Hey Hey Hey.

La réalité, c'est que je ne suis pas très sereine. Il se trouve que je n'avais pas reussis à écrire quoi que se soit depuis trés longtemps et puis... voilà. Je vous demande d'être indulgents, c'est mon premier lemon. Enfin bon.

Pour le contexte, et pour le bien de l'histoire, je tiens à préciser que je considere que l'utilisation des telephones portables et autre se sont rependu dans le monde magique.

Bien entendu, tout appartiens a JK Rowling, et je ne fait qu'utiliser ses personnages dans mes OS.

Sur ce, ENJOY !


Avez-vous déjà vécu ce genre de journée où, pour une raison ou une autre, vous vous sentez tout puissant ?

Oui, forcément.

Cela peut être du à tout un tas de chose. Une augmentation, une super nouvelle. Un déménagement ou un départ à zéro. Dans mon cas, ce fut grâce à une fantastique partie de jambe en l'air, la veille. Pathétique, vous dites ? Soyons honnête, rien de meilleur que de se lever un matin, le corps endolori par une nuit passée à se tordre de plaisir. Particulièrement après plusieurs mois d'abstinence. Quand bien même votre partenaire fut, en temps normal, un crétin fini.

Enfin, peu importe.

J'ai donc passé ma journée baignée de cette irrationnelle bonne humeur. En dansant, j'expédiai mes tâches ménagères, me lavait et me préparait à sortir. Je flânais ensuite le long du chemin de traverse à la recherche de cette petite robe que j'avais hésité à acheter plus tôt dans la semaine. Plus tard, je chantonnai, passant ma toute nouvelle robe, assortissant ma tenue dans le seul but de me sentir forte et puissante. Sûre de moi. Et aussi parce que je retrouvais Ginny et Luna dans notre bar préféré pour boire un verre et partager quelques potins.

Je les aperçois vites, déjà assise à une table.

-Hey, Hermione, par ici, m'accueillent-elles d'un geste de la main.

Je les salue a mon tour et les rejoins rapidement. Je me débarrasse de mon manteau et de mon sac à main avant de m'échouer sur ma chaise, épuisée mais ravie.

-Wow, quelle allure dit moi ! S'exclame Ginny.

-Quoi, c'est trop ? je demande en riant.

-Non, je pense que Ginny essaie simplement de faire remarquer que cela fait un bout de temps qu'on ne t'avait pas vue si apprêtée, fait Luna. Tu es radieuse.

-Merci les filles.

Cela dit, elles ont raison. Depuis quelques temps, je me suis un peu laissée aller. Et même sans ça, je n'ai pas vraiment l'habitude de porter ce genre de robe en dehors d'occasion spéciale. Elle n'a rien de particulièrement provoquant. Simplement des manches qui s'évasent au niveau des poignets et un décolleté qui échancre la robe à la fois au niveau de la poitrine et du dos. Le tout sous un motif bohème aux couleurs chaudes.

-Alors ? me questionne Luna.

Je les regarde sans comprendre.

-Enfin Hermione… quelle est donc la raison de cette mise en beauté ? insiste Ginny.

-Aucune autre raison que de sortir avec vous, fais-je distraitement en regardant dans le miroir sur le mur face à moi dans l'espoir de capter le reflet d'un serveur.

A la place, c'est le reflet d'une tignasse blonde que j'aperçoit. Tout à coup, mon cœur s'emballe. Ou, plus exactement, mon entre jambe semble irradier. Je reporte mon attention sur mes amies qui semble toutes deux suspicieuses.

-Écoute Hermione, commence Ginny.

-Depuis le temps, on peut dire qu'on se connait bien toutes les trois, continue Luna.

-Et tu n'as certainement pas enfilé cette superbe robe et ces talons juste pour nous.

Je lève les yeux au ciel.

-Non bien sûr, je me suis habillée pour draguer le barman, riais-je. Enfin, les filles…

Leurs regards ne me quitte pas. Mon téléphone vibre sur la table.

-Bon, ok, j'ai peut être, un peu, couché avec quelqu'un hier soir.

Sans même m'attarder sur leurs visages surpris, je jette un coup d'œil a mon téléphone :

« Je serais ravi d'aller découvrir quels genres de sous-vêtements tu portes sous cette robe, D. ».

-Raconte ! me pressent aussitôt les filles.

-Roh, mais il n'y a rien à en dire, je ris. On commande ?

Ginny fait signe a un serveur.

« Je ne me souviens pas t'avoir donné mon numéro ».

Celui-ci arrive près de notre table, et on se met d'accord pour trois Margarita. Nous avons pris l'habitude de nous retrouvées régulièrement toute les trois, pour nous raconter les derniers potins en buvant les derniers cocktails à la mode. J'en étais un peu mal à l'aise au début, ce n'était pas quelque chose qui me correspondait vraiment. Que je pensais. Les potins entre copines sont le petit plaisir coupable de chaque femme.

-Hermione, me supplia Ginny en battant des cils. On veut des détails.

-Tu es impossible Gin. Vous l'êtes toute les deux, précisais-je, devant la moue de Luna. Il n'y a rien d'incroyable a raconter. Je suis allée boire un verre avec une collègue hier soir, on s'est bien amusées, on a discuté avec plein de gens. Et je ne suis pas rentrée seule. Je ne vais pas vous faire un dessin.

«J'espère au moins que tu te rappelle de la nuit. »

-Tu me déçois Hermione, tu me laisses sur ma faim.

-Et bien je peux te dire que moi, je ne suis pas restée sur la mienne.

Nous rions, comme seule un groupe de copines savent le faire.

« C'est flou » je pianote rapidement.

-Plus sérieusement, les filles, j'ai passé une chouette soirée et une nuit tout aussi sympathique mais ça s'arrête là, dis-je en m'écartant pour laisser le serveur déposer nos verres.

Nous les faisons trinquer en souriant et buvons une gorgée.

-Ça ne te ressemble pas beaucoup, fait doucement remarquer Luna.

-C'est vrai. C'est la nouvelle Hermione qui se remet petit a petit en selle, je lui réponds.

-En selle, s'esclaffe Ginny. Tu as vraiment le sens de la métaphore en tout cas.

-Perverse, dis-je en retour.

La conversation s'éloigne d'elle-même vers la vie conjugale de Ginny qui, apparemment, pense sérieusement à pimenter sa vie sexuelle.

-Et bien, et bien, Mr Potter ne serait-il plus capable de vous satisfaire, ma chère ? je demande.

-Bien sûr que si, rit-elle. Simplement, un feu ça s'entretien, si tu vois ce que je veux dire.

Je lève les yeux au ciel en souriant de ces bêtises.

« Là tu me blesses, Granger ».

« En plus de ça, tu n'as pas répondu à ma question ».

Je fronce les sourcils, bois une gorgée de mon cocktail en remontant rapidement le fil de la conversation.

« Tu ne m'as posé aucune question »

-Mais qui donc t'envoi tout ces messages, Hermi-Jolie ?

-Arrête avec tes surnoms débiles Gin, et ce n'est personne d'intéressant.

-Pourtant tu rougis, remarque Luna Serait-ce donc ton prétendant ?

Ginny secoue la tête.

-Il faut vraiment que tu arrête de parler comme au dix-huitième Luna. Ça me perturbe.

Elle lui tire la langue.

« Je reformule. Que caches-tu sous cette robe ? »

Tout à coup, une vague de chaleur m'envahit.

-Oui, Luna, c'est bien le garçon d'hier, bien qu'il ne soit absolument pas mon prétendant, crois moi.

-Pourquoi ça ?

-C'est comme ça, c'est tout.

-Tant de mystère Hermione, fait Ginny après une longue gorgée. Qui est-ce donc ?

«Tout un groupe de réfugiés ».

Je me penche par-dessus la table pour me rapprocher d'elles et leur chuchote :

-Si je vous le disais, je serai obligée de vous tuer ensuite, et j'explose de rire.

-Ha. Ha. Hilarant Hermione.

« Tordant ».

Décidément, personne n'est réceptif à mon humour ce soir. Je hausse les épaules et continue de rire toute seule.

« Devine » je répond, me sentant d'humeur joueuse.

En l'observant à la dérobée au travers du miroir, je le vois esquisser un sourire en coin en lisant le message. Je porte à nouveau mon verre à mes lèvres en le regardant pianoter sur son téléphone et tente de reporter mon attention sur la conversation.

-Et bien il se trouve que je fréquente quelqu'un depuis quelque temps, répond Luna à une question de Ginny.

-Génial ! je lui dit, on le connait ?

-Non, j'en doute. Il n'a pas fait sa scolarité à Poudlard. Il a passé son enfance à voyager avec ses parents et a suivi son parcours scolaire dans plusieurs écoles.

-Ça doit être fantastique !

-Oui, je suppose, fait-elle, rêveuse.

«Je penche pour de magnifiques dessous en dentelle rouge et or »

Je ris franchement.

« Quel cliché, c'est perdu. Je te laisse encore une chance »

« Tu es dure en affaire, Granger. Noir ? »

J'ai complètement décrochée de la discussion avec les filles. Une douce chaleur est entrain de s'installer entre mes cuisses, et malheureusement pour ma soirée fille, je n'ai aucune envie d'éteindre le feu. Je bois une longue gorgée pour me donner du courage.

« Encore perdu. La bonne réponse était 'rien' Malefoy ».

L'incendie se propage et embrase mon ventre. Je lève les yeux vers le miroir et plonge aussitôt dans son regard. Mon téléphone vibre à nouveau alors que je le vois se lever et quitter l'établissement.

« Dans cinq minutes. Chez toi. ».

Chaleur et rougeurs gagnent mon cou. Je fini mon verre d'un trait.

-Je suis vraiment désolée, dis je en interrompant mes amies, mais il faut que j'y aille.

-Quoi déjà ? Demande Ginny.

-Laisse Gin. Je crois qu'Hermione a mieux à faire. Amuse toi bien.

-Merci, je souris à Luna.

Je rassemble rapidement mes affaires, laisse quelques pièces sur la table puis leur colle un baiser sur la joue à toutes les deux avant de m'éclipser.

Je transplanne directement dans mon appart et atterri au milieu de mon salon-salle a manger.

Aussitôt, deux main attrapent mes hanches et me collent contre un torse dur et chaud. Ma tête se renverse sur lui.

-Qui t'as autorisé à transplanner directement chez moi ? Je demande.

-Ton absence de sous-vêtements, me répond-t-il d'une voix rauque de désir.

Je soupire tandis que sa bouche trace un chemin imaginaire dans mon cou. Je me sens littéralement perdre pied sous ses caresses et ses mains raffermissent leur prise sur moi. D'un mouvement de jambes, j'envoie valser mes chaussures un peu plus loin ; et me retourne, sur la pointe des pieds, pour venir capturer ses lèvres. Ça n'a rien de tendre, c'est avide et passionné.

Ses mains descendent doucement sur mes fesses et me rapprochent davantage encore de lui. Je ne peux empêcher le doux grognement qui monte en moi. Sans même que je m'en rende compte, mes hanches se mettent à bouger contre lui tandis qu'il me plaque contre le mur le plus proche.

-Cette robe m'a rendu fou, Granger.

Je ris doucement tandis qu'une de ses mains se faufile entre mes jambes. Elle remonte le long de ma cuisse pour venir s'arrêter contre ma petite culotte.

-Je croyais que tu ne portais rien, grogne-t-il.

-Oups, j'ai menti, je ris de plus belle.

Il la fait lentement glisser le long de mes jambes et m'en libère pour la soulever à hauteur d'yeux.

-Verte, donc.

-On s'en fiche Malefoy, dis-je en me plaquant contre lui pour sceller nos lèvres a nouveau.

La culotte est oubliée à terre. Il passe ses mains sous mes cuisses pour me soulever et j'enroule instinctivement mes jambes autour de sa taille. Cela me laisse tout le loisir de constater, à travers ses vêtements, son sexe tendu qui appuis délicieusement contre le mien. Cette fois, je grogne bel et bien.

Il sourit contre mes lèvres et me pose sur le bord de la table, introduisant tout de suite un doigt en moi. Je quitte ses lèvres pour venir mordiller son cou tout en envoyant voler sa ceinture au loin. Je gémis quand il trouve ce point si particulier et rejette la tête en arrière, totalement offerte.

Alors que j'arrive enfin à me faufiler un chemin dans son pantalon, le caressant à travers son boxer, les vas et viens de ses doigts se font plus rapides. Mon souffle se perd. Impatiente, j'attrape sa chemise et tire, jusqu'à faire voler les boutons, pour l'en débarrasser.

-Ça, c'était une chemise à cents galions, dit-il.

-On s'en fiche, je répète.

Sa peau nu sous mes doigts est une sensation divine. Ses doigts remontent contre mon clitoris et je pousse un cri. Je me redresse un peu, capture ses lèvres à nouveau et le débarrasse du même temps de son pantalon et de son boxer. Ma main effleure à peine son membre que je le sens se tendre contre moi.

Il m'allonge sur la table, sa bouche laissant de nouveau quelques traces dans mon cou. Sa main s'active d'autant plus dans mon antre surchauffée et il ne m'en faut pas davantage pour laisser éclater ma jouissance. Souriant, il vient m'embrasser encore, et me relève doucement en position assise.

-Me voila fort dévêtu par rapport à vous Mademoiselle, me chuchote-t-il a l'oreille.

Je descend lentement la fermeture sur le côté de ma robe puis la fait passer par-dessus ma tête et l'envoi au loin.

-Ce n'était qu'un demi mensonge, lui dis-je en exposant ma poitrine nu.

Son regard noirci de désir se pose instinctivement sur mes seins. D'un geste brusque, il m'attrape à nouveau par les cuisses et me porte jusqu'à la chambre où il m'allonge sur le lit. Immédiatement, sa bouche et ses mains viennent s'occuper de ma poitrine. Je passe mes mains dans ses cheveux, sur ses larges épaules. Je gémis plus qu'il n'est permis. Mais je n'y tiens plus. Tirant sur ses cheveux, je le fais se redresser à ma hauteur, descend mes mains jusqu'à ses fesses et l'attire vers moi.

-Maintenant, je grogne.

Il sourit. Son sexe effleure le mien encore et encore sans jamais aller plus loin.

-Je n'ai pas bien saisi Granger…

-S'il te plaît.

Il continue sa torture.

-Je te veux, Malefoy, lui dis-je en le regardant dans les yeux. Maintenant.

Et d'un coup de bassin souple, il rentre en moi. Je soupire d'aise. Il commence de doux va et viens avant d'accélérer la cadence. Je passe mes jambes tout autour de lui pour l'accueillir toujours plus profondément. Nos soupirs se mêlent tandis que le plaisir monte. Ses coups de reins se font de plus en plus erratiques.

Il s'arrête bientôt et d'un geste me fait comprendre qu'il veux changer de position.

-On peut… demande-t-il tout de même.

Je me retourne sur le ventre sans un mot et il m'investie de nouveau. Sous ce nouvel angle, mon plaisir augmente encore, très vite je ne peux m'empêcher de crier. J'essaie au mieux d'accompagner ses mouvements mais quand une de ses mains viens pincer mon clitoris, je ne réponds plus de rien. Dans un cri, je me contracte autour de lui et après quelques derniers coups de reins, il s'effondre sur moi.

Nous restons un moment comme ça, reprenant notre respiration avant qu'il ne roule sur le côté. Je tends le bras vers ma table de nuit et attrape une fiole de potion contraceptive que j'avale d'un trait.

Je m'allonge également et tourne la tête vers lui.

-Cette robe est officiellement ma préférée.

Nous rions.


Voilà, voilà.

Je ne sais que dire de plus alors... je vous laisse là-dessus, en espérant que vous ayez passé un bon moment ;)

-MG17