Halloween

II


-K'so ! Pourquoi a t'il fallu qu'elle me fasse faire ça ! C'est une folle s'te Minefuji quand elle s'y met... Pff, j'espère qu'il a rien vu ce bouffon ! »
-Hiiragi-kun ! Bonjour ! »

Sumire et Horii se tenaient devant moi avec un grand sourire aux lèvres elles avaient entendu ?

-Ha, v'là la femme de Tachibana. Désolé, mais je m'en vais ! »
-Ha, attends ; tu nous évites ou quoi ? »
-Pas du tout Horii, mais là, j'ai à faire... »

Des pas résonnèrent derrière nous... je le savais c'était lui qui arrivait.

-BAKAAAAAAAA, tu fuis plutôt ! »
-Jamais de la vie ! »
-Je te dois un coup ! »
-Vas-y qu'es-ce que t'attends ! »

Tachibana se rua sur moi et m'administra un coup de poing détonnant.

-Ça c'est par ce que Minefuji m'a obligé à t'embrasser, et celui là c'est juste par ce que ta sale tronche me revient plus du tout. »

Le deuxième coup partit, son genou s'abattit sur ma joue et m'envoya en arrière, je n'avais rien fait pour le parer, mais au lieu de sentir la dureté du sol…

-Un homme ! J'ai touché un HOMME ! Je peux mourir heureuse maintenant ! »
-Ça y'est Tachibana, t'es content, je peux rentrer maintenant ?... merci Horii... »
-Tout le plaisir est pour moi ! Sumire hein, qu'es ce que t'en penses, je le viole ? Pendant ce temps tu attaches l'autre crétin et tu l'emmènes chez toi ! »

Sumire la regarda et se mit à sourire.

-Ça suffit lâche-moi Horii ! »
-Ho pardon ! Il est loin d'être comme Ito, celui là est un homme, un vrai ! Ha mais attendez, vous deux, c'est quoi cette histoire de baiser ? Ne me dites pas... »

Horii prit une mine déconfite, et fit semblant de pleurer sur l'épaule de Yoshikawa... elle m'énerve cette fille, enfin les deux m'énervent mais pas pour la même raison...

-Ho mon dieu, Sumire, pourquoi tout les beaux gosses sont homos... Que va t'on faire ? »
-Hey pas si vite Horii, j'ai été obligé d'embrasser cette face de poulpe qu'à cause de Minefuji ! C'est notre nouvelle punition pour se bagarrer sur le terrain ! Un truc con, mais bon vous savez comment est cette vieille folle ! »
-Ho un petit bisou réconciliateur, comme en primaire... J'aurai voulu voir ça ! Pas toi Sumire ? »

Encore un petit sourire... Je n'arrive plus à l'encadrer ! Pourquoi il faut qu'elle le suive comme un chien abandonné ! On peut jamais se retrouver seul tout les deux...

-T'inquiète pas Sumire, ça ne se reproduira plus... Déjà, par ce qu'on ne se rebattra plus sur le terrain, et que demain j'annonce à tout le monde que je pars pour Hayamazaki. Sur ce, je vais voir mon père pour lui annoncer la nouvelle. »
-Hé crétin, qui t'as dit qu'on acceptait que tu passes chez l'ennemi ? »
-Lâche-moi, tu veux ! Si tu veux me frapper comme toute à l'heure vas-y, te gênes pas mais lâche-moi ! Je ne veux plus t'entendre ! Va au diable, toi et ta chérie ! »

J'ai tourné les talons et je suis sortit de l'école, la rage au ventre... Sans même me retourner, j'ai dit adieu à tout ce qui n'était finalement, qu'un beau rêve... malgré tout...