Saga : Marya
Titre : Un souvenir de toi
Auteur : Sephy
Base : FF8
Genre : Romance
Couple(s) : SxF, SxS
Disclaimer : ils sont à moi ! Moi toute seule et je ne les partage pas ! J'ai été clair ! Comment ça il y a un copyright ? M'en fiche !
Notes de l'auteur :
J'ai un peu de retard ! Gomen ! Mais j'ai pas mal de fics en cours et, même avec toute la bonne volonté du monde, je ne peux malheureusement pas faire autrement…
« … » : Paroles des personnages / Flash Back
Blabla : paroles des personnages
Blabla : voix off
Réponses aux reviews :
Corail Zaarea : je sais, le premier chapitre était un peu spec… c'est pourquoi j'ai attendu d'en avoir écrit deux pour pouvoir poster la suite mdr. Ça te donnera un avant goût de l'intrigue pour cette partie !
Florinoir : euh… et si on commençait par étape ? tout d'abord un coup foireux pour qu'ils puissent se rencontrer et enfin…. Bah on verra pour la suite mdr
Atalia : ne dit-on pas qui aime bien, châtie bien ? j'adore mon Seif de moi ! pis, c'est promis, il souffrira pas trop cette fois-ci ! enfin…. Tout est relatif bien sûr !
Gally-chan : ne t'inquiètes pas ! ils vont finir par se retrouver d'une manière ou d'une autre ! foi de Sephy ! d'ailleurs, est-ce que ça n'a déjà pas commencé ?
CryNienna : kikoo ! ça faisait longtemps ! pour fêter ses retrouvailles, que dis-tu de deux chapitres pour cette update ? mdr m'ci du fond du cœur pour tes reviews, elles me font toujours autant plaisir !
Un souvenir de toi
Chapitre 2
Sur un geste des plus militaire, le jeune homme salua son hôte et attendit que ce dernier prenne la parole, les mains derrière le dos.
Encore une de ses mauvaises habitudes qui ne lui était pas propre. Il détestait se tenir ainsi…
Profitant de ce court moment de silence, le blond parcourut du regard le décor qui l'entourait. Il n'y avait pas grand-chose à dire dessus, ni à remarquer.
Son capitaine avait toujours fait preuve d'un certain don pour associer ensemble des éléments totalement incompatibles et affreux.
Seifer : mais quand on voit sa tronche…
Ils ne s'aimaient pas, ne s'appréciaient pas, ne se supportaient pas. C'est tout juste s'ils toléraient la présence l'un de l'autre parce que cela leur avait été imposé et que donc, ils devaient faire avec.
Radicalement opposé, aussi bien niveau physique que de caractère, ils étaient le sujet de la plus part des débats et controverses de leur armée.
Le blond plaisait car il était jeune, intelligent, dynamique et savait écouter les autres. Quant au roux, il était vieux et avait de l'expérience.
Quoique au niveau de l'expérience, l'ancien chevalier commençait plus que largement à le rattraper !
Olivier : je ne vais pas y aller par quatre chemins, Almasy ! Ce soir, vous prendrez vos affaires ; vous partez en mission !
Seifer : en mission ?
Se cachant derrière un masque impassible – séquelle de sa vie passé ? – le jeune homme attendit la suite des explications.
Il était certes conscient que la boule de graisse le trouvait gênant mais de là à l'exiler il ne le savait où….
Olivier : je n'en sais pas plus ! Les ordres ne viennent pas de moi mais d'au-dessus. On viendra vous chercher à votre domicile avant le coucher du soleil !
Disant cela, il lui remit une enveloppe, encore scellée du sceau présidentiel.
Seifer : effectivement, les ordres viennent de très haut…
Bien que travaillant pour Esthar, la petite compagnie recevait généralement ses directives d'un général dont il ne se rappelait plus le nom.
En six mois, ils n'avaient reçu qu'un seul courrier de la présidence et c'était une lettre d'arrestation pour l'un de leurs hommes.
Pas vraiment de quoi le rassurer…
Olivier : votre service ne commençant pas avant deux heures, je vous suggère de vous balader un peu dans les jardins de l'université…
Les jardins de l'université…
Il n'avait jamais compris pourquoi ils se trouvaient juste à côté des bâtiments de l'armée…
Seifer : mais cherchez à comprendre quoique se soit ici à Esthar…
Reviendrait à comprendre qu'est-ce qu'il fichait dans cette ville qui ne lui convenait pas vraiment…
Sur un nouveau salut, le lieutenant prit congé de son capitaine et sortit de l'immeuble, l'enveloppe à la main.
Une nouvelle affectation…
Jamais il n'y avait réellement songé ou, du moins, pas aussi rapidement que cela !
Prenant place sur l'un des nombreux bancs disposés autour de la fontaine, le blond retira les scellés qui étaient posés avant de sortir cinq feuilles.
La première était une sorte de récapitulation de ses états de services jusqu'à aujourd'hui, y regroupant des détails qui ne lui était même pas connu, comme, par exemple, le fait qu'il ait été deuxième de sa promotion.
Certes, cela pouvait sembler quelque chose de totalement inutile aux premiers abords, mais cela représentait autant de souvenirs dont il était incapable de se rappeler…
La seconde concernait le poste qu'il occuperait durant sa mission : garde présidentiel…
Une fonction hautement convoitée par tout soldat et étudiant appartenant la communauté d'Esthar tant pour les avantages que pour le prestige que cela apportait.
Il y avait le point de vue financier, tout d'abord.
Le salaire était trois fois plus élevé que le plus haut gradé de l'armée pour un débutant.
A cela s'ajoutaient les nombreux privilèges tel qu'un accès à certaines parties de la bibliothèque nationale, des appartements de fonctionnaire, des horaires réguliers, des salles d'entraînements et de perfectionnements,…
Même si cela n'était pour une période limitée, cela restait une expérience enrichissante qui ferait une bonne impression sur son curriculum vitae.
Cependant…
Seifer : … je me demande pourquoi ils m'ont choisi…
C'est en s'emparant de la troisième page que le lieutenant eut un semblant de réponse.
Visiblement sa mission consistait à protéger secrètement une personne dont il ne connaissait encore l'identité, pour des raisons de sécurité.
Hors, ses états de services au seed faisaient mention de diverses protections rapprochées et d'autres missions de terrains sous couvertures.
Autant de choses dont il ne se souvenait pas…
Dont il ne se souvenait plus…
La quatrième feuille…
Un ensemble de blabla inutile concernant ses futures responsabilités et le règlement d'ordre du palais. Autant de paragraphes qu'il ne lirait probablement jamais de sa vie tant que cela était somnifère et ennuyant.
Il n'avait jamais eu un goût prononcé pour tout ce qui touchait de près ou de loin la paperasserie.
Du moins…
De ce qui se rappelait…
Cinquième page…
Y figurait les noms de l'ensemble des gardes royales, des hauts gradés ayant un accès privilégiés au palais, l'ensemble de la magistrature…
Autant de monde dont il devrait se méfier s'il ne voulait pas compromettre sa future mission, mission dont la portée semblait quelque peu lui échapper…
Ce genre de proposition nécessitait en générale des recommandations de supérieurs hiérarchiques. Mais lui, il ne connaissait personne à l'exception de son capitaine.
Cela venait-il d'une personne de son passé ?
Plus le blond y réfléchissait et moins tout cela lui paraissait clair…
Seifer : enfin bon, ce n'est pas comme si j'avais réellement le choix !
D'un geste résigné, il passa une main dans sa courte chevelure. L'idée d'expliquer sa nouvelle affectation à sa petite amie ne l'enchantait guère mais, d'une certaine manière, cette mission tombait à point nommé !
Il avait besoin d'un break pour réfléchir à son avenir, à sa vie avec Fujin…
Certes, la jeune femme était d'une compagnie agréable seulement…
Seulement…
Seifer : quoiqu'il arrive, je finis toujours par penser à toi…
Celle qui hantait ses jours et ses nuits…
Elle, dont il ne connaissait pas le nom mais juste la chaleur de son sourire…
Comme toujours lorsqu'il s'évadait dans ses pensées, l'estharien se mit à jouer machinalement avec la chaîne qu'il portait autour de son cou.
Au bout de celui-ci, un anneau…
Il ne s'en séparait jamais et veillait sur lui comme sur un trésor…
La raison ?
Sentimentale, plus que probablement.
Lors de sa sortie de l'hôpital, il avait abordé un jeune stagiaire pour lui demander si une jeune femme avec de longs cheveux était venue lui rendre visite pendant son inconscience.
Pour toute réponse, le jeune homme lui avait confié discrètement un petit paquet avant de lui murmurer…
« On m'a demandé de vous remettre ça, si vous demandiez après elle… »
Après, il s'était éclipsé et il ne l'avait jamais revu…
Soldat : lieutenant Almasy !
Mais il aimait à penser que cette bague…
Soldat : on vous demande au quartier maître !
Seifer : bien, j'arrive dans un instant…
Elle la lui avait laissé pour qu'il puisse la retrouver….
A suivre
