Saga : Marya
Titre : Un souvenir de toi
Auteur : Sephy
Base : FF8
Genre : Romance
Couple(s) : SxF, SxS
Disclaimer : ils sont à moi ! Moi toute seule et je ne les partage pas ! J'ai été clair ! Comment ça il y a un copyright ? M'en fiche !

Notes de l'auteur :

« … » : Paroles des personnages / Flash Back
Blabla : paroles des personnages
Blabla : voix off


Réponses aux reviews :

Atalia : Lino en blonde ! ne me parle surtout pas de cauchemar ! elle est déjà assez cruche comme ça ! (oui, je ne l'aime vraiment pas, et alors !). comme j'ai presque deux mois de retard sur mon update (gomen, gomen, je ne le referais plus), on va commencer en douceur avec un petit chapitre d'intro ?

Florinoir : c'est drôle, puisque tu parles de jupe… tu n'aurais pas quelques idées de tenues pour Squally à me refiler ? Pas trop osé quand même. Je ne tiens pas à ce que Seif me fasse une attaque à sa vue ! mdr

CryNienna : Me revoilààààà ! nan, j'suis pas morteuhhhh ! juste quels problèmes pour gérer l'ensemble de mes fics mdr Mais bon, c'est plus ou moins réglé à présent ! Si tu as des suggestions à me faire, tu connais mon adresse, ne ? ;)

Khisanth et Enan (x5) mdr : désolée pour cette très longue attente mais avait quelques problèmes de… gestion de fics mdr. Ce chapitre reste assez court mais, promis, celui de la semaine prochaine sera beaucoup plus long en espérant que l'histoire te (euh… vous ?) plaira toujours autant…


Un souvenir de toi

Chapitre 5


Il ne lui avait fallu pas loin d'une bonne heure pour terminer les dernières mises au point concernant son « affectation provisoire » et les papiers nécessaires à la récupération de sa Némésis.

Un temps qui lui avait paru être une éternité tant il n'avait absolument aucune envie de se retrouver à nouveau dans cet accoutrement débile. Mais avait-il vraiment eu le choix ?

Vérifiant qu'il avait bien avec lui portable et clés de sa voiture, il quitta son bureau pour les garages où il se dirigea presque immédiatement vers son véhicule.

En guise de fond sonore, il pouvait entendre la voix de Kramer qui, à travers les haut-parleurs de l'établissement, réclamait sa présence.

Squall : comme si je n'avais que ça à faire…

Instructions qu'il ignora royalement pour démarrer sur les chapeaux de roue avec pour direction Balamb City car, c'était bien beau de vouloir reprendre cette fichue identité mais fallait encore avoir la garde-robe qui allait avec !

C'était précisément dans ce genre de circonstances qu'il félicitait son père de connaître quelques personnes du milieu…

Grâce à elles, il pourrait sans aucun problème changer son identité en moins de deux heures. Restait alors un seul petit problème…

Un problème qui portait comme nom…

Squall : Seifer…

Officiellement, Marya et le blond étaient mariés et censés vivre, tout les deux, dans un petit village non loin de Winhill.

Seulement…

L'ancien chevalier habitait actuellement avec Fujin en banlieue d'Esthar et Marya…

Squall : quelle histoire je viens bien pouvoir inventer...

Chance pour lui, le professeur Geyser lui avait signalé que l'amnésie de sa Némésis serait permanente et qu'il n'y avait aucune chance pour que ce dernier retrouve la mémoire.

De même, lors de la destruction du pénitencier, Sion avait bien prit garde à effacer toute trace de son passage.

Squall : … mais pas de mon existence…

Ce qui faisait que, si Marya ne s'était jamais rendu à la prison de Trablia, elle n'en restait pas moins l'épouse de Seifer et donc Madame Almasy !

Squall : arggg ! Ce type va me rendre complètement dingue si ça continue !

Tout en pestant contre lui-même et les sentiments partagés qu'il portait à son aîné, le brun accéléra et, en moins de vingt minutes, réussi à se retrouver en plein centre de la ville estudiantine.

Il n'avait jamais trop bien réussi à situer le moment où ses émotions pour le blond avaient pris raison sur son esprit. Un matin, il s'était levé en maugréant contre cette personne qui hantait ses nuits et, une heure plus tard, il filait en direction de Deling pour le récupérer…

Certes, cela faisait quelques années déjà qu'il avait conscience que les sentiments qu'il nourrissait pour sa Némésis ne s'apparentaient pas à la haine. Mais est-ce que le simple fait d'aimer poussait automatiquement à de tels sacrifices ?

Fujin aimait, elle aussi, Seifer. Pourtant, elle ne risquait pas sa vie à tout bout de champ pour le sauver…

De même, l'ancien chevalier était censé le haïr. Cependant, il n'avait jamais essayé de le tuer…

Dans pareille situation, quel nom donner à leur relation ?

Fermant un court instant les yeux, il se remémora leur course poursuite au moment où les explosions avaient commencé à retentir au sein du pénitencier.

Il se souvenait de ces paroles, murmurées aux creux de son oreille…

« Moi aussi, je t'aime… »

De ces bras, qui avaient enlacés avec tendresse sa taille…

De ces regards n'existant que pour lui…

« Si je ne me savais pas condamné à mort…. »

De leurs échanges…

« … je peux savoir à quoi tu penses ? »

« Au fait que tu me rends complètement dingue ! »

« Hum… hum… serait-ce une déclaration ? »

« Ça risque bien de le devenir si nous sortons vivant de tout ceci ! »

Autant de petits détails, d'anecdotes qui ne parvenaient pas à oublier et qui dansait dans sa mémoire comme pour lui signaler que…

S'il était resté au moment de son réveil, ça ne serait pas avec Fujin qu'il aurait passé ces six derniers mois mais avec…

Squall : … Seif…

C'était exactement ce genre de moment qu'il détestait tout particulièrement car ils étaient semblables à un signe du destin…

Un signe qui lui soufflait à chaque fois :

« Quoique tu dises, quoique tu fasses, Marya, c'est toi… »

C'était pour cette raison que…

L'après-midi touchait presque à son terme lorsque Florian vit débarquer un seed au visage on ne peut plus froid et renfermé dans sa petite boutique.

Sally : Bonjour, Monsieur. Est-ce que je peux vous être utile ?

Squall : hum… je suis venu sur « recommandation »

Tout en disant cela, il avait jeté un regard mi-figue, mi-raisin sur l'ensemble du magasin, ne prêtant aucune attention au regard appréciateur de la gente féminine présente.

Florian le catalogua presque aussitôt dans la catégorie des personnes ne venant que par obligation et parce qu'il n'avait pas vraiment d'autre choix.

Manque de temps, contretemps…

Les raisons pouvaient être nombreuses et variées. Cependant elles aboutissaient toutes plus ou moins au même résultat aussi…

Florian : je te remercie, Sally. Je vais m'occuper de Monsieur…

Sally : bien… Monsieur…

Squall : …

Il ne fallut pas plus d'une dizaine de minutes au propriétaire des lieux pour mettre un nom sur le visage se trouvant en face de lui. Mais peut-être pas de la manière dont le commun des mortels le penseraient…

Florian : vous avez un caractère bien trempé pour un Loire… c'est rare…

Si le seed fut étonné, il n'en montra rien. Ce qui fit sourire l'homme qui lui parlait. Il était difficile de lui mettre un âge certain. Mais très certainement la quarantaine…

Il possédait des cheveux flamboyants mi-long qui avaient été ramené en arrière avec un élastique.

De carrure assez musclé, il devait plus que probablement faire du sport ou de la musculation de manière quotidienne et les quelques cicatrices que le brun pouvait entre apercevoir lui faisait déduire qu'il devait n'être ni plus ni moins qu'une des « fameuses connaissances douteuses» de son père…

Florian : j'ai passé l'inspection ?

Squall : on peut dire ça…

Avec un sourire assez énigmatique, le propriétaire lui tendit la main avant de se présenter de manière assez simple.

Florian : je suis Florian Vital, le gérant de ce magasin

Squall : Squall… Loire…

Florian : eh bien, on ne peut pas dire qu'il soit très communicatif…

Une déduction qu'il aurait déjà pu faire bien avant s'il avait entendu le soupir résigné que le seed avait poussé en pénétrant dans la boutique.

Florian : si j'ai bien suivi votre conversation avec ma vendeuse, vous êtes venu sur une recommandation…

Squall : hum…

Ne développant pas plus sa « réponse », l'adolescent tendit le fax que lui avait envoyé son père juste avant de partir et le tendit à son vis-à-vis.

Il n'avait même pas pris la peine d'y jeter le moindre coup, sachant très bien que, s'il le faisait, il en ferait plus que probablement une attaque.

De son côté, l'homme ne cessait de froncer les sourcils au fur et à mesure qu'il avançait dans la lecture, se demandant mentalement si le rédacteur de cette missive possédait encore toute sa tête ou bien…

Florian : eh bien, eh bien… on peut dire que vous aimer les ennuis…

Squall : …. (….)

Florian : repasser dans une heure et nous ferons les essais.

Squall : bien…

Et sans s'attarder plus longtemps, le brun quitta la boutique pour se rendre à la seconde adresse que lui avait refiler son paternel.

Dans sa tête, une seule question…

« Où tout cela allait-il encore le mener ? »

Peut-être beaucoup plus loin qu'il ne le pensait…

Oui…

Beaucoup plus…


TBC