Auteur : Sephy
Base : Gundam Wing
Genre : AU / OOC / Romance
Couple(s) : 2 / ???, 2 / 13, 2 / Rei et 2 / Jin…
Disclaimer : les personnages ne m'appartiennent pas (sauf Jin et Rei qui sont ma propriété exclusive !!) quoique j'essaie désespérément d'obtenir les droits d'un certain little shinigami
Note de l'auteur :
Si vous chercher une quelconque ressemble avec l'histoire d'origine, faites demi-tour car rien, mais absolument rien, mis à part les descriptions physiques peut-être, n'est respecté par rapport à la série !!
Et vi, mon scénario est bâclé, rien ne tient vraiment la route et je ne réponds pas à la plupart des questions que devez vous poser… Et alors ? C'était ça ou du drama pur et dur !!!
« ….. » : pensées des personnages
Réponses aux reviews :
Miss Faust : c'est vrai que d'hab, Hilde est beaucoup plus chanceuse dans mes fics… (quoique… enfin déjà plus que Relena). Mais je n'ai aucun remord !! Preuve en est que tout ceci a même décidé Treize à accepter le rdv de Duo La vie n'est-elle pas magnifique ? ;) mdr
Katoru87 : hum… pour le moment, ça reste du 2x13… mais bon, qui sait ce qui se passera quand Heero, Trowa, Zechs ou encore un perso mystère entrera en scène ?
Blurp3 : comme quoi embrasser Wuffy lui aura servi à quelque chose mdr. Lui reste plus qu'à concrétiser….enfin ça c'est si Zinou… euh… Treize… lui en laisse l'occasion… après tout, on ne sait toujours pas ce qu'il pense, lui
Kamara : cette scène m'a beaucoup amusée et quant je la relis, j'suis écroulée de rire. J'imagine aussi la tête de Treize… mais au moins il accepte le rencard de Duo donc tout bénéfice
Youkai : se mettant sur un tabouret j'chuis po petiteuhhhh et puisque c'est comme ça, plus de chapitre avant fin de la semaine prochain et encore, si je suis motivée, na :p En attendant… voici une p'tite explication de ce qui se passe dans le cerveau de Duo… pour pas changer…
Au-delà de toute espérance
Un parfum au goût
de regret
Espérance 08
Le reste de la semaine s'écoula plutôt tranquillement, enfin du moins en apparence car l'Américain passait le plus clair de son temps sur son petit nuage, ne faisant même plus la différence entre un cours et un autre.
Bien sûr, pour les professeurs, tout semblait normal vu que, de toute manière, il ne suivait jamais assidûment les cours mais pour ses proches, c'était une autre paire de manche…
Jin : …. ? Duo n'est pas l ?
Helen : dans sa chambre…
Le publicitaire fronça les sourcils mais ne dit rien, prenant place autour de la table.
Une fois de plus, Wufei dînait avec eux si bien qu'ils n'avaient pas l'impression d'avoir deux mais bien trois fils à la maison.
Cela ne les dérangeait pas outre mesure vu qu'ils étaient pas des enfants que l'on pouvait qualifier de difficile. D'ailleurs ils étaient déjà fort mature pour leur âge et menaient déjà un semblant de vie de leur côté.
Helen : il s'est passé quelque chose à l'école ?
Solo : … pas vraiment…
Helen : …
Jin : j'irais lui parler après le repas.
Le lien qui unissait le père à son fils aurait pu susciter nombreuses jalousie mais ce n'était pas le cas chez les Maxwell. Tous connaissaient les tourments qu'avait dû traverser le cadet de la famille et la raison de l'attention que lui portait l'ancien mannequin.
Duo n'était pas vraiment un garçon comme les autres, non seulement de part ce qu'il avait vécu dans le passé mais aussi de part sa façon de raisonner qui était plus proche de celle d'un adulte que d'un adolescent normal.
Contrairement aux autres, il analysait, étudiait chaque situation à laquelle il était confronter pour n'en ressortir que le meilleur.
Bref, un vrai petit homme d'affaire en herbe, un Einstein junior, même s'il détestait cette appellation !!
Helen : tu crois qu'il est encore malade ?
Jin : … je ne pense pas mais d'un autre côté, on ne sait jamais avec lui…
A ces mots, les deux adolescents frémirent. La dernière fois que leur compagnon de viré avait été malade leur avait mis les nerfs à rude épreuve.
Quoique de plus normal lorsque l'on sait que cela s'était soldé par deux semaines en soins intensifs dans le meilleur hôpital du pays !!
C'est dans ces moments-là que Wufei se félicitait d'avoir un futur beau-père neurologue !!
Solo : tu crois que…
Wufei : …
Jin : je crois que je ferais mieux d'aller voir tout de suite avant que ces deux-là nous fasse une crise !!
On avait beau dire qu'il était un papa gâteau mais les deux autres n'étaient guère mieux. Veillant au grain sur leur petit Pochi et n'hésitant pas à se jeter à corps perdu dans la bagarre pour lui sauver la mise.
Helen : je crois que cela serait mieux, en effet
Les deux jeunes baissèrent timidement la tête tandis que le père Maxwell montait à l'étage pour parler avec son fils…
Allongé sur son lit, mains derrière la nuque, Duo Maxwell écoutait distraitement le dernier album de son idole.
Cela faisait un moment qu'il connaissait celui-ci par cœur mais il ne se lassait jamais d'entendre le son de la voix de l'artiste.
A croire que ce dernier l'avait littéralement envoût !!!
Peut-être était-ce réellement le cas après tout…
Il n'y avait pas un seul instant où il ne pensait à lui, s'imaginant chaque courbe de son corps, chaque variation de son souffle, de son regard…
Son idole…
Son étoile inaccessible…
Tellement inaccessible….
L'Américain ne put retenir un soupir de désespoir devant cette fatalité qui s'offrait à lui, cette fatalité qui l'avait rendu amoureux de la seule personne qu'il ne pouvait avoir…
Il avait longtemps pensé que ce n'était là qu'un seul béguin de passage mais plus le temps passait et plus ses sentiments se renforçaient.
« Je dois être maudit…. »
Cette pensée lui arracha un sourire quelque peu forcé.
Maudit…
Oui, il devait sûrement l'être parce que sinon comment expliquer sa cicatrice qui lui barrait les reins ? Comment expliquer ce coup de foudre pour un homme qu'il ne connaissait que par des reportages et des photographies ? Comment expliquer autrement l'attirance qu'il éprouvait en cet instant pour son professeur de langues germaniques ?
Il n'y avait pas d'explications…
Juste des faits…
Dans un sens, ça lui faisait mal de penser qu'il n'était pas tout à fait comme les autres, que ses « besoins » différaient de ceux de son âge et même de son frère…
Il avait mal d'être si différent…
Jin : Duo ?
Duo : papa ?
L'homme opina de la tête avant de refermer la porte de la chambre et de venir prendre place à ses côtés
Jin : quelque chose ne va pas ?
Duo : je… je sais pas…
Etre à la fois enfant et adulte…
Une drôle de combinaison qui pouvait s'avérer on ne peut plus douloureuse dans certains cas.
Duo : crois-tu que c'est mal ce que je fais ?
Jin : aimer un garçon ?
Une combinaison faisant d'une personne quelqu'un à part : trop vieux pour ceux de son âge, trop jeune pour les autres…
Une personne n'ayant pas vraiment sa place dans la société..
Jin : Il faut que tu saches que beaucoup de personnes te jureront pour cela et, qu'aimer un homme, est loin d'être la solution la plus facile pour mener une vie tranquille. Mais ce n'est pas ce que tu voulais savoir, je me trompe ?
Duo : … je ne sais pas quoi faire…
Prenant une position assise, l'adolescent se mit à trifouiller sa natte à la recherche de la meilleur formulation possible.
Il n'avait nullement envie d'embêter son père avec ses problèmes personnels mais d'un autre côté, il était la seule personne qu'il ne le jugeait pas pour ce qu'il était et qui le comprenait le mieux.
Duo : l'autre jour, j'ai fait des avances à un gars… il est beaucoup plus vieux que moi et aussi…. Différant…
Jin : et tu penses que ça peut marcher entre-vous ?
Duo : je ne sais pas trop… il y a beaucoup trop d'éléments qui rentre en ligne de compte
Jin : comme ?
Duo : lui ?
Là-dessus, il lui désigna l'un des nombreux posters qui couvraient son mur.
Duo : je ne veux pas trahir mes sentiments à son égard mais est-ce que je peux réellement parler de sentiments alors que je ne l'ai même jamais rencontr ?
Jin : je ne pense pas que ce soit la même chose… Il y a amour et amour, Duo. L'amour que tu éprouves pour une personne peut-être différent de l'amour que tu éprouves pour une autre
Duo : je comprends pas
Jin : que ressentais-tu pour Rei ?
Duo : … je le détestais… nan, le haïssais…
Jin : pourtant, tu ne l'as jamais fuis
L'adolescent ne répondit pas, ne sachant que trop bien que son père avait raison à ce sujet.
Il avait eu beau le maudire, le détester, le mépriser, il n'était jamais partie, il était toujours rest
Jin : on peut aimer de différentes façons : de manière physique, platonique ou bien encore de manière réelle, avec un grand A. sans avoir tenter ta chance, tu ne peux mettre un nom sur ton amour…
Duo : … tu penses que mon amour est platonique ?
Jin : je le pense, oui. A toi de me prouver que j'ai tort ou raison. Mais réfléchis-y sérieusement avant car même s'il advenait qu'il ressentait quelque chose pour toi lui aussi, vous ne faites pas partie du même monde…
Ce n'était pas le père qui parlait là, mais le confident, l'ami sur lequel on peut toujours compter…
Duo : tu penses donc que je devrais tenter ma chance avec l'autre type ?
Jin : hum… je pense que ça ne te ferais pas de tort
Duo : même s'il est plus vieux que moi
Jin : Duo… tu es toujours sorti avec des mecs plus vieux que toi…
Devant le ton employé pour énoncer cette réalité, l'adolescent ne put que sourire. Il avait de la chance d'avoir un père comme lui !!
Duo : n'empêche que pas sûr que les autres risquent d'apprécier… je crois même qu'ils ne vont pas apprécier du tout !!
Jin : …. ? C'est qui ?
Duo : un prof…
Jin : aie… et quel genre de prof ?
Duo : le genre que les élèves ont tendances à éviter….
Jin : tu ne sais rien faire comme les autres, toi
Duo : n'est pas Maxwell qui veut…
Le publicitaire lui adressa un sourire complice avant de se lever.
Jin : le problème étant momentanément réglé, Monsieur le bourreau des cœurs pourrait se donner la peine de descendre manger, non ? J'en connais trois qui meurent d'inquiétude dans la cuisine…
Le natté opina joyeusement de la tête et s'apprêta à descendre lorsque son paternel lui fit une dernière remarque.
Jin : tu as arrêté tes médicaments ?
Duo : hum… vu les rêves que je fais en ce moment, je n'en ai pas réellement besoin…
Jin : je vais finir par croire que ce prof n'est pas aussi mauvais que ça…
Clin d'œil complice…
Regard échang
L'Américain avait retrouvé toute sa bonne humeur d'antan au bout d'une simple discussion avec sa « bonne conscience » comme il aimait l'appeler.
Une bonne conscience on ne peut plus ravi d'avoir su, ne serait-ce qu'à moitié, remédier à son problème…
