher si je veux me réveiller de bonne heure demain matin.

Toya : Tu travailles demain? Pourtant, c'est dimanche.

Fujitaka : Non, je ne travaille pas. Je vais juste donner un coup de main à Mlle Mizuki au temple Tsukimine.

Toya regarda son père suspicieux mais le laissa partir. Décidément, cette journée n'avait rien d'une journée normale. Puis il sourit à l'idée que son père puisse aider Kaho.

Chez Yukito

Le jeune gardien regardais le ciel étoilé. Il se sentait soulagé de savoir la vérité sur toute l'histoire entourant Kaho. Il ferma les yeux, laissant la douce brise d'été venir lui caresser le visage. Il pensa à Toya.

Yukito : Pourquoi est-ce que je n'arrête pas de penser à lui? Ces derniers temps, je me sens vraiment bizarre en sa présence.

Il soupira et leva les yeux vers le ciel. Il se sentait seul ce soir. Il aurait voulu que son ami reste plus longtemps, mais il n'avait pas l'air de bien aller, même s'il prétendait le contraire. Il regarda la lune et senti son double qui lui adressait la parole.

Yué : Yukito, tu dois te concentrer sur tes vrais sentiments si un jour tu veux enlever ce sentiment d'oppression dans ta poitrine.

Yukito : Mes vrais sentiments? Je ne vois pas ce que tu veux dire.

Yué : Ne t'en fais pas, un jour tu découvriras. Pour l'instant, je ne peux m'empêcher de me faire du soucis pour toi.

Yukito resta surpris des paroles de son double. Yué? Ce faire du soucis?

Yué : Je sais que je suis normalement froid et distant, mais pourtant, la peine que tu as ressentit ce matin était si intense qu'elle a éveillé de vieux souvenir que je voulais oublier.

Yukito : Désolé. Je ne sais pas pourquoi ça m'a fait aussi mal. C'est comme s'il m'avait trahi.

Yukito parti à rire à sa remarque.

Yukito : Comment aurait-il fait pour me trahir, il ne me doit rien. C'est normal qu'il soit avec des filles une fois de temps en temps.

Il avait plutôt l'air d'essayer de se convaincre lui-même, mais cela ne marchait pas très bien.

Yué : Tu finiras bien par t'en rendre compte par toi-même. D'ici-là, fait attention à toi. Je ne voudrais pas qu'il t'arrive la même chose que moi et que tu passes à côté du bonheur parce que tu n'as pas réalisé assez vite.

Yukito resta dehors. Il ne comprenait toujours pas pourquoi il avait été si gentil tout-à-coup avec lui.

Chez Eriol

Eriol revenais avec un plateau repas. Nakuru sauta immédiatement dessus pour assouvir sa faim faisant comme si il n'y avait personne d'autres dans la salle. Eriol émit un petit devant l'attitude de la gardienne.

Nakuru : Alors, tu te reposes bien? Tu sais, maintenant, on va pouvoir t'aider moi et Suppy.

Spinel Sun lui jeta un regard noir en entendant ce nom. Il ne dit pas un mot mais alla se poser sur l'épaule d'Eriol. Il ne le faisait pas souvent, mais présentement, il sentait que son maître n'allait pas vraiment.

Nakuru pris des nouvelles d'un peu tout le monde et monta à sa chambre.

Spinel Sun : Tout va bien Eriol? Quelque chose semble te tracasser depuis tout à l'heure?

Eriol : Seulement un mauvais pressentiment.

Spinel Sun : Tu m'as l'air vraiment fatigué. De plus, tes pouvoirs ne sont pas rétablis, alors, tu ne devrais pas rester comme ça. Tu devrais te reposer.

Eriol : Merci de t'inquiéter Spinel, mais je vais bien. Et puis, je n'ai plus vraiment le choix de veiller à ce que toute la mission ce passe bien maintenant. Je n'ai plus le droit à l'erreur.

Spinel Sun : Sauf que si tu continus à t'épuiser comme cela, tu ne pourras bientôt plus rien faire pour eux. Ce n'est pas mieux si tu mets ta vie en danger.

Eriol : Je te promet de faire plus attention dorénavant.

Spinel Sun : Je n'ai surtout pas le goût qu'il t'arrive quelque chose de grave. Et puis, si jamais tu perdais trop de pouvoir, tu ne pourrais peut-être même pas sauver ces deux âmes errantes dans l'autre monde.

Eriol sourit au petit animal.

Spinel Sun : Nous sommes là pour prendre soin de toi, moi et Nakuru. Et puis, cette autre fille doit bien venir elle aussi pour t'aider.

Eriol rougit au parole de son gardien. Il avait rarement des réactions de cette sorte.

Spinel Sun : Elle doit vraiment être spéciale. Tu crois que c'est la bonne, cette fois-ci?

Eriol : Je l'espère. Mais dans le fond, ai-je vraiment le goût de savoir? La vie est pleine de surprise et c'est très bien comme ça.

Ils restèrent comme ça un moment, à boire leur thé dans le silence réconfortant de la maison. Puis, Eriol ouvrit les yeux. Son cœur s'emballait. Il y avait quelque chose qui n'allait pas dans l'autre monde et il devait savoir de quoi il s'agissait.

Lorsqu'Eriol se pencha au-dessus de sa fontaine, il aperçut Shaolan et Sakura.

Sakura : Ça va? Ton dos te fais encore mal?

Shaolan : Qu'est-ce que tu en penses? C'est arrivé hier soir je te signale.

Sakura : Énerves-toi pas. C'était juste une question.

Shaolan : J'ai de bonne raison de m'énerver tu sauras. Je suis pris ici avec une fille qui ne sait que faire des gaffes. Oui, juste des gaffes! D'abord, elle perd la confiance de ses cartes et ensuite, elle met ma vie en danger. Et moi, je suis obligé de t'aider. Qu'est-ce que j'ai fait pour mérité ça? Être pris dans un monde dangereux avec une cruche pareil.

Eriol se releva et soupirs de nouveau. Il se dirigea vers son balcon pour penser un peu.

Eriol : Mon cher descendant, je ne comprend toujours pas pourquoi tu n'as pas encore pris le dessus sur cet âme noire. Pourtant, le fait d'avoir revu Sakura aurait dû aider. Il doit y avoir de ces blessures si profonde qu'on ne crois ne jamais pouvoir pardonner à l'autre.

Il s'en voulait un peu de voir que sa mission ne marchait vraiment pas comme il l'avait prévu. Non seulement mettait-il leurs vies en danger, mais il n'avait toujours pas réussi à atteindre son objectif principal.

Il retourna vers sa fontaine pour voir comment la situation avait évolué. Sakura pleurait seule dans son coin ne voulant plus revoir Shaolan et celui-ci déversait toute sa frustration contre lui en s'entrainant.

Eriol : Je suis encore loin du but. Je crois que je vais peut-être devoir m'en mêler plus rapidement que prévu.

Il avait parlé à voix haute et Spinel Sun l'avait entendu.

Spinel Sun : Tu crois que tu es en état pour pouvoir les aider? Je n'ai pas le goût que tu retombe dans cet espèce de comas comme la dernière fois.

Eriol : Je sais, mais si ça continue comme ça, je n'aurais pas le choix d'intervenir si je ne veux pas que les choses s'aggravent. Cet esprit commence de plus en plus à prendre le contrôle sur Shaolan et l'amène à se détruire. Imagine le traumatisme de Sakura si elle le retrouve écroulé sous les blessures qu'il s'aura lui-même infligé.

Spinel Sun : Tu dois avoir raison, Eriol. Mais fait tout de même attention.