Coucou, c'est encore moi, bon alors je voulais d'abord vous demandez de m'excuser pour le temps considérable qui s'est passé entre la parution du chapitre 5 et du 6. Je suis vraiment désolée. Ensuite je voulais aussi vous dire que finalement ce chapitre ne sera pas le dernier car m'étant tapé un délire ( que vous partagerez, j'espère ) le « dénouement » est beaucoup plus long que prévu. Encore désolée, et promis jurée j'essaye de ne pas mettre trop de temps à poster ce qui devrait être le dernier chapitre de cette histoire. Sur ce :
BONNE LECTURE !
Chapitre 6 : Ce qui se passa le lendemain matin…
Le lendemain matin, lorsque Fred se réveilla, il s'aperçut que le lit de son jumeau était vide. Tout en s'habillant il essayait de trouver ce qui avait bien pu pousser son frère à se lever si tôt surtout après un soir de fête. Peut-être qu'il n'était pas venu se coucher du tout… Il ne l'avait pas revu depuis les vestiaires de quidditch, et si Draco avait été méchant avec lui ? Peut-être, aussi improbable que cela puisse paraître, que George s'était fait jeté comme un malpropre… Peut-être que maintenant George ruminait sur la mort… Si Draco l'avait jeté ce serait le premier râteau que George aurait reçu… Puis tout d'un coup l'évidence s'imposa à l'esprit de Fred : George devait être profondément en colère contre lui pour sa relation avec Harry ! Peut-être que George ne voudrait plus jamais lui parler, peut-être qu'il le détestait déjà ! Fred s'assit sur le lit et pris sa tête entre ses mains, mon dieu qu'allait-il faire ? Ne supportant pas de rester dans l'ignorance, il décida de partir à la recherche de son jumeau immédiatement pour savoir ce qu'il en était ; le petit-déjeuner attendrait.
Il réfléchit à l'endroit le plus probable où son frère pourrait être, sachant qu'il n'était ni dans la salle commune, ni dans la grande salle, ni dans les cuisines, ni dans aucun des passages secrets du château… Il ne restait plus que sous le grand saule pleureur de la forêt interdite. Il avait découvert ce saule pendant leurs deuxième année au château. Relevant un défi de Lee, ils devaient tous les deux passer une nuit dans la forêt interdite. Ils avait alors découvert cet arbre et s'étaient abrités sous son feuillage en attendant le petit matin. Ils s'étaient alors rendu compte qu'ils étaient totalement en sécurité ici et en avait profité pour y installer leur laboratoire de campagne.
En arrivant devant le grand saule, il entendit un bruit suspect, comme si quelqu'un s'était brusquement caché. Il n'y prêta pas attention, la forêt était pleine de mystères. Il pénétra dans leur camp, et trouva George la tête et les bras dans une malle.
-Tu n'aurais pas vu les menottes de Zonko ? Demanda George.
- Non. Tu, tu vas bien ce matin ?
George ressorti la tête de la malle et scruta son frère.
-Très bien et toi ?
-Euh, bien, bien. Tu es sûr que tout va bien pour toi ?
Cette fois-ci George sourit, il commençait à comprendre ce qui se passait dans la tête de son frère.
-Dis-moi Fred, aurais-tu fait quelque chose de répréhensible ?
-Non, pas vraiment, pourquoi tu me demandes ça ?
-Tu as la tête de quelqu'un qui aurait quelque chose à cacher… Par exemple, je ne sais pas moi, quelqu'un qui aurait fait l'amour toute la nuit avec Harry Potter, qui serait allé au bal une demi-heure histoire de et qui serait retourné dans notre dortoir vers… Quatre heures et demie du matin… Enfin je donne ça comme exemple mais j'aurais pu en prendre un autre…
-Comment tu sais tout ça ?
-J'ai croisé Harry hier soir quand il est allé se coucher.
-Ah…
-Qu'est-ce qui te démange Fred ?
-Nan, rien, c'est juste que maintenant, ben ça ne sera plus pareil… Entre nous je veux dire, on va avoir chacun nos vies séparées… Dit Fred en baissant la tête.
-C'est ce que tu veux ?
-Non, mais on n'a pas vraiment le choix…
George décida, que pour un jumeau Weasley, son frère manquait vraiment d'imagination quand il s'agissait d'amour.
Il s'approcha de lui et lui prit le menton pour l'obliger à lever la tête. Il déposa un baiser sur les lèvres de son frère. Il lui passa une main derrière sa nuque pour accentuer la pression de leurs bouches, son autre main ceinturant Fred pour le coller à lui. Fred prit le cou de George dans ses deux mains et commença à descendre le long de son torse. Il fut vite arrêté par la chemise de son jumeau qu'il s'empressa de déboutonner. D'un coup George interrompit le baiser et retourna son frère, il le pressa contre lui tout en caressant son torse d'une main et son entre jambe de l'autre. George pouvait sentir à travers le jeans de son frère sa virilité se réveiller. Fred de plus en plus excité ondulait sous les caresses de plus en plus intenses de son frère.
-George… S'il te plaît…
OoOoOoOoOoOoOoOoOoOoO
Pendant ce temps-là…
Quand Harry s'était réveillé, la matinée était déjà bien avancée. Il faut dire qu'il s'était couché assez tard, ou très tôt le matin même, ça dépendait du point de vue. Il resta quelques minutes en souriant au plafond, puis décida de se lever. Ron était déjà parti, sans doute était-il allé rejoindre Hermione. Le lit de Neville était également vide, l'explication se trouverait probablement en cherchant du côté de Ginny. En fait seul le lit de Seamus semblait encore occupé : tous rideaux tirés et une sorte de bourdonnement lui arrivait aux oreilles.
Harry était en train d'enfiler son jeans quand il entendit la respiration de Seamus se faire difficile, on aurait dit qu'il haletait, qu'il perdait le souffle pendant quelques secondes et le reprenait à grande peine. Inquiet Harry s'approcha du lit, se demandant si son ami n'était pas en proie à d'horribles cauchemars, mais au moment où il allait tirer les rideaux pour réveiller son copain, il entendit une autre voix.
-Seamus ? Tu es sûr que le sort de silence fonctionne ? Il reste quand même Harry.
-Mais oui mamour, t'inquiète… Allez montre-moi ce dont tu es capable…
Harry sourit et repartit vers la porte de la chambre sur la pointe des pieds. Il faudrait quand même, songea-t-il, qu'il apprenne à Seamus à lancer un sort de silence convenablement. Il allait sortir quand il pensa que la carte des maraudeurs pourrait lui être bien utile. Il retourna près de son lit, s'en empara et ressortit en verrouillant la porte derrière lui. Il devait bien avouer que d'entendre ses amis en plein… Enfin bon, ça lui donnait des envies… Il s'arrêta dans la salle commune, mais Fred n'était pas en vue. D'ailleurs, à cet instant précis la salle commune des Gryffondor pouvait paraître assez déprimante. Un assortiment de tous les désespérés de la vie sentimentale était en train de jouer à un action-vérité sorcier. Aparté : les règles de l'action-vérité sorcier sont beaucoup plus cruels que celles du jeu moldu. En effet chez les sorciers, quand une vérité paraît fausse à celui qui pose la question, il a le droit de se servir de l'occlumencie pour tirer les vers du nez à son congénère. Quant aux actions, il ne faut même pas espérer pouvoir en refuser une… Harry était persuadé depuis sa cinquième année que c'était Snape qui avait rajouté l'occlumencie aux règles, mais il n'avait pas encore de preuves tangibles.
Voyant Denis Crivey tenter de cacher désespérément à son frère le fait qu'il avait un faible pour, je vous le donne en mille : Harry Potter, Harry se sentit vraiment reconnaissant envers George de lui avoir ouvert des perspectives avec Fred. Sinon, il se serait sûrement retrouvé dans le cercle des frères Crivey.
Il sortit de la salle commune, se dirigea vers un coin sombre et ouvrit la carte. Jetant un rapide cou d'œil à la tour griffondor il constata que ces soupçons étaient fondés : Dean et Seamus était bien dans le lit de l'irlandais dans leur dortoir, Ron et Hermione était dans un lit dans le dortoir d'Hermione (il faudrait quand même qu'il demande à Ron comment il faisait pour accéder au dortoir des filles sans réveiller le toboggan des escaliers qui y menait) et quand il jeta un coup d'œil vers les serres des dernières années, oh surprise, il vit les pieds de Neville et Ginny entremêlés. Tous ses camarades de dortoir étaient en train de se payer du bon temps et Harry décida qu'il était temps de se ranger à leur philosophie de vie. Il commença donc à chercher Fred, il regarda d'abord dans son dortoir, puis dans les cuisines, puis dans la grande salle… Il ne le voyait nulle part. Il entreprit donc de fouiller minutieusement toutes les salles du château en passant par les vestiaires de quidditch, il n'était nulle part… Harry réfléchit, s'il n'était pas au château, il pouvait être n'importe où… Il ne pouvait quand même pas faire tous les alentours de Poudlard à l'aveuglette… Il sortit alors un autre bout de parchemin de sa poche de pantalon, cela faisait déjà un moment qu'il y travaillait, une extension de la carte des maraudeurs. Elle n'était pas complètement au point et il n'était pas sûr à cent pour cent de sa fiabilité, mais bon il n'avait rien à perdre. Il commença par Pré-au-lard, apparemment Fred ne s'y trouvait pas. Il jeta un coup d'œil à la forêt interdite et fut assez étonné de voir Fred, George et Draco Malfoy au même endroit… C'était sûrement une erreur de sa carte, mais pour l'instant, il n'avait pas d'autre piste, alors il se mit en route.
Quand il arriva au lieu dit, il ne vit rien à part un grand saule pleureur. Pas de jumeaux ni de Draco en vue. Il allait faire demi-tour quand il entendit la voix de Fred supplier :
-George… S'il te plait…
Il regarda au travers des branchages tout en prenant soin de rester caché, et ce qu'il vit lui fit l'effet d'une décharge électrique. Fred et George étaient enlacés, Fred dos à George et doucement, George faisait pénétrer sa main dans le pantalon de son frère. Harry déglutit péniblement et tous ses fantasmes lui revinrent à l'esprit… Faire l'amour avec deux hommes… Le nombre de fois où il avait rêvé d'être avec les deux rouquins…
En fait il n'avait jamais rien dit car il était plutôt amoureux de Fred et ne voulait pas le choquer, mais au vu de la situation actuelle, il avait peut-être raté quelque chose. Il avait de plus en plus chaud et ne rêvait que de se joindre à eux, mais il craignait de briser l'harmonie. Fred avait maintenant la chemise grande ouverte, le pantalon et le caleçon baissé et il gémissait sous les caresses expertes de son frère. C'était un spectacle magnifique, et les gémissements de Fred… Ils étaient si… Ils étaient tellement passionnés, qu'on aurait dit que la forêt les reprenait avec une fraction de retard…
À ce moment, Harry reconnecta ses quelques neurones qui étaient encore fonctionnels et se posa la question suivante : Comment les gémissements de Fred pouvaient-ils avoir un écho, dans une forêt dense et sous un saule pleureur ? Il écouta attentivement et finit par localiser la source de l'écho. Il s'éloigna du saule et se dirigea vers « l'écho » quand il en aperçut la source, il resta estomaqué quelques secondes.
Là, devant lui, à quelques pas, se trouvait Draco Malfoy. Harry l'observa quelque instant et fut assez surpris quant à ce qu'il lisait dans les yeux du blond : s'il avait dû qualifier les sentiments qui défilaient dans ces yeux, il aurait parlé d'envie, de lubricité et de frustration.
(Ça fait beaucoup de choses, je sais mais Harry est très bon pour analyser le regard des gens, si si je vous jure !)
Harry regardant à nouveau entre les feuillages sentit son sexe se durcir, il avait besoin de se soulager tout de suite ! Il regarda à nouveau Malfoy et se dit que pour une fois le blond pourrait peut-être servir à quelque chose. Il s'avança vers lui le retourna d'un coup sec et lui roula un patin magistral. Draco, un peu sonné ne réagit pas tout de suite, puis quand il reprit ses esprits tenta en vain de décoller Harry.
Le baiser dura longtemps, tellement longtemps que Draco crut qu'il allait mourir asphyxié sous Potter. Quand ce dernier se décida enfin à rendre sa bouche à son partenaire, ce fut pour commencer à le déshabiller. Draco se débattit un peu, mais bien vite il capitula sous les assauts répétés du brun. Pour garder bonne conscience, le blond, toujours de bonne foi, maudit George jusqu'à la 25e génération pour lui avoir administré une drogue qui le rendait complètement accro au sexe.
En resituant nos personnages, on peut dire que Poudlard est une immense garçonnière. Dans le château Ron-Hermione, Dean-Seamus entre autres, dans les serres Neville-Ginny et j'en passe. Et enfin dans la forêt soi-disant interdite, Fred et George d'un côté du rideau de feuilles et Harry et Draco.
Autant le cri de jouissance de Fred passa plutôt inaperçu en ce sens que personne ne fut surpris de l'entendre, autant celui de Draco laissa les jumeaux perplexes. Faisant fi de leur nudité, les jumeaux commencèrent à chercher d'où provenait le cri et ils tombèrent bien vite sur leurs amants respectifs emmêlés l'un dans l'autre et tentant de reprendre leurs souffles.
A ce moment précis de l'histoire, on peut dire qu'un vif débat eut lieu entre les divers protagonistes. Le sujet portant principalement sur la fidélité constatée des uns et des autres. Le débat fut clos par la proposition de George et Harry qui obtint la quasi-unanimité : le ménage à quatre. Je parle de quasi-unanimité, car Draco en bon prince protesta une bonne heure pour la forme en disant qu'il ne pouvait pas se plier à ce genre de délire totalement non politiquement correct.
Au bout d'une heure et voyant que ses arguments ne faisaient pas mouche, Draco décida de prendre l'attitude qui lui paraissait la plus digne, il prit la fuite. C'était sans compter sur George qui avait anticipé la réaction serpentardienne et qui l'avait donc rattrapé avant qu'il ne franchisse la barre des trois mètres de distance entre lui et ses opposants. Alors, Harry et les jumeaux, voyant que la théorie n'a pas convaincu Monsieur Malfoy, décidèrent de passer aux travaux pratiques. Après quelques préliminaires, ils entrèrent dans le vif du sujet. Draco se débattit, arriva même à prononcer quelques mots tels que viol, inadmissible, faute à la poudre, aaaah, c'est bon, aaaaaaah, encore, etc.… Voilà donc en résumé comment nos quatre compères finirent par se mettre ensemble.
Alors ? Allez svp, une petite review, ça me motivera pour écrire la suite vite ! Comment ça c'est du chantage ? Pas du tout, vous ne pouvez pas savoir à quel point vos reviews me font plaisirs !
A bientôt
El
