L'histoire du vrai petit poucet (Fruits Basket).

Le retour des contes et de Fruits Basket Le héros de cette histoire sera… Momiji-kun. Imaginez notre petit lapin de la taille de votre pouce et toujours aussi mimi, ça fait pas rêver ?
Comme d'habitude, les persos de Furuba ne sont pas à moi, par contre, il y en a 3 qui sont à moi et auxquels je tiens
.

Réponse aux review (j'ai enfin arrêté de les oublier, quelle baka, vraiment !) : Fan2tout, merci. Je suis contente que tu lises aussi régulièrement, c'est gentil à toi
Chaya : Tu profites bien d'Aki-sama ? Bonne idée, il est pas mal (mais personne ne prendra la place de Shi-chan dans mon "coeur").
Seilin : J'espère que cette histoire de plaira autant.
Nelja : La suite, dans pas trop longtemps, faut que je la remanie encore un peu.


Une petite naissance

Il était une fois un pauvre médecin, le charmant Hatori. Un soir qu'il était assis près de l'âtre et tisonnait le feu pendant que sa douce et tendre épouse, la superbe Yui (elle m'a suppliée littéralement pour avoir ce rôle, j'vous raconte pas la tête que fait Mayuko maintenant) filait, il dit :

- Hatori : Qu'il est triste que nous n'ayons pas d'enfant. Chez nous, tout est silencieux ; chez les autres il y a du bruit et l'on est joyeux.

- Oui, répondit Yui, en murmurant, même s'il n'y en avait qu'un, même s'il était tout petit, grand comme un pouce, je serais bien contente. Nous l'aimerions quand même de tout notre cœur.

Elle tomba alors malade, paniquant ainsi légèrement son cher et tendre époux. Au bout de sept mois, un enfant naquit, en parfaite santé, mais pas plus grand que le pouce, que ses parents nommèrent Momiji, parce que Tom Pouce ça fait ringard. Voyant ce petit miracle, si plein de vie et attachant (ça se voit pas trop que j'adore ce lapin ? ), ils s'écrièrent :

- Il est comme nous l'avions souhaité ; il faut que nous l'aimions.

Ils ne le laissèrent jamais manquer de nourriture. Mais Momiji ne grandissait pas. Il restait comme aux premières heures de sa naissance. Ses yeux étaient vifs et intelligents et il apparut bientôt comme très éveillé et très agile ; tout lui réussissait. Un jour, Hatori s'apprêta pour aller à la forêt couper du bois et il se disait :

- Hatori : Je voudrais bien que quelqu'un m'y amène la charrette.

- Oh ! père ! cria Momiji, je vous amènerai la charrette, remettez-vous en à moi : elle sera dans la forêt à l'heure voulue.

Alors Hatori se mit -à rire, incrédule comme quand son vieil ami Umberto, le curé du village au sombre passé, lui racontait ses exploits de jeunesse et dit :

- Comment cela se pourrait-il ? Tu es bien trop petit pour tenir les rênes du cheval.

- Ça ne fait rien, père. Pourvu que maman l'attelle. je me placerai dans l'oreille du cheval et je lui dirai où il doit aller.

- Bon ! dit le père. Essayons !

Lorsque le moment fut venu, Yui attela et plaça Momiji dans l'oreille du cheval et il lui indiqua le chemin à suivre.

- Hue ! Oh ! Dia !

On eût dit un vrai charretier et la voiture prit le bon chemin, vers la forêt. Juste au moment où elle arrivait à un tournant et comme le petit criait « Dia ! » (Terme de charretier bien connu), deux étrangers s'approchèrent, vous l'aurez deviné, il s'agit d'un ancien escroc et de son empereur qui avaient décidé de chercher fortune (je les adore !).

- Ça alors !s'exclama Shi-chan, qu'est-ce que cela ? Voilà une voiture, on entend le charretier, mais on ne le voit pas.

- Ce n'est pas normal, enchaîna Aya-kun. Nous allons suivre la charrette et voir où elle s'arrêtera.

Où notre petit Poucet montre qu'être petit est un atout

La voiture, cependant, allait son chemin, tout droit vers le lieu où l'on abattait le bois. Lorsque Momiji aperçut son père, il lui cria :

- Tu vois, père, me voilà avec la charrette. Fais-moi descendre.

Hatori retint le cheval de la main gauche et, de la droite, il sortit son petit garçon de l'oreille. Celui-ci alla s'asseoir sur un brin de paille, tout joyeux. Lorsque les deux étrangers virent Momiji, ils restèrent muets d'étonnement (ce qui est rare chez eux). Shigure prit Ayame à l'écart et lui dit :

- Écoute voir : ce petit pourrait faire notre bonheur, imagine l'animation que ça mettrait à la cour ! Il n'y a qu'à l'acheter.

Ils s'approchèrent d'Hatori et lui dirent :

- Shigure : Vendez-nous le petit homme. Avec nous, il sera bien.

- Ayame : Oui, nous l'amènerons à la cour ! Je pourrais lui tailler tous les plus beaux costumes ! Vous n'allez pas me refuser cela alors que j'ai la bonté de vous accorder le bonheur de me voir !

- Non, répondit Hatori-san. Je l'aime et pour tout l'or du monde il ne serait pas à vendre.

Mais Momiji-kun qui avait entendu, grimpa sur son épaule et lui murmura à l'oreille :

- Père, vends-moi donc. je m'arrangerai bien pour revenir.

Alors le père le vendit aux deux hommes pour une belle pièce d'argent et un habit neuf, d'ailleurs je n'ai jamais compris comment Ayame avait pu le fabriquer en aussi peu de temps.

- Où veux-tu t'asseoir ? lui demandèrent-ils.

- Bah ! mettez-moi sur le bord de votre chapeau. je pourrai m'y promener tout en regardant le paysage et je ne tomberai pas.

Ils firent selon sa volonté et lorsque Momiji eut pris congé de son père, Ils partirent en l'emmenant. Ils marchèrent jusqu'au crépuscule. Alors Momiji dit :

- Faites-moi descendre ; j'ai besoin de me dégourdir les jambes un peu.

- Reste là-haut, dit Shigure. Le chapeau est large.

- Non, dit Momiji, j'ai envie de sentir la terre sous mes pieds, s'il vous plaît, majesté, essayez de le convaincre

- Ayame : Fais-lui ce plaisir

Shigure enleva son chapeau et posa Momiji dans un champ au bord de la route. Alors celui-ci sauta et gambada un moment au milieu des mottes de terre puis il s'enfila tout à coup dans un trou de souris qu'il avait découvert.

- Momiji : Bien le bonsoir, Messieurs, rentrez chez vous sans moi !

Ils s'approchèrent du trou : y plongèrent un bâton, mais en vain ! Momiji allait toujours plus loin et, comme il allait bientôt faire complètement nuit, et qu'ils avaient rendez-vous avec du sake et de jolies fleurs, les deux hommes abandonnèrent, ils oublièrent d'ailleurs rapidement cette histoire, pris dans les filets d'un nouveau conte, mais ceci est pour une autre fois.

Lorsque Momiji s'aperçut qu'ils étaient partis, il sortit de son trou.

- Momiji : C'est bien dangereux de marcher la nuit dans un champ, on se rompt facilement le cou et les jambes !

Par chance, il se heurta à une coquille d'escargot vide dans laquelle il commença à s'installer, estimant qu'il avait découvert un endroit sûr pour passer la nuit. Comme il allait s'endormir, il entendit deux hommes qui passaient. L'un disait :

- Marcus : Comment allons-nous nous y prendre pour voler au riche curé son or et son argent ? (Hey ! Mais qu'est-ce que tu racontes ? J'suis honnête ! T'a trop côtoyé mon père, toi !

- Moi : Mais non Marcus, pose cette épée et calme toi ! C'est juste que… Shigure :

/me pousse Shi-chan, juste au cas où

- Shigure : Laisse la continuer son histoire, sinon on va y passer le réveillon

- Marcus, gardant l'épée à portée de main : humpf)

- Moi Je pourrais te le dire, s'écria Momiji

- Megumi : Qu'est-ce que c'est ? J'ai entendu parler quelqu'un.

/me recule un peu, en sécurité, près de Saki, toujours en train de manger du, non, mon chocolat.

Ils restèrent immobiles et écoutèrent. Alors Momiji dit à nouveau :

- Momiji : Emmenez-moi et je vous aiderai.

- Marcus : Où es-tu donc ?

- Momiji : Cherchez par terre et repérez d'où vient la voix

Finalement, les voleurs le découvrirent et ils le soulevèrent.

- Megumi : Et comment compte tu nous aider, t'es franchement qu'un avorton ?

- Momiji-kun : Eh bien ! répondit-il, je me glisserai dans la chambre Père Umberto, à travers les barreaux de fer et je vous passerai tout ce que vous voudrez.

(/me entend un grand boum et voit Umberto évanouit.

/me va l'aider et lui glisse quelques mots à l'oreille, le revoilà en forme)

- D'accord. On va voir ce dont tu es capable.

Lorsqu'ils arrivèrent au presbytère, Momiji s'introduisit dans la chambre et cria aussitôt de toutes ses forces :

- Momiji : Voulez-vous avoir tout ce qui se trouve ici ?

- Marcus : Parle donc plus bas, tu vas éveiller quelqu'un.

Mais Momiji fit comme s'il n'avait pas compris et cria à nouveau :

- Que voulez-vous ? Voulez-vous avoir tout ce qui se trouve ici ?

Tohru, la cuisinière, qui couchait à côté, entendit, se dressa sur son lit pour écouter. Par peur, les voleurs s'étaient un peu éloignés. Finalement, ils reprirent courage et songèrent :

- Megumi : Le petit bonhomme veut se moquer de nous. Ils revinrent : Sois sérieux et passe-nous quelque chose.

Alors Momiji cria de nouveau aussi fort qu'il put :

- Momiji : Je vais tout vous donner. Tendez la main à l'intérieur.

Tohru, qui était aux écoutes, l'entendit très clairement. Elle bondit hors du lit et poussa la porte. Les voleurs s'enfuirent et coururent comme s'ils avaient le diable aux trousses. La bonne, qui ne voyait rien, alla chercher de la lumière. Lorsqu'elle revint, Momiji, sans qu'elle l'eût aperçu, se faufila dans la grange. Tohru chercha dans tous les coins et, ne trouvant rien, elle regagna son lit, pensant qu'elle avait rêvé les yeux ouverts. Pendant ce temps, Momiji était monté dans une auge à foin et avait trouvé une bonne place pour dormir. Il voulait s'y reposer jusqu'au jour et revenir ensuite chez ses parents.

Mais, si l'histoire finissait là, ce serait ennuyeux et beaucoup trop facile, donc, ses plans furent contrariés !

Où notre vaillant héros est en danger

À la pointe du jour, Tohru se leva pour venir nourrir les bêtes. Elle alla d'abord dans la grange où elle prit une brassée de foin. juste là où se trouvait Momiji ! Il dormait si fort qu'il ne s'aperçut de rien et ne s'éveilla qu'au moment où il se trouva dans la gueule d'une vache qui l'avalait avec son foin.

- Momiji : Comment suis-je arrivé entre les meules d'un moulin !

Mais il comprit bientôt où il se trouvait. Il s'agissait de faire attention à ne pas être écrasé entre les dents. Ensuite, il lui fallut glisser jusque dans l'estomac (Momiji : Mais heu )

- Momiji : On a oublié les fenêtres dans cette chambre, et le soleil n'y pénètre pas. Il n'y apporte pas de lumière ! (Sanzo où es-tu ?)

De toute façon, l'appartement ne lui plaisait pas. Et voici le plus grave : il entrait de plus en plus de foin par l'orifice et la place commençait à manquer. Finalement, saisi de peur, il cria aussi fort qu'il put :

- Momiji : Ne me donne plus de foin, ne me donne plus de foin !

Tohru était justement en train de traire la vache. Quand elle entendit parler sans voir personne, quand elle reconnut la voix qu'elle avait ouïe pendant la nuit, elle eut si peur qu'elle glissa de son tabouret et répandit tout le lait. En toute hâte elle se rendit chez son patron en criant :

- Tohru : Seigneur ! mon Père, la vache a parlé !

- To-chan, parfaitement dans son rôle comme il sied à un aussi merveilleux acteur : Tu es folle ! Ou tu as abusé du sake.

Mais il alla quand même à l'étable pour voir ce qui se passait. À peine y avait-il posé le pied que Momiji cria à nouveau :

- Momiji : Ne me donne plus de foin, ne me donne plus de foin !

Alors le père Umberto lui-même s'inquitéta, crut qu'un mauvais esprit s'était introduit dans la vache et la fit tuer. On la dépeça, mais l'estomac, dans lequel se trouvait Momiji, fut jeté au fumier. Il eut grand mal à s'en tirer et, au moment où il en sortait la tête, il lui arriva un nouveau malheur…

Un loup affamé, prénommé Akito par ses parents, qui passait par là avala l'estomac tout entier d'un seul coup. Le pauvre Momiji ne perdit pas courage pour cela.

- Momiji : Peut-être, le loup voudra- t-il discuter avec moi !

De l'intérieur, il lui cria :

- Momiji : Cher Loup, je sais où trouver des mets délicieux.

- Akito : Où ça ?

- Momiji : Il faut que tu entres dans une maison par le trou de l'évier et tu y trouveras des gâteaux, du lard et des saucisses autant que tu pourras en manger.

Il lui décrivit avec précision la maison d'Hatori et Yui. Akito ne se le fit pas dire deux fois, et se dépêcha pendant la nuit d'entrer par le trou de l'évier. Il mangea tout son soûl. Lorsqu'il fut rassasié, il voulut repartir. Mais il était devenu si gros qu'il ne pouvait plus ressortir par le chemin qu'il avait emprunté pour entrer. C'est bien ce qu'avait escompté Momiji. Il se mit à faire, dans le ventre d'Akito, un bruit terrible, tempêtant et criant autant qu'il le pouvait.

- Akki : Veux-tu te taire ! Tu vas réveiller les gens.

- Momiji : Eh bien ! quoi, toi tu t'es régalé, moi aussi je veux être joyeux.

Et de hurler de nouveau tant qu'il pouvait. Finalement, ses parents se réveillèrent. Ils s'approchèrent de la cuisine et regardèrent par un trou. Quand ils virent qu'un loup s'y était installé, ils s'enfuirent. Hatori chercha sa hache. Yui sa faux.

- Reste derrière, dit Hatori. S'il n'est pas encore mort quand je l'aurai frappé, taillade-le et ouvre-lui le ventre.

Momiji entendit la voix de son père et cria :

- Momiji : Cher père, je suis ici, dans le ventre du loup.

Et Hatori, tout heureux :

- Hatori : Grâce au ciel ! Notre enfant nous a retrouvés !

Il demanda à sa femme de ne pas se servir de la faux pour ne pas blesser Momiji (elle avait compris toute seule et devant ce manque de confiance faillit devenir veuve). Hatori asséna sur la tête du loup un tel coup de hache que celui-ci tomba raide mort. Ils cherchèrent alors un couteau et des ciseaux, lui ouvrirent le ventre et en retirèrent leur petit.

- Hatori : Comme nous nous sommes fait du souci pour toi.

- Momiji : Cher père, j'ai roulé ma bosse de par le monde, grâce soit rendue que je puisse de nouveau respirer l'air pur.

- Yui : Où donc-as-tu été ?

Momiji : Ah, maman, je me suis trouvé dans un trou de souris, dans la panse d'une vache, dans le ventre d'un loup, maintenant, je reste auprès de vous.

- Yui, regardant méchamment son époux : Et nous ne te revendrons plus pour toutes les richesses du monde,

Ses parents embrassèrent alors très fort leur cher petit Momiji. Ils lui donnèrent à manger et à boire et lui firent faire de nouveaux habits car les anciens avaient été bien abîmés au cours du voyage ! Et devinez qui firent les habits ? Nos deux compères du début de l'histoire qui, saisit de remords étaient venus savoir si finalement l'enfant était de retour.

Maintenant, je vais vous expliquer comment Umberto a accepté d'être aussi coopératif.

Quelques jours après le retour du petit Momiji, les habitants du village apprirent avec déception qu'un calice en or et pierres précieuses avait disparu en même temps que le séduisant prêtre qui était arrivé au début du mois…

Voilà, c'était un nouvel essai. A la base, je voulais en faire une pièce de théâtre, mais, ça s'est avéré impossible !
Yui, Marcus et Umberto sont les persos d'une fic à moi qui s'entend très bien avec Hatori.