Coucou tout le monde !
Voici la suite de Correspondance :D
Je suis légèrement sad... J'ai moins de review qu'avant :( Est-ce que la fic ne vous plais plus ? Dites le moi !
Bon je reviens avec un chapitre qui sera plus long que le dernier posté et ne vous inquiétez pas il va se passer des choses uhuh je n'en dis pas plus, il faut bien garder le suspense U.U
Réponse aux review :
Reina : Ouiiiiiiiiiii Héhé je me suis dis que tu allais probablement être contente quand tu allais lire ce chapitre :D justement voici la suite !
Ctofi1 : Viiii mais ils sont pas bêtes U.U Juste amoureux :D Oui ils vont être beau ahahah ! Merci à toi de me lire :)
GreyFullbuster2a : Non je veux pas que tu meuuuuuuurs ! Oui ils sont trop nul c'est deux débiles ! Mais je fais exprès héhé ! Moi aussi je veux que Byakuya le touche bordel ! Byakuya tu fais quoi laaaaaaaaaaaaaaaaa... ah mince c'est moi qui écris uhuh :D Bisous et merci !
Clem : Oui Enfin U.U uhuh Il prenait chère mais je l'aime Grimm alors je voulais pas que ça devienne un connard :)
Garulfodansk : Yeah ! Le retour de vacance qui fait plaisir uhuh ! Je fais exprès de le faire se torturer l'esprit sinon c'est pas rigolo s'il pense que tout est acquis directement ! Ne t'en fais pas pour l'eau de rose je ne suis pas très adepte du fleur bleue héhé ! Merci à toi ! Voici la suite !
Lauranna7 : Merciiiiiiiiii ! Ben vi j'en avais mare de le faire passer pour un gros chiant ! Uhuh encore merci :)
Yumi Lucky : On est s'incro ! J'allais posté quand j'ai vu ta review du coup je m'empresse d'y répondre ! Oui ils sont choupi ! Il va lui dire t'inquiète pas haha ! Voici la suite !
Bon je tenais quand même à préciser que malgré le chapitre précédent Grimmjow et Ulqui ne vont pas être mis de côté ne vous inquiétez pas ! Ils vont revenir parce que je les aime trop pour ne pas développer un peu plus héhé !
Bref !
Je vous laisse à la lecture !
Rendez-vous en bas de page !
AndZero
Chapitre 15 :
La sonnerie stridente du réveille fit brutalement sursauter Ichigo. La machine infernale fit alors son baptême de l'air et fini par s'écraser violemment sur le mur qui faisait face au lit du rouquin. Si le jeune homme avait bien horreur d'un moment dans la journée c'était bien le matin, surtout quand il était tiré aussi brutalement du sommeil. De plus il était en train de faire un rêve particulièrement plaisant où se trouvait Byakuya qui avait pour but de le faire hurler de plaisir. À ce souvenir plus qu'érotique, en effet le noble avait positionné le rouquin dans une position délicieusement gênante et s'appliquait à lui lécher une partie de son anatomie qui n'était normalement pas sensée y accueillir une langue, le jeune homme senti son caleçon le tirailler délicieusement. Ichigo se saisit d'un oreiller et se plaqua sur le visage. Ce n'était pas le moment de divaguer bon sang ! Il avait cours avec Kenpachi et il devait rendre sa première dissertation dans la matière de Kuchiki ! Il devait plutôt penser à vérifier que tout était bien en ordre dans son sac plutôt que de revivre un rêve qui le laissait pantelant et frustrer encore plus qu'il ne l'était déjà. Foutu Kuchiki !
Kurosaki se leva donc péniblement de son lit et se dirigea immédiatement vers sa salle de bain, d'une pour empêcher le froid de gagner son corps et de deux afin de calmer ses ardeurs. Le jeune homme se déshabilla rapidement et se glissa sous le jet d'eau chaude qui lui donna envie de retourner se coucher au chaud sous sa couette. Il se fit cependant violence et frictionna énergiquement son corps avec du savon, puis se lava tout aussi énergiquement le visage afin de s'enlever cette impression de sommeil. Une fois totalement réveillé, Ichigo sorti de la douche, s'enroula dans une serviette et se sécha rapidement. Comme à son habitude le rouquin passa des vêtements essentiellement noir qui se composaient d'un long pull relativement moulant au col en V et d'un jean slim noir mettant en valeur ses longues et fines jambes. Une fois totalement habillé le jeune homme avala rapidement un thé et ne se força pas à avaler quelque chose d'autre. Il détestait manger si tôt le matin. Il vérifia ensuite une dernière fois que les trois pages doubles de sa dissertation étaient bien rangées dans la pochette qui elle-même était rangée dans son sac, puis il mit son ordinateur et quelques stylos également dans son sac, enfila son blouson, lui aussi noir, puis parti prendre le métro.
Les transports en commun étaient plein à craquer et si Ichigo avait bien horreur d'une chose le matin, en plus de se réveiller, c'était se faire bousculer par une bande d'abrutis trop pressés de se rendre à leurs travail pour laisser passer les personnes qui avaient la priorité. Il y avait ensuite le brouhaha incessant à l'intérieur du métro qui vrilla la tête d'Ichigo. D'une humeur massacrante il enfonça son casque sur sa tête et mit sa musique à font faisant retourner une vieille dame qui était à côté de lui. Le jeune homme s'en moquait totalement, de toute façon vu la tête de la vieille, elle devait être proche de la mort donc la surdité ne changerait pas grand chose à son cas. Oui, quand Ichigo était levé du mauvais pied il devenait d'une mauvaise foi sans nom. Et puis le rouquin avait juste envie de parler à Byakuya alors il ne se préoccupait pas trop de savoir que ses pensées n'étaient pas vraiment reluisante. De toute façon une vieille de plus ou de moins quelle différence ? Le jeune homme tapait nerveusement du pied sur le sol en attendant impatiemment son arrêt. Il avait hâte de sortir de se train souterrain, il n'aimait pas rester à l'intérieur trop longtemps, il y avait trop de monde, trop de bruit et en plus de ça il y avait une odeur nauséabonde.
Quand le métro arriva enfin à destination, Kurosaki se jeta pratiquement dehors et se précipita à l'extérieur du souterrain. L'air frais du matin empli ses poumons et le jeune homme inspira profondément. Oui il détestait vraiment le métro le matin.
Prenant la direction de la fac, Ichigo sorti son téléphone portable de sa poche et envoya un message tout d'abord à Yumichika lui demandant de le rejoindre pour le déjeuné, puis il envoya ensuite un message à Byakuya.
Bonjour Sensei... Je ne sais pas si vous êtes réveillé, si c'est le cas tant mieux ! Nous pouvons donc commencer à discuter ! Si ce n'est pas le cas et que je vous réveille et bien tant pis pour vous et tant mieux pour moi ! On va pouvoir également commencer à discuter. Si vous dormez toujours et qu'en plus je ne vous réveille pas et bien je vous déteste ! Moi aussi j'aurais voulu continuer à dormir ! Je n'aime pas le matin... Surtout pour aller en cours avec Kenpachi-Sensei... Sérieusement ce mec est vraiment trop effrayant... J'espère que vous avez fais de beaux rêves, les miens l'étaient en tout cas...
Son message n'avait ni queue ni tête, mais le jeune homme s'en moquait. Même s'il n'était pas d'un souplesse incroyable, Ichigo avait, comme qui dirait, la tête dans le cul et il ne se sentait pas de faire des phrases purement élaborées et réfléchies si tôt le matin et surtout après avoir passer toute une journée à écrire des phrases bien trop complexe pour sa propre survie. Kurosaki arriva enfin devant la fac et le froid mordant de ce mois de novembre l'obligea à rentrer immédiatement dans l'établissement et à se diriger dans sa salle.
Plusieurs étudiants de son groupe étaient déjà présent, dont un certain Keigo. Ichigo l'appréciait bien, ils se connaissaient depuis le collège mais ils n'étaient pas non plus les meilleurs amis du monde. Ils se parlaient de temps en temps, échangeaient les politesses mais sans rien de plus. Le rouquin se dirigea donc vers le jeune homme et s'installa à côté de lui en lui adressant un petit sourire. Son sourire lui fut rendu mais les deux jeunes hommes n'échangèrent pas plus que ça. D'après ce qu'il pouvait voir, le brun était atteint d'une fatigue extrême puisque des cernes monstrueuses se dessinaient sous ses yeux et que le jeune homme peinait à rester éveillé. Ichigo fut cependant tirer de son analyse par son téléphone qui vibra dans sa poche, Yumichika lui avait répondu pour lui dire qu'il le rejoignait dans leur restaurant habituel et qu'il avait un tas de chose à lui raconter. À cette phrase le rouquin sourit de toutes ses dents. Peut-être que son meilleur ami avait réussi à obtenir les réponses qu'il voulait de la part de Shinji et Ichigo avait hâte d'en savoir plus.
Il était pratiquement huit heure et tous les étudiants composants le groupe de Travaux Dirigés du rouquin étaient arrivés. Tout le monde était fatigué, certains terminaient même leur nuit sur la table, les bras croisés et la tête enfouie à l'intérieur. Ichigo, lui, luttait pour ne pas envoyer un second message à son professeur. Il ne voulait pas passer pour un stalker alors qu'il se foutait de la gueule de Byakuya quand il agissait comme tel. Le jeune homme tapais nerveusement du pied et se citait mentalement toutes les raisons pour lesquelles envoyer un deuxième sms à son professeur n'était pas une bonne idée. Il y avait premièrement le fait que faire ça le ferait passer pour un stalker. No way. Ensuite il y avait le fait que Byakuya allait peut-être être réveillé par sa faute, no way aussi, il ne voulait pas être la cause de la mauvaise humeur de son sensei adoré. Il y avait également la forte probabilité que le noble lui fasse la remarque, no way encore une fois, il ne voulait pas que l'homme se foute de sa gueule. Puis Byakuya allait probablement se la péter monstrueusement et ça aussi c'était no way. Pour finir Ichigo, en envoyant un sms de plus, prenait le risque de dévoiler légèrement ses sentiments en montrant à l'homme qu'il lui était indispensable et qui relevait de l'impossible pour le rouquin de ne pas lui parler. Et ça s'était donc no fucking way.
Le jeune homme fut coupé dans ses réflexions par l'arrivée du professeur. Arrivée plutôt bruyante qui fit sursauter tous les étudiants. L'homme aux cheveux en pique ne quitta pas sa veste et adressa un sourire légèrement effrayant à la classe, qui le regardait avec appréhension. Le silence était de plomb et tout le monde attendait que le professeur ouvre la bouche.
Durant leur premier cours avec cet homme la semaine d'avant, les étudiants restèrent dubitatif quant à leur professeur. L'homme était compétent ça ne faisait aucun doute. Il parlait avec passion de sa matière et arrivait à capter l'attention de tout le monde. Cependant s'il captait l'attention de ses étudiants ce n'était pas uniquement à cause de l'entrain qu'il mettait dans ses paroles. En effet Zaraki Kenpachi de son petit nom était quelqu'un à la carrure plus qu'imposante et impressionnante. Le professeur devait faire au moins deux mètres, il était tout en muscle, ses mains devaient faire la taille de la tête d'Ichigo et le tour de ses bras devait faire le même diamètre que le corps du rouquin. C'était un ours, ou un viking, au choix. L'homme avait les cheveux noir se dressant en véritable pique sur sa tête, pique sur lesquels étaient accrochés des petites clochettes. Son visage était droit ainsi que son nez. Ses yeux étaient noir et, le peu que les étudiants pouvaient voir, abordaient une lueur menaçante, joueuse, légèrement dérangeante et totalement flippante. Ce côté là était en plus renforcé par le fait que Kenpachi abordait toujours un sourire à faire froid dans le dos au Joker lui-même, un sourire psychopathe qui, Ichigo en était certain, devait être à l'origine de bien des bagarres. L'homme devait être accro à la baston, ça se voyait comme le nez au milieu de la figure. La subtilité ne devait pas faire partie de son vocabulaire, tout comme la finesse et la politesse. C'est pour cette raison qu'Ichigo se demandait pourquoi cet homme avait été choisi par Kuchiki. Ils étaient totalement à l'opposé, quand l'un était, gracieux, subtile et sans aucune expression, l'autre possédait la grâce d'un phacochère et la subtilité d'un catcher. Vraiment c'était une énigme.
La grosse voix bourrue de Zaraki coupa le jeune homme dans ses réflexions une nouvelle fois et l'attention de la classe entière se fit encore plus présente.
_ Bien ! Alors vous allez r'mettre vos vestes, ranger vos affaires, sans oublier de m'rendre vos copies avant, et vous allez m'suivre.
Un murmure emplie la salle de classe et tout le monde se leva d'un même mouvement. Ichigo sorti de son sac sa dissertation qu'il posa sur la table avant de remettre sa veste, puis il prit son sac qu'il remit sur son épaule. Il fut l'un des premiers à rendre son travail sous le regard goguenard du professeur puis attendit devant la salle que tout le monde sorte.
Zaraki sorti à son tour et tout le monde se mit en route. Les questions allaient bon train dans la masse que formaient les étudiants mais ils ne se risquèrent tout de même pas à demander à haute voix ce qu'ils voulaient tous savoir, ou soit, où allaient-ils ? Ichigo avait les mains dans ses poches et essayait tant bien que mal de suivre le mouvement de son professeur. Quand l'homme faisait un pas, lui il en faisait trois. Le final fut que tout le monde était dispersé dans la rue avec Kenpachi tout devant et les autres qui peinaient à la suivre.
_ Allé bande de mauviette ! On s'magne le train !
Les dites mauviettes se mirent donc à presser le pas, pour ne pas dire courir pour les derniers. Pendant une bonne dizaine de minute la classe du rouquin marcha dans la rue sans savoir où ils allaient puis Kenpachi se stoppa d'un coup faisant s'arrêter tout le monde. Des regards surpris se posèrent sur l'édifice devant lequel ils se tenaient(1).
Le tribunal ? Qu'est-ce qu'ils foutaient au tribunal ? Quand une sortie au tribunal était organisé tout les étudiants pouvaient y participer mais ils devaient d'abord s'y inscrire. Là il n'y avait que eux et le gardien de l'entrée les laissa passer sans rien dire, et alla même jusqu'à saluer Kenpachi. L'homme les mena dans une des salles du tribunal et les fit asseoir. Ichigo se précipita littéralement au second rang, le premier étant réservé aux familles. Il attendait avec impatience. Il était déjà venu voir un procès ouvert pour une histoire de viol et il avait trouvé ça passionnant. La façon dont les avocats avaient présenté les preuves, et la manière dont ils avaient tenté de défendre au mieux leur client. Alors le rouquin était ravi. Il allait bien plus apprécier ce prof qui prenait des initiatives comme celle-ci et il allait avoir des choses à raconter à Byakuya en plus de ça. Putain il pensait comme une gamine. Cela le dépita. Il devenait ridicule...
Le silence se fit dans la salle quand une des portes du font s'ouvrit pour laisser passer trois personnes. Quand Ichigo reconnut Byakuya, qui s'installa au milieu sur le grand bureau au centre de la pièce, son cœur eut des loupés. L'homme était beau, il avançait fièrement et dominait l'assistance comme un roi. Il en imposait vraiment. Kuchiki scruta l'auditoire et son regard se posa d'abord sur Kenpachi qu'il dévisagea, puis enfin Byakuya posa ses yeux sur Ichigo. Pendant quelques secondes ils se regardèrent, se détaillant et appréciant le fait de voir l'autre. Cependant des images de la soirée du samedi ressurgirent dans l'esprit du rouquin et une bouffée de chaleur le gagna. Ses joues se colorèrent de rouge et il se mordit la lèvre. Ça réaction ne passa pas inaperçu aux yeux du noble. Ichigo put le voir avoir un léger rictus et les yeux cobalt de Kuchiki se firent provocateurs et taquin. Ça c'était une nouvelle. Jamais Ichigo n'avait vu Byakuya aussi expressif. L'homme était tout à fait conscient de l'effet qu'il avait sur son étudiant et il semblait, en plus de ça, savoir exactement à quoi pensait le rouquin. Le noble avait décidé de s'amuser et le jeune homme se renfrogna. Ce mec n'était pas loyal. Il devait absolument trouver quelque chose à faire pour se venger et pour ne pas se faire avoir une nouvelle fois par son professeur .
Les pensées de Kurosaki furent coupées une nouvelle fois par l'entrée des avocats et de leurs clients. Il put voir que Kuchiki avait reprit son air sérieux et son masque inexpressif qui avait eu une micro fissure l'espace d'un micro instant se fit plus résistant que jamais. Byakuya était dans son élément.
Pendant plusieurs minutes le silence dura puis le jury entra dans la pièce à son tour. Le procès pouvait enfin commencer.
Durant plus d'une heure la plaidoirie dura. Chacun des avocats exposa les faits, les preuves, les témoins furent appelé à la bar afin d'être interrogés puis se fut le tour de l'accuser d'être appelé afin qu'il puisse se défendre et expliquer son acte. Durant tout le temps du procès Ichigo n'avait pas pu détacher son regard de son professeur. Il ne l'avait jamais vu aussi concentré et sérieux. Cela ne le rendait que plus beau. Ses yeux intelligents semblaient détailler chaque témoins, chaque personnes présentes au sein de la pièce. L'homme donnait l'impression de chercher la moindre faille et la moindre raison qui prouvait que l'accuser était bel et bien coupable. Son corps était droit et tendu il attendait patiemment la fin afin de donner son verdicts. Le rouquin était hypnotisé par l'homme et il n'arrivait toujours pas détourner les yeux. D'après ce que Kurosaki pouvait entendre, il n'était pas le seul à trouver Byakuya totalement attirant à ce moment. Des filles de son groupe gloussaient silencieusement en regardant leur professeur de cours magistral. Cela énerva plus que de raison le rouquin. Putain il était carrément en rogne même. Il se rendait compte pour la première fois depuis qu'il savait que Kuchiki était son correspondant, que l'homme devait avoir de nombreuses et nombreux prétendants. Il était beau à se damner, intelligent, il était juge et professeur, c'était un figure d'autorité et donc le fantasme de bon nombre d'étudiants (2) et pour finir l'homme était très riche. Alors effectivement il devait avoir un tableau de chasse particulièrement bien rempli et cela ne plaisait pas du tout à Ichigo. Le jeune homme se souvenait d'ailleurs bien que Byakuya lui avait dit qu'il était fidèle quand il était en couple, cependant quand il était célibataire il ne se privait pas et s'amusait. Non, non, non, non, il n'aimait pas du tout ça. Kuchiki et Ichigo n'était pas en couple, cela voulait donc dire que Byakuya ne se contentait pas que de lui. C'était peut-être pour cette raison que l'homme ne ressentait pas le besoin de le toucher autant que lui en avait envie. Le rouquin ne voulait personne d'autre que le noble et cela lui brisait le cœur de savoir que ce n'était peut-être pas le cas de son professeur.
Le jeune homme secoua la tête. Ce n'était pas le moment de s'apitoyer sur son sort. Byakuya n'avait peut-être personne alors autant rester confiant avant d'avoir la preuve du contraire. Pourtant malgré sa bonne résolution Kurosaki ne parvenait pas à éloigner ses pensées négatives. Le jeune homme sursauta quand il entendit Byakuya parler à la coure. Le jury avait apparemment pris sa décision et le noble allait l'annoncer à tous. Le silence revint dans la pièce et Byakuya annonça d'une voix claire et forte que l'accuser était déclaré coupable de meurtre avec préméditation et Kuchiki le condamna à dix ans de prison ferme. Une fois l'annonce faite le noble se retira suivit de ses collègues. Dans la salle tout le monde se leva Kenpachi en premier et l'homme conduit les étudiants en dehors de la salle du procès. Ils patientèrent tous quelques instant puis Kenpachi fut rapidement rejoint pas Kuchiki.
Le noble salua froidement son subordonné. De la où il était Ichigo pouvait clairement voir la manière dont l'ébène toisait Zaraki. Il ne semblait pas du tout l'apprécier et le jeune homme se demanda encore plus pourquoi cet homme avait été choisi par son correspondant.
Les deux hommes échangèrent quelques commodités et Kenpachi se retourna vers eux leur indiquant qu'ils étaient libre de vaquer à leurs occupations car le cours étaient à présent terminé. Dès que ces mots furent prononcé pratiquement tous les étudiants présent se ruèrent vers Byakuya afin de lui poser des questions. Kuchiki répondait à tout le visage toujours inexpressif, insensible aux sourires charmeur de ses étudiantes. Ichigo restait en retrait et regardait de loin le manège des jeunes femmes qui minaudaient devant Byakuya. Il n'aimait pas ça. Une vague de jalousie s'imposa dans tout son corps et il fut obliger de détourner le regard. Ça faisait mal. Trop mal pour qu'il reste là à regarder la personne qu'il aimait se faire draguer par des étudiantes. Le jeune homme tourna les talons mais avant qu'il ne puisse faire un pas de plus il fut apostrophé par le noble qui avait délaissé les autres étudiants. Le rouquin se tendit imperceptiblement. Qu'allait-il lui dire ?
_ Regarde-moi Ichigo.
Le jeune homme se retourna et se retrouva happé par le regard cobalt de son professeur. Celui-ci le regardait, insondable. Ils se tenaient à une distance raisonnable l'un de l'autre, en effet ils étaient toujours entouré par un grand nombre de personne, certains étudiants étaient toujours présent également, cependant Ichigo avait l'impression que Byakuya le touchait et cela le fit rougir instantanément. Une nouvelle fois la soirée du samedi lui revenait en tête et Kuchiki semblait suivre le cours de ses pensées, encore une fois un léger rictus se dessina sur ses lèvres. L'homme se fit violence pour ne pas embarrasser le jeune homme. Ils n'étaient pas seuls et le noble savait très bien qu'entre eux les événements pouvaient déraper à tout moment.
_ Comment vas-tu ?
Le rouquin était reconnaissant à l'homme de ne pas lui faire de remarque. Il aurait pu lui sauter dessus n'importe quand alors mieux valait s'en tenir à quelque chose de moins provoquant.
_ Ben... ça va... et vous ?
_ Très bien je te remercie. Je ne pouvais pas répondre à ton message ce matin, je pense que tu comprends pourquoi.
_ Ah oui, oui j'ai compris.
C'était étrange d'avoir une conversation presque normale avec Byakuya tout en sachant les sms qu'ils s'étaient envoyés durant tout le week-end.
_ Cependant laisse moi te dire une chose, je n'apprécie pas beaucoup le fait de voir « je vous déteste » dans tes messages. Messages qui me sont adressés. Je comprends néanmoins que cela relevait seulement d'une façon de parler alors je ferais comme si je n'avais pas lu cela. Il faudra pourtant remédier à ce problème en plus de ton manque de discipline.
La dernière partie de la phrase de l'homme fut prononcée avec un ton particulièrement provocant qui donna de nouvelles bouffées de chaleur. Putain il était déjà frustré comme jamais il ne l'avait été depuis le samedi soir, voir Byakuya le tendait encore plus et maintenant il lui faisait des sous-entendus parfaitement compréhensible.
_ Arrêtez de faire ça putain...
_ Que de vulgarité Ichigo.
_ Vous jouez avec mes nerfs.
_ Je le sais parfaitement... Tu te doutes bien que c'est intentionnel.
Les couloirs du tribunal s'étaient lentement vidés et Byakuya ainsi qu'Ichigo étaient dorénavant seuls. Le noble s'était légèrement rapproché du jeune étudiant les plongeant ainsi dans une atmosphère bien plus intime. Ichigo n'arrivait plus à détourner le regard et Kuchiki était entré dans une sorte de jeu de séduction auquel il était impossible de résister.
_ Vo...Vous voulez bien arrêter ça... ?
_ De quoi parles-tu Ichigo ?
Ne pas craquer, ne pas craquer, ne pas craquer... C'est ce que se répétait inlassablement Ichigo. Byakuya venait de se passer la langue sur les lèvres afin de les humidifier déstabilisant totalement le rouquin.
_ Ce que vous êtes en train de faire là... A... Arrêtez ça...
_ Pourquoi ça ?
_ Vous le savez très bien...
Ichigo fit un pas en arrière regagnant un peu de contrôle sur lui-même et Byakuya respecta son souhait. Il ne voulait pas se donner en spectacle ici, même si rendre fou le jeune homme était quelque chose qu'il appréciait de plus en plus.
_ Oi Kuchiki ! Quand est-ce que tu te pointes au dojo que j'te botte le cul ?
L'intervention de Kenpachi fit totalement revenir sur terre les deux hommes qui se faisaient face et le jeune homme pu voir Byakuya serrer les dents. Le noble se retourna légèrement afin de répondre à l'autre homme.
_ Zaraki-san. Vous n'avez vraiment aucune subtilité. La classe ne vous a probablement pas été inculquée.
_ Fais pas l'malin Kuchiki ! Réponds moi ! On s'bat quand ?
_ Je n'en sais rien encore Zaraki-san.
_ Tu m'le f'ra savoir ! Ja !
Kenpachi parti sans adresser un regard à personne.
Ichigo était sur le cul. Il n'y avait pas d'autres mots. Il comprenait encore moins pourquoi Zaraki était un collègue que Kuchiki avait choisi. Il était évident qu'il ne l'aimait pas, alors pourquoi ?
_ Je voudrais bien savoir pourquoi vous avez choisi ce type comme chargé de TD...
Byakuya se retourna une nouvelle fois vers le rouquin. Il le dévisagea un instant puis il lâcha un soupire. Il fit signe au jeune homme de le suivre et tout deux partirent en direction de la sortie. Ils se retrouvèrent rapidement sur le trottoir et le temps frais les fit frissonner.
_ Zaraki est une brute.
Ichigo jeta un coup d'œil au noble et ce dernier du comprendre que le rouquin ne voyait encore moins où il voulait en venir.
_ C'est une brute qui ne pense qu'à se battre, la classe ne fait pas partie de son éducation et il doit sûrement vivre dans une grotte mais c'est quelqu'un de compétent.
_ Vous ne l'aimez pas.
_ Non je ne l'apprécie pas vraiment mais je ne m'entoure que de personnes compétentes et Zaraki Kenpachi est, bien que cela me tue de l'avouer, quelqu'un de compétent.
_ Je vois.
Ichigo abordait un petit sourire. Devait-il le prendre comme un compliment ?
_ Pourquoi souris-tu Ichigo ?
_ Si vous ne m'avez pas éliminé de votre vie c'est parce que je suis compétents ?
_ Il y a de ça aussi, effectivement...
_ Et le reste ?
_ Le reste sera pour une prochaine fois. Je dois partir j'ai cours dans une demi heure. On se voit demain en cours et mercredi n'oublie pas. Et on continu bien sûr à se parler par message.
L'homme posa doucement une main au creux des reins du rouquin, puis parti dans la direction opposée à celle du jeune homme. Jeune homme qui resta les bras ballants durant un instant avec l'impression que sa peau lui brûlait à l'endroit où Byakuya avait posé sa main. Durant quelques secondes Ichigo regarda le dos du noble se mouvoir dans la rue puis une fois qu'il fut bien trop loin pour qu'il puisse encore l'apercevoir, Kurosaki laissa échapper un souffle qu'il n'avait pas eu l'impression de retenir. Son corps était tendu à l'extrême à cause de son professeur de droit des affaires. Il lui semblait que le moment ensemble n'avait duré que quelques instant pourtant cela faisait une vingtaine de minutes.
Ichigo avait envie de le rejoindre, de lui parler et d'apprendre à le découvrir encore plus. Malgré la jalousie fulgurante qu'il ressentait et le fait que peut-être Byakuya ne se contentait pas que de lui, le jeune avait envie d'aller plus loin. Pour la première fois depuis un long moment il voulait prendre le risque. Il voulait avancer et voir où cette... Relation, il ne voyait pas comment qualifier ce qu'il se passait entre lui et son professeur autrement, allait le mener. De plus le rouquin avait affreusement envie de savoir ce que Kuchiki voulait dire quand il disait que le fait qu'il soit compétent n'était pas la seule raison pour laquelle il le gardait dans sa vie. Tout en reprenant son chemin vers la fac et donc vers le petit restaurant dans lequel il devait rejoindre son meilleur ami, le jeune homme se questionna sur les raisons qui poussaient Byakuya à continuer de lui parler. Le résultat fut qu'il brûlait de curiosité. Il avait vraiment envie de savoir. Ichigo avait hâte de revoir l'homme. Le lendemain allait être un supplice pour lui. Voir Kuchiki Byakuya parler devant un amphithéâtre remplie d'étudiants et d'étudiantes le regardant avec convoitise, le voir donner son cours avec son air sérieux et déterminé, voir la passion qu'il y mettait. tout cela allait être un calvaire sans nom pour le jeune Kurosaki. Si prêt mais pourtant si loin.
Ichigo lâcha un profond soupire de lassitude. Il avait son professeur dans la peau alors que celui-ci ne l'avait pas encore touché, ou pas directement en tout cas. Il en crevait d'envie pourtant, Ichigo avait tellement envie que l'homme l'embrasse que cela lui faisait mal par moment. Plus tôt, quand Byakuya c'était rapproché de lui et qu'il était rentré dans ce jeu de séduction, Kurosaki avait voulu lui hurler de l'embrasser mais il s'était retenu. Il avait tout de même une fierté et une dignité. Et, si elles en avaient pris un coup le samedi soir, Ichigo estimait qu'elles ne devait pas souffrir encore plus à cause de sa connerie.
Sans même s'en rendre compte le jeune homme était arrivé devant la fac et se dirigea dans la petite échoppe qui se situait juste en face de l'immense bâtisse. L'établissement était pratiquement vide et Ichigo ne mit pas longtemps à trouver une place. Le restaurant était relativement petit et chaleureux. Les murs étaient en brique rouge sur lesquels on pouvait distinguer quelques fresques et tableau ancien. Les tables en bois vernis noirs, les chaises y étaient assorties et au fond de la salle principale ce dressait un bar vintage où se dressait de nombreuses bouteilles vide en décoration. Cet endroit était calme, chaleureux et la première fois que le jeune homme y était rentré avec ses amis, il en était tout de suite tombé amoureux. « Las Noches » voilà un lieu qui n'était pas vraiment tape à l'oeil comme certaines grandes enseignes mais pourtant l'établissement avait ses habitués et cela suffisait à rendre heureux le propriétaire, un dénommé Stark qu'Ichigo n'avait vu qu'une fois.
Quelques minutes plus tard, Yumichika pénétra dans le restaurant et se dirigea droit vers le rouquin dans une démarche peu assurée. Le jeune Kurosaki ne loupa pas le sourire béat qu'affichait son meilleur ami, mais également le regard incertain qu'il abordait. Yumichika hésitant et peu sûr de lui ? Une nouvelle.
Le brun se laissa tomber en face de son meilleur ami et lui adressa un petit sourire quand il vit l'air ravi qu'abordait Ichigo.
_ Salut...
_ Salut Yumi... Alors ?
_ A... Alors quoi ?
Héhé le brun était embarrassé. Parfait !
_ Tu sais très bien ce que je veux savoir mon Yumi ! Raconte-moi tout !
Yumichika baissa la tête et d'une toute petite voix commença à expliquer au rouquin.
_ Ben quand je suis rentré chez moi hier, je lui ai envoyé un autre message, je lui ai dis merci de m'avoir répondu et j'ai aussi demandé qui était l'homme sur les photos... Il m'a dit que c'était simplement son meilleur ami, que je n'avais aucune raison d'être jaloux de lui et il a aussi voulu savoir ce que je pensais du fait qu'il veuille aller plus loin avec moi, du fait qu'il veuille quelque chose de plus... J'ai pas su quoi lui répondre à par que j'en avais envie moi aussi et que j'étais content de ne pas être le seul dans ce cas là... Alors il m'a dit être ravi et... Et on va se voir... Enfin je veux dire, il m'a invité au restaurant vendredi soir... Je... Je crois que c'est un rendez-vous...
_ Ah ! Tu crois ? T'es complètement idiot mon pauvre ! C'est un rencard y a pas de doutes !
_ Mais Ichigo qu'est-ce que je vais faire ? Comment je vais m'habiller ? Et si j'en fais trop ? Ou pas assez ? Et si je dis des conneries ? Des choses stupides à cause de la nervosité ? Et si... Et si je lui plais pas finalement ? Et si j'ai un bout de salade coincé entre les dents ?
_ Wouw ! Du calme Yumi ! Respire un bon coup ! D'une tu vas te calmer, de deux tu sais très bien que je vais t'aider pour tes fringues... Tu m'as bien aidé moi pour mon pseudo rencard avec ToshiKiyo ou Byakuya... Tu n'as pas à t'en faire, sois juste toi-même pas quelqu'un d'autre. Shinji n'est pas stupide, il sait ce que tu es et qui tu es, il ne t'aurait pas invité à ce rendez-vous s'il n'était pas sûr de lui quand à ce qu'il ressent pour toi ! Et un bout de salade ? Sérieux Yumi ? T'as pas plus con ?
Yumichika était nerveux mais il se senti tout de même soulagé par les paroles de son meilleur ami. Ichigo avait raison, il devait se calmer et surtout rester lui-même.
_ Bon et toi alors ?
_ Quoi moi ?
_ Du nouveau depuis hier ?
_ Non pas vraiment... Il n'y rien eu de plus hier... J'ai fini ma dissert' et on a parlé un petit peu, rien de bien méchant et puis je suis allé me coucher. Mais ce matin par contre c'était pas la même chose...
_ Qu'est-ce que tu veux dire ?
Ichigo eut un petit sourire. Il avait vu Byakuya et il avait envie de taper dans ses mains parce qu'il était content. Putain... Pitoyable...
_ Kenpachi nous a emmené au tribunal pour voir un procès où Byakuya était juge. On a pu parlé un peu une fois que les groupies se sont barrées... Alors il m'a allumé... Comme tout le temps depuis samedi... et puis on a parlé un peu aussi, il m'a dit qu'il aimait s'entourer de personnes compétentes et quand je lui ai demandé si c'était pour ça qu'il me gardait dans sa vie il m'a répondu qu'il y avait de ça aussi... Je sais pas trop ce que je dois comprendre par là mais je vais en savoir plus parce que je vais continuer à lui envoyer des sms et aussi parce qu'on se voit mercredi pour notre combat...
_ Tu es jaloux Ichi !
_ Bordel Yumi c'est tout ce que tu retiens de ce que je viens de te dire ?!
_ Non mais comprends moi aussi ! Tu es rarement jaloux Ichigo, tu l'es même jamais ! Quand tes ex flirtait avec d'autre tu te contentais seulement de les observer, tu restais passif, comme si tu en avais rien à foutre... Là c'est différent... Tu l'aimes vraiment et tu le veux rien que pour toi ! C'est cool, tu avances et tu as envie de t'engager sérieusement avec quelqu'un un nouvelle fois.
Ichigo baissa la tête à son tour. Il ne voulait pas penser à ça. Pas maintenant. Pourtant les paroles de Yumichika tournaient dans sa tête. Il avait raison. Avec ses ex petits amis il était passif, comme s'il ne voulait pas être sérieux avec eux. Non pas les tromper, il ne voulait pas, il était fidèle, mais il ne voulait pas trop s'engager. Maintenant qu'il y pensait c'était peut-être pour cette raison que les hommes avec qui il était finissaient par le laisser tomber. Mais c'était plus fort que lui, il n'y arrivait pas. Il ne voulait pas souffrir. La seule fois où il s'était laissé allé tout lui avait explosé en pleine figure sans qu'il ne comprenne comment. Le rouquin secoua la tête à ce souvenir et se concentra sur son meilleur ami qui le regardait attentivement.
_ Ça fait peur.
_ Tu n'aurais pas eu peur ça aurait été étrange et pas sincère si tu veux mon avis. Je suis reconnaissant à Kuchiki de te refaire vivre Ichigo. Tu sais comme moi que depuis...
_ Je t'en prie non. Ne dis pas son prénom.
_ Il va falloir affronter ça Ichi... M'enfin bref... Depuis lui tu ne vivais plus, ou plus vraiment en tout cas. Tu as constamment peur et ce n'est pas bien.
_ Ouais...
_ En tout cas j'ai hâte que mercredi passe !
Ichigo acquiesça un sourire soulagé de changer de sujet.
_ Moi aussi j'ai hâte ! Quand je l'ai vu aujourd'hui j'étais... soufflé... Enfin je veux dire mon cœur avait des loupés... Putain je suis ridicule mais j'arrive pas à m'en empêcher !
Yumichika se mit à rire, rapidement rejoint par Ichigo. Les deux jeunes hommes se souriaient puis leur conversation dériva sur les cours et le sujet de leur professeur ne fut plus abordé. Ils commandèrent tout les deux leurs plats puis mangèrent dans la bonne humeur. Une fois leurs repas fini les deux jeunes hommes sortirent du restaurant, non sans oublier de payer l'addition, et se dirigèrent vers la fac et y entrèrent sans attendre. Il faisait particulièrement froid et le ciel gris n'annonçait rien de bon non plus. C'est donc d'un commun accord qu'ils décidèrent d'attendre leurs amis à l'intérieur, installé dans l'amphithéâtre et de leur garder des places.
Le lundi après midi ils avaient cours de droit pénal avec Grimmjow et Ichigo anticipait un peu ce qui allait suivre. L'homme allait-il encore une fois se montrer insistant au point de provoquer une nouvelle dispute ? Ou bien allait-il écouter le professeur Shiffer et le laisser tranquille une bonne fois pour toute ? Tout cela était légèrement emmerdant. En plus de devoir gérer sa frustration sexuelle à cause de Byakuya, il devait gérer sa colère pour le professeur aux cheveux bleu un peu trop insistant. Le rouquin espérait que tout allait bien se passer, il ne voulait pas de nouveaux éclats de voix entre lui et le bleuté.
Doucement l'amphithéâtre commença à se remplir, puis Yumichika fit de grand signe à Renji et Rukia qui arrivèrent ensemble, main dans la main. Trop mignon. Ichigo leur adressa un sourire goguenard pendant qu'il sortait son ordinateur de son sac, ce qui lui valut une claque derrière la tête de la part de sa meilleure amie. Renji quant à lui se contenta de lever un sourcil et de lui adresser un petit sourire victorieux.
_ Jaloux Kurosaki ?
_ Je te rappelle, mon cher Renji, que j'ai dormi avec ma petite Rukia bien avant toi. Je l'ai même vu en sous-vêtement, ce qui n'est pas ton cas je suppose...
Renji et Rukia rougir en même temps ce qui provoqua un éclat de rire à Yumichika. Pour toute réponse Ichigo reçu une nouvelle claque derrière la tête de Rukia.
_ Baka !
Avant que le rouquin ne puisse répondre Madarame arriva en conquérant et s'installa avec un large sourire placardé sur le visage. Tout le monde le regardait étrangement. C'était, en effet, rare de voir Madarame d'aussi bonne humeur. Non pas qu'il soit taciturne, le jeune homme était même d'un naturel heureux, mais qu'il soit aussi rayonnant était quelque chose d'inhabituelle. Le chauve ne semblait pas se rendre compte qu'il était la cible des regards de tous ses amis, il continuait de sortir ses affaires, un sourire toujours étalé sur son visage. Au bout de d'une minute seulement, le jeune homme se retourna vers son groupe d'ami. En effet l'absence de conversations avait fini par attiré son attention et il fut surpris de voir tous les regards tournés vers lui.
_ Ben quoi ?
_ Pourquoi tu as cet air de parfait crétin sur le visage Ikaku ?
_ Je t'emmerde Yumichika. Tu sais quoi je suis trop content pour faire attention au fait que tu m'aie insulté.
_ Madarame pourquoi t'es content ?
_ Je vais te le dire Berry ! J'ai un rencard ce soir, un rencard avec Matsumoto !
Renji lui fila une grande claque dans le dos en le félicitant, Rukia lui adressa un grand sourire et Ichigo et Yumichika lâchèrent un « enfin c'est pas trop tôt » simultanément. Cependant avant qu'il ne puisse aller plus loin le rouquin senti sa poche vibrer et il en sorti fébrilement son téléphone. Byakuya venait de lui envoyer un message.
_ C'est nii-sama ?
Le jeune homme sursauta brutalement en entendant sa meilleure amie lui adresser la parole. Il ne lui avait pas parlé depuis le vendredi où elle et Yumichika l'avaient ramené chez lui. Il lui avait tout expliqué à ce moment là, la jeune femme savait également ce qu'il ressentait pour son frère et Ichigo savait qu'elle était à l'origine de la venu de Byakuya chez lui le lendemain. Il s'en voulait un peu de ne pas lui avoir raconté ce qu'il s'était passé mais en même temps il ne pouvait pas vraiment lui expliquer ce qu'il se passait entre le noble professeur et lui. En effet il s'agissait de son grand frère et le rouquin se doutait bien que l'homme ne voulait pas que sa vie soit dévoilée à sa petite sœur.
_ Oui...
_ Je suis contente que tout s'arrange entre vous Ichigo.
La jeune femme lui adressa un sourire réconfortant et cela rendit le rouquin heureux. Rukia ne lui en voulait pas. Kurosaki lui rendit donc son sourire et ouvrit le message de Byakuya en faisant tout de même attention que personne ne lisait sur son épaule. Ces amis étaient tous occupé à sortir leurs affaires et à discuter pour lui prêter attention et il en fut content. Il allait pouvoir lire son message tranquillement.
J'ai été ravi de te voir tout à l'heure, j'ai été content de voir que tu te portes bien et que tu vas mieux que la semaine dernière. Je ne pense pas que ce soit le moment de parler de tes rêves Ichigo, ni des miens d'ailleurs. Je devine assez facilement de quoi il en retourne et en parler, alors que tu es probablement entouré de tes amis et donc de ma petite sœur, ne serait pas une chose très intelligente de notre part ne penses-tu pas ? Je suis cependant curieux et il va de soit que je ne n'oublierais pas de te rappeler de m'en parler en temps voulu ! Brusque changement de sujet je sais, mais qu'as-tu pensé de votre sorti de ce matin ? Je suis curieux de savoir ce que tu as réellement ressenti dans ce tribunal ! Je pensais que cela serait une bonne idée de vous faire sortir des salles de cours et de vous mettre en face de ce qu'il se passe réellement dans un tribunal...Et puis, pour être honnête, je savais que tu étais dans ce groupe, c'est donc pour ça que j'ai dis à Zaraki de venir ce matin. Ce n'est pas très objectif de ma part mais je n'ai pas pu m'en empêcher...
Cet homme... Il arrivait à le mettre dans tout ces états alors qu'il ne lui disait pratiquement rien... Comment faisait-il ? Il voulait une réponse et Ichigo souhaitait lui répondre le plus vite possible mais il devait également lui dire qu'il était en cours. À cause de ce message il allait avoir envie de lui parler pendant les trois heures de cours et cela allait être un véritable calvaire. Le jeune homme répondit donc à son professeur, encore une fois en faisant attention à ce que personne ne regarde ce qu'il faisait.
J'ai été également ravi de vous voir tout à l'heure même si ça a été bien trop court à mon goût. Pour répondre à votre question j'ai trouvé ça très bien, très intéressant et bien plus parlant qu'un simple court. Vous avez eu une bonne idée Sensei. Je suis content que vous ayez pris cette décision, encore plus maintenant que je sais que vous l'avez prise en partie parce que j'étais là... Je vais être honnête aussi dans ce cas. Je vous ai trouvé très beau et, bien que ce soit assez dérangeant de vous l'avouer, je n'ai pratiquement pas pu arrêter de vous regarder. En ce qui concerne mes rêves et les votre je crois qu'il est en effet préférable d'attendre pour en parler... Je dois maintenant vous laissez parce que j'ai cours et que je ne pourrais pas me concentrer en sachant que vous me parlez ! J'ai cours avec Jaggerjack... Peut-être va t-il me laisser tranquille cette fois, j'espère sincèrement que Yumichika avait raison en ce qui concerne ce mec ! Yumichika qui lit par dessus mon épaule en ce moment même et qui me demande de vous passer le bonjour !
Yumichika regardait son meilleur ami avec un grand sourire. Ichigo savait que Byakuya n'allait pas apprécier mais c'était trop tentant pour ne rien faire. Il l'avait provoqué volontairement le noble et il savait qu'il allait se venger. Franchement il avait hâte. Le rouquin rendit son sourire au brun puis se tut. Grimmjow venait d'arriver dans l'amphithéâtre et un murmure s'éleva d'un coup.
Jaggerjack avait sorti ses notes, sa veste était posé sur le dossier de sa chaise et il s'était assis face à eux, la tête relevée, un large sourire sur le visage. Pourtant tout le monde pouvait voir le coquard qui colorait son œil gauche. Un coquard plutôt impressionnant mais qui ne semblait pas le déranger outre mesure, bien au contraire. Le bleuté abordait un gigantesque sourire, et il irradiait littéralement de bonheur. Tous les étudiants le regardait avec étonnement mais l'homme ne s'en préoccupa pas et commença son cours. Bien que tous surpris, les étudiants se mirent au travail et prirent des notes. Le silence était revenu mais tout le monde semblait agité par la vision de leur professeur. Ichigo, lui, restait silencieux, prenait des notes, et était particulièrement surpris de voir que Grimmjow ne lui avait pas adressé un regard. Il ne s'en plaignait pas, bien au contraire, ça faisait plaisir de voir qu'il semblait avoir lâcher l'affaire, mais c'était tout de même surprenant de voir qu'en deux jours il était passé de tout à rien. Quelque chose avait du se passer. Se concentrant au maximum, Kurosaki fit de son mieux pour ignorer le fait que son téléphone avait vibré dans sa poche, mais également que Renji semblait particulièrement bavard. En effet le jeune homme n'arrêtait pas de chuchoter en essayant d'être discret, sauf qu'il était tout le contraire de la discrétion. Le rouquin essayait d'ignorer cette sensation d'énervement qui commençait lentement à le gagner et d'après ce qu'il voyait, il en allait de même pour Yumichika et Rukia. Puis plus le temps passait, plus le jeune homme parlait et plus Ichigo s'énervait, jusqu'au moment où il craqua.
_ Renji, ta gueule.
Le silence se fit instantanément dans tout l'amphithéâtre, même Jaggerjack avait cessé de parler. Le rouquin ne pensait pas avoir parlé aussi fort mais à croire que si et tout le monde le regardait. Décidément il avait la poisse dans les amphi.
_ Je suis d'accord avec notre ami Kurosaki. J'aimerais que vous fermiez vot' gueule Monsieur L'ananas rouge.
Renji devint aussi rouge que ses cheveux et jeta un regard furieux au rouquin qui faisait son maximum pour ne pas rire. Il n'en était pas du tout de même pour Yumichika qui se foutait totalement de sa gueule en essayant tout de même de rire en silence. Grimmjow lui avait repris son cours comme si l'interruption n'avait jamais eu lieu et tout le monde se remit au travail. Abarai fit la tête pendant les trois heures qui suivirent et même pendant les pauses il ne parla à personne. Ichigo avait tenté vainement de se retenir mais quand Jaggerjack était sorti prendre sa première pause il avait littéralement éclaté de rire, suivit de Yumichika et même de Rukia. Renji parti donc après le cours sans dire au revoir à personne et Rukia fronça les sourcil. Le rouge allait passer un mauvais quart d'heure. Madarame les salua rapidement et parti également afin de finir sa dissertation afin de pouvoir se préparer tranquillement pour son rendez-vous et Rukia suivit le même chemin non sans oublier d'embrasser Ichigo sur les deux joues.
Yumichika et Ichigo partir tout deux en direction du métro et le prirent en silence. Chacun plongé dans ses pensées. Celle du brun concernait Shinji. Le blond lui avait envoyé un message pendant qu'ils étaient en court, lui disant qu'il avait envie de le voir et Yumichika n'avait qu'une envie également, le voir. Alors il ne savait pas quoi répondre. Devait-il lui dire que lui aussi et le voir, ou attendre leur rendez-vous afin de se préparer psychologiquement à leur première discussion seul à seul ? Il hésitait mais ce décida tout de même pour la seconde option. Il ne voulait pas paraître ridicule face à son professeur et donc il allait lui répondre que lui aussi avait envie de le voir mais qu'il devait finir sa dissertation de droit des affaires car il devait la rendre le lendemain. Il savait que Shinji n'était pas dupe mais il savait également que l'homme ne dirait rien et accepterait son excuse. Ichigo, quant à lui, rêvait de pouvoir lire le message de son professeur. Il avait hâte de le voir et d'être seul avec lui mais il devait attendre le mercredi pour cela. Même s'il allait le voir le lendemain ce ne serait pas pareil et il le savait.
Une fois arrivé à sa station de métro le rouquin sorti en disant au revoir à son meilleur ami qui lui adressa un signe de main puis prit les escalators pour remonter à la surface. Une fois à l'air libre le jeune homme se dirigea chez lui, prit l'ascenseur afin de monter les huit étages qui le séparaient de son appartement. À l'intérieur le rouquin quitta chaussure, veste et chaussette puis posa son sac sur la table. Il se servit un grand verre d'eau puis enfin il prit son téléphone dans ses mains. Byakuya lui avait effectivement bien répondu.
Punition, nom féminin, (punitio) : action de punir, d'infliger un châtiment, une peine : punition des coupables, PUNITION CORPORELLE.
Peine infligée pour un manquement au règlement. Accident ou malheur qui paraît être la conséquence d'une faute.
Prends note Ichigo, prends note...
Ichigo s'esclaffa. Cet homme était fou. Mais drôle. Le jeune homme sorti son ordinateur de son sac, et comme à son habitude, ses stylos, ses cahiers, afin de pouvoir mettre son cours au propre et de réviser en même temps. Une fois fait il répondit au professeur avec un grand sourire sur les lèvres.
Je suis choqué de voir que c'est la seule chose que vous retenez de mon message... Mais j'espère que vous me faites pas un remake de 50 nuances de Grey...
Il envoya le message puis s'installa à son bureau et se mit à travailler. Pendant une heure, non stop, il écrivit son cours, souligna et surligna puis prit une pause afin de voir ce que l'homme lui avait répondu. Il devenait faible, il n'arrivait même plus à se concentrer assez longtemps sur ses cours. Il devait se ressaisir sinon Byakuya allait se rendre compte de quelque chose. Le jeune homme prit alors la décision de dire au noble qu'il travaillait et que donc ils se parleraient après.
Ce n'est pas la seule chose que j'ai retenu, c'est la seule qui m'aie énervé par contre. Je suis ravi d'apprendre que tu as apprécié cette sortie et également que tu n'aie pas pu détaché ton regard de moi. Je m'en étais rendu compte et il a été extrêmement dur pour moi de ne pas te regarder également. J'avais envie de te regarder comme tu me regardais parce que moi aussi je te trouve beau. Comment ça s'est passé avec Jaggerjack ? C'est toi qui lui a fait ce coquard ? Rah ce Yumichika m'agace ! 50 nuances de Grey ? Quelle est cette chose ?
Le cœur d'Ichigo dansait le tango à l'intérieur de sa poitrine et sa conscience dansait la rumba avec une rose dans la bouche. Putain il devait être rouge comme une tomate ! Il le trouvait beau et le seul fait de le savoir rendait Kurosaki tout bonnement heureux. Il se trouvait de plus en plus lamentable mais il ne pouvait pas enlever se sourire stupide de sur son visage. Il avait une capacité incroyable à rougir en ce moment et s'était incroyablement chiant. Il ne contrôlait plus son corps et seul Byakuya semblait pouvoir le faire alors qu'il ne l'avait pas touché une seule fois.
Je suis content que vous me trouviez à votre goût, vous êtes au mien en tout cas ! J'avais envie que vous me regardiez, j'avais envie que les filles à côté de moi ferment leurs bouches en voyant votre regard rivé sur moi. Jaggerjack ne m'a même pas regardé alors je pense que peut-être il a laissé tombé ! Ce n'est pas moi qui lui ai fait ça haha ! Mais j'aimerais bien savoir ce qui lui est arrivé. Yumi est quelqu'un de bien. 50 nuances de Grey c'est ce roman érotique qui a fait fureur dans le monde ! Vous savez l'histoire d'amour entre un homme adepte de BDSM, qui aime frapper des femmes dans une salle qu'il appelle sa salle de jeu, et une jeune femme vierge qui tombe amoureuse de lui. Cette homme veux des femmes soumises à lui qui accepte de faire et de dire ce qu'il veut et si elles ne le font pas il les punis, cette homme qui baise et qui baise dur et fort et qui n'aime pas spécialement ce qu'il appelle « le sexe vanille ». Je recommence à vous parler plus tard, je dois finir de réviser !
Le jeune homme posa son téléphone loin de lui et retourna s'asseoir. Voilà qu'ils parlaient de 50 nuance de Grey maintenant... Ichigo secoua la tête et se remit au travail. Cette fois il ne se laissa pas influencé par la sonnerie de son téléphone et se concentra sur ses révisions. Pendant deux heures il écrivit sans relâche. Il ne devait absolument pas prendre de retard. Ses partiels approchaient à grand pas et il ne voulait en aucun cas se louper. Alors une fois qu'il eu fini d'écrire il passa encore une heure à lire et relire son cours, mettre quelques note dans les marges, apprendre par cœur ce qui avait besoin d'être appris par cœur puis quand cela fut fait il lâcha un grand soupire de soulagement.
Ichigo se leva de sa chaise et s'étira longuement puis se dirigea vers sa petite cuisine où il se prépara rapidement quelque chose à manger. Le temps que le riz cuise, le jeune homme alla prendre une douche qui le détendit, puis revint dans la pièce principale avec pour seul vêtement un caleçon propre. Il prit ensuite son riz et sa soupe miso puis s'installa devant un film son téléphone à côté de lui. Il regarda enfin la réponse de son professeur.
Jaloux Ichigo ? Je ne préfère pas que tu saches ce qui lui est arrivé, tout simplement parce que cela signifie que tu dois aller lui parler, et que lui parler pourrait lui redonner envie de te toi et de te parler et je ne permettrai pas ça. Je vois... Je me demande pourtant comment tu connais ce... Ce roman... Le sexe vanille ?
Le film ne l'intéressait pas du tout. Le jeune homme ne le regardait même pas à vrai dire. Il préférait bien plus parler avec son professeur. Professeur à qui il répondit rapidement d'ailleurs.
Je ne suis pas jaloux. Je constate c'est tout. Et ces filles n'arrêtaient pas de parler, de glousser et de vous regarder en se demandant si vous étiez célibataire... Je ne vais pas aller lui parler, je ne suis pas aussi stupide. Je préfère cet homme loin de moi. Je connais ce truc parce que Rukia m'a forcé à aller voir le film au cinéma avec elle c'est tout. Le sexe vanille c'est juste le sexe, sans tout ces truc chelou qu'il utilise dans sa salle de jeu.
Je vois, je vois... J'aurais tout donné pour voir ta tête à ce moment là Ichigo, cependant je devais resté concentré sur mon travail... Je suis déçu ! J'aime bien voir ces mots la en revanche ! Je préfère cet homme loin de toi aussi. Je vois... Ma petite sœur peut donc faire ce qu'elle a envie de toi...Je ne sais pas si je dois rire ou bien être en colère qu'elle ait se pouvoir sur toi... Je me disais bien avoir entendu quelque chose qui ressemblait à ça dans la bouche de Rukia ! Une conversation téléphonique... « Yumi blablabla... Renji blablabla... Sexe vanille blablabla... » Je ne veux même pas savoir de quoi il en retournait. Et pour ton information je ne suis pas adepte de BDSM Ichigo, je n'ai donc pas de « salle de jeu ».
Ichigo était littéralement mort de rire. Il allait pouvoir faire chanter Rukia maintenant. Elle parlait de Renji et de sexe avec Yumichika ! Génial il allait s'amuser comme un dingue avec ça.
La discussion des deux homme dura encore un long moment puis Ichigo décida qu'il était temps pour lui d'aller dormir. Il souhaita la bonne nuit à son professeur qui lui souhaita également puis le jeune homme s'endormit avec un grand sourire aux lèvres. Il aimait cet homme comme un fou.
Byakuya parsemait de baiser papillon le corps d'Ichigo. Celui-ci haletait et soupirait le prénom de son professeur sensuellement. Les mains chaude du noble massaient l'érection du rouquin à travers son caleçon déformé ce qui le fit gémir doucement. Il avait chaud, et la température augmenta encore quand il senti la langue de son professeur lécher la bosse que formait son sexe tendu à travers son sous vêtement. L'homme baissa le tissu qui était devenu de trop et Ichigo le regarda faire, ne le lâchant pas des yeux. Le regard cobalt de Byakuya s'accrochait au sien et Ichigo eut un frisson incontrôlable quand il vit les yeux de son professeur se couvrir d'un désir brute. L'ébène approcha lentement sa bouche du sexe tendu du rouquin, qui se mordait la lèvre d'anticipation. Putain qu'il le prenne en bouche ! Il allait mourir de frustration !
Byakuya déposa un tendre baiser sur l'aine de son étudiant, puis un autre et encore un autre faisant gémir de mécontentement Kurosaki qui n'attendait qu'une chose, que l'homme le prenne en bouche une bonne fois pour toute. Le noble semblait pourtant bien s'amuser et il se contentait simplement de souffler sur le gland rougi du rouquin. Ce dernier secouait la tête de droite à gauche et ses mains étaient accrochées aux draps. Il fallait que cette douce torture cesse, il allait exploser de désir sinon ! Byakuya mit un léger coup de langue sur la verge tendue d'Ichigo qui gémit bruyamment. Putain vite !
_ je t'en prie...
pour toute réponse l'homme réitéra son geste et Ichigo souleva les hanches dans l'espoir de plus de contact.
_ Ne bouge pas Ichigo.
Le jeune homme gémit de frustration une nouvelle fois. Byakuya continua son petite jeu encore un moment, il donnait de petits coups de langue mais n'allait jamais plus loin, laissant Ichigo fou de désir et de frustration. Les mains du noble caressaient tendrement les hanches du jeune homme, parfois elles s'égaraient sur la peau tendre de ses fesses, faisant se tendre encore plus Ichigo mais l'homme les enlevait bien vite.
_ Je t'en prie... Je t'en prie...
_ Que veux-tu Ichigo ?
Le souffle chaud de l'homme s'écrasait sur le sexe dur du rouquin le faisant gémir. Son ventre se contractait, tout ses muscles se tendaient mais rien. Pratiquement pas de contact. Ichigo était pantelant. Totalement. Le vision qu'il devait offrir à Byakuya ne devait pas être glorieuse. Les joues rouge, le souffle court, les cheveux en bataille et le sexe tendu dans sa direction. Il avait trop envie...
_ Prends-moi dans ta bouche... Je t'en prie... Fais le...
Ichigo pu voir un large sourire se dessiner sur le visage de Byakuya. L'homme jubilait. Il avait gagné. Il avait réussi à le faire le supplier de le toucher. C'était ce qu'il cherchait depuis le début, Ichigo le savait. Il l'avait défié et il avait perdu, encore une fois. Après un dernier coup de langue qui le fit gémir une nouvelle fois, Byakuya englouti totalement la verge tendue de son étudiant. Il l'englouti jusqu'à la garde faisant hurler de plaisir Ichigo qui réclama tout de suite plus. Le jeune homme pu voir Kuchiki commencer à lentement remonter sa bouche sur son sexe, lui prodiguant un plaisir infinie.
La sonnerie stridente du réveil fit sursauter violemment le rouquin. Putain, putain, putain, putain ! Il avait une érection tellement tendue qu'elle lui était presque douloureuse ! Quel rêve ! Il avait tout senti, tout ! Il était tellement frustrer que rester comme ça ne lui venait pas du tout à l'esprit. Sans attendre quoique ce soit le jeune homme baissa son caleçon et son érection jaillie de son sous-vêtement claquant contre son ventre nu. Le rouquin était en sueur, des frissons parcouraient son corps et sa poitrine se soulevait au rythme de son souffle erratique. Sans plus attendre il saisit son sexe dans sa main et ferma les yeux sous le plaisir qu'il ressentait.
Sa main allait et venait rapidement sur son sexe le faisant gémir doucement. Ichigo planta ses dents dans sa lèvre inférieur pour s'empêcher de gémir trop fort. Il revoyait les yeux plein de désir de son professeur. Il ressentait encore les coups de langue qu'il mettait sur sa verge et la sensation de son souffle sur son sexe, cela lui fit accélérer le rythme de ses va et viens le menant presque immédiatement à l'orgasme. Il sentait les cheveux de son professeur sur ses cuisses, les baisers qu'il avait posé sur son torse, et cette sensation de s'enfoncer profondément dans sa bouche chaude et serrée.
_ Putain !
Ichigo avait jouis dans sa main et sur son torse. Il peinait à reprendre sa respiration. Ses yeux était toujours fermés et il n'arrivait pas à penser correctement. Putain de con de Byakuya Kuchiki ! Même dans ses rêves il le frustrait. Il ne pouvait faire partir l'image des yeux de son professeur le regardant avec désir et la manière qu'il avait de prononcer son prénom était carrément indécente. Putain !
Ichigo secoua la tête et se leva d'un bond. Il se dirigea rapidement dans la salle de bain afin de se doucher et d'enlever les traces de son sperme qui commençaient à sécher. Le jeune homme se glissa sous le jet d'eau chaud et resta un moment sans bouger essayant de tenir éloigner loin de ses pensées les images de son rêve. Il ne voulait pas penser pour le moment. Il se trouvait encore trop dans les vapes pour avoir une pensée cohérente alors il préférait rester comme ça. Après encore quelques minutes sous l'eau il sortir de la douche et s'enveloppa dans une serviette afin de se sécher. Il frotta énergiquement ses cheveux afin de les sécher le plus possible puis sorti totalement nu de sa salle de bain.
Avant qu'il ne puisse faire le moindre geste son téléphone vibra et il hésita un instant à aller voir de qui il s'agissait. Puis il se décida et prit son portable dans ses mains. Byakuya. Il rougit d'un coup en repensant à son rêve puis secoua une nouvelle fois la tête afin de se remettre les idées en place. Ce n'était pas le moment putain ! Il était dix heures du matin et il devait se préparer pour aller en cours, pas revivre un putain de rêve bien trop bandant pour qu'il y reste insensible ! Toujours complètement nu, Ichigo ouvrit le message de son professeur en retenant légèrement sa respiration.
Bonjour Ichigo, as-tu bien dormi ? Aujourd'hui c'est moi qui suis réveillé avant toi ! J'ai hâte de t'apercevoir aujourd'hui... En fait j'ai tout le temps hâte de te voir. J'ai cours avec des premières années ce matin et je n'ai pas vraiment envie d'avoir à faire à une bande de jeunes à peine sorti du lycée qui n'ont pas envie d'être en cours.
Ichigo lâcha un soupire. Ce n'était que ça. Il avait cru un instant à une chose de bien plus osée mais non. Et cela le rassura un peu, il n'était pas sur de rester de marbre avec un message plus chaud. Le jeune répondit alors rapidement et alla s'habiller.
Bonjour Kuchiki-sensei, j'ai plutôt bien dormi merci, et vous ? A vrai dire je me suis réveillé i peine un quart d'heure et je viens de sortir de la douche alors oui vous êtes réveillé bien avant moi ! J'ai hâte de vous voir aussi, comme toujours... Vous ne pouvez pas imaginé comme j'ai hâte d'être demain après-midi ! Bonne chance pour votre cours Sensei !
Ichigo avait revêtu un pantalon noir ainsi qu'un nouveau pull qu'il venait d'acheter, un pull Dir en Grey qui lui avait coûté les yeux de la tête mais qui en valait la peine selon lui. Le jeune homme se brossa énergiquement les dents puis se dirigea vers sa petite cuisine afin de commencer à préparer son déjeuné. Il savait qu'il n'allait pas recevoir de réponse du noble, après tout il était en cours. Le rouquin se permit alors de repenser à son rêve. Il était perturbé et il avait tellement envie de l'homme à ce moment même qu'il redoutait un peu de se trouver en face de lui. Cependant il avait hâte aussi, affreusement hâte même. Il voulait revoir les yeux de son professeur, revoir son corps, son visage, son petit rictus si sexy. Putain et il avait super envie de revoir ce regard emplie de désir sur lui. Ses yeux sombres aux pupilles dilatées. Un regard de prédateur qui lui fit avoir une bouffée de chaleur.
Ichigo laissa ce qu'il était en train de faire pour mettre de la musique, il devait arrêter de penser à ça. Il avait l'impression d'être en chaleur et il n'aimait pas ça. Il ne voulait pas que le corps de l'homme il voulait tout. Il voulait partager des choses, des moments avec lui et pas simplement une relation uniquement basée sur du sexe. Non ça il ne le supporterait pas. La musique raisonnait à fond dans l'appartement, Puscifer, ce n'était peut-être pas un bon choix finalement, c'était sexy, sensuel et il ne devait vraiment pas écouter quelque chose comme ça pour le moment. Kurosaki se dirigea une nouvelle fois vers son ordinateur et il mit cette fois un bon vieux metal bien violent afin de se sortir ses pensées lubriques de la tête.
Le midi arriva rapidement et Ichigo déjeuna rapidement. Il n'avait pas eu de nouvelle de son professeur mais ne s'en souciait pas trop, il valait mieux éviter de trop penser à lui pour le moment. Une fois son repas englouti le jeune homme se brossa les dents et prépara son sac afin de partir en cours. Il devait rejoindre Yumichika dans l'amphithéâtre et donc à treize heure trente il parti de son appartement en direction du métro. Une fois à l'intérieur le jeune homme s'installa sur une place libre et par manque de chance deux jeunes filles vinrent s'installer à côté de lui. Elles avaient un magazine dans les mains et gloussaient devant la photo d'un groupe de jeunes hommes coréens. Ichigo soupira, encore cette saloperie de Kpop. Ses sœurs en étaient fan elles aussi... Il détourna la tête, c'était quoi cette tendance au mauvais goût musicaux putain ? Oui le rouquin était de mauvaise humeur à cause de sa frustration mais de voir un truc pareil le mettait en colère.
Le jeune homme arriva bien vite à la fac et entra sans attendre dans l'amphithéâtre où l'attendait déjà Yumichika. Ce dernier lui adressa un grand sourire et Ichigo se dirigea vers lui avec enthousiasme. Il s'installa sur sa chaise et sorti son ordinateur tout en discutant avec son meilleur ami. Ils furent bien vite rejoint par Renji et Rukia, Renji faisant toujours la tête, et Madarame arriva lui aussi. La jeune femme adressa un grand sourire à Ichigo. Ce dernier était légèrement nerveux de voir Byakuya et cela devait se voir. Rukia lui adressa donc un regard encourageant et Ichigo lui sourit. Il n'était pas nerveux parce qu'il allait le voir pour la première fois depuis samedi, non. Il était nerveux à cause de son rêve et parce qu'il savait que Byakuya allait se rendre compte de quelque chose. Il avait l'impression d'être transparent et ça l'emmerdait profondément.
Après encore quelques minutes de bavardage intensif l'homme arriva. Sa démarche assurée, son dos droit et sa carrure imposante donnèrent des bouffées de chaleur au rouquin qui se gifla intérieurement, ce n'était pas le moment de divaguer. Ichigo ne le lâchait pas des yeux. Byakuya s'assit derrière le bureau professoral et sorti ses fiches de cours puis enfin il leva la tête. Comme à son habitude il jeta un regard froid à tout l'amphithéâtre puis son regard accrocha l'espace d'un instant celui d'Ichigo qui rougit légèrement. Sa bouche sur sa peau, sa langue sur son sexe... Putain Ichigo ! Non pas maintenant ! L'homme avait baissé les yeux sur un paquet de feuille avec un petit rictus, ce petit rictus, celui qui rendait dingue le rouquin.
_ Bonjour à tous. Avant de commencer je voudrais annoncer au groupe qui avait Zaraki-Sensei hier matin que les copies que vous lui avez rendu hier sont corrigées. Je les pose ici, vous pouvez venir les chercher à la pause.
Sa phrase prononcée l'homme débuta son cours et tout l'amphi se plongea dans le silence. Ichigo essayait de se concentrer sur les paroles de son professeur et non sur sa voix grave et légèrement rauque. « Que veux-tu Ichigo ? » Non ! Non ! Non ! Ce n'était pas le moment putain ! Le rouquin se mordit la lèvre et au moment instant il leva les yeux de son écran pour les poser sur Byakuya. Ce dernier le regardait et il eu encore une fois se petit rictus. Ichigo leva un sourcil en le regardant et eu un sourire en coin ce qui accentua le rictus de l'homme. Son regard se fit plus joueur et le jeune homme dégluti. Il était con ou quoi ? Il creusait sa propre tombe comme un con !Sa réaction fit ravaler un sourire à Kuchiki et l'homme détourna son regard de lui. Ichigo lâcha un soupire de soulagement.
La pause arriva enfin et une bande de jeune fille se dirigea vers le bureau de Byakuya afin de lui poser des questions. Questions auxquelles l'homme répondit rapidement. Puis une fois le groupe de groupie parti les étudiants du groupe d'Ichigo allèrent chercher leurs copies. Ichigo attendit un peu que la grande partie soit parti puis, à son tour, il se leva et descendit les marches qui le séparait du bureau de son professeur. Kurosaki senti le regard de l'homme sur lui, ainsi que celui de ses amis sur lui. Il aurait voulu être seul avec lui bordel ! Une fois arrivé devant le tas de copie qui ne se composait plus que de la sienne, il lui jeta un regard. L'homme était impassible pourtant le rouquin pouvait voir une lueur séductrice dans ses yeux et encore une fois il dégluti. Encore ce rictus putain ! Le jeune homme détourna le regard et reporta son attention sur sa copie. 18. Il avait eu un putain de 18 à sa première dissertation et en plus dans le cours de son professeur adoré ! Il releva la tête et adressa un sourire victorieux à l'homme.
_ Ne fais pas trop le malin Ichigo, il a fallut que tu arrêtes de me parler pour obtenir ce résultat...
_ Je me demande bien à quoi peuvent ressembler vos dossiers quand je vous parle moi aussi...
_ Ah Ichigo... Que vais-je faire de toi... ?
_ J'ai bien une petite idée...
Ceci dit il tourna les talons, fier de son petit effet. Il avait vu les yeux de Byakuya s'assombrir à ses paroles et il était pratiquement certain de l'avoir entendu retenir sa respiration. Il n'avait pas perdu sa verve ! Yay ! Il tapa dans la main de sa conscience dans un signe de victoire. Il retourna s'asseoir en montrant sa copie à ses amis qui le félicitèrent. Il jeta un autre coup d'œil à son professeur et se dernier le regardait avec une lueur amusée dans le regard. Bientôt le cours reprit et pendant deux heures les deux hommes ne cessèrent de se jeter des regard. À la fin du cours tout le monde rangea ses affaires et Rukia ainsi que Renji et Madarame sortirent en premier. Yumichika et Ichigo attendirent un peu que l'amphithéâtre se vide avant de descendre et le rouquin pu voir une nouvelle fois que Byakuya était assaillit par ses groupies. Il serra les dents. Elles faisaient chier celles-là ! Kuchiki leur répondait froidement comme à son habitude puis quand il estima avoir assez donné d'explication se leva. Et pour Ichigo le temps s'arrêta. L'homme était vraiment beau. Il était gracieux et sexy dans son costume noir, sa veste de costume était ouverte et laissait donc voir une chemise blanche qui lui allait à la perfection. Il aurait voulu lui enlever et caresser son torse qu'il savait définitivement bien musclé et entretenu. Il se souvenait encore de ce petit tatouage qu'il rêvait de lécher et de la ligne de poils noir qui partait de son nombril et qui descendait jusqu'à dans son pantalon.
_ Ichi tu baves presque...
_ la ferme Yumi, la ferme...
Byakuya devait l'avoir vu puisqu'il lui adressa une nouvelle fois son petit rictus sexy. Le jeune homme sorti de l'amphithéâtre et enfin de la fac. Comme tout les soirs ils prirent le métro ensemble puis se séparèrent une fois que le rouquin était arrivé à la station de métro la plus proche de chez lui.
Le rituel fut le même que tout les soirs encore une fois, le rouquin rentra chez lui et révisa toute la soirée puis parla avec Byakuya qui lui avait envoyé un message en sortant de cours.
Tu ne perd rien pour attendre Ichigo ! J'ai hâte d'être demain pour la première partie de ton apprentissage des bonnes manières !
Osez dire que vous n'y avait pas penser vous aussi ! J'ai hâte aussi ! Vraiment, j'ai envie que vous me les appreniez ces bonnes manières. Mais je me demande si ce ne sont pas que des paroles... Vous ne faites jamais rien Sensei...
J'y pense tout le temps Ichigo... jour comme nuit... Je ne fais rien ? Je me souviens pourtant bien de toi allongé sur une table, gémissant mon prénom...
Cette soirée fut, comme les autres, bercée par leurs messages incessants jusqu'à ce que le rouquin aille se coucher.
En ce réveillant le lendemain vers sept heure trente le rouquin était encore une fois en sueur. Sa nuit avait été peuplée de rêves plus torrides les uns que les autres et Ichigo sut qu'il allait finir par véritablement explosé s'il ne faisait pas taire cette faim sexuelle de Byakuya. Il n'avait jamais eu autant envie de sexe que pendant ces quatre jours et ça devenait presque insupportable de se réveiller avec une trique d'enfer. Il avait un putain de poteau entre les jambes.
Son TD de droit pénal se passa relativement bien, Ulquiorra abordait lui aussi des bleus ce qui prouvait la provenance de ceux de Jaggerjack. L'homme était comme à son habitude, imperturbable. Puis à la fin du cours Ichigo se précipita chez lui. Il arriva et commença à écrire son cours puis à midi il déjeuna rapidement. Il prépara ensuite ses affaires pour le dojo. Il avait tellement hâte ! Byakuya lui avait envoyé un message le matin même pour lui rappeler qu'ils devaient se rejoindre à quatorze heure ce à quoi le rouquin répondit un « comme si j'allais oublié ça... ». Il était à présent treize heure vingt et Ichigo pris la direction du métro.
Il trépignait d'impatience. Il avait l'impression que le métro mettait deux heures entre chaque stations. Puis il arriva enfin à la bonne. Il descendit précipitamment et remonta à la surface. Il marcha une dizaine de minute, sa musique à fond dans les oreilles, essayant de se détendre un maximum. Il arriva enfin devant le dojo, il était treize heure cinquante et Byakuya Kuchiki l'attendait devant l'entrée. Ils s'étaient vu et Byakuya le regardait marcher dans sa direction. Ichigo avait le souffle court. Il était vraiment beau... quand le rouquin arriva à sa hauteur, les deux hommes se regardèrent un moment, sans rien dire. Ils se détaillaient, se dévisageaient comme si c'était la première fois qu'ils se voyaient. C'était tout comme pour chacun d'eux. Ils ne s'étaient vu que rarement en dehors des cours et à chaque fois ce n'était pas de leur bon vouloir, enfin sauf le samedi soir où Ichigo avait fini gémissant sur sa table. Cette pensée le fit rougir une nouvelle fois et Byakuya lui sourit. Ils étaient proche, et encore une fois l'homme sembla rentrer dans un jeu de séduction irrésistible. Il semblait plus grand, plus imposant, son regard c'était fait plus sombre et sa bouche abordait se foutu rictus qui donnait des frissons de désir au rouquin. Ce dernier était totalement hypnotisé par cet homme. Il se mordit la lèvre et les yeux de Byakuya suivirent et dévorèrent tout les mouvements qu'avait effectué Ichigo.
_ Respire Ichigo...
Le jeune homme lâcha un souffle qu'il n'avait pas eu l'impression de retenir encore une fois. C'était fou l'effet que le noble avait sur lui. C'était fou et ça lui faisait incroyablement chier.
_ Vous êtes en avance.
_ Toi aussi.
Ils se toisèrent encore un instant. Ichigo se retenait comme il pouvait pour ne pas se jeter sur lui et Byakuya semblait être soumis au même problème. Enfin ! Kurosaki n'avait plus l'impression d'être le seul affecté par la présence de l'autre.
_ Y allons-nous ?
_ Je vous suis.
Kuchiki poussa la porte d'entrée du dojo et laissa passé Ichigo devant lui. Une fois à l'intérieur ils prirent la direction des vestiaires pour se changer.
Fin du chapiiiiiiiiiiiiitre fuuuuuuuuuuuu ce fut laborieux ! Ce chapitre est giga long forcément il m'a pris plus de temps à écrire et à relire d'où le retard U.U
Dites-moi ce que vous en avez pensé comme d'habitude j'attends vos avis avec impatience !
(1) Non non Kenpachi ne les a pas emmené au dojo ! Même si c'est bien le genre du bonhomme, ça marche pas trop un cours de droit là-bas ou alors à chaque mauvaise réponse un coup de katana xD
private joke ! Pour toi petit caca, tu sais très bien de qui je veux parler ici hein ? Uhuh :3
Voili voilouuuu ! Je tiens quand même à vous prévenir, le prochain chapitre sera composé d'un lemon, ou de deux, ou de trois ! Non je rigole mais 1 c'est sûr uhuh !
Don't forget the review please !
JA NE !
AndZero