Fées en folies

Le prince-grenouille, (Fruits Basket)

Tout le monde en place pour la distribution. Je n'ai pas envie de me battre alors le premier qui fait une remarque passe simplement par la fenêtre.

Il était une fois, il y a bien longtemps, un grand et beau château construit sur une colline. Dans ce château vivaient le roi Kyo et la reine Yuki qui avaient de nombreuses filles, toutes plus belles les unes que les autres.

Les princesses semblaient pâles comme des ombres à côté de la jeune Tohru princesse Tohru, aussi resplendissante que le soleil. Le visage rayonnant, l'allure gracieuse, d'une blancheur de lait, elle était fière de sa beauté - ce dont on ne pouvait la blâmer.

- Tohru : mais, je ne suis pas si belle que ça, voyons.

- Ayame (d'où il sort ?) : Si, tu es une princesse Tohru-kun, et je vais…

Moi / attrape Aya et l'envoie à Shi-chan, histoire d'avoir la paix : Tu exprimes ma pensée, mais ailleurs. Tohru, écoute l'histoire

Aucun des prétendants qui venaient lui demander sa main ne trouvait grâce à ses yeux.

Curieux, j'entends un bruit de chute derrière moi, on dirait que Tohru vient de s'effondrer. L'auteur attrape un sabre (prêté par un perso d'une autre fic), le met en évidence sur ses genoux et recommence son récit.

Le passe temps favori de Tohru consistait à descendre près d'une source, non loin du château, et à jouer dans la clairière avec une balle d'or. Elle la jetais en l'air, la rattrapait, et la balle étincelait dans le soleil.

- Kyo : non mais c'est quoi cette histoire, tu te fous de moi ?

- Yuki : exceptionnellement, je suis d'accord avec ce baka. Tu es tombée sur la tête ?

- Moi : Ben, je sais pas, c'est marrant de te transformer en fille.

- Yuki a beaucoup de mal à ne pas me frapper, de même que Kyo, le survivant de leur nouveau duel pourra continuer la conversation.

- Tohru : Gômen, mais, pourquoi je refuse les prétendants ?

- Moi : Mais pourquoi personne ne veut lire mon script ? Shi-chan, vient leur expliquer !

/me court me réfugier dans les bras de Shi-chan avant de reprendre

Mais, un jour, sa baballe lui glissa des mains et tomba dans l'eau en faisant un grand bruit. Elle disparut complètement. La princesse s'agenouilla près de la source et pleura à chaudes larmes. Alors, tout doucement, une grosse grenouille verte sortit la tête hors de l'eau ; au bout d'un moment, elle demanda :

- Pourquoi pleurez-vous ainsi, princesse ?

Tohru la regarda, surprise se demandant d'où elle surgissait ; mais comme elle avait parlé très gentiment, elle lui répondit à travers ses larmes !

- Il m'est arrivé un grand malheur, grenouille : mon jouet préféré, ma balle d'or, est tombée dans l'eau et je ne la verrais plus jamais.

- Plus jamais ? Mais non, princesse. Si vous voulez, je vous rapporterais votre balle.

- Chère, chère grenouille ! Si tu me rapportes ma balle, je te donnerais tout ce que tu demanderas. Que veux-tu ? Ma robe, toute rebrodée d'or ? Mes perles ? Les joyaux de mon collier ou ma couronne d'or ?

- Moi : comme vous le remarquerez, cette Tohru est hyper matérialiste, non ?

- Tohru : sniff, c'est pas de ma faute, c'est pas moi qui écrit !

- Kyo, la prenant dans ses bras : Là, là, calme toi, vient voir papa

- /me attrapé Kyo : Toi, file, tu n'es pas dans cette scène ! Yuki, je t'ai vu, ne bouge pas non plus !

- Je ne veux rien de tout cela, belle princesse. Je voudrais simplement être votre amie ; je voudrais que vous m'aimiez, que vous m'acceptiez à votre table, que vous me laissiez manger dans votre assiette, boire dans votre verre et dormir dans votre lit. Voilà ce que je souhaite, rien de plus

- Kyo : Hé ! C'est quoi cette histoire, personne ne dort avec Tohru

- Moi : C'est une histoire ! ça suffit, sinon, à la fin, la princesse épouse Akito !

La princesse ne pensait qu'à sa balle d'or ; si elle la retrouvait, que lui importaient quelques promesses faites à une grenouille de la forêt ? Elle répondit donc, avec un brin d'impatience :

- pourquoi pas, chère grenouille ? J'exaucerai ton souhait..

La grenouille poussa un cri de joie, sauta dans l'eau et plongea jusqu'au fond ; quelques minutes plus tard, la surface cristalline se rida à nouveau et la balle d'or brilla comme un petit soleil. Quel bonheur pour la princesse ! Elle était si heureuse qu'elle ne savait plus si elle devait rire ou pleurer. S'amusant à lancer la balle en l'air, elle courut sur le sentier - si pressée de rentrer au château, qu'elle en oublia totalement la grenouille. Celle-ci sautillait à sa suite et coassait tristement :

- Princesse ! Ne suis-je pas votre meilleure amie ? Ne m'emmenez-vous pas avec vous dans le château ?

Mais la princesse avait disparu. La grenouille retourna à son étang, s'accroupit sur la rive couverte de fougères en pensant à elle.

Le lendemain, dès que la table fut dressée pour le déjeuner, la famille royale au complet s'installa pour manger. Il y avait Saki, Arisa, Rin, Kagura et Kisa (pour les besoins de l'histoire elle est un peu plus âge que Tohru, ne m'en veuillez pas) ainsi que leur sœur aînée (l'auteur osera-t-elle ? ) Ayame (oui, elle a osé mais je manquais de fille et Hatori m'aurait fait la tête un moment quant à Shigure, il me soutient). Tohru était déjà assise devant son assiette d'or, quand, tout à coup, un bruit de pied nus se fit entendre dans le corridor dallé de marbre qui menait à la salle à manger. Plip ! Plop ! Et ce bruit se rapprochait, se rapprochait... Soudain, les pas s'arrêtèrent juste devant la porte fermée. Quelqu'un frappa doucement, et une petite voix s'éleva :

- Jeune princesse, ouvrez-moi la porte !

Puis le silence revint. La princesse, au début, se figea comme une statue ; mais elle ne tarda pas à reprendre ses esprits et elle se mit à manger. A peine avait-elle avalé deux bouchées que l'on frappa à nouveau et que la petite voix se fit entendre la seconde fois, un peu plus fort :

- Jeune princesse, ouvrez-moi la porte ! Rappelez-cous la promesse que vous m'avez faites près de l'étang !

La princesse se leva d'un bond, alla jusqu'à la porte, l'ouvrit... et la referma aussitôt. La grenouille verte était là, accroupie sur le sol de marbre ! Le roi (toujours Kyo) remarqua la pâleur de sa fille et lui ordonna de venir près de lui :

- Kyo : Viens ici, heu, Tohru, heu, s'il te plaît (il a du mal avec le texte ! )

- Tohru : Oui, papa, tout de suite...

Contrainte et forcée, elle dut lui raconter ce qui s'était passé la veille

- Ma chère enfant, dit le roi, une promesse est une promesse. Tu ne deviendras jamais reine si tu ne respectes pas ta parole.

La princesse retourna donc à la porte, l'ouvrit et fit signe à la grenouille de la suivre. Celle-ci sautilla derrière elle ; quand la princesse se fut assise à la table, la grenouille sauta sur ses genoux et mangea avec elle dans l'assiette d'or. La jeune fille, si elle l'avait pu, aurait bien aimé chasser l'animal ! Mais la grenouille déclara, en clignant des yeux l'air satisfait (allez voir ça sur une grenouille ! ) :

- J'ai mangé et bu tout mon soûl ; à présent, j'aimerais dormir un peu. Venez, chère princesse, conduisez-moi jusqu'à votre chambre. Ce sera un vrai délice pour moi de me reposer entre vos draps de soie

Tohru grimaça et faillit fondre en larmes, tant l'idée de ramener cet animal répugnant dans sa chambre la dégoûtait

- Tohru : pas du tout, Mme la grenouille, ce n'est pas vrai, c'est le texte ! Et elle fond en larme !

- Moi : je vais arriver au bout de cette histoire ? .

Mais le roi dit :

- n'oublie jamais cela, ma fille : on ne doit pas dédaigner celui qui vous a aidé lorsqu'on était dans le besoin.

La belle princesse (au moins ils sont tous d'accord sur ça) dut donc prendre la grenouille verte entre ses mains et l'emporter dans sa chambre.

- /me attrape Kyo par le col : c'est l'histoire, tu restes là !

- /me rattrape Yuki qui m'avait faussé compagnie : Idem ! Tu es sa mère !

Elle la posa dans un coin et se mit au lit. Ses paupières commençaient à se fermer quand la grenouille s'approcha et coassa :

- Jeune princesse, je voudrais moi aussi connaître la douceur de la soie. Montez-moi jusqu'à vous, je vous en prie.

En une seconde, la princesse fut complètement éveillée ; elle bondit hors de son lit, attrapa la grenouille et... quelle horreur ! la lança de toutes ses forces contre le mur. Puis elle s'écria :

- Espèce de montre ! A présent tu peux dormir pour l'éternité !

- Tohru : désolée, pardon, je ne voulais pas, c'est la méchante auteur

- Moi : non mais ho ! On pourrait en finir avec cette histoire ?

Et que se passa-t-il à votre avis ? La grenouille, avant d'avoir touché le sol, s'était changée en un beau prince au regard doux. Il contemplait la princesse avec amour, sans la moindre colère encore un peu de patience, vous allez savoir qui c'est ! . Celle-ci se prit la tête entre les mains et s'exclama :

- Mon Dieu, qu'ai-je fait ? Pourrez-vous jamais me pardonner, chère grenouille ?

Le prince lui sourit et, loin de lui faire des reproches, la remercia gentiment ; il lui expliqua qu'une méchante sorcière (Neith ! ) l'avait changé en grenouille et qu'il avait vécu depuis près de la source en attendant sa délivrance. Or c'était elle, la plus jeune des princesses, qui devait le délivrer. La princesse ne pouvait détacher son regard du prince ; plus il parlait, plus elle l'aimait.

Le lendemain, un carrosse magnifique, tiré par huit beaux chevaux blancs vint s'arrêter devant le portail du château. Chaque cheval portait une aigrette de plumes d'autruche et était harnaché d'or. A l'arrière du carrosse se tenait un homme, tout de noir vêtu, c'était le loyal Hatori, le serviteur du prince, qui était resté fidèle à son maître envers et contre tout.

Curieux, maintenant Hatori boude dans un coin !

Le prince et la princesse auraient dû prendre congé du roi et de la reine pour aller célébrer leur mariage mais, là, je sais pas pourquoi, personne n'a voulu.

- Kyo : Non mais, Shigure ! Tu rêves là ! T'emmènes pas Tohru en week-end ! Faut pas exagérer. D'ailleurs, tu la touches pas, sale pervers !

- Shi-chan : Nethy ! Ils sont méchants !

- Moi : Tu m'as traitée de sorcière, tu te débrouilles maintenant. Dans l'histoire originale, c'était Megumi le sorcier ! Méchant toi-même

J'ai donc laissé Yuki et Kyo régler le problème. Je soignerais plus tard les blessures de mon écrivain adoré.

Je me suis un peu laissée entraînée. A la base, la princesse c'était Roy Mustang mais je me suis retenue à temps !

Finalement, le sabre était convaincant ! J'aurais dû y penser plus tôt.

Plus sérieusement, ce conte n'est pas mon préféré mais c'est mon tout premier détournement et je me décide à le poster en attendant d'avoir fini ma prochaine histoire.

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