Auteur : Magical Girl Kiki.

Titre : Choisir notre destin

Série : Ca n'a pas changé c'est Fruits Basket.

Genre : Une pointe fantastique, un peu de torture( non explicite), OOC pour notre cher Kyo…Je crois que c'est tout mais je peux me tromper.

Disclamer ; Ni Kyo ni Yuki ne sont à moi. Par contre le nouveau personnage présent dans ce chapitre est à moi. Allez vite le découvrir.


RAR:

Lucy-hp: Ravie que tu sois toujours là et que tu ais tout compris. Pour t'aider à la compréhension de ce chapitre, voici encore un détail. Akito est le chef de la famille et il est considéré comme "Dieu" par l'ensemble du clan ( en rapport avec une legende sur le zodiaque sino-japonais). Tous les membres et en particulier les 12 lui doivent entière obéissance. Sinon, tu ne devrais pas avoir trop de difficulté à suivre. Si ce n'est pas le cas, n'hésite pas à le dire. Bonne lecture et gros poutous.

Risu: De plus en plus de suspence, c'est vrai et ce n'est pas fini. Pour répondre à tes questions, il faut lire ce qui suit.En ce qui concerne le couple Kyo/Yuki...suis-je si transparente? j'avoue qu'il s'agit de mon couple préféré. Je trouve leur relation trop ambigue pour qu'il n'y ait rien entre eux, même si dans l'histoire, ils ont des sentiments pour Tohru, ce qui n'st pas mon cas...j'espère que tu aimeras toujours autant.

Sasu: Pourquoi Haru plutôt qu'un autre? Ton hypothèse concernant quelqu'un d'extérieur est plus proche de la vérité. Pour connaître son but, il faut lire.J'attends ton avisà la finalorsje te souhaite une bonne lecture.

Louange:Désolée mais l'histoire est en grande partie basée sur Kyo, on risque donc de le voir beaucoup; Par contre ,n'enlève personne trop vite de ta liste de suspect. J'ai dit dan sle résumé que la menace venait d'un membre du clan mais ce n'est pas pour cela qu'il s'agit du ravisseur de Yuki. Tu auras un début d'explication à mes phrases un peu énigmatiques dans ce chapitre mai spour une fois Akito n'y est pour rien, il a d'autre accusations à son actif qui viendront plus tard. Amuse-toi bien.

Louwenn: Merci pour tes deux reviews. Désolée que tes hypothèses soient fausses; Mais que cela ne t'empêche pas de lire la suite et de me donner ton avis. Je serai heureuse de l'avoir. Bonne lecture.

Nienna: Merci de me faire partager ton intérêt pour ma petite prose. Promis le retour de Yuki est pour ce chapitre mais lis pour savoir si tes hypothèses sont vraies( je ne dis rien maintenat ou ça gâche le suspence) mais continue à en faire même si elles sont fausses. Ca stimule mon imagination même si tout estdéjà prévu.Pour le yaoï, c'est annoncé depuis le premier chapitre et de toute manière, je suis incapable d'écrire autre chose, j'aime trop ça. Profites-en si tu aimes ça, malgré qui faudra attendre encore un peu.

Ashtana: J'étais en train de paufiner mon chapitre au moment où j'ai eu ta review. On peut dire que tu as de la chance, tu n'aura pas longtemps à attendre pour avoir la suite. La voilà donc, en espèrant que tu aimeras encore. Merci pour ta review.


Chapitre 3 : Le kidnappeur.

Sa course éperdue à travers les rues désertes l'avait laissé complètement en sueur et maintenant qu'il s'était arrêté, Kyo frissonnait sous la morsure du vent hivernal. Penché en avant, les poings serrés sur les genoux, il tentait de reprendre son souffle mais l'air glacé irritait ses poumons brûlants. Calmant tant bien que mal sa respiration et les battements précipités de son cœur, Kyo se redressa et lut une nouvelle fois le message inscrit sur la feuille froissée qu'il tenait dans la main. Il ne l'avait pas lâchée depuis qu'il l'avait découvert sur son lit. Quelque mots écrits posément sur le papier…A peine deux phrases mais qui lui avait fait traversé la moitié de la ville en courant:

L'entrepôt n°6 sur les quais. Viens seul ou le Prince le regrettera.

Le jeune homme leva les yeux sur le bâtiment devant lui, totalement éclairé par la pleine lune. Un entrepôt tout de béton et d'acier, somme toute assez banal comme il en existait des dizaines dans ce quartier, celui du port. Mais il était loin d'être aussi banal que les autres. En effet, il était à l'écart des autres entrepôts, était entouré de hauts barbelés et possédait un système de surveillance à la pointe de la technologie. De plus, nulle inscription sur les murs ne pouvait montrer à quelle société appartenait ce bâtiment. C'était une forteresse anonyme et imprenable.

Imprenable ?...Pas tant que ça, pensa Kyo en regardant les barbelés. En effet, une porte munie d'une serrure électronique se découpait en face de lui, permettant d'accéder au bâtiment, et il venait de remarquer que celle-ci était simplement repoussée contre son cadre et non fermée et verrouillée.

Malgré l'appréhension qui lui martelait le cœur, il s'en approcha lentement, tous les sens en alerte, prêt à réagir immédiatement à la moindre chose suspecte. Il posa la main sur la porte et la repoussa doucement. Elle ne grinça pas et il s'immobilisa, l'oreille aux aguets et le corps tendu. Mais après quelques secondes angoissantes, il fut étonné de ne pas entendre une alarme résonner dans le silence de la nuit ou encore des gardiens surgir pour empêcher son intrusion. Etonnement qui ne dura pas quand il se rappela qu'il avait été « invité » et qu'il était donc attendu.

Il s'avança vers l'entrée de l'entrepôt d'un pas plus décidé et bien que toujours sur la défensive, il ouvrit la porte d'un geste ferme. La lumière blafarde de la pleine lune rentrait par les immenses verrières du toit et illuminait un vaste labyrinthe composé de hautes piles de containers métalliques ainsi qu'une passerelle, partiellement visible, qui courait tout autour du bâtiment et surplombait tout. N'ayant pas d'autre choix, Kyo se risqua à progresser dans le mince couloir qui serpentait entre les caisses, de moins en moins rassuré à mesure que les tournants défilaient sous ses pas.

La lumière extérieure diminua brutalement alors qu'un nuage passait devant la lune et Kyo fut obligé d'avancer en tâtonnant le long des containers. Avançant toujours, il arriva soudain à un espace vide et dégagé qui semblait se trouver près d'un des murs du bâtiment. Il s'arrêta, essayant de distinguer quelque chose malgré l'obscurité quand la lune recommença doucement à briller dans le ciel. Ses rayons éclairèrent Kyo, immobile, avant de glisser sur le sol pour finalement illuminer le mur de béton face au jeune homme.

Le roux sursauta brutalement, réprimant un hoquet de stupeur et de panique. A moitié recroquevillée sur le sol, les bras enchaînés au mur au dessus de sa tête, le visage à moitié dissimulé par des cheveux argentés sales et décoiffés, le torse nu et les jambes à peine cachées par les lambeaux d'un pantalon, une silhouette fine et fragile à la peau blanche couverte de bleus tremblait en silence. Kyo n'arrivait pas à reconnaître dans cette forme abattue et pitoyable son fier cousin, Yuki, le Prince, idole de toute leur école.

Le chat se précipita vers lui, le cœur serré d'appréhension devant son état plus qu'alarmant. Il détacha les liens qui le maintenaient et Yuki s'écroula dans ses bras. Kyo l'examina succinctement avec angoisse, constatant tour à tour les membres inertes et couverts d'hématomes, les frissons dus au froid et le front brûlant de fièvre. Kyo s'inquiéta encore plus de ce dernier symptôme : avant de se faire enlever, Yuki semblait déjà malade, même s'il l'avait nié, et sa faible constitution ajoutée au traitement qu'on lui avait, de toute évidence, infligé dans cet endroit n'avait fait qu'empirer son état physique. Son cousin avait besoin de soins immédiats ou il risquait de graves séquelles.

De plus en plus inquiet par les tremblements qui secouaient son cousin, Kyo enleva son blouson et le passa rapidement à Yuki, le frictionnant vigoureusement pour le réchauffer. Celui-ci gémit douloureusement alors que les mains du chat passaient sur ses blessures. Kyo s'arrêta et vit avec soulagement les yeux du rat papillonner avant de s'ouvrir lentement, découvrant des pupilles violettes rendues floues par la fièvre. Dans un geste spontané, le roux posa une main sur la joue pâle du jeune homme et l'appela doucement.

- Yuki…Tu m'entends ?...Yuki….

- Kyo, répondit le jeune homme d'une voix cassée. C'est toi ?...C'est vraiment toi…

Kyo acquiesça d'un hochement de tête, en resserrant ses bras autour de son cousin. Lequel malgré le soulagement de voir enfin un visage amical, se mit aussitôt à s'agiter et s'accrocha désespérément au pull du chat. Il plongea des yeux paniqués dans les pupilles rubis et laissa s'échapper des larmes impuissantes et remplies d'effroi.

- Tu n'aurais jamais…dû venir… Il ne fallait pas…pas toi…Ne reste pas là….C'est toi…c'est toi…qu'il veut….

- Yuki, tenta Kyo, calme-toi… je t'en pris….calme-toi…

Mais Yuki, trop faible, ne l'écoutait déjà plus et il s'évanouit, murmurant un faible « vas-t-en » avant de sombrer. Kyo le secoua, le gifla légèrement, l'appela… En vain. Le rat était de nouveau inconscient.

C'est alors qu'une voix retentit au-dessus d'eux :

- Quel meilleur appât pour attraper un rat qu'une jolie petite souris ?

Un rire puissant et glacial suivit cette déclaration et Kyo se releva afin de voir qui l'avait prononcée, tenant toujours son cousin fermement contre son torse.

Sur la passerelle se tenait un homme d'une trentaine d'années, grand à la silhouette élancée, et les cheveux d'une indéfinissable couleur, entre sable et argent, et même de loin on voyait la teinte inhabituelle de ses yeux, d'un cuivre pur. Il possédait une beauté à couper le souffle, mais on sentait chez lui quelque chose de malsain. Les bras appuyés sur une barre métallique, la tête légèrement de coté, il regardait les deux jeunes hommes avec un sourire narquois sur les lèvres.

Tentant de ne pas paraître impressionné par la prestance et le charisme de cet homme, Kyo répliqua vivement :

- Qui êtes-vous et pourquoi lui avez-vous fait ça ?

- Je m'appelle Ken Mazakura, répondit-il, et si je lui ai fait ça, comme tu le dis si bien, c'était pour passer le temps.

- Quoi, hurla Kyo incrédule.

- Oui. C'est de ta faute s'il est dans un tel état. Tu n'avais qu'à arriver plus tôt. Quelle idée de disparaître pendant trois jours alors que mon petit mot reposait bien sagement sur ton lit ! Je m'ennuyais en t'attendant et je dois avouer qu'il a été très distrayant, conclut-il en passant une langue gourmande sur ses lèvres.

- Mais pourquoi vous en prendre à lui ? Apparemment c'est moi que vous voulez, alors pourquoi tout cela ?

- En effet, mon cher Kyo, c'est toi que je voulais voir.

- Comment vous savez mon nom ?

- Il se trouve que cela fait des années que j'observe la famille Sôma dans un but bien précis. Et pour répondre à ta précédente question, je dirai que, je savais que tu ne viendrais pas à moi de ton plein gré, du moins au début…C'est pourquoi il me fallait un otage, une personne à laquelle tu tiens pour te faire venir jusqu'à moi. Ce cher Yuki était parfait dans ce rôle.

- On se déteste, il ne représente rien pour moi.

- Ah vraiment, ironisa Mazakura. Je n'en suis pas si sûr. Après tout, c'est ton éternel rival parmi les 12, tu n'as pas hésité à désobéir aux ordres de la famille pour essayer de le retrouver et il suffit de voir comment tu le tiens pour être sûr de l'intérêt que tu portes à ce petit rat. Que ferais-tu sans ton rival ? Plus de possibilité de le battre à la loyale et d'être enfin accepté dans les douze signes….

Kyo baissa les yeux sur son cousin et s'étonna de la façon dont il le tenait. Les deux bras passés autour de sa taille, il ne semblait pas vouloir lâcher Yuki dont la tête reposait délicatement sur son torse. C'était vrai, Yuki était très important pour lui malgré leur rivalité. Mais il releva la tête vers Mazakura, prenant soudainement conscience de ce qu'il avait dit.

- Alors c'est vrai, demanda Kyo d'une voix incertaine. Vous êtes au courant pour la malédiction. Comment est-ce possible ? Seule une partie de la famille est au courant…vous en faites donc partie ?

L'homme en face de lui eut un sourire satisfait, et sortant un paquet de cigarette de sa poche, il en alluma une avant de reprendre.

- Je savais que tu étais quelqu'un d'intelligent. Effectivement, je fais partie de la famille Sôma même si je n'en porte pas le nom. Je vais te raconter une petite histoire, Kyo.

Tout commence il y a plusieurs siècles. La malédiction planait déjà sur la famille Sôma mais en ce temps-là, tout le clan connaissait la nature exacte des 12. Ils étaient respectés par tous et je dirais qu'ils étaient presque vénérés. Mais un jour, une altercation entre un membre du clan et le chef de famille entraîna la mort de celui qui était maudit par le rat. Le chef ne l'a pas supporté car, vois-tu, de tout temps et encore aujourd'hui, le rat a toujours été le… « favori », dirons-nous, et ce dans tous les sens du terme de Dieu.

- Et alors, demanda Kyo, curieux malgré tout.

- Celui qui avait déclenché la fureur de Dieu fut mis à mort et sa famille, sa femme ainsi que son fils, fut bannie. Mais juste avant de rendre l'âme, cet homme est tombé en transe et a fait une prophétie. Elle annonce un événement concernant les 12 et son texte est appris à chaque génération de maudits, pour s'en protéger. C'est également dans ce but que depuis, le clan ignore tout de la malédiction. Mais mon histoire n'est pas finie. Après l'exil et le remariage de sa mère, le fils de cet homme a développé une haine farouche envers le bourreau de son père, haine qu'il a transmis à ses enfants ainsi que la prophétie. Depuis ce jour, mes ancêtres ont surveillé sans relâche ta famille, pour attendre et aider celui qui réalisera la prophétie. Et ce moment est enfin arrivé.

- Je n'ai jamais entendu parler de cette soi-disant prophétie…et je ne vois pas du tout le rapport avec moi et le fait que vous ayez enlevé Yuki.

- Cela ne m'étonne nullement que tu n'en ais jamais entendu parler. Tu as été mis délibérément à l'écart car c'est toi qui la réalisera. Tu as été maintenu dans l'ignorance afin que tu n'ais jamais l'occasion de réaliser ce à quoi tu es destiné.

Kyo le regardait, perdu, un air de profonde stupéfaction sur le visage. Ce n'était pas possible, c'était une mauvaise blague que cet homme lui faisait. Il baissa le regard sur Yuki toujours évanoui et se traita d'imbécile. L'état dans lequel se trouvait son cousin était tout sauf une plaisanterie. Mais d'un autre coté, ce qu'on venait de lui dire était si tentant : devenir enfin quelqu'un, être destiné à faire de grande chose aux seins des 12,….peut-être même être enfin accepter parmi eux. Oui c'était très tentant et il avait presque envie de croire cet homme.

Silencieux, Mazakura semblait suivre avec intérêt les changements qui s'opéraient sur le visage de Kyo, comme s'il pouvait deviner ses pensées. Voyant une nouvelle lueur dans les yeux du jeune homme, il reprit la parole.

- Si je t'ai fait venir ici, c'est pour te raconter tout cela mais ce n'est pas à moi que revient le droit de te révéler la teneur de la prophétie. Tu devra le demander aux autres maudits.

- Vous allez me laisser partir ?...Avec Yuki ?

- Bien entendu. Je viens de te le dire, mon premier devoir était de te mettre au courant de l'existence de la prophétie. Quand tu en aura pris connaissance, tu pourras alors venir me voir pour que je t'aide à la réaliser. Car je possède une chose qui te le permettra. Mais pour cela tu dois revenir de ton plein gré et en pleine connaissance de cause. Attrape ça.

Mazakura lança quelque chose que Kyo rattrapa d'une main sans difficulté. Il s'agissait d'une carte de visite avec une adresse.

- Tu pourras m'y retrouver quand tu sera prêt. Je sais que tu viendras. Ton destin t'attend, Kyo.

Un nouveau nuage boucha la lumière de la lune et l'obscurité engloutit à nouveau l'entrepôt. Quand la clarté revint, Kyo fut étonné de ne plus voir personne sur la passerelle. Avait-il rêvé cette discussion ? Mais la carte dans sa main et le corps malmené de Yuki contre le sien étaient, on ne peut plus réels.

Remettant à plus tard ses interrogations, Kyo fourra la carte dans la poche de son jean et chargea son cousin sur son dos. Il le porta jusqu'à l'extérieur, prenant ensuite la direction du manoir familial. Il tenta de chasser de son esprit toutes les questions qui tournaient dans sa tête, le plus urgent pour l'instant était de porter Yuki en sécurité et de le faire examiner par Hatori.

Mais les derniers mots de Mazakura revenaient inlassablement à chacun de ses pas.

Ton destin t'attend, Kyo.

Oui, c'était si tentant. Il avait hâte de savoir ce que disait cette prophétie.

A SUIVRE.

J'ai eu un mal fou à faire ce chapitre.

Je ne sais pas ce qui l'arrive en ce moment. J'ai toutes mes notes mais pas moyen d'écrire trois lignes sans m'arrêter pour faire autre chose.

C'est pour cela que j'ai été aussi longue pour publier ce nouveau chapitre.

Je vous demande pardon pour l'attente. J'espère malgré tout que vous avez aimé.

Dites-moi tout.

Kiki