Point de vue : Mia

J'avais trouvé le sommeil la veille sur le canapé mais je me retrouvais au réveil lovée très confortablement dans le lit de Harry. Je devinais qu'il m'avait porté jusqu'à la chambre avant de se coucher et je n'avais aucune idée de l'heure à laquelle s'était terminée sa soirée avec les garçons. Tard a priori compte tenu de son état de sommeil profond mais j'avais l'intention de le réveiller malgré tout car j'avais de très beaux projets pour lui ce matin et aucune envie de les reporter. Mon humeur était en effet excellente après cet anniversaire riche en progrès et cette merveilleuse annonce de Charlie concernant mon nouveau studio. Je me levais donc discrètement pour prendre une douche et j'enfilais ensuite ce short de nuit satiné très échancré et près du corps ainsi que ce débardeur indécent à fines bretelles particulièrement sexy.

Je retournais ensuite dans la chambre mais Harry dormait toujours comme un loire. J'étais frustrée au possible d'avoir sous la main et sous les yeux ce corps merveilleux complètement hors service. Je tentais une première approche subtile mais Harry restait imperturbable et profondément endormi alors j'abandonnais la méthode douce. Je me dirigeais sur mon téléphone en lançant sur son enceinte une musique très rythmée, à un niveau sonore qui ne pouvait que le réveiller. Et effectivement, je le réveillais et je riais discrètement et craintivement en l'entendant grogner et pester.

"Putain…Mia !", je mordais mes lèvres et je riais discrètement d'amusement face à sa réaction colérique très sincère que je trouvais aussi excitante au possible.

"Éteins ça..S'il te plaît…", ce réveil en fanfare l'exaspérait. Harry essayait plus gentiment en me suppliant mais je lui refusais un réveil douceur car c'était contraire à mes objectifs. J'avais en tête un réveil beaucoup moins tendre et je savais qu'il allait bientôt me rejoindre et remercier. Alors je passais à côté du lit en l'obligeant à se défaire de cet oreiller qu'il venait d'écraser sur son visage. J'arrivais à l'en défaire mais il le remplaçait par ses mains alors je reprenais très autoritairement dans le but de l'agacer.

"Ouvre tes yeux...Tu es en train de rater toute ta surprise...", cette réplique avait l'effet souhaité. Harry se décidait à ouvrir les yeux prudemment et il me regardait enfin et il me regardait même très bien. Il n'était plus du tout contrarié en me voyant et en découvrant ma tenue. Il se mordait les lèvres de plaisir et il sortait très volontairement de son réveil après ça et avec un rire diabolique. Il se relevait à moitié et amorçait un premier geste pour m'attraper mais je l'évitais de justesse en lui rendant un sourire taquin. Il se figeait et s'amusait de ma réaction en tentant une seconde approche que j'arrivais encore à esquiver. Je l'entendais maintenant grogner de contrariété.

"Viens ici. Tu vas obéir tout de suite", je souriais malicieusement. Son comportement très viril était loin de me laisser indifférente, j'étais définitivement tentée de l'écouter dès maintenant mais je tenais bon pour pouvoir dérouler la suite de mon programme dominical.

"Non ! Interdiction de toucher...", il mimait l'exaspération en mordant dans son poing et je riais très moqueusement en réaction. Je choisissais ce moment ensuite pour reculer de quelques pas. Je me mettais hors de sa portée mais surtout je lui offrais une meilleure vue pour cette danse privée que j'étais sur le point de lui livrer. Harry allait se rebeller mais il s'interrompait immédiatement en me voyant me retourner, lui dévoiler mon meilleur profil et plier les genoux en commençant mes premiers déhanchés particulièrement flatteurs.

Je savais que j'étais en train de sortir l'artillerie lourde avec cette tenue et ce twerk très sexy qui mettaient ses courbes préférées en valeur et j'en voyais déjà les premières retombées. Harry souriait très largement et comme un imbécile heureux, il hochait la tête de ravissement et d'amusement en me regardant faire et il se frottait le visage énergiquement entre les mains d'incrédulité.

"Je suis en train de rêver. Ce n'est pas réel...", je marquais une pause très coquine à ce moment-là en interrompant tous mes pas.

"Non. Je suis TRÈS réelle…", il avait maintenant ce regard émerveillé et je le fixais malicieusement en retour en reprenant mes pas avec beaucoup d'application. Je commençais avec le sourire et un jeu de femme enfant très coquin. Il décidait de s'asseoir au bord du lit pour mieux en profiter. Il avait ses bras posés sur ses genoux et son sourire caché entre ses mains. Harry était très concentré sur mes mouvements et mon allure. Contrairement à Thanksgiving, j'avais tout le loisir ce matin de découvrir ses réactions et je le voyais passer par toutes les couleurs de l'arc-en-ciel pendant ses contemplations. Je devinais son niveau d'adoration et d'admiration. Mais ce n'était pas encore suffisant.

Je choisissais ce moment de très grande attention de sa part pour changer d'ambiance ensuite puisque je n'étais pas au travail aujourd'hui. Je ne faisais pas tous ces efforts pour amuser la galerie, je les faisais pour le rendre fou et pour obtenir de lui tout ce dont je rêvais depuis le réveil. Je poursuivais donc ma danse de façon beaucoup plus sérieuse et aguicheuse. J'adaptais mes pas, mon rythme et mes regards pour faire monter la température et je voyais enfin son sourire disparaître. Le pétillant de ses yeux avait complètement laissé la place à son regard noir. J'atteignais enfin l'objectif et je choisissais ce moment précis pour me rapprocher de lui et m'asseoir à califourchon sur ses cuisses, après une dernière figure acrobatique redoutable. Je concluais par des caresses très sensuelles sur sa nuque et sur son torse nu. Je le faisais très lentement, en attendant sa première réaction et je sentais mon entrejambe flamber à vitesse folle en sentant Harry poser subitement une de ses mains sur mes fesses et l'autre sur ma nuque pour me rendre un baiser torride bourré de promesse.

A mon plus grand bonheur, il était en train de perdre tout contrôle. Je le devinais à la fermeté de ses gestes et à l'intensité de son baiser. Il pressait mes hanches pour me coller encore plus contre lui et je pouvais sentir entre mes cuisses à quel point cette danse l'avait réveillé. La température était maximale comme je l'avais souhaitée et cette mélodie infernale me poussait encore plus au vice. J'avais atrocement besoin de me frotter à lui et je le faisais. Harry en grognait, il me retournait et m'allongeait très autoritairement sur le lit en réaction et je sentais au même moment le niveau d'humidité de mon entrecuisse grimper dangereusement.

Harry me dominait, il me fixait en se léchant les lèvres avec ce regard fiévreux et animal. J'étais allongée sur le dos et je lui rendais mon air le plus soumis pour lui faire comprendre que je n'avais plus aucune intention de m'opposer. Je lui faisais comprendre par mes gestes et mon regard qu'il avait carte blanche et que j'attendais qu'il me malmène. J'obéissais en ouvrant la bouche et en le laissant glisser sa langue dans la mienne avec beaucoup d'obscénité. J'obéissais en relevant mes bras pendant qu'il me retirait mon débardeur pour me mettre sein nu. J'obéissais en écartant les cuisses pour lui permettre de se coller à moi et de plonger sa tête sur ma poitrine pour l'embrasser, la lécher et la caresser. Je respirais bruyamment, je soupirais de plaisir à ces nouveaux contacts et ces gestes qu'il maîtrisait à la perfection.

Je retenais du mieux possible mon cri de surprise et d'excitation en le sentant ensuite m'empoigner par les hanches et me retourner en un seul geste sur le ventre. Cette position était la graine que j'avais cherché à lui planter dans la tête depuis le réveil et Harry mordait à l'hameçon de la plus délicieuse des façons. Je devinais qu'il allait me prendre comme je le voulais, qu'il allait le faire profondément et divinement bien. J'en mourrais d'excitation et d'anticipation. Je voulais qu'il se vide l'esprit ce matin, je voulais lui faire perdre la tête et perdre la mienne alors je choisissais de relever légèrement mon bassin pour aggraver mes courbes et coller mes fesses contre lui. Je l'entendais gémir et me presser encore plus à lui après ce nouveau geste aguicheur. Je sentais bien mieux son érection phénoménale contre mes fesses de cette façon et j'avais le corps en totale ébullition à l'idée de ce qu'il allait me faire. Harry commençait par me caresser, me toucher et me presser les fesses dans cette nouvelle position avec beaucoup d'envie et de fermeté, en étirant tous les pans de tissu de mon short pour accéder à ma peau nu. Il revenait ensuite un court instant sur ma bouche pour me donner un nouveau baiser terrible mais il changeait de fusil d'épaule rapidement en me poussant contre son matelas. J'obéissais encore et j'y restais en attendant avec beaucoup d'impatience ses prochaines actions. J'avais plusieurs idées en tête mais je restais interdite en découvrant les siennes.

Je fermais les yeux de plaisir en le sentant contre toute attente dégager mes cheveux sur le côté et caresser doucement mon dos de mon cou jusqu'à ma chute de reins avec beaucoup de sensualité. Harry posait en ce moment ses lèvres délicatement sur ma nuque et il parcourait très lentement mon échine avec sa bouche. Je frissonnais de tout mon long au passage de ses lèvres et de ses mains car je savais qu'il était en ce moment en train de suivre la route de son tatouage. Il était en train de l'adorer, de le choyer et de vénérer en particulier ses deux hirondelles. C'était la première fois qu'il le faisait de cette manière et avec autant d'intensité et je trouvais le geste et le moment insoutenables d'émotion. Je me mordais les lèvres et je le laissais faire très docilement en évitant de m'attarder sur tout ce que ces soins sous-entendaient.

Je le sentais arriver au bout de cette phrase au bout de quelques secondes délicieuses. Il parvenait à la hauteur de ma chute de reins et son humeur changeait radicalement ensuite. Je le voyais se débarrasser de son boxer, mon excitation montait encore en flèche en le voyant enfin nu derrière moi. Il passait après ça une de ses mains sous mon bassin pour me relever et il empoignait mon short avec son autre main en me le retirant dans un geste très déterminé. Il m'obligeait ensuite à me relever sur les genoux et à me pencher en arrière contre son torse pour pouvoir me caresser comme un assoiffé. Je sentais ses mains presser ma poitrine, mon ventre, mes cuisses et mes fesses pendant que je sentais sa bouche dévorer la mienne avec une envie démesurées. Je m'enflammais violemment au contact de sa langue et de ses mains sur toutes ces zones érogènes mais aussi de celui de son sexe terriblement tendu contre mes fesses.

Mon état était déjà grave à ce stade mais il empirait en le sentant poser sa main sur mon dos pour m'obliger à me rebaisser. Je tournais la tête instinctivement pour le regarder et découvrir la suite de ses projets et je me mordais douloureusement les lèvres en le voyant reproduire ce geste terrible qui m'avait déjà fait particulièrement mouiller ce weekend. Je le voyais saliver dans sa main et humidifier sa queue. Il me fixait pendant toute l'opération avec un regard terriblement excitant et il finissait en reposant fermement ses mains sur mes hanches et en s'immisçant très profondément et très franchement à l'intérieur de moi.

Je le voyais fermer les yeux et grogner gravement de plaisir à ce moment-là et je tournais de l'œil aussi. Je n'arrivais plus à soutenir son regard car ma tête vacillait vers l'avant sous le coup des sensations beaucoup trop vives. Je me sentais faiblir encore plus ensuite à l'entame de ses premiers coups de bassin. Je faiblissais davantage en sentant Harry me soutenir par les hanches avec autorité pour m'obliger à assumer. Je n'y arrivais définitivement pas et je réclamais une pause qu'il m'autorisait en revenant vers moi et en me donnant un nouveau baiser mortellement langoureux et excitant. Il le faisait en reprenant des pénétrations moins profondes mais tout aussi savoureuses qui nous faisaient gémir dans nos bouches respectives. Cet angle plus clément me permettait de m'habituer à son invasion profonde. Ces baisers torrides et ses nouvelles caresses me permettaient de m'y habituer et je sentais mon corps pris d'une nouvelle combustion, je sentais l'appétit grandir de façon déraisonnable après ce temps d'adaptation.

J'étais maintenant mouillée et dilatée au point de ne presque plus le ressentir à l'intérieur de moi. Alors je quittais sa bouche sans préavis et je penchais tout mon buste contre le lit pour lui offrir une vue parfaite mais surtout pour lui offrir un angle idéal et le sentir de nouveau très profondément en moi. La réaction de Harry était immédiate. Il interrompait tous ses gestes pour se délecter gravement de cette nouvelle position. Je sentais sa queue gonfler immédiatement, j'entendais son grognement de plaisir et je recevais ses caresses très sensuelles sur mon ventre, mes hanches et son dernier geste était à la limite de la fessée. Je tournais la tête pour le regarder et Harry avait les yeux fermés et le visage déformé par le plaisir. Je brûlais d'anticipation ensuite en le voyant prendre appui sur mes hanches et je soupirais profondément en le sentant se retirer complètement et en recevant de nouveau son gland et un premier coup de butoir particulièrement intense. Le geste était ferme et maîtrisé et il m'arrachait un gémissement de plaisir bruyant. Harry marquait un temps d'arrêt une fois au fond pour calmer ses grognements et sa queue. Il se ressaisissait et il nous infligeait de nouveau le même mouvement qui nous faisait gémir de nouveau tous les deux. Je le devinais au bord de l'explosion et j'avais enfin toute les sensations et le sentiment de plénitude attendu.

Je commençais maintenant nettement à trembler. Mon rythme cardiaque s'accélérait et ma respiration s'emballait sous l'effet combiné de ces sensations et de nos états d'excitation extrêmes respectifs. Je sentais encore son sexe au bord de l'accident et il prenait un temps plus long pour maîtriser ses sensations. Il peinait car sa nouvelle pénétration était tout aussi transcendante et fulgurante. Il rugissait encore plus bestialement. Mon plaisir à moi était tout aussi intense au point de me faire perdre mes appuis et de m'obliger à étouffer mes cris de plaisir dans l'oreiller.

Je continuais de subir ses coups de bassin intégraux, profonds et terriblement lents. J'étais maintenant très habituée à l'angle et je sentais mon appétit grimper à un niveau supérieur. Je réclamais beaucoup plus de sensations et de frissons. Les gestes de Harry devenaient beaucoup trop insuffisants et je lui signifiais mes nouvelles envies en forçant une pénétration plus violente et franche avec mon nouveau mouvement de bassin imprévu. Je l'entendais grogner bruyamment et bloquer très fermement ma taille pour m'empêcher de continuer.

"Arrête ! Je suis au bord !", mais cet ordre me donnait encore plus envie de désobéir.

"Oh oui, je sais", je le voyais soupirer et fermer les yeux de plaisir à ma réponse. Je le sentais au bord de l'orgasme, je savais que son sperme ne demandait qu'à se libérer et je mourrais d'envie de le sentir durcir à l'extrême et de le sentir exploser à l'intérieur de moi dans cette position. Mais Harry luttait. Il s'autorisait une nouvelle pause en se penchant contre moi et en me donnant un nouveau baiser bourré d'obscénité qui me faisait le supplier. Son affront était en train de me frustrer au plus haut point quand je le voyais passer sa main sur mes lèvres et enfoncer son doigt dans ma bouche. Mon vagin se resserrait immédiatement sous la surprise à ce geste particulièrement pervers et sensuel. Harry se déconcentrait en ressentant mon spasme violent autour de sa queue, il grognait de plaisir et tournait de l'œil mais il reprenait ses esprits et m'obligeait à lécher son doigt. Il perdait un peu plus la tête au contact de ma langue et je le sentais gonfler notablement à cause des sensations provoquées par cette zone très nerveuse. Je continuais un instant de lécher son doigt avec beaucoup de sensualité jusqu'à ce qu'il se décide à le retirer de ma bouche et à le glisser entre mes cuisses. Je fermais les yeux et je gémissais de plaisir en sentant son doigt mouillé contre mon clitoris. Mon vagin se resserrait de nouveau en plusieurs spasmes et j'entendais ses nouveaux râles de plaisir après ces nouvelles attaques sur sa queue. Harry gonflait encore de façon perceptible entre mes cuisses et de mon côté je mouillais toujours plus abondamment après cette nouvelle stimulation.

Le moment devenait critique. Je posais ensuite ma main sur la sienne pour accompagner ses gestes pendant que je réclamais très autoritairement ses pénétrations en lui assénant de nouveaux coups de bassin. Je prenais ensuite et avec beaucoup d'impatience une initiative malheureuse censée l'amener à sa perte : je m'allongeais encore plus mais surtout j'écartais les cuisses et les fesses encore plus, en l'invitant à se positionner très profondément entre elles. Je sentais à l'état de sa queue et j'entendais à la bestialité de ses sons que ce changement était en train de l'achever. Je le voyais céder à ma demande. Il prenait de nouveaux appuis pour pouvoir me caresser et me prendre et il le faisait à merveille. Je tremblais sous le poids de ces deux sensations combinées. L'angle de pénétration était terrible, ses caresses étaient divines et surtout son apparence en ce moment était infernale. Je suffoquais de le voir dans cette position dominante, avec ce désir animal sur le visage. Cet état primaire allait parfaitement avec son physique diabolique et son tempérament de feu. J'avais des bouffées de chaleur insupportables car j'étais enfin en train de vivre éveillé un de mes fantasmes les plus vifs et mon orgasme arrivait avec une force et une puissance destructrice. Je m'entendais gémir de plus en plus fort à ses pénétrations et ses caresses frénétiques sur mon clitoris. Je sentais mon corps se tendre de plus en plus, j'entendais Harry jurer et lutter sous les multiples agressions de mon vagin, je le sentais terriblement dur entre mes cuisses et je sentais ses doigts et sa queue me donner le coup de grâce de concert. Je criais, littéralement dans cet oreiller, en sentant l'orgasme me pulvériser. Je tremblais à de multiples reprises, j'en avais le tournis. Je venais de jouir avec une force terrible, j'étais terrassée mais Harry ne me donnait aucun répit. Il libérait mon clitoris juste après ma libération, il posait ses deux mains fermement contre mon bassin et il continuait ses assauts avec encore plus de force. J'étais déterminée à participer et à lui offrir la même libération alors je plongeais avec beaucoup de souplesse sur ce matelas en relevant nettement mon bassin et mes fesses pour lui offrir l'angle ultime. Je l'entendais grogner et jurer particulièrement fort à ce moment précis. Je sentais ses mains m'empoigner beaucoup plus fermement et je subissais après ça toute sa brutalité et sa bestialité. Harry se mettait à me pilonner avec une puissance étourdissante. Il était transcendé par le plaisir et mon vagin était encore plus comblé. J'emprisonnais sa queue avec toute la force que j'avais en réserve pour l'engloutir le plus possible et l'amener aussi loin dans le plaisir. J'y arrivais. Je le sentais après durcir comme de la pierre, je sentais sa prise se resserrer autour de mes hanches et sur mes fesses à un point presque douloureux et je le sentais exploser à l'intérieur de moi en de puissants geysers au termes de derniers coups de butoir terribles et d'un dernier rugissement particulièrement excitant.

Harry soupirait très bruyamment après ça. Son sexe tremblait sous le contrecoup de son orgasme et je m'emparais de ses bras pour l'obliger à s'étaler sur mon dos. Je tendais ma main en arrière pour caresser ses cheveux pour nous apaiser et nous calmer. Je le sentais frotter son visage et ses lèvres tendrement contre ma nuque au même moment. De mon côté, je fermais les yeux d'aise pour profiter de sa chaleur et du confort de son lit pour reprendre mon souffle.

Nous étions tous les deux ravagés et épuisés mais Harry trouvait la force de me retourner. Je me laissais faire comme une poupée de chiffon puis je prenais son visage entre mes mains et je le dirigeais contre ma poitrine. J'entendais ses soupirs de bien-être pendant qu'il s'installait confortablement, il soupirait encore ensuite sous l'effet de mes caresses et je continuais de le câliner et de le bercer pour qu'il puisse maintenant terminer sa nuit en toute tranquillité.

Point de vue : Harry

J'avais imaginé beaucoup de choses pour cette dernière matinée avec elle mais la réalité avait été bien au dessus encore une fois. Mes conclusions se confirmaient une fois de plus ce matin : je n'avais jamais autant tremblé, frissonné et jouit dans les bras d'une femme. J'avais beaucoup de mal à me remettre de ce dernier moment avec elle, de ce moment bourré de sensualité après cette danse, bourré d'émotion après ce face à face avec mon tatouage et bourré d'obscénité après cet ébat démoniaque. Cette position était terrible, c'était physiquement compréhensible mais les choses étaient plus graves avec Mia d'abord car il n'existait pas de meilleur profil au monde que le sien mais surtout car ce tatouage avait un effet dévastateur sur moi.

Mon corps et mon cœur étaient définitivement marqués par cet orgasme et cette position. J'avais beaucoup de mal à m'en remettre mais j'étais en train de m'apaiser. Je me laissais partir dans les bras de Morphée sous la merveilleuse mélodie des battements de cœur de Mia et de ses caresses délicieuses dans mes cheveux.

J'avais prolongé ma nuit dans ses bras et j'étais réveillé ensuite doucement et discrètement par ses caresses sur mes épaules et sur ma nuque. Je voulais rester éternellement dans cette position mais je remontais à son visage avec le sourire pour l'embrasser tendrement sous l'émotion de ce dernier souvenir. Je la faisais basculer précieusement et je la prenais maintenant à mon tour dans mes bras en profitant de nos nouvelles caresses et baisers mutuels.

"Reste avec moi ici", j'avais parlé avec un ton boudeur car j'avais le cœur lourd en voyant l'heure de son départ approcher. Ce final rendait le départ encore plus difficile et je la sentais sourire contre mon torse et y déposer une pluie de baisers pour me réconforter. Nous avions commencé à discuter sous les draps ensuite en échangeant notamment nos détails de la dernière soirée. Mia avait autant progressé avec Catherine que moi avec Charlie. J'avais ensuite lancé le sujet de son retour à Paris.

"Un mois...C'est tellement proche et loin à la fois…", je la sentais resserrer ses bras autour de moi en signe de tendresse et d'empathie. J'avais l'intention d'aller loin dans la discussion avec elle ce matin pour la préparer à l'idée de venir vivre avec moi mais j'étais contrarié dans mes projets par la sonnerie inopinée du téléphone. Je répondais et j'étais obligé de l'éloigner de mon oreille pour éviter que Théo ne me perce le tympan.

"ON VOUS ATTEND ! Vous êtes ENCORE en retard ! Vous êtes où ?", je jurais en regardant l'heure. Mia entendait parfaitement Théo mais elle me regardait curieusement et je posais ma main sur le combiné pour lui expliquer.

"Théo et Charlie nous ont invités à bruncher avec les filles. Ça te tente ou pas ?"

"Quand ?"

"Théoriquement, on devait y être il y a une demi-heure", je souriais et j'attendais qu'elle me donne sa réponse. J'aurais largement préféré rester mais je savais que c'était une bonne idée d'entériner tous nos progrès ce midi. Mia semblait du même avis que moi au vu de sa réponse.

"Je me dépêche", je reprenais le combiné en la regardant sortir du lit rapidement après un baiser sur mes lèvres.

"On est encore chez moi Théo. J'ai oublié de mettre le réveil. Commandez, on vous rejoint "

"Vous êtes encore chez toi ? Tu te fous de moi ? Je vais vous acheter une pendule, ça devient relou cette histoire", je me contentais de raccrocher en lui riant au nez.

Nous nous étions préparés à la vitesse éclair pour limiter le retard mais celui d'aujourd'hui était pire que celui d'hier. Charlie me le faisait remarquer à notre arrivée avec son sourire très insistant. Il repensait à notre dernier échange sur ma terrasse à propos de nos retards, de mes très bons arguments et de notre symbiose totale. J'essayais de l'ignorer, je luttais pour garder mon sérieux mais j'étais obligé de céder au rire en entendant son rire moqueur inopiné.

"Qu'est-ce qui vous fait rire tous les deux ?"

"Rien", et je me mordais les lèvres, j'évitais Charlie du regard pour calmer la crise. Mia ne s'en formalisait pas car elle était conquise de nous voir rire de nouveau avec autant de sincérité. Le brunch s'était déroulé ensuite dans la même humeur. L'ambiance était particulièrement décontractée. Les filles étaient à l'aise toutes les trois et je profitais aussi de Théo et Charlie quand j'entendais finalement Mia prendre la parole pour saluer le groupe. Elle avait le même train que Charlie cet après-midi. Elle aurait pu profiter de ce déjeuner jusqu'à la dernière minute comme lui mais elle décidait de partir plus tôt pour nous offrir un dernier moment ensemble. Je ne me faisais pas prier et je la suivais très docilement et je lui faisais l'amour une dernière fois en rentrant. Je le faisais encore mais très tendrement et avec le cœur au bord des lèvres cette fois.

Point de vue : Charlie

J'étais légèrement en retard. J'avais tiré au maximum sur le fil au brunch pour profiter de Julia et Théo. J'arrivais maintenant en gare et sur le quai et je souriais malgré moi en reconnaissant au loin les silhouettes de Mia et de Harry. J'approchais discrètement pour ne pas trop les brutaliser pendant leur moment de tendresse et pénibles séparations mais je manifestais ma présence. J'échangeais quelques mots avec Mia et j'étais heureux de la voir me proposer la première de faire le trajet ensemble. Je partais le premier, pour nous garder la place, après une dernière salutation à Harry. Je montais dans le wagon et à l'étage, je prenais place du côté de la vitre en attendant le départ du train et je faisais de nouveau le voyeur en les observant à leur insu sur le quai.

J'avais noté depuis le brunch que mon corps réagissait différemment en les voyant. Ma discussion de la veille avec Harry avait été libératrice et j'arrivais maintenant à les regarder plus sereinement. J'étais même attendri de les voir aussi amourachés. Je les voyais enlacés, front contre front et chargés d'émotions sur ce quai. La beauté de ce nouveau couple étaient finalement au-dessus de ce que j'avais imaginé et leur bonheur m'apaisait aujourd'hui de façon très étrange. J'avais les yeux dans la vague à ces réflexions et je sentais à peine Mia s'installer à côté de moi. Je tournais la tête vers elle, je la voyais silencieuse, boudeuse et triste. Je respectais son spleen pendant quelques minutes mais je me décidais ensuite à lui remonter le moral avec une initiative taquine. Je pinçais son nez gentiment pour la faire redescendre sur terre.

"Je compatis ma belle. C'est difficile aussi avec Catherine, mais tu n'auras bientôt plus à subir ces séparations", je souriais, mon ton était bienveillant et doux et Mia réagissait en souriant et en baissant les yeux de gêne.

"Comment est-ce que tu fais pour tenir cette distance...", sa question était très rhétorique parce que je faisais bien sûr comme je pouvais parce que je n'avais pas le choix. Les séparations étaient aussi déchirantes tous les weekends.

"Je pense rentrer aussi", Mia se redressait vivement à cette réponse.

"QUOI ?", je riais.

"J'attends le dernier bilan de santé de ma mère mais je devrais pouvoir rentrer aussi à Paris. Je suis un peu moins certain de la date que toi mais ça devrait le faire".

"C'est génial...Catherine doit être ravie"

"Oui. Elle est déjà en train de nous chercher un appartement…", j'appréhendais un peu sa réaction mais je soupirais de soulagement en la voyant sourire largement à l'information de mon nouveau ménage avec Catherine. J'avais profité ensuite du trajet pour débriefer du weekend mais aussi des affaires en cours du studio. J'avais pris le même taxi qu'elle ensuite à l'arrivée.

Je venais de la déposer et j'arrivais enfin chez moi. Je passais au pied de l'immeuble et c'était la douche froide en voyant l'état de ma moto. Je voyais rouge en découvrant mes pneus déchirés et éclatés, sous l'effet d'un acte de malveillance. C'était un retour très désagréable, je fulminais mais ce n'était pas l'heure ni le jour de s'en occuper. Je montais les étages dans une humeur très moyenne en essayant d'évacuer cette contrariété mais je me figeais de nouveau en ouvrant la porte et en découvrant mon appartement complètement sans dessus dessous.

Je n'avais aucune idée de qui avait pu mener une telle vendetta mais ça en était une puisque rien n'avait disparu dans l'appartement. Ce n'était pas un cambriolage mais une vengeance. J'avais plusieurs ennemis à cause du travail mais j'étais incapable de dire lequel d'entre eux avait pu se lancer dans une démarche aussi mesquine aujourd'hui.

J'avais passé ma semaine à gérer ensuite le dépôt de plainte avec Tom, sur les conseils de Mia. J'avais remis l'appartement en ordre et j'avais réparé ma moto. J'avais fait au plus vite pour pouvoir recevoir Catherine ce vendredi dans de bonnes conditions. L'appartement était clean maintenant et j'attendais sa venue de pieds fermes pour me changer les idées et me sortir de ces contrariétés. J'entendais justement la porte sonner et j'allais lui ouvrir avec le sourire mais mon sourire disparaissait dans la seconde en tombant nez à nez avec lui.

Je réalisais que j'avais pensé à tous les noms de coupables cette semaine, sauf au sien. C'était une évidence pourtant en repensant à notre dernière rencontre et en découvrant à ce moment précis son air sadique. Je bouillonnais de rage mais mon sang se glaçait ensuite à vitesse folle en voyant Adrien sortir et tendre vers moi une arme de poing. Je devinais la gravité de la situation. C'était au-delà de la vendetta et de la mesquinerie. Adrien était ici pour régler ses comptes. Je devinais toute l'urgence pour moi. Mon cœur se mettait à battre à vive allure sous l'effet de la menace mais surtout en réalisant avec une appréhension terrible que Catherine était susceptible de nous rejoindre d'une minute à l'autre. J'avais une autre angoisse très forte aussi en ce moment en comprenant que ce retour indésirable était aussi le début de nouveaux problèmes pour Mia.