Fanfiction : Glee
Un jour, à Lima, Blaine se rendait à son casier, pour récupérer ses livres dans son casier. Il l'ouvrit et vit une enveloppe posée sur l'un de ses livres. Il se demanda qui lui a envoyé une lettre, et surtout comment cette personne a eu le code de son casier. Il l'a prit et vit qu'il n'y avait ni timbre, ni adresse. Aucun facteur n'a pu la livrer, mais quelqu'un a dû la déposer. Il l'ouvrit et la lu, son teint devenant de plus en plus pâle. Cette lettre disait « Les régionales approchent et tu le sais. Nous avons besoin de la set-list, et comme tu es le seul à la connaitre, nous comptons sur toi pour que tu nous la donnes. Si tu refuses, nous serons contraints de t'y obliger. Nous connaissons de très nombreuses techniques qui te feront parler. Bien sûr, elles sont douloureuses, sinon ça ne servirait à rien. Nous n'allons pas te masser pour te faire parler, c'est inutile ».
Blaine posa la lettre dans son casier et prit une grande inspiration, pour reprendre ses esprits et réfléchir plus clairement. Il la relut, pour être sûr qu'il n'avait pas halluciné. Il vit un autre paragraphe, qu'il n'avait pas vu lors de sa première lecture. « Il est évident que tu ne dois prévenir personne, et surtout pas la police. Tu t'exposes à des conséquences très peu agréable si jamais tu le fais ». Il avait déjà sortit son téléphone, prêt à composer le numéro de la police, mais il s'arrêta net, pensant à ces fameuses conséquences. Il le rangea dans sa poche et laisse la lettre dans son casier. Il prit les livres dont il a besoin et se dirigea vers son cours. Il profitera de ces deux heures pour réfléchir à un plan, vu qu'il n'y a pas de délais.
Deux heures plus tard, Blaine sortit de cours, et se dirigea vers son casier. Quand il l'ouvrit, il vit la lettre posée, et se rappela de ce qu'il avait lu i peine deux heures. Il n'avait pas de plan et cette absence de délais l'inquiétait énormément. Il hésitait entre laisser cette lettre dans son casier ou la prendre chez lui. Il décida de la prendre et la mit dans son sac et alla vers sa voiture. Il sortit ses clés, ouvrit la portière et mit son sac sur le siège passager. Une fois qu'il fût assit, il mit le contact, démarra et sorti du parking.
Durant le trajet jusque sa maison, il réfléchissait. C'est clairement une lettre de menace, non signée, mais il savait très bien qui l'avait écrite. Hunter et Sébastian le détestent depuis qu'ils se sont rencontrés, et il ne sait toujours pas pourquoi, et il ne veut pas chercher à comprendre. Après quelques minutes de route, il remarqua qu'une voiture le suivait. Il ne connaissait pas cette voiture, ni le modèle, ni la plaque.
Après encore quelques secondes, la voiture qui le suit commence à faire des appels de phares. Pour lui, ça veut dire qu'il doit se déporter sur le côté, mais depuis qu'il a lu cette lettre, il reste méfiant. Il se contenta de continuer à rouler et d'ignorer cette voiture. Après tout, il n'est plus très loin de chez lui. Blaine fut surprit quand la voiture se mit à côté de lui, et qu'il vit que Sébastian était sur le siège passager et qu'Hunter conduisait. Ils essayaient de le pousser sur le côté, pour qu'il se gare sur une aire de repos, ce qu'il fit.
Une fois garé, Hunter garait sa voiture juste derrière et sortit de la voiture, et Sébastian le suivi, tous les deux dans des tenues de couleur sombre. Hunter s'approchait de Blaine et toqua sur la vitre du côté conducteur. « Allez, sort de là. On doit te parler ». Blaine le regardait, faignant l'agacement, mais étant paniqué au fond de lui. Il ouvrit sa portière et sortit de sa voiture. Il se tint droit devant eux, essayant de paraitre imposant. Bien qu'il soit paniqué, montrer un visage impassible est sa meilleure chance de s'en sortir.
« Je pense que tu as reçu notre lettre. Est-ce que tu as fais ton choix ? ». Blaine hochait la tête, se tenant toujours devant eux. « Bien, alors dis-moi lequel tu as choisis. J'espère pour toi que tu as fais le bon ». « Je ne vous donnerais jamais la set-list. Si vous voulez gagner les régionales, vous devez le faire à la loyale ».
Sébastian se tenait à côté d'Hunter, l'air menaçant. Il releva doucement le bas de son t-shirt, montrant un ceinturon avec une arme rangée dans son étui. Un autre étui se trouvait de l'autre côté du ceinturon avec un couteau dedans. Il prit le couteau et le fit tournoyer dans ses mains, montrant le tranchant de la lame. Hunter, quant à lui, secoua la tête, clairement déçu du choix de Blaine, mais un sourire sadique se dessinait sur ses lèvres après quelques secondes.
« Très mauvais choix. Je pensais que tu étais quelqu'un d'intelligent, mais visiblement, ce n'est pas le cas. Ce n'est pas grave, je sais comment régler le problème ». Hunter sortit des menottes de leur étui. « Wow, c'est quoi ça ? ». Blaine devint encore plus paniqué qu'il ne l'était déjà. Il recula d'un pas et se cogna le dos contre sa voiture. Il se rappela qu'il pouvait fuir avec sa voiture, alors il ouvrit la portière et se dépêcha de rentrer. À peine il dirigea sa main vers la poignée de la portière qu'il senti une pression sur son bras, et se retrouva projeté au sol. Il se releva doucement, mais un coup de pied dans son dos le renvoya au sol directement.
« Ne bouge pas ! ». Hunter cria de colère et se pencha sur lui, le retournant sur le ventre. Il prit ses poignets, les mit derrière son dos et les menotta. Une fois qu'il l'eu menotté, il le releva et le plaqua contre sa propre voiture. « Notre façon de régler ce problème, c'est te faire parler. Je te l'ai dit, on a les moyens de te faire parler, et ça va être vraiment très douloureux. Alors, je te conseille de te tenir tranquille, à moins que tu veuilles déjà expérimenter l'une de ces techniques ».
Blaine secoua la tête, sa panique prenant le dessus. Il gonfla le torse dans une vaine tentative de paraitre grand et imposant, mais il se rendit compte que ça ne fonctionnait pas. Sébastian s'approcha d'Hunter et lui posa une question. « Est-ce qu'on va le mettre dans le coffre ? Ou sur les sièges de derrière ? ». Hunter haussa les épaules, ne sachant pas vraiment ce qu'il allait faire. Après quelques secondes de réflexion, il ouvrit le coffre et poussa Blaine dans la direction. « Je pense qu'un petit tour dans le coffre devrait le calmer. Mais, si ce n'est pas le cas, j'ai d'autres moyens de le calmer ». Il força Blaine à s'assoir dans le coffre, souleva ses jambes et les poussa à l'intérieur. Une fois qu'il fût sûr qu'il est bien dedans, il ferma le coffre et alla s'assoir sur le siège conducteur.
Sébastian se dirigea vers la côté passager, après avoir cogné sur le coffre, espérant que le bruit résonne dans tout le coffre. Il ouvrit la portière du côté passager et s'installe dans le siège. Il soupira et s'étira. Il croisa ses mains à l'arrière de sa tête et regarda la route défiler devant lui. « Tu crois que c'est une bonne idée de faire ça ? Je crois en ton plan, mais on risque d'avoir des représailles ». Hunter soupira, mais resta concentré sur la route. « Oui, c'est ce qu'il risque sûrement d'arriver, mais si on fait bien les choses, on ne devrait pas avoir de problèmes ».
Sebastian hocha la tête, pas vraiment convaincu. Ils avaient discuté de ce plan depuis déjà plusieurs mois. Ils s'étaient assurés de prendre en compte tous les paramètres nécessaires au bon déroulement de cette opération. Ils devaient prévoir chaque réaction de Blaine, un plan de secours en cas de problèmes et un endroit où ils pourraient se cacher quelques temps. Ils ont dépensé pas mal d'argent pour tout le matériel dont ils ont besoin
Hunter le regarda brièvement et soupira. « Je sais que tu n'es pas convaincu, mais tout devrait bien se passer. J'ai trouvé une cabane cachée au fond d'un bois, pas loin d'un chemin de randonnée. Elle était abandonnée, mais j'ai réussi à la restaurer et mettre du matériel beaucoup plus moderne de ce qu'elle avait avant ». Sebastian hocha la tête et sortit son téléphone pour s'occuper le temps du trajet
Après une heure de route, ils arrivèrent à la cabane qu'Hunter avait trouvée. Il avait plu la veille, donc le sol est boueux et les feuilles qui le jonchent sont humides. Le sol est légèrement glissant. Sans chaussures appropriées, une glissade est vite arrivée. « C'est très tranquille ici, personne ne viendra nous déranger. Il n'y a qu'un chemin de randonnée, pas loin, et il n'est pas exploité. C'est l'endroit parfait pour garder un prisonnier ».
Sebastian hocha la tête et se dirigea vers le coffre. Il fût surprit d'entendre aucun bruit. Il pensait que Blaine essaierai de faire le plus de bruit possible, pour essayer d'alerter quelqu'un. « Il est trop calme, c'est pas normal. Normalement, il aurait dû paniquer, et là, il fait aucun bruit ».
Hunter se dirigea vers le coffre, et tapa dessus, alertant Blaine de leur arrivée. « Son calme ne m'étonne pas vraiment. Il panique très vite, oui. Mais, quand il a peur, c'est comme s'il était pétrifié. Ça nous facilitera la tâche ». Hunter ouvrit le coffre et regarda Blaine, qui le regarda droit dans les yeux, le regard en colère
« Je sais pas ce que vous me voulez, mais vous feriez mieux de me relâcher et vite ! » Blaine se releva en faisant attention de ne pas se cogner la tête contre le coffre. Il se leva et se tint droit et grand devant eux. Hunter le regarda, son regard furieux. « Tu crois que tu peux me donner des ordres ? Très mauvaise idée, et tu le sais ». Hunter le prit par le col de son t-shirt et l'emmena vers la cabane.
« Voilà ta nouvelle maison pour les jours à venir ». En entrant dans la cabane, Blaine regardait autour de lui, analysant chaque meuble, chaque objet. C'est une cabane en bois classique, comme on en voit souvent dans les films, mais le mobilier est beaucoup plus moderne. Un bureau avec un ordinateur et une box internet posée à côté. Les chaises, la table, le fauteuil, les meubles ont l'air assez coûteux. Mais, ce n'est pas ce qui l'inquiétait le plus.
Sebastian s'approcha de lui et le dirigea vers une porte qui se trouve au fond de la pièce. Quand elle fût ouverte, il vit deux rangées de barreaux en angle dans un coin. C'était clairement une cellule dans laquelle il allait être bientôt enfermé. Une chaise était posée au centre de la pièce et des présentoirs étaient posés tout autour de cette même chaise. Les fenêtres sont closes et ont des barreaux.
Blaine baissa la tête et soupira. Toute tentative d'évasion serait inutile, elle serait contrée en quelques secondes. Il tira sur les menottes qui contraignent ses poignets et qui est à la limite de lui couper la circulation sanguine. Mais, sans les clés, les retirer est impossible. Dans sa frustration, il grogna.
Sebastian secoua la tête et éclata de rire. Il le poussa à l'intérieur de la pièce et le fit assoir sur la chaise en appuyant sur ses épaules. « Bon, je pense qu'on peut commencer. Parce que j'en peux plus d'attendre. Il est là, il ne peut rien faire, alors pourquoi est-ce commencerais pas maintenant ? ». Hunter le regardait et commença à fouiller dans un tiroir
« On va d'abord le laisser descendre en pression. J'ai prévu pleins de trucs pour lui et voir sa panique grimper est l'un des objectifs principaux. Mais, je n'ai pas encore tout le matériel dont j'ai besoin, je l'ai commandé il y a quelques jours. Il est arrivé chez-moi, je vais aller le chercher. Je compte sur toi pour le surveiller ». Hunter prit un carnet sur lequel il avait noté le matériel dont il a besoin et le rangea dans son sac.
Sebastian regardait Blaine d'un air attentif et tournait autour de lui comme un prédateur autour de sa proie. « Et bien, on est que tout les deux, en tête à tête. On a pleins de moyens de te faire du mal, pour te faire parler et je sens que ça va être plus que jouissif ». Blaine le regardait, toujours assis sur la chaise sur laquelle il était. « Je sais pas ce que vous allez me faire, mais je doute que ça fonctionne ». Blaine utilisait un ton sûr de lui, arrogant et provocateur, montrant qu'il n'a pas peur.
Sebastian ne l'écoutait pas vraiment, mais entendit ses derniers mots et éclate de rire. Il s'asseyait sur une chaise de bureau et se pencha en arrière. Il essuie d'une main les larmes de rire au coin de ses yeux et inspira pour se reprendre. « C'est la chose la plus drôle que j'ai jamais entendu de ma vie. Tu ne sais même pas ce qu'on a prévu, alors comment tu peux savoir que ça ne fonctionnera pas ? ». Il se releva et arpenta la pièce, touchant les couteaux du bout des doigts.
Après un tour complet de la pièce, il alla se rassoir sur la chaise de bureau et croisa les bras. Il sorti son téléphone et ignora Blaine. Il voulait savoir combien de temps Blaine supporterait d'être ignoré. Blaine l'ignora aussi, pensant à la même stratégie. Il s'appuya inconfortablement sur le dossier de la chaise, leva la tête et regarda le plafond.
Après quelques minutes d'attente, Sebastian rangea son téléphone dans sa poche et soupira fortement. Visiblement, sa stratégie ne fonctionne pas, Blaine ne le regardait même pas. Il se contentait juste de fixer le plafond, comme s'il était la chose la plus intéressante au monde. Sebastian détestait être ignoré, et quand ses plans ne fonctionnent pas. Il se leva et mit une claque à Blaine, du revers de la main. L'impact fit tomber Blaine au sol.
Il se redressa sur ses genoux, ayant un manque d'équilibre dû au fait que ses mains sont menottées derrière son dos. Une ecchymose commençait déjà doucement à se former sur sa joue droite, la douleur irradiant dans le côté droit de son visage. Sebastian grogna de colère et passa ses mains dans ses cheveux. Il vit Blaine essayer de se redresser et il lui mit un coup de pied dans l'estomac, ce qui l'envoya directement au sol.
Blaine jura en marmonnant. Il décida d'ignorer la douleur qu'il ressent et se redressa le vite qu'il pu. Il secoua la tête pour éclaircir ses pensées et regarda Sebastian, qui faisait toujours les cent pas dans la pièce. « Va te rassoir, maintenant ! ». Blaine n'avait jamais vu Sebastian aussi en colère, alors il fit ce qu'il lui avait ordonné, ne voulant pas se prendre un autre coup, qui pourrait possiblement le blesser encore plus que maintenant.
Après deux heures d'attente, Hunter revient avec plusieurs sacs. Il ouvrit la porte d'un coup sec et posa lourdement les sacs sur le bureau. « Désolé d'avoir été long, mais j'avais beaucoup de choses à récupérer. J'espère qu'il s'est tenu tranquille ». Il dirigea son regard vers Blaine, et vit l'ecchymose qui orne sa joue droite. « Visiblement, vous vous êtes disputés. Il t'a provoqué ? Ou tu n'as pas pu attendre que je sois de retour pour commencer à lui casser la gueule ? ».
Sebastia leva la tête à l'entente des perturbations qui rompirent le calme précédent. « Ouais, désolé, mais j'ai pas pu attendre. Je lui ai juste donné un coup de poing et un coup de pied, c'est tout. Au début, je voulais juste savoir combien de temps il supporterait d'être ignoré. Mais, il a dû avoir la même idée que moi, et tu sais que je ne supportes pas ça ». Hunter hocha la tête, écoutant son histoire tout en déballant ses affaires.
« Donc, là, je lui ai mit un coup de poing, qui l'a envoyé au sol. Puis je l'ai vu se mettre à genoux, et j'ai pas contrôlé ma colère, donc je lui ai mit un coup de pied à l'estomac. D'ailleurs, le voir à genoux m'a donné une idée ». Hunter posait différents objets sur le bureau. Ensuite, il s'appuya contre le bureau. « Quelle idée ? Explique-moi ».
Sebastian se leva et s'approcha de lui. « Il faudrait qu'on le brise, aussi bien physiquement que mentalement. Il faut qu'on le rende aussi soumis que possible. Comme ça, il nous donnera exactement ce qu'on veut, et il pourra plus vivre comme avant. Avec le comportement qu'il aura, plus personne ne voudra de lui ». Hunter hocha la tête d'un ai pensif, réfléchissant à ce que Sebastian venait de dire. Il regarda Blaine, qui avait l'air très en colère. « Il est vrai que transformer son air de colère en une peur panique est quelque chose de sympa, mais c'est quelque chose qui va être assez difficile à faire ».
Sebastian prit l'un des objets qu'Hunter avait posé sur le bureau. « Avec tout ce que tu as apporté, ça ne va pas être si difficile. Et, si on fait courir le bruit qu'il nous a donné volontairement la set-ils qu'ils ont prévue, ils n'aura plus personne sur qui compter. Plus personne ne voudra lui parler, être son ami ». Il termina son explication, et prit un fouet et le fit claquer dans le vide.
Le bruit fit sursauter Blaine, qui n'avait rien manqué de leur conversation. Son état de colère se transforma en une panique intense. Il fit de son mieux pour cacher ses tremblements, mais ils secouent tout son corps d'une manière pas du tout discrète. Il continua de les regarder, attendant ce qu'ils allaient lui faire. À les entendre parler, il savait que ça allait être douloureux. « Vous n'arriverez pas à me briser. Vous pouvez me faire tout ce que vous voulez, vous n'y arriverez pas ! ». Blaine fit de son mieux pour paraitre déterminé et sûr de lui.
Sebastian éclata de rire encore une fois et dû s'assoir pour éviter de s'écrouler par terre. Hunter, quant à lui, garda son regard neutre. Il continua de vider les sacs qu'il avait apportés, sans prêter une seule attention à ce que Blaine vient de dire. Il disposa tous les objets sur le bureau, et les rangea sur les différents présentoirs. Blaine comprit qu'il n'allait pas recevoir de réponse à ce qu'il venait de dire, alors il fixa le sol. De toute manière, il n'avait rien d'autre à faire, à part attendre
Une fois qu'Hunter eu fini de ranger tout le matériel qu'il avait apporté, il alla se tenir devant Blaine. Blaine redressa sa position dans ce qu'il espérait être un geste de confiance. « Tu es très calme. Pour quelqu'un qui est sujet aux crises de panique, je pensais que tu serais beaucoup agité que ça ». Blaine pencha la tête sur le côté, ne comprenant pas vraiment pourquoi il dit ça. « Je n'ai jamais dit que j'étais sujet aux crises de panique ». « D'après ce que je sais, tu as subi de nombreux traumatismes dans ta jeunesse, et tu n'as pas des parents qui t'apprécient. En fait, ton père et toi êtes les pires ennemis ».
Blaine hocha la tête, confirmant ce qu'Hunter venait de dire. « Ouais, j'ai subi de nombreux traumatismes, mais j'ai réussi à faire en sorte que ça ne m'affecte plus autant qu'avant. Ensuite, oui mon père et moi, on se déteste. Il est même violent envers moi, mais j'arrive à l'éviter, pour prendre le moins de coups possible. Et, je n'aime pas que tu fouilles dans ma vie personnelle ». Hunter sorti un dossier, écoutant l'histoire Blaine d'une oreille distraite. Il s'arrêta net quand il l'entendit manifester son mécontentement.
« Tu n'aimes pas ça ? C'est marrant, j'en ai rien à faire ». Hunter décida d'être sarcastique, en attendant de commencer à le torturer. Il prit une feuille sur laquelle il avait noté des instructions et la tendit à Sebastian. « C'est quoi ? ». Sebastian prit la feuille et la lit, ne comprenant pas vraiment ce que c'est.
« C'est le plan de tout ce qui est prévu. On peut commencer dans l'ordre qu'on veut, mais j'ai préféré noter tout ça, pour être sûr de ne rien oublier ». Sebastian hocha la tête, et posa la feuille sur le bureau. Il attrapa Blaine par les cheveux et lui tira la tête en arrière, le mettant dans une position de faiblesse.
« Je propose qu'on commence maintenant. Regarde-le, il peut rien faire. Il peut pas fuir, il peut pas se défendre, il peut même pas alerter quelqu'un. Qu'est-ce qu'on attend pour commencer ? » Sebastian trépignait d'impatience, et resserra sa prise sur les cheveux de Blaine, qui gémit à cause de la douleur.
Hunter lui donna un fouet et lui demanda de lui lâcher les cheveux. « Bouge-toi, je vais lui retirer les menottes. Ce sera plus facile s'il peut bouger, au moins un petit peu ». Sebastian sembla sceptique, mais ne discuta pas sa décision. Il s'éloigna et lâcha Blaine. Blaine soupira de soulagement quand la pression sur ses cheveux disparu. Il fût surprit quand il fût soudainement tiré de la chaise sur laquelle il était assis.
« Wow, qu'est-ce qu'il se passe !? ». L'état de panique de Blaine ne fit qu'augmenter. Il sentit un froid glacial toucher sa peau, et il se rendit compte que son t-shirt vient de lui être enlevé. Son pantalon et boxer suivirent dans les secondes qui suivent. Il paniqua encore plus et essaya de se débattre. Il vit ses vêtements, qui ne sont qu'un amas de tissus déchirés, au sol. Après encore quelques secondes d'attente, il sentit une douleur brûlante sur son dos, et liquide chaud qui coula.
Sebastian venait de lui donner un coup de fouet, sur une de ses anciennes cicatrices. La douleur est intense, mais pas suffisante pour qu'il s'évanouisse. Il se redressa et le fixa du regard. Il s'écroula de douleur après un second coup, sentant le sang couler le long de son dos. La douleur irradie tout son dos et il fit de son mieux pour retenir ses larmes, mais certaines coulaient déjà le long de ses joues.
« Regarde-le, il pleure déjà. Je le savais, il tient pas du tout la douleur. Le briser sera la chose la plus facile du monde ». Hunter hocha la tête, ne disant pas un mot. Il se contenta de regarder Sebastian le torturer. Il le torturera aussi, mais plus tard. « Fais-lui tout ce que tu veux. Après tout, on ne lui a pas retiré ses vêtements pour rien ».
Blaine releva la tête d'un coup, pâlissant à la mention très claire d'un viol, ou de plusieurs. Sebastian n'avait jamais caché ses avances envers Blaine, et ce kidnapping est l'occasion rêvée pour lui. Ils veulent le briser aussi bien physiquement que mentalement et émotionnellement, et ils vont réussir.
Sebastian eu un sourire sadique et commença déjà à se déshabiller. Blaine panique encore plus, ne cachant plus ses tremblements ou ses larmes. Il regarda autour de lui pour trouver une issue de secours, mais tout est clos. Il n'a aucune chance de fuir, alors il s'effondra sur le sol, conscient du sort qui l'attendait.
Plusieurs jours plus tard, à New-York, Kurt était tranquillement en train de lire quand il sentit son téléphone vibre à côté de lui. Il vit que Finn lui avait envoyé un message, lui demandant de prendre le premier avion pour Lima. Surprit, mais inquiet par l'urgence que dégage le message de Finn, il regarda les prix des billets d'avion et en acheta un. Il fit ses valises en vitesse, commanda un taxi et laissa un mot à Rachel, disant qu'il part pour Lima. Il ne mit pas plus d'explications, car il n'en a pas.
Le vol prit trois heures, et il chercha Finn du regard une fois qu'il a atterrit. Il lui avait demandé de venir le chercher, pour rentrer le plus vite possible et avoir les explications le plus vite possible aussi. Il le trouva et se dirigea le plus vite qu'il le put vers lui. « Qu'est-ce qu'il se passe ? Dans ton message, tu avais l'air vraiment très inquiet, et je le suis aussi maintenant. Alors, tu ferais mieux de tout m'expliquer ».
Finn prit les valises de Kurt et marcha vers la sortie. Kurt le suivit, visiblement très paniqué. « Je sais pas comment te dire ça. En fait, depuis quelques jours, Blaine a disparu. On sait pas ce qu'il s'est passé. Il n'a donné aucuns signes de vie depuis la semaine passée. Et, je sais que vous vous parlez au téléphone tous les jours, donc si tu as des nouvelles, dis-les ». Kurt secoua la tête. « Je ne lui a pas parlé depuis une semaine aussi. Je pensais qu'il avait des examens, et donc qu'il n'avait pas le temps de répondre, ce qui est logique ».
Finn hocha la tête, ne sachant pas trop quoi dire. « Il a sûrement des problèmes, et je ne voulais pas t'inquiéter. Mais là, c'est beaucoup trop inquiétant pour ne rien te dire ». Kurt ouvrir la portière du côté passager et monta en vitesse.
Le trajet fût silencieux, personne ne dit rien. En arrivant chez-lui, Kurt eu le réflexe de vérifier la boite aux lettres. Il y trouva une enveloppe fraichement déposée, sans rien écrit dessus. Quelqu'un qui connait son adresse a dû l'avoir déposée.
Il monta en vitesse dans sa chambre, Finn sur ses talons. Il s'assit sur son lit et ouvrit la lettre d'un coup sec. Il l'a lut et son teint pâlissait au fur et à mesure de sa lecture. Tout au bas de la lettre, il remarqua les tâches de sang, et eu des envies de meurtre. Finn lisait par dessus son épaule, et ressenti toute la rage que Kurt ressent actuellement.
« Ils l'ont vraiment capturé ? Et fait subir tout ce qu'ils ont dit ? Tout ça pour avoir les set-list des régionales ? ». Kurt hocha la tête, sa vision devenant trouble. « Je vais les tuer ! ». Kurt grognait de rage. Il jeta l'enveloppe à travers la pièce, se leva et alla dans sa salle de bain. Finn l'entendit crier pendant de longues secondes avant qu'il ne ressorte avec le visage humide. Il alla se rassoir sur son lit et mit sa tête dans ses mains, retenant ses larmes.
« Tu vas bien ? ». Finn tentait de le rassurer du mieux qu'il pouvait, mais il était clair qu'il n'allait pas bien. « Est-ce que j'ai l'air d'aller bien ? Je viens d'apprendre que Blaine s'est fait kidnapper par deux fous furieux, et je ne sais même pas où ils le retiennent prisonnier. Si je le savais, je serait déjà sur la route pour aller leur tordre le cou ». Il se leva et alla dans la cuisine pour boire un verre d'eau.
Finn le rejoint et se servit également un verre d'eau. Il s'appuya sur l'un des comptoirs de la cuisine et regarda Kurt tourner en rond, ne sachant visiblement pas quoi faire. « Il y a sûrement un moyen de le savoir, il suffit juste de chercher ». Kurt le regarda, d'un air enragé. « Comment tu veux que je le sache ?! Il y a aucune adresse sur cette putain d'enveloppe ! ». Kurt criait, ne contrôlant plus sa colère, sa rage. Il alla s'assoir dans le salon et inspira dans une vaine tentative de se calmer.
« Je sais pas où ils sont, et je sais pas s'il est gravement blessé. Les tâches de sang montrent qu'il l'est, mais je sais pas à quel point ». Kurt était à la limite de pleurer, se colère étant toujours présente. « Je dirais une cabane cachée au fond d'un bois. C'est l'endroit parfait pour se cacher et cacher un prisonnier. Je sais où il y en a une, on peut aller voir si tu veux ». Finn tapotait sur le dos de Kurt, espérant l'aider à le calmer, et proposa l'idée d'aller voir là-bas.
Kurt le regardait, les yeux embués de larmes. Il hocha faiblement la tête, et alla prendre ses clés de voiture. Il attendit Finn devant la porte, étant visiblement nerveux. Finn fouilla la salle de bain à la recherche d'une trousse de soin, et la tendit à Kurt. « Je pense qu'on va en avoir besoin, vu qu'il est blessé ». Kurt la prit et se dirigea en vitesse vers sa voiture.
Après une heure de trajet, ils arrivèrent devant une cabane en bois qui a l'air d'avoir été restaurée il y a peu de temps. Une voiture est garée devant, mais les fenêtres ont des barreaux. Pas de doutes, ils viennent de trouver l'endroit où Blaine est retenu prisonnier. Sentant sa rage bouillonner au fond de lui, Kurt se dirigea d'un pas rapide vers la porte d'entrée. Finn sortit aussi, marchant d'un pas plus lent et restant derrière Kurt, prêt à intervenir si besoin.
Kurt frappa de grands coups sur la porte d'entrée, et entendit une chaise racler le sol, signe que la cabane est occupée. « Attends, c'est peut-être la maison de campagne de quelqu'un. Rien ne dit qu'ils sont là ». Kurt répondit, mais il ne le regardait pas. « T'en vois beaucoup, des cabanes avec des barreaux aux fenêtres ? ». Finn secoua la tête, n'ayant pas remarqué ce détail. Il soupira d'appréhension quand il entendit le verrou de la porte.
Hunter se tenait dans l'embrasure de la porte, visiblement surprit par leur présence. Il fit un signe de tête vers l'intérieur de la maison, et mit sa main sur son arme, prêt à dégainer. Hunter resta calme et Sébastian le rejoint, l'air paniqué. « Qu'est-ce que tu viens faire ici ? ». Kurt garda son regard braqué sur Hunter, mais le détourna légèrement pour voir une porte dans le fond de la pièce. « Je pense que c'est évident, on est venu le chercher. C'était pas malin de laisser une lettre chez-moi, disant ce que vous avez fait. Mais, si vous ne l'avez pas fait, je me serais rendu compte que quelque chose n'allait pas. En fait, dès qu'il n'a pas répondu à un de mes appels, j'étais déjà inquiet ».
Hunter hocha la tête, mais ne bougea pas de sa position. Sebastian avançait, l'air menaçant, mais Hunter mit son bras devant lui, empêchant sa progression. « Quoi ? Je suis plus fort que lui. Je le mets KO en un coup ». « Je sais, mais il a son garde du corps avec lui. Enfin, on est deux, on peut les gérer, mais ça vaut pas le coup ». Sebastian était surprit, il ne comprenait pas ce qu'il se passait. Il se mit à chuchoter. « On en a pas encore fini avec lui, alors qu'est-ce que tu veux faire ? ».
Hunter soupira de manière audible, mais ne s'écarta toujours pas de l'entrée. « Je dois dire que je n'imaginais pas que vous viendriez le chercher. Pour être honnête, je pensais vous envoyer une lettre de rançon, dans un mois ou deux ». Hunter haussa les épaules, ne faisant pas attention au fait que Kurt était prêt à lui sauter à la gorge. Kurt prit une grande inspiration et avança vers Hunter. Il attrapa le col de sa chemise et le plaque contre un mur, sa colère prenant le dessus.
Sebastian arriva derrière Kurt et essaya de le faire reculer. Finn eu un déclic et se précipita vers eux pour essayer de les calmer. « Les gars, vous allez pas vous battre quand même ? ». Sebastian se recule, tenant Kurt par l'arrière du col de sa chemise. « C'est lui qui l'a attaqué. Je n'ai fait que le défendre. Et, ce que vous faites, c'est une violation de propriété. Donc, je vous conseille de dégager ou j'appelle la police ». Kurt se dégagea de son emprise et le regarda. « Et, quand ils vont découvrir que vous gardez quelqu'un prisonnier, vous allez faire quoi ? Et, je suis presque sûr que cette cabane ne vous appartient pas ».
Hunter s'avança dans la pièce et s'interposa entre eux. « En effet, cette cabane ne nous appartient pas, et appeler la police ne fera que nous incriminer. Maintenant, je crois comprendre que tu veux le récupérer, mais est-ce que tu es prêt pour ça ? ». Kurt le regarda, l'air incrédule. « Si je suis prêt ? Bien sûr que je le suis ! Et, je… ». Kurt fit les cent pas dans la pièce, passant ses mains dans ses cheveux. Hunter le regarda faire, l'amusement gravé sur son visage. « Et bien, on s'est occupé de lui, d'une façon assez douloureuse, soyons honnête. Je crains qu'il n'ait plus le même comportement qu'il avait avant. Si tu te sens prêt à t'occuper de lui et tout ce dont il va avoir besoin, on te le rend. Bien sûr, pour donner du challenge, pas d'hôpital, pas de thérapeutes et pas de police. Cette histoire restera entre nous ». Kurt bondit sur lui et mit ses mains autour de sa gorge et poussa un grognement de rage.
Il sentit une pression sur son épaule et vit Finn qui essayait de le faire doucement reculer. Il relâcha Hunter et le fixa du regard. « Où il est ? Si tu veux pas que je t'étrangle, je te conseille de me dire où il est. » Conscient que Blaine pouvait possiblement l'entendre, il garda sa voix basse. Il ne voulait pas lui faire peur, même s'il sait que c'est déjà fait. Hunter fit un signe à Sebastian, qui le regardait. « Va le chercher, et doucement. Je pense qu'il est déjà assez blessé comme ça ». Sebastian hocha la tête et se dirigea vers la pièce du fond.
Kurt se tendit d'appréhension, mais se détendit juste après. Sebastian sort de la pièce, trainant Blaine derrière lui. Il était à peine conscient, mais se tendit directement quand il entendit la voix d'Hunter. Il regarda autour de lui, les yeux embués de larmes et l'esprit brumeux. Il vit Kurt et il se leva directement pour courir dans ses bras, mais le collier en chaine qu'il a autour du cou l'en empêcha.
Il était nu, couvert d'ecchymoses et de sang et tremblait énormément. Kurt se précipita vers lui, et commençait à essayer d'ouvrir le cadenas qui maintenait les chaines fermement serrées autour de son cou. « Qu'est-ce que vous lui avez fait ?! ». Kurt se releva d'un coup, après avoir mit sa veste sur Blaine, dans l'espoir de le protéger du froid qui entre dans la maison.
« On a juste fait ce qu'il fallait pour qu'il nous donne la set-list, ce qu'il a fait. Il ne tient pas du tout la douleur, et il a été très obéissant. Il nous a dit tout ce qu'on voulait savoir, et dans les moindres détails ». Hunter alla s'assoir sur une chaise et croisa les jambes. Il prit les clés qui sont posées sur le bureau et les lança à Kurt. « Tiens, tu devrais ouvrir les chaines avec ça ». Kurt regarda les clés pendant une microseconde et se dépêcha d'aller détacher Blaine. Il le sentit se blottir contre lui, cherchant sa chaleur corporelle.
Kurt aida Blaine à se relever, et l'emmena doucement vers la sortie. Blaine avait beaucoup de mal à marcher, il tenait à peine debout. « Bonne chance pour t'occuper de lui, ça risque de pas être facile ». Hunter rigolait doucement et se leva pour aller fermer la porte, mais son regard redevint sérieux. « Sache que ceci peut être considéré comme un avertissement. Votre participation aux régionales nous dérange beaucoup. Prendre votre set-list nous permet de gagner, oui, mais aussi de vous prévenir que l'abandon est la meilleure solution. Si vous vous représentez, on peut revenir, et faire plus de dégâts que ça ».
Finn le regardait, une rage folle bouillonnant au fond de lui, mais il réussi à rester calme, même si son envie de lui sauter à la gorge était très forte. Il commença également à paniquer légèrement à l'entente de ses mots. Il suivi Kurt, traitant les informations qu'il venait d'entendre. Il ouvrit une des portières arrière et attendit que Kurt et Blaine entrent. Une fois qu'ils furent bien installé, il alla s'assoir sur le siège conducteur et prit la route.
Après une autre heure de trajet, ils arrivèrent à la maison de Kurt. Blaine s'était endormis sur l'épaule de Kurt, et il tremblait toujours, même dans son sommeil. Kurt faisait de son mieux pour le réchauffer. « Pourquoi est-ce qu'ils lui ont retiré ses vêtements ? » Finn a réfléchis à la manière dont il allait poser cette question, la réponse étant évidente et il ne voulait pas vraiment la connaitre.
« Je crois que c'est évident. À mon avis, c'est pour ça qu'il est aussi traumatisé, et qu'il n'a pas encore prononcé un mot depuis qu'on est venu le chercher. Mais, je pense qu'il y aussi plus que ça ». Kurt fit monter Blaine dans sa chambre et le coucha dans son lit. Blaine s'endormit directement, bien trop fatigué pour faire autre chose que dormir. Il alla chercher une bouteille d'eau et la posa à côté du lit, au cas où Blaine aurait soif.
« Il est vraiment fatigué ». Finn se tenait dans l'embrasure de la porte et regardait l'interaction que Kurt avait avec Blaine. Kurt le remarqua et se leva du bord du lit sur lequel il était assit. En se levant, il passa doucement sa main dans les cheveux de Blaine, qui soupira de contentement.
« Je ne sais pas ce qu'il a vécu, mais c'était douloureux. Et, une chose est sûre, ça l'a changé, et sûrement pour le reste de sa vie. Même des années de thérapie ne pourraient pas changer son traumatisme ». Finn hocha doucement la tête, et tendit une boite de médicaments à Kurt. « J'ai entendu ce qu'il a dit, je sais qu'il n'a pas droit à l'hôpital, à un thérapeute ou qu'on appelle la police. Mais, je pense que ça, ça pourrait l'aider ». Kurt prit la boite et la regarda. Il la posa sur un meuble, laissa la porte ouverte et descendit pour se préparer quelque chose à manger.
Après deux heures de sommeil, Blaine se réveilla en sursaut, ne comprenant pas ce qu'il faisait dans un lit. Depuis environ une semaine, il dormait dans une cellule de fortune, dans le froid et le corps couvert d'échardes sortant du sol. Et là, il se retrouve dans un lit chaud et avec des couvertures. Il regarda autour de lui, et reconnu l'endroit. Il était dans la chambre de Kurt, et il le vit assit à son bureau, occupé sur son ordinateur.
Il se rendit compte qu'il s'était réveillé sans faire aucun bruit. Il a apprit à ses dépends à ne pas faire de bruit. C'est son propriétaire qui décide de le remarquer ou non. Il ne doit pas faire de bruit, au risque d'être puni. Il baissa les yeux, dans un signe de respect et de soumission et vit une bouteille d'eau posée au sol. Il avait soif et voulait boire à cette bouteille, mais il ne savait pas s'il avait l'autorisation.
Kurt entendit le bruissement de ses draps et se retourna. Il vit que Blaine était réveillé, alors il alla le voir pour voir comment il se sent. « Hey, mon cœur, comment tu te sens ? ». Blaine leva doucement la tête, ne croisant pas le regard de Kurt. Il hocha faiblement la tête, montrant qu'il avait entendu la question et qu'elle ne restera pas sans réponse. Il ne savait pas s'il devait donner sa réponse de manière orale, ne sachant pas s'il a l'autorisation de parler.
Kurt lui frotta le dos doucement, s'étonnant de son silence depuis tout à l'heure. Il sait que certaine personne ne parle plus à cause d'un traumatisme très fort. Il se demanda si c'est son cas, mais décida de ne pas faire de conclusion trop hâtive. « Je vais bien, maitre ». Blaine décida de parler, prenant le risque d'être puni si jamais il n'en avait pas l'autorisation. Kurt le prit doucement dans ses bras et le serra doucement, ne voulant pas lui faire du mal. Blaine prit sa réaction comme quelque chose de positif et lui rendit son étreinte.
Kurt ne s'étonna pas vraiment de la façon dont Blaine venait de l'appeler, comprenant que c'est dû à sont traumatisme. Il le relâcha, l'allongeant doucement dans le lit. Il le couvrit avec la couverture et celle qu'il avait prit en plus, au cas où il aurait froid. Il s'allongea à ses côtés et passa ses bras autour de lui, le serrant doucement contre lui. Blaine se tendit dans ses bras, sentant une pression constante. Après quelque secondes, il reconnu les bras de Kurt et se détendit, appréciant le sentiment de sécurité et de réconfort.
Le lendemain matin, Blaine se réveilla et vit les rayons du soleil filtrer au travers des stores fermés. Il se rappela de l'endroit où il était, et s'assit d'un coup sur le lit. Il était enfin sortit de cet enfer. Il tourna la tête et vit Kurt, qui était toujours profondément endormi. Il avait apprit qu'il devait faire plaisir à son propriétaire, par exemple avec un repas prêt quand il se lèvera.
Il se leva et alla dans la salle de bain. Il toucha le chauffage, pour s'assurer qu'il est chaud, et posa des essuies dessus. Il traversa la chambre en silence, ne voulant pas réveiller Kurt. Il descendit les escaliers, toujours en silence, même s'il sait qu'ils ne sont que tous les deux. Il se dirigea vers la cuisine et alluma la cuisinière et la machine à café. Il ouvrit les armoires et sortit une assiette, une tasse à café et des couverts. Il fouilla le frigo à la recherche de quelque chose à cuire. Il trouva des œufs et du bacon. Il sait que c'est quelque chose d'assez classique, mais ça fera l'affaire. Il prit du pain et décida de mettre du jambon dessus, et fit couler du café dans la tasse qu'il avait placée.
Une fois que tout est cuit, il disposa le tout dans l'assiette et mit une cloche par-dessus pour conserver la chaleur. Il vérifia que toute la maison est propre, que rien n'a besoin d'être nettoyé. En parcourant la pièce du regard, il vit de la vaisselle sale dans l'évier. Il trouva le flacon de liquide vaisselle juste à côté, et une éponge sur l'évier. Il ouvrit le robinet, s'assurant que l'eau est assez chaude et commença à laver les assiettes et couverts qui trainaient.
Dans la chambre, Kurt se réveilla et vit qu'il était seul dans le lit. Il fut surprit que Blaine soit déjà réveillé. Il pensait qu'il allait dormir plus longtemps, vu son état de fatigue de la veille. Il se leva, alla dans la salle de bain et vit que des essuies sont posés sur le chauffage. Il ne se rappelait pas d'en avoir posé hier soir, alors il pensa que c'est Blaine qui a dû le faire. Il alla dans la cuisine et vit que Blaine était occupé de laver la vaisselle qui trainait dans l'évier, avec un essuie posé sur l'épaule. En continuant d'avancer dans la pièce, il vit que la table a été dressée pour une personne.
Kurt s'avança, se mit derrière Blaine et passa ses bras autour de lui dans une étreinte douce. Il sentit Blaine se tendre dans son étreinte avant de le reconnaitre et de se laisser aller. « Hey, mon amour. Tu vas bien ? ». Blaine se contenta d'hocher la tête, bien trop concentré dans sa tâche pour répondre à voix haute. « Je vois que tu as fait à manger. Alors, pose ça et viens ». Blaine posa directement ce qu'il tenait et se dirigea pour tirer la chaise pour Kurt. Kurt le regarda faire et alla s'assoir. Blaine, quant à lui, alla se mettre à genoux à côté de lui. Il mit ses mains sur ses cuisses, baissa la tête et attendit. Il sait qu'il ne doit pas bouger s'il en pas l'autorisation.
Kurt continuait de le regarder, ne comprenant pas ce qu'il faisait. De ce qu'il a comprit depuis hier soir, il est fortement traumatisé. Il fait tout ce qui pourrait lui plaire, ne parle pas, ayant crainte d'une quelconque conséquence. Dans un geste qui se veut rassurant, Kurt passa sa main dans les cheveux de Blaine, profitant de la sensation des boucles qui s'enroulent autour de ses doigts. Blaine soupira doucement, appréciant la sensation de réconfort.
« Chéri, est-ce que tu as fait assez pour toi ? ». Kurt désigna l'assiette posée devant lui et regarda Blaine. Blaine leva les yeux, et secoua doucement la tête. Après avoir donné sa réponse, il baissa la tête en vitesse, un sentiment de honte se faisant connaitre. « Bien, je sais qu'il en reste encore. Alors, je vais aller en faire pour toi aussi ». Kurt commença à se lever, puis sentit une pression sur son poignet, qui l'attirait vers le bas.
Kurt regarda Blaine qui tenait son poignet dans une poigne douce mais insistante. « Qu'est-ce qu'il y a, mon cœur ? ». Blaine était toujours à genoux, mais le regardait intensément. « C'est mon rôle, maitre. Je…je suis désolé d'avoir oublié. Je…je vais m'occuper de ça. Restez assis ici ». Blaine se leva immédiatement, se dirigea vers la cuisinière et commença à sortir différent ingrédients.
Au bout d'un moment, il sentit une pression douce sur ses épaules. Il se retourna et vit Kurt qui se tint devant lui. « Tu es blessé, tu ne devrais pas faire tant d'efforts. Et puis, je peux te donner mon assiette ou on peut partager. Mais, tu n'es pas obligé de refaire à manger ». Blaine posa la poêle qu'il tenait, ne comprenant pas trop ce que Kurt venait de dire. « Je…c'est mon rôle, maitre. C'est ce que je dois faire, que je sois blessé ou non. Je peux tenir aussi longtemps que nécessaire. S'il vous plait, maitre, laissez-moi faire ça pour vous… ». Le ton de Blaine était suppliant, implorant.
Kurt soupira et le guida doucement vers une des chaises de la cuisine. Il comprit très vite qu'il doit utiliser une voix plus autoritaire pour faire valoir sa décision. « Je t'ai dis non. Tu dois te reposer, tu es très sérieusement blessé. Ce que je vais faire, c'est te préparer quelque chose de léger à manger. De ce que je sais, tu n'as pas du beaucoup manger durant cette semaine de captivité ».
Blaine se tendit au ton dur de Kurt, comprenant qu'il l'avait mit en colère. Il posa ce qu'il tenait en main, et se dégagea du comptoir. Il retourna à côté de la chaise et se mit à genoux. Il attendait, tremblant d'appréhension. Il savait très bien qu'un tel comportement vaut une punition. Kurt alla s'assoir à table et vit Blaine à genoux sur le sol. Il ne peut pas contrôler toutes les habitudes qu'il a développées, mais il peut contrôler ce qui risque de le blesser. Il tira la chaise à côté de lui et tapota dessus pour inciter Blaine à s'assoir dessus. Blaine s'exécuta directement, et garda ses mains sur ses cuisses et la tête baissée. Il ne voulait pas croiser le regard de Kurt, sachant très bien qu'il y a de la colère dedans.
Kurt regarda devant lui, évaluant tout ce qu'il y avait sur la table, pour savoir ce que Blaine pourrait manger. Il se leva et alla fouiller les armoires et le frigo. Il trouva des fruits dans un bol posé sur l'un des comptoirs du la cuisine. Il les prit, les mit sur une assiette, prit du pain et fit chauffer de l'eau pour lui faire un thé. Il posa le tout devant Blaine et attendit qu'il commence à manger. Blaine se contenta de fixer ce qu'il y a devant lui, ne comprenant pas vraiment ce qu'il devait faire. Kurt se rassit sur sa chaise et le regarda. Il frotta doucement son dos.
« Est-ce que…j'ai le droit de manger, maitre ? ». Kurt hocha la tête. « Oui, bien sûr, mon amour. Mange autant que tu veux, mais fais attention à ne pas tomber malade ». Blaine hocha lui aussi la tête, et commença doucement à manger. Ses tremblements se calmèrent au fur et à mesure du temps, mais ils étaient toujours présents. Kurt sourit en le voyant si à l'aise, comme si son ancienne personnalité était de retour. Mais, la tension présente dans tout son corps trahissait ce qu'il ressentait vraiment.
Après quelques minutes qu'ils passèrent dans le calme, Finn descendit les escaliers avec de lourds pas. Il entra dans la cuisine, ouvrit le frigo et prit du lait. Il sortit un bol et cuillère et les posa sur le comptoir sans véritable délicatesse. Il n'était visiblement pas conscient qu'il n'était pas seul dans la cuisine.
Kurt en eu marre et se leva pour faire connaitre sa présence à Finn. Il se plaça derrière lui et lui tapota sur l'épaule pour attirer son attention. Finn se retourna, visiblement surprit. « Les gars, je savais pas que vous étiez là. Désolé, si j'avais su, j'aurais fait moins de bruit ». « Ouais, parce que chaque bruit que tu faisais le faisait sursauter ». Kurt était énervé, mais réussit à rester calme. Blaine entendait l'énervement dans la voix de Kurt et, pendant un court instant, il se demanda ce qu'il avait fait de mal. Cependant, il comprit très vite que l'énervement ne lui était pas destiné, mais il était destiné à Finn. Finn restait debout devant Kurt, continuant leur discussion comme si rien ne s'était passé. Blaine pencha la tête sur le côté, ne comprenant pas son comportement. Kurt est énervé contre lui, alors pourquoi est-ce qu'il ne se confond pas en excuse ?
Finn regarda discrètement par-dessus l'épaule de Kurt, et remarqua que Blaine le fixa. Il baissa directement les yeux quand il remarqua qu'il avait été découvert. « Il me fixe du regard, c'est un peu flippant. Tu sais pourquoi il fait ça ? ». Kurt soupira de manière audible. « Je t'expliquerai ça après ». Finn hocha la tête, prit ce dont il avait besoin et alla s'assoir à table, à l'opposé de Blaine.
Kurt se dirigea vers Blaine et vit qu'il avait fini de manger. « Tu as fini de manger, mon cœur ? ». Blaine hocha vivement la tête, se leva et commença à débarrasser la table. Kurt mit ses mains sur ses épaules et le dirigea en douceur vers le fauteuil du salon. « Reste assis ici. Je vais m'occuper de débarrasser la table ». Blaine hocha la tête, bâilla et s'allongea sur le fauteuil. Il sait très bien qu'il ne doit pas contester la décision de son propriétaire, même s'il en a très envie. Et, la fatigue l'a aussi aidé à ne pas le faire. Quand Kurt revint dans le salon, il trouva Blaine endormit dans le fauteuil, toute la tension semblant s'être évadée de son corps. Il prit la couverture qui était posée sur le dossier et la drapa sur Blaine, pour le protéger du froid éventuel.
Il retourna dans la cuisine et vit Finn qui le regardait, attendant des explications. « Tu veux que je t'explique ce qui se passe, c'est ça ? ». Finn hocha la tête. « Ouais, il me regardait droit dans les yeux, et il a détourné le regard quand il a vu que je le regardais ». Kurt s'assit sur la chaise en face de lui, croisa les bras sur la table et réfléchit quelques secondes. « J'ai fais quelques recherches, hier, pour savoir ce qu'il lui arrive. J'ai trouvé deux-trois petites informations qui ont peur m'aider à comprendre son comportement ». Finn posa sa cuillère, lui accordant toute son attention. « T'as trouvé quoi ? ». « Je sais pas de quelle manière ils s'y sont prit, mais ils ont réussit à lui donner un comportement soumis. En gros, ils l'ont traité comme un esclave ».
Finn écoutait toujours attentivement, réfléchissant en même temps. Kurt continua son explication. « Et, ce comportement va rester pendant très longtemps, probablement pour le reste de sa vie ». Il alla se servir une tasse de thé, ayant besoin de boire quelque chose de chaud. « Le mieux à faire, c'est d'accepter qu'il est comme ça, et que rien ne pourra changer ça, à part le temps, peut-être. C'est à moi de m'adapter, pas à lui. Il est traumatisé, et je dois prendre ça en compte. S'il fait quelque chose de bien, je dois lui faire savoir. Et, s'il fait quelque chose de mal, je dois aussi lui faire savoir. En gros, je dois le contrôler. Je dois contrôler sa vie, ce qu'il a le droit de faire ou non, ses fréquentations, ce qu'il peut manger, les vêtements qu'il peut porter. Tout, je dois tout contrôler ».
Finn continuait de le regarder, l'air incrédule et ne sachant pas quoi dire. « Je…ça a l'air compliqué. Le mieux, c'est de lui faire voir un thérapeute. Je pense que ça, ça vous aidera ». Kurt soupire et mit sa tête dans ses mains. « Tu sais tout aussi bien que moi qu'on a pas le droit. S'ils sont au courant, qui sait ce qu'ils vont faire. Ils ont dit que cet enlèvement est un avertissement ».
Finn se leva et parcourra la pièce. « On s'en fiche de ce qu'ils ont dit. On peut aller voir la police aussi, on a toutes les preuves qu'il faut pour ça. Ils ont mit leurs noms sur son bras, et je sais pas avec quoi ils l'ont fait, mais ça a dû lui faire hyper mal ». Kurt soupira et releva la tête. « Du fer rouge. Ils l'ont marqué au fer rouge. Et, il a d'énormes problèmes de cicatrisation, donc cette blessure ne partira jamais ». Finn hocha la tête et sortit son téléphone de sa poche. « Je vais appeler la police, comme ça ce problème sera réglé ». Kurt se mit devant lui, commençant à paniquer. « Non, ça sert à rien. Ils ont des parents très riches et très influents. Qu'importe qu'on ait des preuves, ils seront jamais incriminés et ils seront libérés dans la seconde. Ensuite, ils reviendront pour nous faire comprendre qu'on aurait pas dû faire ça. Je suis sûr que je suis le prochain sur leur liste. En fait, c'est juste évident ».
Finn alla se rassoir, comprenant que la situation était très compliquée. « Ok, je…on va trouver une solution ». Kurt secoua la tête. « On doit juste faire profil bas pendant un temps. Je vais m'occuper de Blaine, c'est ce que j'ai de mieux à faire. Si on ne se montre pas, ils ne reviendront pas. Et, pour les autres, garde un œil sur eux, au cas où c'est à eux qu'ils veulent s'en prendre ». Finn hocha la tête et débarrassa sa vaisselle, qu'il mit dans le lave-vaisselle.
Kurt se dirigea vers le salon et vit que Blaine était toujours profondément endormit. Il a l'air si paisible quand il dort. Kurt s'assit sur le bord du fauteuil et passa doucement sa main dans ses cheveux, puis il la posa sur sa joue et frotta son pouce contre sa joue. Blaine soupira de contentement, se détendant et se blottissant contre ce geste réconfortant. Il n'ouvrit pas les yeux, mais il était clair qu'il était conscient de ce qui l'entoure. Il apprécia la sensation des doigts de Kurt contre sa joue. Il apprécia ce geste doux et réconfortant.
Kurt remonta un peu plus la couverture sur les épaules de Blaine. Il a dû bouger dans son sommeil, et la couverture a dû glisser. Peut-être qu'il a fait un cauchemar, mais toute la maison était silencieuse, à l'exception de la discussion entre Finn et Kurt. S'il avait fait un cauchemar, Kurt l'aurait entendu. Kurt prit sa main et embrassa ses jointures, voulant lui transmettre tout son amour à travers ce geste. Blaine serra sa main en retour. Kurt embrasse son front, puis sa bouche. Il alla s'assoir dans un fauteuil près de celui où Blaine était allongé, pour pouvoir le surveiller.
Finn passa dans le salon et les vit. Il ne savait pas ce qu'il pourrait pour les aider, mais il allait faire tout ce qu'il pouvait pour ça. Il passa à côté de Kurt et posa sa main sur son épaule et la serra doucement. Kurt le regarda et sourit, un remerciement tacite et silencieux pour son aide.
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