Titre : 30 slash

Disclaimer : Rien n'est à moi.

Pairing : Severus/Neville

Rating : PG-13

Genre : c'est gentil tout mimi shonen aï (ou quelque chose d'approximatif il n'y a pas de kissouille)

Note : ceci est un défi sur la communauté 30 slash HP allez vous y inscrire

Résumé : On est peut-être pas un beaucoup mis en avant, mais je te comprends comme toi tu me comprends.

Défi : Nostalgie (num19)

OoOoO

Souvenirs

L'esprit de noël imprégnait le château. Quelques petites fées voletaient un peu partout dans le parc. Les horribles armures chantaient leurs chants grinçants. Mais cette année il n'y avait pas de Peeves pour inventer la suite des trous de mémoires des armures.

Moi j'étais tout aussi joyeux. Je dorlotais tranquillement mes chères petites plantes. J'étais plus qu'heureux qu'on est pu rétablir les serres détruites. On m'avait donné carte blanche pour les reconstruire. Donc à l'ancien emplacement des trois serres, il y en avait cinq.

Mon petit Minbulus Mimbletonia avait poussé, grandis et devenu un homme (c'est une expression). Le jour où j'ai réussi à lui trouver une compagne fut très émouvant. Personne n'avait compris pourquoi j'étais si ému.

Je me promenais dans les couloirs, me retenant de gambader et de chanter avec les armures les comptines. Je me contentais juste de fredonner. Cela nuirait à ma réputation de gentil professeur. Si on commencait à raconter un peu partout que le professeur Londubat devenait fou je n'aurai plus aucune autorité.

Et surtout je voulais garder de la crédibilité face à face à mon collaborateur adoré. Depuis le mince petit sourire, je voulais absolument le dérider. Il était tellement plus beau comme ca. Dans le plus grand cas je pourrais lui faire un massage facial. Je me suis toujours demandé que si il ne souriait pas c'était parce qu'il avait peur d'avoir une crampe aux apophyses zygomatiques. Comme il m'est déjà arrivé et je comprendrais pourquoi il le craint.

Bon ca n'expliquait pas tous. Je me souviens aussi avoir fait des recherches à la bibliothèque sur toutes sortes de maladie parce que Severus était très pale, limite cireux. Mais j'ai été chassé de l'antre de Mme Pince par elle-même. Il me semble que c'était parce que j'avais fait tomber un livre…ou peut-être que c'était l'étagère. J'ai effacé ce souvenir traumatisant de ma mémoire : Mme Pince me postillonnant dessus.

Puis dans ma quête du savoir sur l'être Snapus, je me faisais un devoir de visiter son habitat naturel. Il m'a fallu plus d'un mois pour réussir à trouver ses appartements et son mot de passe. J'ai du pour cela presque soudoyer mimi geignarde et faire les taches les plus ingrates aux serpentards les plus manipulateurs. Et faut dire aussi qu'il ne voulait pas se retrouver mouillé dans mes combines qu'ils qualifiaient 'de plan aussi intelligent qu'un veracrasse'.

Mais j'avais enfin réuni toutes les données nécessaires pour y accéder. Il ne manquait plus que de demander à Harry de me prêter sa cape d'invisibilité.

Et donc un soir je me suis présentait à Harry.

« Harry tu peux me prêter ta cape ce soir ? »

Il se tourna vers moi surpris et gêner.

« Eh bien Neville tu sais j'en aurai besoin ce soir. Mais pourquoi tu en as besoin c'est peut-être plus urgent que moi. »

Ah, ce Harry, toujours aussi serviable.

« Bien sur c'est pour… »

Tout à coup, je m'arrêtais avant de faire une énorme gaffe, je n'allais quand même pas lui dire que j'allais espionner Severus. Je ne savais absolument pas quoi dire. Alors j'innovait.

« pour la reproduction des lapins-garous…Enfin non c'est pour attraper Rusard et lui faire un sale coup. »

Bien que cette idée soit meilleure que l'autre, je sentais venir un cataclysme.

« Il faudra absolument que tu prennes une photo. Attend je vais te chercher l'appareil photo. » dit un Harry surexcité par cette initiative.

Et il était parti le chercher. Moi je ne demandais que la cape. Maintenant il allait aussi faire une farce à Rusard en espérant qu'il ne m'attrape pas et ne m'étripe pas. Ce qui s'avérait mission impossible. Et surtout laisser une petite place pour la visite de l'appartement de l'objet étudié.

Je savais que cette quête serait périlleuse mais de là à braver un Rusard en furie ? C'est la question que je me posais pendant ma course-poursuite avec le concierge. Ca et comment je fais pour le semer. Autant dire pas facile. Je n'avais pas sa maîtrise du terrain mais heureusement la jeunesse aidait.

J'atteignis le domaine des serpentards : cachot froid, sombre et humide. Je préférais la grande tour chauffée et accueillante de griffondor. Bien sur il n'y a aucune comparaison.

Je pus enfin perdre Rusard dans une salle de classe abandonnée ou était-ce une salle de musculation. C'était très sale, impossible de me souvenir. Je repris aussi vite que je pus mon souffle, ce n'était pas tous les jours que je faisais un marathon la nuit coursait pas un Rusard fulminant, tout en étant excité à l'idée de voir le lieu d'habitat de mon professeur longtemps honni.

Puis presque lentement j'ouvris ma porte sur le couloir pour vérifier ce que je pensais. Et effectivement Rusard était parti et j'étais du bon côté des cachots.

Tout le monde s'est à peu près que chaque directeur de maison habite dans les parages de leur maisons respectives, mais ce que tout le monde ne savait pas c'était l'endroit exacte. A part bien sûr les quelques personnes ayant eu une sanction en bousculant leur professeur en sortant de leur appartement. Mais je suis sur que vous vous rendez compte que ce n'est pas à la portée de n'importe qui.

Et pendant ma recherche de l'endroit exacte ainsi que le mot de passe de l'appartement, je trouvai la personne parfaite pour cela. Mais malheureusement la personne qui est aussi la plus serpentarde que je connaisse. Et c'est pas peu dire. Draco Malfoy. Mais aussi curieusement que ca en l'air, je ne fus pas aussi maltraité que je le pensais pour avoir tout ce que je voulais. Oui bon faire ses devoirs pendant trois longs mois, n'est pas aussi simple que ca maintenant que j'y pense.

Après l'intersection de la sorcière Mayfair je devais prendre à droite, et continuait tout droit vers la tapisserie de Crabuck le baveux. Et ainsi un peu plus loin je devais arriver au bon tableau.

Quand j'avais demandé quel genre de tableau c'était à Malfoy je ne reçus qu'un clin d'œil. Ca m'a littéralement foutu les jetons.

Mais ce que je vis devant les yeux était au-delà de ce que je pensais. Secrètement j'entretenais des sentiments un peu plus compliqué que élève / professeur, mais j'avais sérieusement pensé à voir un mort agonisant, les yeux blancs. Certainement pas une petite fille comme dans Alice aux pays des merveilles, avec ce même décors luxuriant d'une campagne anglaise dans toute sa splendeur, avec ses jolies boucles blondes qui lui descendait plus bas que les épaules, ses jolies petites fossettes de petite fille maligne. Elle portait dans ses bras un petit chaton marron aux petits yeux larmoyants.

Je comprenais maintenant d'où venait le mot de passe maintenant. J'étais sidérer devant ce tableau, comment cet homme qui voulait paraître si froid pouvait avoir comme gardien une petite fille toute mignonne.

Je m'avançais et donna le mot de passe :

« Le chapelier fou. » murmurais-je.

La petite fille se tourna vers moi et me parla :

« Oh non, monsieur je ne veux plus avoir affaire à des personnes folles, je me le suis promise en me réveillant. »

Je me demandais ce qu'elle voulait vraiment dire. Je ne comprenais pas très bien le message.

« Comment ca, plus de personnes folles ? » lui demandais-je.

« Oh c'est juste que après le Dodo, le chatfoin, la reine qui voulait me décapiter, je n'en peux plus. Alors je vous prierais de ne pas appeler le c.h.a.p.e.l.i.e.r f.o.u. » répondit-elle avec une moue sur son adorable visage.

J'acquiesçait distraitement lui promettant de ne plus le faire. Je la trouvais très bizarre, puisque comment voulait-elle que je ne dise plus ce nom, alors que c'était le mot de passe !

Mais docilement le tableau pivota me dévoilant, enfin, ma quête. Ma première pensée que j'eus fut : c'est sobre. Chaque chose était à sa place, mais il n'y avait pas de surcharge dans la décoration. Pas d'abondant tableau, vase rempli de fleurs, de vieux meubles, de riches fenêtres. Non, plutôt une petite bibliothèque près de la cheminée, deux majestueux fauteuils aux dossiers haut et large, une petite table basse simple mais solide. Une ambiance feutrée, secrète apportant la richesse du calme pour aider à la concentration, quelque chose de léger et de souple. C'était assez indéfinissable pour moi. Cette pièce était le monde de Severus, j'arrivais à lire en lui, mais ce lieu était…volatile, oui le mot que je cherchais. Un peu comme ses potions dangereuses et impalpable qu'il préparait à longueur de temps.

Mais avant d'approfondir un peu plus mon inspection j'entendis un bruit, qui venait tout droit d'un des fauteuils près du feu. Un de ceux haut et large. Je pris soudainement peur, puis je me rappelais que j'avais la cape, alors en un éclair je la revêtis chaleureusement remerciant mille fois Harry de me l'avoir prêter.

Puis je vis une main posait sur l'accoudoir tenant un verre d'alcool rempli. Elle s'amusait à faire tourner le liquide en un petit tourbillon de couleur ambré, qui tournait, qui tournait…

Je savais, tout en espérant, qui était la personne qui était assise dans ce fauteuil et buvait. Mon cœur s'emballa frénétiquement, je triturais mes mains moites, un fourmillement tout doux naquit au fond de mes entrailles. Tout mon être ressentait sa présence. Mon 'don' s'activa comme toujours quand il était près de moi. Je ressentais sa peine, sa solitude et son bien-être. Bien-être d'être installé dans cet endroit qui était calme pour lui, synonyme d'aucune douleur.

Et c'est machinalement que mes jambes avancèrent d'elle-même, il me fallait le voir. Et quand je le vis, le regard dans les flammes dansantes le verre aux lèvres, je sus que je chavirais devant ce sentiment précoce en moi.

Mais tout cela c'était il y a bien longtemps. Depuis de l'eau est passé sous les ponts, des erreurs, des choix ont été fait. Des vies défaites, ainsi que l'espoir qui revint.

J'avais passé ma vie avec Severus jusqu'au bout de ce qu'on pouvait, et en ce matin froid j'avais une brusque nostalgie me rappelant de moi à Poudlard, à la conquête de Severus.

Ah, que c'était bien le bon vieux temps.

A suivre

§§§

J'ai remarqué à mon plus grand malheur que bon nombre de personne lisait mes fics et les enregistrai en tant que favoris ou alert, et j'aimerais vraiment que toutes ces personne au moins le tiers poste au moins une review. Et je peux vous assurer que ca motiverait beaucoup. Parce que franchement ce début est commencé pfouii depuis belle lurette et que je l'aurai achevé un peu plus vite dans d'autres situations.

L'ensemble est assez démoralisant.

Donc je vous lance un appel à tous ceux qui me lise. Je sais qu'il y a parmis vous des auteurs, et je vous demande de me mettre à ma place, ne voudriez vous pas recevoir des reviews du nombre de personnes qui lise votre chapitre ? Je mets un point d'honneur à mettre une review à chaque fin de dernier chapitre de fic que je lis. Avec une remarque sur combien j'avais aimé et ce qu'il manquait pour avoir ce petit plus que l'auteur aurait pu atteindre.

Alors s'il vous plait essayez de me comprendre. Je sais aussi que chacun à droit ou non de ne pas laisser de review, c'est votre plus strict droit, mais comment voulez-vous qu'on progresse ! Car je dois bien avouer que nous sommes pas des écrivains de haut talent et qu'il nous faudrait nous améliorer ! Donc j'en appel à votre bon sens !

Merci d'avoir lu mon speech ennuyant mais mince pour une fois dans ma vie d'auteur il fallait que je le dise comme le dise aux moins une fois chaque auteur.

Sincèrement

Ange de un cisme