Chapitre VI :

Ron marchait à toute vitesse dans le château, sans vraiment savoir où il allait. Il fonça dans plusieurs 1ères années et ne s'en rendit même pas compte. Les paroles de Lyra l'avaient rendu furieux ! LUI Jaloux ? Et bien oui…Il était terriblement jaloux. Il avait pourtant pleinement conscience qu'il n'y aurait jamais rien entre Hermione et lui. Ils n'avaient jamais étés très proches, toujours à se chamailler. Harry lui s'entendait depuis toujours avec Hermione. Mais lui ? Ron repensa à leur après-midi sur le chemin de traverse. Il s'était senti si proche de son amie.

« - Tous les élèves sont attendus dans la Grande Salle pour un discours spécial ! »

Un discours spécial ? Sans doute Rusard voulait-il mettre en garde les élèves détenant l'un des 300 objets interdits dans l'établissement – leur nombre avait augmenté au cours de l'été.

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« - Oh Ron ! Tu n'aurais pas vu Hermione ?

- Sans doute entrain de partagé sa féminité avec Lyra…

- Hein ?

- Harry ! Ron ! Vous parliez de moi ? »

Devant le sourire de la jeune femme, Ron eut l'impression de se liquéfier. Quand à Harry, il lui rendit son sourire de la façon la plus naturelle qui soit. Tandis que le rouquin s'empressait de pénétrer dans la Grande Salle, Lyra et Harry furent rejoints par Hermione. Ils allèrent s'asseoir à la table des Gryffondors, non loin de Ron. Hermione prit soin de ne pas se mettre à côté de Lyra.

« - Bonjour à tous ! Nous vous avons réunit ici pour vous annoncer que le tournoi des Trois Sorciers aura lieu cet année ! L'école qui accueillera la compétition sera Beauxbatons. Je demande donc aux élèves âgés de 16 ans et plus qui seraient intéressés, de déposer une lettre de candidature dans la boîte mise à votre disposition dans le Hall. Le professeur McGonagall et moi-même choisirons les représentants de l'école que nous emmènerons. Le professeur Yusuke assurera la direction de l'école pendant notre absence – la directrice adjointe nous accompagnant. Vous avez jusqu'au 26 octobre pour déposer votre candidature. Nous partirons pour la France le 15 novembre. Je prierai tous maintenant de regagner vos salles de cours. »

Partout, l'indignation et le mécontentement se mélangeaient.

« - Comment peuvent-ils réorganiser le tournoi après ce qu'il s'est passé la dernière fois !

Hermione, Voldemort et tous ses partisans ont été vaincus. Cette fois il n'y a aucun doute. Tu te rends compte ? La France… Tu crois qu'il y a beaucoup de descendantes de Vélanes dans ce pays ? »

Harry ne put s'empêcher d'éclater de rire. Il savait que Ron faisait allusion à Fleur Delacour, Championne française du dernier tournoi. Elle était la petite fille d'une Vélane, et, même si Lyra était infiniment plus belle qu'elle, à l'époque, la française avait fait succomber bien des jeunes hommes.

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« - Oh heu…je…Bonjour Harry !

Bonjour Ginny ! Tu te présentes au tournoi ?

Et bien oui…Toi aussi apparemment…

Oui ! Même si je l'ai déjà gagner une fois ! Ron avait peur d'être le seul à se présenter, et Hermione ne voulait courir le risque d'être emmenée sans nous !

C'est bien mon frère ça ! En tout cas je te souhaite bonne chance !

Merci beaucoup ! Bonne chance à toi aussi ! »

En prononçant ces mots, Harry avait pris les mains de Ginny dans les siennes. Il comprit que ce geste qui n'était pour lui qu'un signe d'affection amical, signifiait beaucoup plus pour la jeune fille. Elle devint écarlate et s'enfuit en courant.

« - On dirait que ton succès auprès des femmes retombe Potter ! Peut-être est-ce ton aventure avec la Sang-De-Bourbe qui dégoûte ses demoiselles.

La ferme Malefoy !

Excuse-moi Harry. C'est plus fort que moi. Je ne peux pas m'empêcher de dire du mal d'elle. C'est pour me protéger…

Hein ? Malefoy de quoi tu…

Heu…T'enflammes pas Potter ! Je déconne ! Heu je…Je m'en vais ! »

Le serpentard s'en alla, les joues rouge sang. Harry ne savait s'il devait prendre au sérieux ou nan les paroles de Malefoy. Et même s'il était sincère, devait-il en parler à quelqu'un ? Le jeune homme jugea préférable de faire comme ci de rien n'était. Il comprit plus tard qu'il avait eu raison, en croisant le regard du serpentard, plus haineux que jamais.

« - Harry !

Tiens, c'est la première fois que tu m'appelles par mon prénom, Serpent !

Ecoute… Si je te le dis, c'est parce que tu es le seul à qui je puisse en parler. Mais je veux que tu me promettes que tout ça restera entre nous.

T'en fais pas Malefoy, je ne suis pas du genre à aller crier sur les toits que j'ai des conversations sérieuses avec un Serpentard !

Merci Harry… En fait, ce que je veux te dire c'est que, Hermione, je l'ai…

Harry ! Est-ce que tu…Oh… Encore aux prises avec Malefoy. Ecoute moi, espèce de sale rat pernicieux ! Tes parents sont en prison, tu n'est plus rien maintenant si ce n'est celui-qui-a-failli-assassiner-Dumbledort-mais-qui-a-été-trop-peureux-pour-le-faire. Alors je te prierai de laisser Harry en paix. A ta place je ne la ramènerai pas trop ! Aller viens Harry on s'en va ! »

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« - Heu Hermione… Tu sais, tout à l'heure, avec Malefoy… Et bien, on parlait normalement. Ton intervention était…comment dire ? Malvenue.

Quoi ? Une conversation normale avec Malefoy ? Désolée je n'y crois pas ! Il faudra que tu trouves autre chose pour le défen… Et puis d'abord, pourquoi tu le défends ?

Hermione on était en train de parler de toi ! On s'apprêtait à régler le problème qu'il a vis-à-vis de toi !

Oh c'est…vrai ?

Bein oui ! Pourquoi je te dirais ça si ce n'était pas le cas ?

Oh Harry je… »

Elle ne termina pas sa phrase et embrassa fougueusement son ami. Celui-ci fut tellement surpris qu'il ne songea pas à la repousser. Quand enfin elle se dégagea, ils se retrouvèrent nez à nez avec Ron et Ginny, l'un fulminant, et l'autre au bord des larmes.

« - Non attendez c'est pas ce que vous…Ron revient ! Ginny écoute m… Rha fait chier !

Je suis désolée Harry…Je sais pas ce qui m'a pris…

Désolée ? Ah ça tu peux l'être ! Pfff…Pauvre Ginny !

Tu oublis Ron ! Je ne comprends pas sa réaction.

Moi non plus… »

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« - Bonsoir à tous ! Je vais ce soir annoncer les noms des représentants de l'école qui seront emmenés en France. Vous êtes une quinzaine. C'est peu, c'est pour cette raison que je demanderai aux choisis de se montrer digne de notre école.

Y'a pas à dire, ce type il à la Claus ! Au fait Harry ! Tu…

Hm ?

Heu…Me passer le sel s'il te plait… ? »

Ron avait failli oublié qu'il n'adressait plus la parole à ses deux meilleurs amis, depuis qu'il les avait surpris dans les bras l'un de l'autre. Il avait d'abord pensé qu'il agissait ainsi par solidarité pour sa petite sœur, mais avait fini par se dire que c'était là un comportement excessif. Il s'était alors mis en tête de reparler à Harry et Hermione, mais chaque fois qu'il les regardait, il se remémorait leur baiser langoureux. Un vide phénoménal le remplissait alors, l'empêchant de prononcer le moindre mot. Il fut tiré de ses pensées par le silence qui s'installa dans la salle. Le directeur reprit la parole.

« - Voici donc le nom des élèves qui participeront au tournoi :

Neville Londubat ; Lyra Sagisu ; Ginny Weasley, ainsi que son frère Ronald ; Dean Thomas ; Cho Chang ; Harry Potter ; Drago Malefoy ; Hermione Granger ; Pansy Parkinson, ainsi que Akito et Ryôta Yusuke.

Avant toute chose, je tiens à dire aux « recalés » que je suis de tout cœur avec eux. Ensuite je demanderai aux champions potentiels de se montrer responsable, et de faire preuve du plus grand sérieux. Je ne pense pas nécessaire de vous rappeler que jusqu'à présent il ne s'est pas passer le moindre tournoi sans qu'il n'y ai de mort. Aussi, en dépit des nouvelles mesures qui ont été prises, je vous demande…Non ! Je vous ordonne, d'être très prudents. Et j'ajouterai également que… Je meurs de faim ! Les elfes se sont tués au travail alors rendez leur hommage ! »

Cette dernière phrase fut accueillie par une multitude de cries de joies, ponctués par une grimace d'Hermione. Elle n'avait jamais accepté que les elfes étaient heureux de leurs conditions, et ses tentatives de libération n'avaient fait que la rendre bien plus irritable quant à ce sujet. Devant sa réaction, Harry ne put réprimer un sourire. Les deux amis échangèrent un regard avant de se concentrer excessivement sur leurs assiettes, quelque peu gênés.