Titre :
La coupe est vide !
Auteur : Meanne77
Genre :
nawak ; j'ai 100 thèmes à faire, il faut que
j'avance, alors j'écris la première chose qui me
passe par la tête.
Disclaimer : KKM ne m'appartient pas (pourquoi, vous pensiez le contraire ?)
PB n°40
(mon Shinou !) ; écrit le 13 mars 2006.
Fanwork100,
thème #70 : « Coupe ».
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La coupe est vide !
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Yuuri fixa avec intensité la coupe de vin que Gunther lui avait solennellement remise.
« Tu es sûr ? » demanda-t-il, le doute et le manque de conviction perçant dans sa voix.
Wolfram leva les yeux au ciel mais Yuuri pouvait voir à son langage corporel qu'il était nerveux.
« Oui.
– Bon… Mais quand même, je trouve ça dommage… »
Wolfram le regarda alors d'un air blessé et, pris de remords – quand apprendrait-il à tenir sa langue ? – Yuuri s'empressa de lui jeter le contenu de la coupe au visage.
Dans la grande salle, les exclamations de joie et les applaudissements de la foule explosèrent. Yuuri adressa à son public – enfin, à ses amis, sujets et alliés – un petit salut de la main, puis il se tourna vers Wolfram et contempla l'étendue des dégâts.
La tache rouge s'étendait sur ses beaux habits de soie blanche, irrémédiablement gâchés. Le vin ruisselait le long de son visage et de son cou et collait les mèches blondes à son front et sur ses oreilles. Wolfram avait écarté les lèvres et un bout de langue sortait de temps à autre pour lécher le vin qui le chatouillait. Yuuri réprima à grand peine son impulsion de l'embrasser ; personne n'avait jugé bon de lui dire si ce serait inapproprié ou non. Il songea qu'il ne comprendrait jamais les coutumes de ce monde. S'y faire, peut-être, mais les comprendre ?
Et pourtant, Wolfram le regardait avec tant de bonheur sur le visage que Yuuri se dit que ça valait largement quelques habits tachés.
« J'avais peur que tu ne changes d'avis… lui avoua Wolfram à voix basse.
– Jamais, » lui assura Yuuri avec fermeté.
Il lui sourit et lui prit doucement la main, le présenta une nouvelle fois à la foule. Les exclamations de félicité redoublèrent.
Mais quand même, songea-t-il, je vois pas en quoi ça va l'aider à tomber enceint…
(fin)
