Merci pour vos reviews !
Chères lectrices, j'ai besoin devotre aide. Pourriez vous harceler Alhénorr jusqu'à ce qu'elle écrive le chapitre 3 de "Descente aux enfers" ? Non, parce que elle m'a décrit en détail les deux suites de cette fic' (avec plein de rorotorture et de Carsoninouchetorture et de PDE !), seulement voilà, si pas de chapitre 3 pas de fin et si pas de fin, pas de suite. Vous pouvez lui faire des mails, des MP et tutti quanti ?
oOo
Flashback
« Des marchands d'esclaves ! » Elisabeth s'effondre sur son fauteuil, abasourdie par la nouvelle.
Après m'être plié au petit jeu de « la loi du plus fort est toujours la meilleure » (5) avec Cowen, et après une caisse de C4 – qu'avec l'aide de Zelenka, il me faudra faire disparaître de l'inventaire du Daedalus – le commandeur génii a enfin consenti à me dire ce qu'il savait, ou plus exactement, à me prêter main forte dans la mission de sauvetage.
Elisabeth porte la main à son front, ferme les yeux un moment. Une minute de silence passe. Le temps qu'il lui faut pour se recomposer une contenance, celle du leader, et laisser de côté le visage dévasté de l'amie. Elle secoue la tête puis jette un coup d'œil à l'homme qui se trouve de l'autre côté de la porte vitrée de son bureau, encadré de deux marines. « Et lui ? » me demande t-elle.
Je me retourne. Ladon sourit. J'ai envie de faire disparaître ce sourire. En fait, j'ai envie de le faire disparaître lui et tous les géniis si possible. Je réponds à Elisabeth.
« Il va nous aider à le récupérer. Il connaît ces … » je réfléchis un moment à la formulation la plus appropriée pour désigner des marchands d'esclaves : ordures ? Rebuts de l'humanité ? J'opte finalement pour quelque chose de plus neutre, « … types. Il sera notre intermédiaire. » Là, c'est mieux. Je connais Elisabeth, si elle me sent au bord de l'explosion, elle menacera d'envoyer une autre équipe.
Et il n'est pas question que ça arrive. Pas après Galdor …
Fin du flashback
Ladon me présente au vendeur. Un gros bonhomme au crâne chauve et aux mains chargées de bagues aux couleurs chatoyantes. Je me demande si chacune d'elle représente le prix d'une vente, le prix d'une vie. Il m'adresse la parole, un sourire entendu sur les lèvres. Ladon a du lui dire à quoi je réservais l'usage de mon futur achat. Je serre les dents. Carson a raison, à ce rythme je vais bientôt devoir porter un dentier. Certains perdent leurs cheveux avec le stress moi, ce sont mes dents.
Je fais un geste de la main pour le couper et marquer ainsi mon impatience mais aussi combien ce qu'il peut penser m'est indifférent. Ladon a raison, avec ce genre de type, il faut avoir l'air méprisant. Plus vous êtes hautain, plus vous devez avoir le droit de l'être, c'est-à-dire dans leurs pauvres petits esprits dérangés, plus vous devez en avoir les moyens. Et je les ai, bien rangés dans une petite cassette que Ronon garde comme s'il s'agissait d'un trésor. Des diamants bruts trouvés sur P quelque chose. Un trésor. Ridicule. Juste des morceaux de verre. Rien à voir avec ce qui se trouve devant moi. Une vie. La vie de l'un de mes amis.
Un vrai trésor, non ?
Flasback
De la fumée noire s'élève des décombres. Et au milieu, se trouvent les corps. Je m'agenouille près de l'un d'eux. C'est Stratelli, un des militaires du contingent italien. 25 ans tout au plus. Mort. Ses yeux vides me fixent. Je me relève et actionne ma radio.
« Lorne ? »
/Monsieur /
« J'ai retrouvé l'escorte. » Lorne ne me demande rien d'autre et je l'en remercie. « Quoi de neuf de votre côté ? »
/Nous arrivons en vue de la station mais ils ne répondent pas à nos tentatives de communications./
Je ferme les yeux et soupire.
« Okay, essayez encore et tenez moi au courant. Sheppard, terminé. »
Carson se trouve près d'un autre cadavre, celui de Savoya. 22 ans. Je me sens vieux. Vieux et honteux d'être en vie. Ils étaient tous mes cadets d'une dizaine d'année, sous mes ordres, et je n'ai rien pu faire pour empêcher leur mort.
C'était pourtant une mission toute simple. L'équipe de reconnaissance a trouvé une station d'origine Ancienne sur cette planète, Galdor. Le peuple qui y vit a accepté de devenir nos alliés contre une aide médicale. « Post apocalyptique » avait été l'expression utilisée par McKay pour les désigner. « Complètement inoffensifs » avait répondu Teyla. Ronon avait juste grogné.
Et c'était vrai. Ils ont juste oublié de nous dire qu'ils sont régulièrement attaqués par des mercenaires. Des hommes qui les pillent et emportent avec eux tout ce qui a un peu de valeur. Leur chef est avec Carson. Il pleure lui aussi la destruction de sa Cité, la mort des siens.
Ma radio grésille.
« Major ? »
/Nous les avons retrouvés, Monsieur. Deux sont morts ; le docteur Zelenka est encore en vie mais je crois qu'il faudrait que … /
Je le coupe.
« Okay, nous arrivons. »
Il n'a pas parlé de McKay. Je n'ai pas posé la question.
TBC
(5) Ah, les fables de La Fontaine …
