Saga : Au-delà de toute espérance
Titre : Au sirop et coulis de chocolat (saison 2)
Auteur : Sephy
Base : Gundam Wing
Genre : Romance (il paraît) / AU / CO (no comment please)
Couple : 2 ou 3… je me rappelle plus très bien…
Disclaimer : les personnages de GW ne m'appartiennent pas, mais les autres, vi. Je me réserve aussi le droit de m'approprier leur personnalité.

Notes de l'auteur :

« … » : Pensées des personnages


réponses aux reviews :

AkinoSabaku : hello ! m'ci beaucoup pour ta review ! elle m'a fait très plaisir ! il va encore falloir attendre un petit moment pour qu'ils puissent se rencontrer tout les deux mais on en est pas loin !

Lily.B : je sais, je mets longtemps à écrire mes chapitres soupir me faudrait des journées de 48 heures ! Enfin, je vais essayer de publier plus rapidement mais je ne peux rien promettre ! Voici toujours un nouveau chapitre. J'espère qu'il te plaira !

Miss Faust : kikoo ! désolée pour la longueur des chapitres mais euh… j'ai un peu beaucoup trop de fic en cours ces derniers mdr. Mais bon, je vais essayer de voir ce que je peux faire de ce côté. Pour la rencontre entre ces deux-là, va falloir encore attendre un peu… j'ai pleins de projet pour eux !


Au-delà de toute espérance
-
Au sirop et coulis
de chocolat

Espérance 18


Dix-neuf minutes et cinquante-huit secondes…

C'était le temps exacte qu'ils leur avaient fallu pour traverser l'ensemble de la ville en empruntant pas moins de cinq sens interdit, trois trottoirs, deux rues à contre sens, évitant de justesse trois petites vieilles, deux chats, sept chiens, le tout à une vitesse de cent vingt-quatre kilomètres heures de moyenne et déboucher le parking de la très fameuse et réputée NG sans et sauf !

Autant signaler tout de suite que, si on était cardiaque, il fallait absolument éviter d'avoir Alex comme manager ! A moins que ce ne soit la nonchalance du chanteur vedette qui en était la cause…

Toujours était-il qu'ils venaient une nouvelle fois de battre leur record ; record que l'asiatique nota précieusement dans un calpin avec une totale indifférence.

Son esprit s'était déjà envolé…

Alex : … Heero…

Heero Yui n'était pas ce que l'on pouvait qualifier de Star « Commune » ou encore « Capricieuse » et ce, malgré un succès on ne peut plus fulgurant !

Chose rare dans ce métier…

Le brun lui disait souvent que c'était grâce à ce « fan » qu'il parvenait à conserver toute sa personnalité.

Il n'avait voulu y croire jusqu'à ce qu'il assiste à sa première crise…

Cela faisait tout juste deux mois qu'il travaillait pour lui lorsque Heero avait été victime d'un odieux paparazzi faisant circuler de fausses rumeurs sur son compte.

Il aurait probablement craqué complètement sans l'intervention inopinée de ce même fan qui n'avait rien trouvé de mieux que de lui envoyer une bande dessinée faite maison illustrant le journaliste se faisant royalement envoyer sur les roses… au sens propre et au sens figuré du terme !

Même lui n'avait pu garder son sérieux devant ce « curieux » présent !

Non…

S'il devait décrire le chanteur, il le qualifierait plutôt de quelqu'un assez nonchalant et rêveur. Une étoile dans le ciel asiatique, comme le disait le président de NG…

Son succès, il ne le devait qu'à son talent et à son talent seulement !

Un don qui lui avait fallu d'être à l'affiche avec le très célèbre acteur Trowa Barton, un français dont le renom n'était plus à faire au niveau planétaire.

« La clé de l'Océan… »

Un film dont il n'était même plus la peine d'en faire la publicité tant le bouche à oreille avait fonctionné à merveille.

Alex : Heero…

Heero : hum ?

Alex : on est arrivé…

Heero : arrivé ?

Alex : ….

Heero : oups…. ;;

Une fois de plus, il avait dû se perdre dans ses pensées au moment même où ils s'étaient parqués.

Une mauvaise habitude dont il ne parvenait malheureusement pas à se défaire et pour laquelle toutes les personnes qu'il fréquentait devaient s'armer de patience…

Alex : allez, Monsieur le rêveur ! Il nous reste encore deux minutes pour arriver à l'heure !

Tout en lui disant cela, son ange gardien lui tendit la main avant de l'aider à sortir de la voiture.

En général, il ne le laissait pas s'asseoir devant seulement étant donné le retard qu'ils avaient accumulé…

Tout en avançant précipitement vers les studios, les deux jeunes hommes continuèrent de discuter tranquillement. Les trois ans qu'ils avaient de différence ne représentait pas un obstacle majeur à leur entente.

Alex : alors, tu y as réfléchi ?

Heero : réfléchi à quoi ?

Alex : à ce que tu vas lui dire cette fois-ci…

Heero : pas vraiment…

Alex : bien, dans ce cas, il ne te reste plus qu'à improviser !

Heero : hein ?

Mais avant même qu'il eut le temps de contredire son compagnon, les doubles portes du studio s'ouvrirent sur une assemblée de journaliste qui ne semblait attendre que lui.

Heero : dire que je déteste ça…

Alex : la rançon de la gloire !

Heero : comme si j'avais mérité ça…

Poussant un dernier soupir, l'artiste s'avança sur le plateau où l'attendait déjà son partenaire de tournage.

Après une poignée de main sincère, le jeune homme prit place à ses côtés, face à toute la presse télévisée et écrite présente ici même.

Du regard, il chercha le soutien de son agent. Ce dernier se tenait légèrement en retrait mais restait près à intervenir à tout moment.

Ce qui le confortait dans l'idée que celui-ci n'avait pas du faire ce métier toute sa vie….

Et la première question arriva…

Journaliste : Monsieur DurandalSS1 que pensez-vous du succès interplanétaire de ce film ? car c'est bien d'un succès sur le plan mondial dont on parle ici !

Gilbert Durandal…

L'un des plus prodigieux réalisateur que pouvait compter l'Amérique à l'heure actuel.

Personne ne pouvait dire quelle était son âge réel mais il ne devait guère avoir plus de trente ans.

Gilbert : je ne sais pas vraiment si on peut vraiment parler de « succès international » à l'heure actuelle…

Journaliste : pourtant « La clé de l'Océan » est premier dans le box office de tous les pays dans lequel il a été diffusé.

Durandal était non seulement un excellent réalisateur mais aussi un très grand manipulateur lorsqu'il s'agissait des médias.

Il obtenait toujours ce qu'il voulait, quand il le voulait.

Speakerine : Monsieur Durandal, Lunamaria Hawke pour Tokyo TV. Ce film était un pari risqué. On dit d'ailleurs que vous avez investi une partie de votre fortune personnel dans ce projet

Durandal : c'est exact. Le mythe de l'Atlantide est un sujet que peu de personne ose aborder mais que beaucoup ose critiquer. Un bon scénario ne fait pas tout dans un film. Et ce succès, je le dois à toute l'équipe de tournage mais surtout à ces deux jeunes et prodigieux acteurs que sont Heero Yui et Trowa Barton.

Instinctivement, l'attention des journalistes se portèrent sur les garçons, restés jusque là silencieux.

L'un comme l'autre appréciait tout… particulièrement, ce genre d'interview.

Speaker : Thomas Brown pour BBC News. Monsieur Barton, pouvons-nous avoir vos impressions sur le tournage et le film ?

Trowa : eh bien je dois dire que, lorsque j'ai lu le script, j'étais loin de me douter du challenge qui m'attendait !

Bien que semblant très silencieux et renfermé, l'acteur français avait un don pour la communication.

Son parcours sans faille dans l'industrie hollywoodienne en était l'une des meilleures preuves. L'ensemble de ses films avait été classé dans le top dix. D'ailleurs il n'avait pas reçu moins de trois oscars alors qu'il ne devait avoir guère plus de dix-huit ans.

Journaliste : à ce propos, vous jouez ici le rôle Cain. Un adolescent assez mystérieux et énigmatique secourant Solis a de nombreuse reprise.

Trowa : c'est exacte. J'ai d'ailleurs adoré interpréter ce personnage à la fois distant et protecteur. C'est vraiment quelqu'un d'attachant. Et jouer aux côtés de Heero vous facilite beaucoup les choses, vous savez !

Disant cela, il adressa un clin d'œil complice à l'adolescent qui aurait donné n'importe quoi pour se retrouver six pieds sous terre.

Car, ce genre de phrase était exactement ce qu'attendait tout le monde pour pouvoir enfin se jeter sur lui !

Journaliste : Monsieur Yui. « La clé de l'Océan » était non seulement votre premier film mais aussi votre premier rôle principal. Pensez-vous vous lancer dans une carrière d'acteur ?

Heero : je pourrais vous dire oui mais, en toute honnêteté, je trouve ce métier beaucoup trop épuisant pour moi ! cela relève plus de l'Indiana Jones qu'autre chose pour moi ! C'est pourquoi j'admire beaucoup Trowa.

Speakerine : est-il vrai que vous deux entretenez une relation ?

Trowa : je me demandais quand vous vous décideriez à la poser celle-là… et bien désolé pour vous mais ce n'est pas le cas.

Speaker : pourtant certaines photos publier dans la presse « People » vous montre assez… proche…

Trowa : et si je me souviens bien « Voici » disait la semaine dernière que j'étais fiancé à Stella.

D'une oreille distraite, le chanteur suivait la joute verbal entre le français et la télévision. Certes, ça l'agaçait ce genre de question mais, il avait été prévenu le premier jour du tournage que cela risquait fortement d'arriver sur le tapis.

Aussi il laissait le soin aux spécialistes de débrouiller.

Enfin, ça c'était jusqu'à ce qu'une voix légèrement plus forte que les autres ne s'élève de l'assistance…

Et je marche seul vers l'infinie, on ne peut plus conscient de ton absence, tu ne brilles que dans mes nuits, toi, l'ange de la déchéance…

Sur son passage, tout le monde s'écartait, le laissant tranquillement s'avancer jusqu'au devant de la scène, sachant très bien être la cible de toute les attentions.

ces paroles sont de vous, n'est-ce pas ?

Le chanteur adressa un rapide coup d'œil à son producteur qui jugea bon d'intervenir.

Monsieur Segushi SS2 :c'est exacte, Monsieur Yamato. Mais n'est-ce pas naturel qu'un chanteur écrive les paroles de ses chansons ?

Ainsi ce type était le très fameux Kira Yamato ?SS3

Kira : rassurez-vous, je ne mets nullement en doute les talents de votre protégé. Bien loin de là. Je me demandais juste à qui s'adressait ces paroles…

Les opinions à son sujet étaient très diversifiés mais unanime sur un point : ce type pouvait détruire une réputation en moins de temps qu'il en aurait fallu pour respirer.

Une hyène, aux dires de certains.

Et il n'était pas très loin de rejoindre leur avis tant il se sentait mal à l'aise devant la question.

Monsieur Segushi : cela est une question pertinente mais je doute que vous obteniez une réponse susceptible de vous satisfaire… ceci étant, permettez-moi de mettre fin à cette interview.

D'un geste, le président de NG invita les deux adolescents à l'accompagner hors de la salle, ne prêtant aucune attention aux murmures désapprobateurs des journalistes.

Ils n'étaient jamais contents des informations qu'ils pouvaient recueillir.

Cependant le fait de ne pas avoir pu s'adresser à son « fan » perturbait énormément Heero. Il aurait au moins aimé le remercier pour sa dernière lettre mais…

Mais cela lui avait été impossible…

Intérieurement, il s'en sentait coupable…

Coupable de ne pas pouvoir lui parler librement et ainsi…

: Monsieur Yui ?

Se retournant vers l'origine de la voix, le cœur du chanteur failli rater un battement lorsqu'il se retrouva face à face au plus grand cauchemar de tout artiste.

A ses côtés, même Trowa ne semblait pas du tout rassuré.

Dire que le président les avait quitté un couloir avant !

Prenant une profonde inspiration, l'asiatique se décida à faire face à ce journaliste. Après tout, il ne risquait rien en écoutant ce que ce dernier avait à lui dire.

Heero : que puis-je faire pour vous, Monsieur Yamato ?

Kira : je suis heureux que vous vous souveniez de mon nom, Monsieur Yui. J'aurais aimé savoir s'il était possible de m'entretenir avec vous en privé quelques instants…

Une lueur pas très rassurée passa un court instant dans les prunelles cobalts tandis que son interlocuteur continuait de parler.

Kira : oh, rassurez-vous, je n'ai pas l'intention de publier quoique ce soit sur ce qu'il sera dit. Vous en avez ma parole !

Trowa : dans ce cas pourquoi vouloir vous entretenir avec lui ?

Kira : et pourquoi donc vous évertuez-vous à cacher votre relation avec Talia Gladys ?

Sur ce point, le français ne trouva rien à redire ; le journaliste en savait visiblement assez sur lui pour qu'il ne puisse s'interposer entre eux.

Kira : ceci dit, je n'oblige en rien Monsieur Yui à s'entretenir avec moi…. Loin de là l'envie de vous faire du chantage… je ne m'appelle pas encore Hawke !

Hawke…

Un véritable fléau dans le monde du journalisme. Elle devait à elle seul être responsable d'une bonne partie des fausses rumeurs circulant sur le compte des artistes asiatique !

Dire que le japonais ne la portait pas particulièrement dans son cœur aurait été un euphémisme !

Heero : … très bien. J'accepte votre proposition. Mais je me réserve le droit de ne pas répondre à vos questions si je les trouve inappropriés

Trowa : Heero ! tu ne vas pas…

Kira : bien sûr. Je ne vois pas comment il pourrait en être autrement !

Heero : tu peux dire à Alex que je n'en ai pas pour longtemps, s'il te plait ?

Et sur ces mots, le chanteur invita son compagnon à le suivre dans le dédale de couloirs que représentait la société de production avant de s'arrêter devant une porte.

Heero : je vous en prie…

Sur l'invitation de l'adolescent, le jeune homme – qui ne devait guère avoir plus de trois ou quatre ans en plus que lui – pénétra dans la salle.

Cette dernière était de taille moyenne mais accueillante.

Les murs étaient peints en un vert assez pâle, s'accordant parfaitement avec les fauteuils et les sofas foncés s'y trouvant.

Une table en verre où reposait un vase en terre cuite orné de lys était au milieu de la pièce. Tandis que des tailles somptueuses décoraient les murs

Kira : je ne pensais pas que la NG Corporation disposait de ce genre d'endroit. Cela doit être assez récent, n'est-ce pas ?

Heero : je ne pourrais vous le dire. Cette pièce avait déjà été aménagée de la sorte lors de mon arrivée… mais je vous en prie, prenez place. Désirez-vous quelque chose à boire ?

Kira : un café glacé si vous avez…

L'adolescent opina de la tête avant de revenir avec deux cannettes et deux verres.

Heero : que puis-je faire pour vous ?

Kira : je ne dirais pas ce que vous pourriez faire pour moi mais plutôt qu'est-ce que je peux faire pour vous…

Devant l'air interrogateur du chanteur, le journaliste se fit le devoir de lui donner un peu plus d'explication.

Kira : Heero Yui, né il y a seize ans de cela dans un petit village au fin fond de Kyoto. Repéré lors d'une fête locale par Tohma Segushi, vous débarquez à Tokyo et, en moins de quelques semaines, vous devenez le leader incontesté de NG, devenant ainsi le plus jeune chanteur jamais engagé par NG !

Il s'arrêta un court instant pour observer la réaction de son hôte avant de continuer.

Kira : bien sûr, tout cela est de notoriété publique et n'importe qui peu se procurer ce genre d'informations…

Heero : où voulez-vous en venir ?

Sortant un calpin de l'une de ses poches, il le posa devant son interlocuteur qui s'en saisit avec méfiance.

Ce qu'il y découvrit le laissa totalement sans voix.

Toutes ses phrases…

C'étaient qu'ils avaient dite pour…

Kira : vous devriez faire plus attention lorsque vous laissez ce genre de… messages…

Heero : mais ils étaient pas aussi fragrant que ça ! Oups…

Devant l'air assez moqueur qu'affichait le journaliste, il su tout de suite qu'il avait dit exactement ce que ce dernier attendait de lui.

Ce qui commençait à lui faire regretter d'avoir accepter cette interview…

Kira : qui aurait pu croire que célèbre chanteur tel que vous filerait le parfait amour avec un illustre inconnu…

Heero : ce n'est absolument pas ce que vous croyez !

Kira : et qu'est-ce que je suis censé croire ?

L'asiatique se doutait bien que son interlocuteur le taquinait seulement il ne pouvait s'empêcher de rougir devant cette énonciation de faits.

Ce qui amusa beaucoup le journaliste !

Kira : c'est bon ! c'est bon ! j'arrête de vous ennuyer…

Tournant les pages du calpin que le brun avait toujours en main, il tourna une vingtaine de page avant de s'arrêter brusquement.

Au milieu de celle-ci, un numéro y figurait.

Heero : qu'est-ce que…

Kira : une belle occasion de lui faire une surprise, n'est-ce pas ?

Le regard du japonais passa alors du bloc note à son vis-à-vis, sans savoir pour quelle réaction opté.

Ce dernier, devinant sa gêne, décida le plus simplement du monde de s'éclipser.

Après tout, même une célébrité avait besoin d'intimité, non ?

A suivre


SS1Je ne ferais toujours aucun commentaire…

SS2Et on ne fait aucun commentaire, SVP !

SS3Non, je n'ai aucune déclaration à faire ! j'ai clairement signalé au début de cette histoire que c'était un CO !