Ndt2 : Salut! Désolé du retard, mais j'ai eu un été très occupé! On verra comment je pourrai faire de chapitre cette année… Dépendra de l'école.

Et je cherche encore quelqu'un pour réviser mes traductions! Gênez vous pas pis vous avez les chapitres avant tout le monde en plus! ;)

Disclaimer : Rien de ce que vous reconnaissez appartient à Dev ou à moi et l'histoire est complètement à Dev, moi je ne fais que la traduire pour faire taire ma p'tite sœur, pis tous ceux qui lisent ceci!


Dans le chapitre précédent :

« Bienvenue sur le Chemin de Traverse. »

Chapitre 8 : Rencontres, moments et magie

Harry regarda, bouche bée d'émerveillement. Ils marchèrent dans l'arche. Ils regarda derrière son épaule et vit le trou se refermer instantanément en un mur solide.

La paire partie dans la rue. Harry souhaita avoir 8 yeux de plus. Il tournait sa tête dans toutes les directions tandis qu'ils marchaient, essayant de tout voir d'un coup : les boutiques, les choses en dehors de celles-ci, mais surtout les gens. Harry était fasciné par la vie de tous les jours des sorciers et sorcières. C'était tellement magique et ils ne faisaient que magasiner. Une femme rondelette en dehors d'un apothicaire secouait sa tête en disant : « Du foie de dragon, seize mornilles pour 30 grammes, c'est de la folie. » Un ululement s'éleva d'une boutique dont l'enseigne indiquait « Au royaume du hibou-hulottes, chouettes effraies, grands ducs, chouettes lapones. » Quelques garçons de l'âge de Harry avaient le nez colle contre une vitrine dans laquelle étaient exposés des balais volants.

« Regarde, dit l'un d'eux. Le nouveau Nimbus 2000. Encore plus rapide. »

On vendait de tout dans les boutiques, des balais, des robes de sorcier, des télescopes, des foies de chauve-souris et des yeux d'anguille conservés dans des barils, des piles de grimoires, des plumes d'oie, des parchemins, des potions, des globes lunaires.

'Cela aurait été bien de grandir entouré de ceci' pensa tristement Harry. Il eut un sentiment de haine envers Voldemort pour avoir tellement affecté sa vie. Tandis qu'il regardait autour, il eut un serrement au cœur.

« Hagrid, comment vais-je faire pour payer pour ceci? »

« Tu penses-tu que tes parents t'ont rien laissé? Le premier arrêt pour nous c'est Gringotts, la banque des sorciers. »

« Mais l'argent ne serait-il pas dans… » Il s'arrêta. Il était sur le point de dire le coffre des Potter, ce qui aurait été vraiment idiot avec tous ces gens autour. Heureusement, Hagrid comprit.

« Nah, c'est tout arrangé. » Il lui fit un clin d'œil. Il avait atteint un petit immeuble d'une blancheur de neige avec des portes en bronze. Une petite créature se tenait-là, environ une tête de moins qu'Harry un grand accomplissement étant donné qu'il mesurait seulement 4'6''. Elle avait une barbe pointue ainsi que de longs pieds et de longs doigts. Harry crut la reconnaître d'un livre qu'il avait lu lorsqu'il était plus jeune.

« C'est un-» commença-t-il.

« C'est un gobelin. » Confirma Hagrid. Le gobelin s'inclina lorsqu'ils entrèrent. Maintenant ils faisaient face à une autre paire de portes, argentes cette fois, avec des mots gravés sur elles.

Entre ici étranger si tel est ton désir

Mais à l'appât du gain, renonce à obéir,

Car celui qui veut prendre et ne veut pas gagner,

De sa cupidité, le prix devra payer.

Si tu veux t'emparer, en ce lieu souterrain,

D'un trésor convoité qui jamais ne fut tien,

Voleur, tu trouveras, en guise de richesse,

Le juste châtiment de ta folle hardiesse.

« Il faudrait être fou pour essayer de voler quelque chose ici. » Dit Hagrid.

Une paire de gobelins les laissèrent entrer dans un vaste hall tout en marbre. Des centaines de gobelins étaient assis derrière un comptoir, écrivant dans de grands livres, pesant des pièces de monnaie, examinant des pierres précieuses. Beaucoup de portes donnaient au hall et d'autres gobelins escortaient des gens à l'intérieur et à l'extérieur d'elles. Harry et Hagrid marchèrent à un comptoir libre.

« Bonjour, » dit Hagrid au guichetier. « Nous sommes venus faire un retrait du coffre 134. » Le gobelin regarda minutieusement Harry.

« Vous êtes M. Andrews alors? » Demanda-t-il. Harry acquiesça. « Avez-vous la clé? » « Je l'ai quelque part. » Dit Hagrid en cherchant dans les nombreuses poches de son manteau. « La voilà. » Il lui remit la minuscule clé dorée.

« J'ai aussi une lettre du professeur Dumbledore, » ajouta Hagrid de façon importante. « C'est au sujet de Vous-Savez-Quoi dans le coffre 713. » Le gobelin lit la lettre minutieusement.

«D'accord. »Il rendit la lettre à Hagrid. « Je vais trouver quelqu'un pour vous accompagner. Gripsec! »

Hagrid et Harry suivirent Gripsec le gobelin vers une des portes du hall.

« C'est quoi le Vous-Savez-Quoi dans le coffre 713? » Demanda Harry.

« J'peux pas te dire ça, » dit Hagrid mystérieusement. « Très secret. Une affaire qui concerne Poudlard. Dumbledore m'a fais confiance. Plus qu'mon emploi vaut que je te dise ça. » Harry laissa, à contrecœur, tomber le sujet.

Gripsec leur tenait la porte et ils marchèrent dans l'étroit passage de pierre, éclairé par des torches. Il y avait des rails de train sur le sol. Lorsque Gripsec siffla, un wagonnet fila vers eux. Ils embarquèrent et partirent.

Le wagonnet se rua dans un labyrinthe souterrain. C'était comme dans une montagne russe. Gauche, droite, centre, droite, droite et encore gauche, il ne savait pas comment quelqu'un pouvait se rappeler de ça. C'était comme si Gripsec n'avait pas à se rappeler le chemin et que c'était le wagonnet qui se dirigeait lui-même. Le wagonnet s'arrêta enfin et Hagrid en sortit les genoux tremblants. Il avait le teint verdâtre.

Gripsec ouvrit la porte et les yeux d'Harry s'agrandirent.

« Tout ça m'appartient? » Demanda-t-il, en regardant les montagnes d'or, d'argent et de bronze. Hagrid acquiesça et aida Harry à en placer dans un sac.

« Celles en or sont des Gallions. Dix-sept Mornilles d'argent dans un Gallion d'or et vingt-neuf Noises de bronze dans une Mornille. C'est facile de s'en souvenir après un bout de temps. » Harry n'écoutait qu'a moitié. Il regardait dans le coffre et vit une boite en bois dans le coin, à peu près la taille d'une boite de chaussures. Il alla la prendre.

« Coffre 713 maintenant, s'il vous plaît. » Dit Hagrid lorsqu'ils sortirent en se tournant vers le gobelin. « Est-ce qu'on peut aller plus lentement? »

« Il n'y a qu'une vitesse. » Répondit Gripsec et Hagrid gémit.

Ils allaient plus creux maintenant et l'air devint de plus en plus froid.

Le coffre 713 n'avait pas de serrure.

« Reculez, » leur dit Gripsec. Il passa alors un long doigt sur la porte et elle s'évapora. « Si quiconque d'autre qu'un gobelin essayait ça, ils seraient aspirés à l'intérieur et pris là. »

« Et vous vérifier souvent s'il y a quelqu'un dedans? » Demanda Harry.

« Environ une fois tous les dix ans. »

Harry avala difficilement et regarda curieusement à l'intérieur du coffre. Hagrid entra mais n'en sorti qu'avec un minuscule paquet enveloppé de papier kraft qu'il plaça dans une des poches de son manteau. 'J'me demande ce qui peu être si important et avoir autant de sécurité' pensa-t-il tandis qu'ils retournaient dans le wagonnet.


Hagrid et Harry émergèrent de Gringotts dans la lumière éclatante du soleil. Hagrid se tourna alors vers Harry.

« As-tu ta liste, Andy ? »

Harry acquiesça et sortit le parchemin qui était venu avec sa lettre d'école. Elle lisait :

Collège Poudlard-École de sorcellerie

Uniforme

Les élèves de première année auront besoin de :

1. Trois robes de travail (noires), modèle normal

2. Un chapeau pointu (noir)

3. Une paire de gants protecteurs (en cuir de dragon ou autre matière semblable)

4. Une cape d'hiver (noire avec attaches d'argent)

Chaque vêtement devra porter une étiquette indiquant le nom de l'élève.

Livres et manuels

Chaque élève devra se procurer un exemplaire des ouvrages suivants :

Le Livre des sorts et enchantements (niveau 1), de Miranda Fauconnette

Histoire de la magie, de Bathilda Tourdesac

Magie théorique, de Adalbert Lasornette

Manuel de métamorphose à l'usage des débutants, de Emeric G. Changé

Milles herbes et champignons magiques, de Phyllida Augirolle

Potions magiques, de Arsenius Beaulitron

Vie et habitat des animaux fantastiques, de Norbert Dragonneau

Forces obscures : comment s'en protéger, de Quentin Jentremble

Fourniture

1 baguette magique

1 chaudron (modèle standard en étain, taille 2)

1 boîte de fiole en verre ou en cristal

1 télescope

1 balance en cuivre

Les élèves peuvent aussi emporter un hibou OU un chat OU un crapaud (Ndt : comment ça se fait que Ron a un rat alors?)

IL EST RAPPELÉ AUX PARENT QUE LES ÉLÈVES DE PREMIÈRE ANNÉE NE SONT PAS AUTORISÉS À POSSÉDER LEUR PROPRE BALAI.

« Bon, bon. Aussi bien aller chercher ton uniforme, » dit Hagrid. « Chez Mme Guipure, prêt à porter pour toutes occasions. Mais, écoute, ça t'dérangerais-tu si j'allais au Chaudron Baveur pour un petit remontant? Tu s'rais correct? » Hagrid avait encore l'air assez malade, et Harry lui donna son accord.

« Bien sûr, je vais être correct. »

Hagrid s'en alla et c'est alors qu'Harry réalisa qu'il ne savait pas où était située la boutique de Mme Guipure. Il devrait demander des directions. « Excusez-moi, » demanda-t-il à une fille un peu plus âgée que lui. Elle était assise sur un banc et lisait un livre. « Savez-vous où se situe la boutique de Mme Guipure ? » La fille le regarda.

« Ta première fois au chemin de Traverse, hein ? » Elle lui sourit. « C'est à peu près 5 boutiques dans cette direction. » Lui répondit-elle, en pointant vers la gauche.

« D'accord, merci. » Harry la salua avant de se diriger vers la boutique. Il marcha à l'intérieur.

Mme Guipure était une sorcière toute de mauve vêtue.

« Poudlard, mon petit ? » Lui demanda-t-elle. « Vas avec les autres là- il y a un autre jeune homme qui est en train d'essayer son uniforme en fait.

À l'arrière il y avait un garçon avec un visage pâle et des cheveux blonds dont une autre sorcière ajustait ses robes. Mme Guipure plaça Harry sur un deuxième tabouret à côté de lui, lui fit passer une longue robe et commença à travailler. « Salut, » dit le garçon, en souriant. « Poudlard aussi ? »

« Ouais, » répondit Harry. « J'suis Evan Andrews, mais tu peux m'appeler Andy, tout le monde le fait. » Il devenait vraiment habitué à cette toute nouvelle vie et ce garçon pourrait être une bonne pratique.

« Drago Malfoy, » répondit le garçon. « Je n'ai pas de surnom ou quelque chose que tu puisses m'appeler. » Harry sourit.

« Es-tu en première année ? » Drago acquiesça. « Moi aussi. »

« Ma mère est à l'autre bout de la rue en train de regarder les baguettes magiques maintenant. Mais j'ai vraiment hâte d'aller regarder les balais. La série Nimbus vient juste de sortir un nouveau balai. »

« Ouais j'ai entendu ça. » Dit Harry en repensant à la conversation qu'il avait entendue.

« T'as ton propre balai ? »

« Non. » Il soupira, mais ajouta pour bonne mesure « Mais j'en veux un. »

« T'as déjà joué au Quidditch ? »

Le cerveau d'Harry se remémora des images de quand il était plus jeune avec son père qui l'emmenait sur un balai et, sans penser, répondit, « Pas depuis des années. »

Le garçon le regarda curieusement, mais continua. « J'adore ça. Je veux m'essayer pour l'équipe l'an prochain. » Il continua. « Tu sais dans quelle maison tu seras ? »

« Aucune idée. »

« Ben, personne ne sait vraiment avant qu'il y soit. Ma mère était une Serdaigle et elle veut vraiment que j'aille là. Mais mon-mon…père était un Serpentard, fait que je sais pas vraiment… » Il s'arrêta avec un air inconfortable. Harry était sur le point d'accepter le changement de sujet et lui demander quelle position il jouait au Quidditch, même s'il ne savait pas ce qu'elles étaient lui-même, lorsque Drago s'exclama,

« J'te dis, regarde cet homme! » Il fit un signe de tête en direction de la vitrine. Hagrid se tenait là, en pointant vers deux grosses crèmes glacées pour lui montrer qu'il ne pouvait pas entrer.

« C'est Hagrid, il travaille à Poudlard. »

« Vraiment, il est venu avec toi ? »

« Mmm-hmm. »

« Pourquoi ? Où sont tes parents ? »

« Ils sont morts. » Dit Harry en voulant clore le sujet.

« J'suis désolé. » Drago avait l'air vraiment plein d'excuses.

« C'est correct. C'est arrivé il y a longtemps. Je l'ai accepté. »

Drago ouvrit la bouche pour répondre, mais l'assistante l'en empêcha. « Voilà, c'est fini, mon petit. » Drago sauta en bas du tabouret.

« J'te reverrai à Poudlard. » Il sourit. Harry hocha la tête en signe d'au revoir. Après quelques minutes, ses mesures étaient terminées aussi et il quitta la boutique pour aller voir Hagrid. Tendis qu'ils mangeaient leurs crèmes glacées, Harry demanda une question qui le dérangeait depuis qu'il avait quitté la boutique de robes.

« Hagrid ? Qu'est-ce qu'ils ont les Serpentard ? »

« Hmmmm. » Murmura Hagrid.

« J'parlais avec ce garçon chez Mme Guipure et il a mentionné Serpentard. Il l'a dit comme si c'était une chose terrible. »

« Eh bien, il n'y a pas un seul sorcier ou sorcière qui a mal tourné que n'était pas dans Serpentard. Tu-Sais-Qui en était un. »

« J'suis sûr que toute la maison ne peut être mauvaise. Tu ne devrais pas juger les gens juste à cause de Voldemort. » Hagrid et les gens autour de lui eurent un mouvement de recul. Harry roula ses yeux et secoua sa tête. Il se souvint de ce que Dumbledore avait dit lorsqu'ils concoctaient un passé pour Evan Andrews.


« Comment puissant était Voldemort exactement, » questionna Harry. Dumbledore posa sa plume et se retourna pour regarder le garçon.

« Pense-y de cette façon, Harry. Même aujourd'hui, alors qu'il à disparu depuis des années, les gens refusent toujours de prononcer son nom. »

« Quoi? »

« Ils insistent à l'appeler 'Tu-Sais-Qui' ils sont encore tellement effrayés. »

« J'devrais donc pas l'appeler Voldemort non plu hein ? »

« Non, non. Souvient-toi, la peur d'un nom ne fait qu'empirer la peur le la chose elle-même. As-tu peur de Voldemort ? »

Harry plissa son nez en pensant. « Pas vraiment. Je le déteste fortement, mais je n'ai pas 'peur' de lui. »

« Alors tu n'as aucune raison de ne pas l'appeler Vordemort. »


« Pouvons-nous aller chercher mes livres maintenant ? » Demanda Harry, en changeant de sujet. Hagrid accepta et ils allèrent à la librairie, Fleury et Bott. En plus des ses manuels scolaires, Harry acheta plusieurs livres concernant les coutumes et l'histoire du monde des sorciers, quelques livres de farces, un pour les gens qui changeait du monde des moldus à celui des sorciers, le Quidditch à travers les âges, L'histoire de Poudlard. En plus, lorsqu'il était certain qu'Hagrid ne regardait pas, il fit glisser 'sorts et contre-sorts (ensorcelez vos amis et stupéfiez vos ennemis avec les dernières vengeances : crâne chauve, jambencoton, langue de plomb, et beaucoup, beaucoup plus.) par le professeur Vindictus Viridian et un livre qu'il trouva à l'arrière de la boutique, 101 choses illégales dans le monde des sorciers (instructions incluses!). Le libraire ne dit rien à propos de ses achats non plus. Il lui fit un clin d'œil en les passant à la caisse.

Ils s'arrêtèrent à l'apothicaire, le magasin de chaudron, la boutique de parchemin et une avec différentes bricoles pour sa balance et ses fioles. Après, Hagrid se tourna vers Harry.

« Il reste juste ta baguette- pis j'veux t'acheter un cadeau d'anniversaire en retard. »

« Tu n'as pas bes-» commença Harry, mais Hagrid l'interrompit.

« Je sais mais je veux. Bon écoute, j't'achète un animal. Un hibou. Tous les jeunes veulent un hibou, ils sont terriblement utiles, transportent ton courrier et tout. Ils s'arrêtèrent au royaume du hibou-hulottes et repartir avec une chouette blanche comme la neige, endormie dans sa cage. Harry remerciait Hagrid profusément.

« T'en fait pas. » Dit Hagrid. « Il ne reste qu'Ollivander - le meilleur endroit pour une baguette. »

La dernière boutique sur le chemin était petite et miteuse. Des lettres dorées au-dessus de la porte lisaient 'Ollivander-Fabriquants de baguettes magiques depuis 382 avant J.-C.' Lorsqu'ils ouvrirent la porte une cloche tinta. Harry regarda à l'intérieur de la boutique poussiéreuse. Des milliers des boites s'alignaient sur les murs, rendant la pièce plus petite qu'elle ne l'était.

« Bon après-midi. » Dit une douce voix. Harry se retourna rapidement. Un vieil homme se tenait là ses grands yeux pâles, les regardant en brillants comme des lunes.

« Allô, » Dit Harry. Il se sentait comme si l'homme regardait à travers lui.

« Ah, Harry Potter, je pensais vous voir bientôt. » Harry était stupéfait pour un moment, mais recouvrit.

« Comment avez-vous su ? »

« Cela n'a aucune importance maintenant. Je le dirai à personne. Vous pouvez enlever votre déguisement si vous le voulez. » Harry hésita, mais retira l'enchantement sur son visage. M. Ollivander le fixa.

« Vous avez les yeux de votre mère. Il semble que c'était seulement hier qu'elle était ici elle-même. 25,6 centimètres de long, souple et rapide, bois de saule. Très bonne pour les enchantements. Votre père, par contre, avait préféré une baguette d'acajou. 27.5 centimètres. Flexible. Un peu plus puissante et excellente pour la métamorphose. Enfin, je dis que votre père a préféré- en réalité c'est la baguette qui choisi son maître, bien sûr. Il s'approcha d'Harry et amena sa main sur son front afin de toucher sa cicatrice nouvellement découverte.

« Et c'est ici que… Je suis désolé de dire que j'ai vendu la baguette qui a fait cela. 33.75 centimètres. Baguette puissante. Si seulement j'avais su ce qu'elle allait faire… » Il s'arrêta et secoua la tête.

« Pas besoin de se morfondre là-dessus maintenant. M. Potter, quel bras utilisez-vous pour tenir votre baguette?

« En toute vérité, j'utilise les deux. Ambidextre, vous pourriez dire. » Ollivander le regarda bizarrement. Harry souhaita qu'il cligne des yeux. Ça devenait énervant. « J'utilise plus mon bras droit, par exemple. »

« D'accord. » Un ruban à mesurer commença magiquement à prendre ses mesures- du genou au sourcil, autour du poignet, de la taille à l'index. Pendant que le ruban mesurait, le fabricant de baguette se promenait autour des étagères prenant des boites. « Toutes les baguettes Ollivander renferment des substances magiques très puissantes, M. Potter. Nous utilisons des poils de licorne, des plumes de phénix ou des ventricules de cœur de dragons. Il n'y a pas deux baguettes de chez Ollivander qui soient pareilles, tout comme il n'y a pas deux licornes, dragons ou phénix qui soient identiques. Et bien sûr, tu n'auras jamais d'aussi bons résultats avec la baguette d'un autre sorcier. »

Le ruban à mesurer qui mesurait entre ses narines tomba soudainement par terre. « Tenez, essayez celle-ci. Bois d'hêtre et contient un ventricule de dragon, 22.5 centimètres. Très flexible, agréable à tenir en main. Agitez la un peu. »

Harry se sentit un peu stupide, mais le fit tout de même. Ollivander lui retira presque aussitôt. « Non, Érable et plume de phénix. 17.5 centimètres, assez flexible. » Rien ne se passa. « Non, non- ici, ébène et crin de licorne21.25 centimètres, souple. Essayez-la. » Ainsi Harry essaya et essaya. Et essaya encore. La pile de baguettes rejetées devenait de plus en plus haute, mais M. Ollivander semblait fou de joie. « Un client difficile, hein? Ne vous inquiétez pas, nous allons trouver votre baguette quelque part- j'me demande-oui, pourquoi pas- une combinaison inhabituelle-bois d'houx et plume de phénix 27.5 centimètres, facile à manier et souple. » Harry pris la baguette. Elle sembla chaude sous ses doigts, et lorsqu'il la remua, une gerbe d'étincelles multicolores s'en échappa. Hagrid applaudit, mais que ce soit parce qu'Harry avait trouvé sa baguette magique ou parce qu'ils pouvaient enfin partir, Harry n'était pas certain. M. Ollivander pris la baguette et l'enveloppa pour Harry, marmonnant « Curieux, très curieux… » Finalement Harry dût lui demander.

« Je suis désolé, mais qu'y a-t-il de curieux.

« Ollivander fixa Harry. « Je me souviens de chaque baguette magique que j'ai vendue- toutes sans exception. Le phénix dont la plume est dans votre baguette n'a donné qu'une autre plume. Et c'est remarquable que vous soyez destiné pour cette baguette alors que c'est sa sœur qui vous a donné cette cicatrice. Curieux comment ces choses arrivent. La baguette choisie le sorcier, souvenez-vous. Je crois que nous pouvons nous attendre à de grandes choses venant de vous Harry Potter. Après tout, Celui-dont-on-ne-doit-pas-prononcer-le-nom a fait de grandes choses- terribles, oui- mais grandes. » Harry frissonna. Il paya pour sa baguette, refit son déguisement, et quitta rapidement la boutique.


Hagrid et Harry retournèrent rapidement au Chaudron Baveur. Ils saluèrent Tom et marchèrent jusqu'à la porte. Mais, ils rentrèrent dans quelqu'un. Carrément. Harry rebondit sur la personne et ses sacs s'envolèrent.

« Je suis désolé, » dit-il, aidant l'homme à se relever.

« N-non c'est m-ma faute, »bégaya l'homme. « J-je ne re-regardait pas où j'a-j'allais. »

« Professeur! » S'exclama Hagrid. « Andy, cet homme sera ton professeur de Défense contre les forces du mal, professeur Quirrell. Professeur, voici Evan Andrews. »

« Content de vous rencontrer, professeur, » dit-il en lui serrant la main. Le professeur sembla très nerveux à propos de quelque chose.

« Moi d-de même, M. And-drews. Je suis dés-solé d'être pres-ssé ma-mais je dois partir. Couses à fai-aire. » Il hocha la tête en guise d'au revoir et sortit par la porte de derrière.

« Est-il toujours comme cela? » Demanda Harry.

« Ouais, pauvre gars. Très intelligent. Il était correcte lorsqu'il étudiait dans des livres, mais il est parti un an pour acquérir de l'expérience de première main… On dit qu'il a rencontré des vampires dans la Forêt Noire- ne fut jamais le même depuis. Nous devrions probablement partir. » Et il quittèrent le Chaudron Baveur afin de retourner à Oakwoods.


Ndt2 : ouf! Ça c'était long! J'crois que c'est le plus long… enfin j'espère! L'école est recommencée… J'ai 5 cours cette année, maudit ministère… j'ai même pas le temps de voir mes amies entre les cours… Mais j'pense pas avoir trop de devoir à part en français et en math. Petit fait comique je gradus ce semestre-ci! Il me faut juste français pour graduer pis math 12e pour l'université pis j'ai les 2 ce semestre, pis j'ai passé tout mes cours… Fait que mon 2e semestre devrais être plus relax.

Mélanie :P