Retour à la maison
Harry ne réintégra sa chambre de Privet Drive que la veille de la rentrée pour que personne ne lui pose de question. Le lendemain matin, une équipe de l'ordre se présenta à la porte de la maison des Dursleys et récupérèrent Harry pour se rendre à la gare de King's Cross. Le trajet se fit rapidement avec les voitures légèrement modifiées du ministère. Fudge, le ministre, devait être à la botte de Dumbledore maintenant qu'il avait du reconnaître ses erreurs en ce qui concerne le retour de Voldemort.
Il y avait un embouteillage devant le passage qui servait d'accès à la voie 9 ¾. Cela étonna un peu Harry, mais il compris vite pourquoi une fois la barrière passée. Il avait quelques aurores qui fouillé les élèves prenant le Poudlard Express et leur parents. Harry rigola en son fort intérieur en pensant que cela n'arrêterai sûrement le psychopathe de sévir s'il le souhaitait vraiment. Quand arriva son tour de se faire fouiller, l'aurore le reconnu :
« - Monsieur Potter, c'est un honneur de vous rencontrer. Je pense que la fouille n'est pas nécessaire pour vous. Vous n'êtes pas un partisan de Vous-savez-qui après ce qu'il vous a fait subir au cours des années.
- Non, fouillez-moi. Justement, je dois être le premier à montrer l'exemple, dit Harry. Il ne doit pas avoir de passe droit. Il est important que tous soit traiter de la même manière que l'on soit célèbre ou simple anonyme, en disant cela Harry pensait à Malfoy senior qui avait trompé son monde pendant près de 2O ans sur ses activités de Mangemort.
- Vous avez raison, conclua l'aurore. »
Harry se plia alors gentiment à la fouille de ses affaires et en particulier de sa malle même s'il avait omis de parler du compartiment secret.
Harry se dépêcha de monter dans le train afin de trouver un compartiment où il serait seul. Il s'assura un peu d'intimité à l'aide d'un sort. Depuis les évènements de juin, Harry n'avait plus le besoin d'être entouré par ses amis, bien qu'aujourd'hui il aurait du mal à les appeler mes amis. Il se sentirait hypocrite.
Flash backCela faisait deux jours que la vie d'Harry avait pris un autre tour, il avait découvert beaucoup de chose mais la première qu'il maîtrisait fut le transplanage. Il avait toujours cru que Dumbledore avait mis un sort antitransplanage et c'était le cas. Pourtant, il se déplaçait facilement sans aucune difficulté. Il ne s'était essayé que sur courte distance mais aujourd'hui il se lançait, il allait faire un tour au chemin de Traverse. Il se souvenait d'une petite allée pas loin de Gringotts, elle lui servirait de point de chute.
Il avait emprunté un peu de maquillage à sa tante pour changer d'apparence et cacher cette maudite cicatrice. Il avait également performer quelques sorts de métamorphose sur ses vêtements pour les améliorer. Ses cheveux avaient tellement poussé qu'il lui arrivait aux épaules, le changeant complètement. Il avait soigneusement préparé son escapade dans le monde magique.
Et c'est dans un léger pop qu'Harry disparut du 4 Privet Drive pour se retrouvait une seconde plus tard dans cette allée un peu sombre près de la banque des sorciers.
Il n'était pas encore sortis de la ruelle qu'il aperçut ses deux amis en face de lui, assis à la terrasse d'un bar sorcier. Il eut envie de manifester sa présence. Mais il se rappela que selon les lettres qu'il recevait régulièrement, ils étaient tous les deux coincés avec leur famille respective sans grande possibilité de sortir. Faisant marcher son esprit comme celui-ci d'un serpentard, il se rapprocha pour épier leur conversation et savoir ce qu'il faisait là. Ron étant toujours aussi discret commença sur un sujet qui intéressait Harry :
« - Hermione, ce bar est un super point de vue pour voir aussi bien les gens se rendant à Gringotts que ceux qui vont dans cette rue pour mages noirs, dit Ron en désignant l'allée de Embrumes qui se trouvait juste en face d'eux.
- Oui, cette mission pour l'Ordre est moins difficile que la précédente, cette année a vraiment été dure, répondit l'adolescente.
- Harry n'a vraiment pas été facile à supporter, j'ai bien cru dire à Dumbledore que j'arrêtais cette comédie. Franchement, il ne sait pas la chance qu'il a. Il a tout ce qu'il veut, il pourrait avoir toutes les plus belles filles de Poudlard mais monsieur ça le dérange d'être connu.
- Mais ce n'est pas ça le plus dur, ce sont tous ses changements d'humeur et toutes ses douleurs feintes à sa cicatrice. Je me suis toujours posé la question de savoir si tu le crois quand il te raconte ses rêves. Moi, je trouve qu'il en fait trop. C'est bon, il a, des fois, des visions de l'autre dingue mais pas tous les soirs. Il nous prend pour des idiots, il veut qu'on le plaigne, le pauvre petit orphelin, dit elle avec un sourire satirique. »
Harry en entendant cela avait serré les poings jusqu'à enfoncer ses ongles dans sa peau. Il souhaita alors qu'elle s'étouffe. Il ne sentit pas la vague de magie se déployer jusqu'à celle qu'il considérait comme sa sœur cinq minute plutôt, ni que sa magie à l'état pure empêcher à l'air d'arriver aux poumons de la jeune fille. Il sortit de son état de haine pure que lorsque Hermione commença à devenir toute bleue et qu'elle tomba dans le coma. La magie cessa aussitôt.
Comprenant qu'il était derrière ce phénomène, il se leva et se redirigea vers la petite ruelle alors que tous les passants qui se trouvait là s'agglutinèrent autour des deux adolescents. Dans un léger pop, il disparut et se retrouva dans sa chambre. Il s'effondra en pleurs sur son lit et pleura. Il resta plusieurs heures dans un état de léthargie à ressasser ce qu'avait dis ses soi-disant meilleurs amis pour au final s'endormir dans un sommeil troublé.
Ce mauvais souvenir passé, il sortis de sa malle un livre de métamorphose avancée. Le voyage se passa dans le calme même si des fois certains élèves essayèrent de pénétrer son compartiment. Quand on commença à apercevoir les tours de Poudlard, il se décida à mettre son uniforme. Alors que le train venait de s'arrêter en gare de Pré au Lard, il ne bougea pas, laissant tout le monde descendre. Il fut le dernier à monter dans les calèches. Il ne voulait pas affronter tout de suite ses ex-amis. Son répit fut de courte durée, car à peine avait-il posé un pied dans le hall qu'ils se précipitèrent sur lui en lui posant des questions :
« - Où étais-tu ? On t'a cherché dans le train.
- J'avais besoin d'intimité, répondit-il. Et c'est toujours le cas, ajouta-t-il en s'éloignant voyant qu'Hermione allait encore lui poser des questions auxquelles il ne voulait pas répondre. »
Ses deux amis restèrent, cinq minutes, sans voix ne comprenant pas son comportement. Pendant ce temps, Harry se dirigea et s'assit à la table des Grinffondors. Rapidement, la répartition commença, et il fut surprit par la chanson du Choixpeau. Celui-ci, en plus de faire référence aux qualités que recherchaient les fondateurs, parla de l'existence d'un mage qui était leur descendant et qui ne serait ni marqué par la magie blanche, ni par la magie noire. Bien sur, le Choixpeau ne fut pas aussi explicite mais c'est comme cela que l'interpréta Harry.
Après le traditionnel discours de son cher directeur, les élèves purent mangeaient dans la bonne humeur, bien qu'à la table des Grinffondors, l'ambiance semblait tendu. Tous se demandait ce qui s'était passé au sein du trio d'or.
Le repas terminait, les élèves rejoignirent leur tour respective, à l'exception d'un qui préféra ne pas suivre les autres membres de sa maison. Celui-ci n'était autre que le survivant.
