Coucou tout le monde ! Voici le nouveau chapitre ! Il est bien moins long que le précédent, désolée ! Mais si ça peut vous rassurer je me lance immédiatement dans la rédaction du prochain !
Merci à tous pour vos reviews ! Continuez à me donner vos avis je suis super contente de voir vos piti message de soutient et d'encouragement !
Réponse aux reviews :
Eve : Woua merci pour ton gentil message ! J'espère que cette suite va te plaire autant que le reste ! Merci encore à toi !
Lauranna7 : Voici la suiiiiiiiiiiiiiiiiite ! Merci beaucoup pour tes gentils mots :3
Itori : YEAH ! NOUVELLE RECRUE ! J'espère que tu vas aimer la suite ! MERCI MERCI MERCI !
GreyFullbuster2a : Je suis cruelle ? Moi ? NOOOOOOOOOOON ! Moi aussi j'ai trop hâte qu'ils s'embrassent *^* Merci à toi de me lire !
Bagheera : MERCI ! Voilà la suite ! :)
Yumi Lucky : Merci à toi pour ton soutient et de lire ma fic ! J'espère que ce chapitre va te plaire !
Pour tout le monde ! Je compte faire un chapitre dédier à Yumi et Shinji donc pas de panique et pas d'impatience non plus ! Ce ne sera pas le chapitre prochain malheureusement !
Trêve de bavardage ! Voici la suite de Correspondance !
Bonne lecture, rendez-vous en bas de page !
AndZero
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Chapitre 16 :
Dans les vestiaires vides du dojo la tension était palpable et tellement épaisse qu'elle aurait pu être découpée au couteau. Ichigo avait suivit son professeur et maintenant il se retrouvait comme un idiot, les bras ballant, ne sachant pas quoi faire. Byakuya c'était retourné et le regardait avec un petit air satisfait. Son fameux rictus qui faisait que les entrailles du rouquin dansaient le chacha était placardé sur son visage et ses yeux abordaient une lueur de défie.
Kurosaki senti l'énervement monter en lui. Il ne devait pas se laisser faire par cet homme. Il devait lui montrer qu'il ne l'intimidait pas même si c'était totalement faux. Alors Ichigo encra son regard dans celui cobalt de l'homme et le fixa également. Plein de promesse, voilà ce qu'il percevait dans les yeux de son professeur. Alors le jeune homme décida de rentrer dans son jeu et ses yeux se firent plus joueur. Aucun d'eux ne bougeait cependant ils avaient tous deux l'impression que l'autre le touchait. C'était grisant et frustrant à la fois.
L'un en face de l'autre, le sac au pied, les deux hommes cherchaient déjà à gagner un combat visuel. Tout entre eux n'était que défis depuis un certain temps. Ils essayaient de montrer à l'autre qu'ils pouvaient gagner et que chacun d'eux avaient le dessus. Cependant ils savaient aussi qu'il y avait plus que ça. Une relation de confiance c'était installé depuis le début et ils n'avaient aucun doute quant à la sincérité de l'autre. Pourtant le moment n'était pas aux sentiments. Cela faisait pratiquement trois semaines, si on oubliait le moment de vide qui avait suivit la découverte de leurs identités, que l'un comme l'autre ils se chauffaient, se frustraient, s'allumaient. Et le point culminant de ce jeu de séduction fut le samedi soir. Byakuya avait réussi à faire plier le jeune homme, mais il s'était lui-même fait avoir. Déjà Ichigo était revenu plus en forme que jamais et ne cessait de lui faire comprendre qu'il crevait d'envie qu'ils fassent l'amour, et puis il s'était frustré tout seul. Le noble ne comptait plus le nombre de fois où son érection lui avait rappelé qu'il n'était qu'un homme, il ne comptait plus non plus le nombre de rêve et de fantasme éveillé qu'il faisait. Ce combat était donc le bien venu. Cela allait lui permettre de se défouler mais également de se rapprocher un peu plus de son rouquin. Oui, parce qu'Ichigo était définitivement son rouquin.
Ils étaient toujours là, se faisant face, aucun d'eux n'avait bougé mais ils avaient trop hâte pour rester ainsi plus longtemps. Kuchiki fut celui qui brisa donc le silence, non sans lâcher le rouquin des yeux.
_ Tu sais pour se préparer il faut enlever ses vêtements Ichigo.
Le jeune Kurosaki fronça les sourcils. Le professeur se foutait de sa gueule. Il avait apparemment bien vu le trouble qui l'avait gagné mais il en avait marre. Ça faisait deux semaines qu'il en avait marre. Byakuya arrivait à prendre le dessus, à faire de lui ce qu'il voulait grâce à ses paroles et à son attitude bien trop tentatrice. Le samedi avait été la goutte d'eau qui avait fait débordée le vase. Il n'était qu'une marionnette dans les mains du noble, il n'était qu'un jouet que l'homme gardait précieusement et dont il usait et abusait, ou pas, comme il le voulait. Ichigo allait lui montrer, ils étaient deux à pouvoir jouer.
_ Je sais.
Lentement le rouquin enleva sa veste et attrapa le bas de son pull qu'il souleva, laissant apparaître son ventre et ses abdominaux, puis il continua toujours aussi lentement sa progression et il passa ensuite son vêtement par dessus sa tête, le tout sans lâcher le noble du regard. Ichigo se retrouvait torse nu devant Byakuya. Ce dernier avait dégluti discrètement devant le torse pâle du rouquin. Un torse musclé, tout en creux et courbes. La peau était laiteuse, lisse, soyeuse et Kuchiki s'imaginait bien la découvrir du bout des doigts et du bout de la langue. Le rouquin était parfaitement appétissant. Kurosaki regardait l'homme avec un petit sourire. Le jeune homme l'avait vu retenir sa respiration et maintenant il le voyait le détailler de haut en bas. Apparemment Kuchiki appréciait ce qu'il voyait.
_ Vous savez Sensei il faut enlever ses vêtements pour se préparer...
Ce disant, Ichigo enleva son pantalon de la même manière qu'il avait enlevé son pull, lentement, sensuellement tout en le regardant. Byakuya dû se retenir pour ne pas plaquer le rouquin sur le sol et lui faire tout simplement l'amour. Le rouquin avait de longues jambes musclées et forte. Son caleçon noir laissait parfaitement deviner que la nature l'avait fort bien doté et Kuchiki aurait voulu tourner autour de lui par admirer ses fesses, qu'il savait très belle, il les avait souvent regardé, son dos qui devait être aussi musclé que le reste. Oh oui ce rouquin était succulent à regarder.
_ Je sais.
L'homme fit profiter du même spectacle au rouquin. Il se souvenait parfaitement de ce jour là dans les vestiaires. Le corps de son professeur hantait ses pensées depuis. Pourtant, une nouvelle fois, Ichigo resta sans voix. Le torse de son professeur semblait être fait pour que ses mains le touche. Il était finement musclé, des abdominaux parfaitement dessinés et des pectoraux qui n'avaient rien à leurs envier. Cette ligne de poils qui faisait de l'oeil au jeune homme descendait dans le boxer de l'ébène et ce petit tatouage que Kurosaki voulait lécher était toujours présent et le narguait. La peau de l'homme semblait être fait pour ses mains et sa bouche, elle semblait aussi douce que de la soie et aussi délicieuse que le plus savoureux de dessert. Kuchiki Byakuya était une statue grecque.
Le noble ne s'arrêta pourtant pas là. Ses grandes mains se dirigèrent vers le bouton de son pantalon, qu'elles ouvrirent, puis la fermeture éclaire suivit. Le professeur fit ensuite lentement descendre le vêtement le long de ses jambes. Ichigo n'en avait pas perdu une miette. Il avait suivit le moindre geste de Byakuya et il pouvait maintenant admirer les longues jambes de son professeur. Et quelles jambes ! Musclés, forte, recouverte d'une fine couche de poil. Les yeux du rouquin remontèrent jusqu'à la taille du noble. Il avait la taille fine, les hanche étroite et il voyait un V parfaitement dessiné. Le sexe de son professeur toujours emprisonné dans le boxer semblait parfaitement proportionné et Ichigo en dégluti d'avance. Il rêvait d'enrouler ses jambes autour de la taille de cet homme et de se faire pilonner sans relâche par ce sexe.
_ Tout vient à point à qui sait attendre Ichigo.
Le rouquin releva les yeux sur le visage de Byakuya. Ce dernier le regardait, moqueur, avec une légère pointe de provocation. Pourtant Ichigo pouvait voir que ce dernier n'était pas du tout imperméable à ce qu'il voyait bien au contraire. Les yeux du noble étaient inondé de désir et son visage n'était plus du tout inexpressif. Sa bouche abordait CE rictus si particulier et ses yeux dévoilaient tout ce qu'il ressentait. Le jeune homme était très satisfait. Enfin ils jouaient dans la même coure maintenant ! Cependant il était encore et toujours vexé. Byakuya ne voulait toujours pas le toucher.
Le jeune homme se retourna, lâcha les yeux de son professeur et se baissa vers son sac, non sans oublier de mettre en avant son fessier. Du coin de l'oeil il vit son professeur suivre tout ses mouvements et ses yeux étaient à présent posé sur son derrière. Le noble fronça les sourcils et ce mordit la lèvre. Prenant ses affaires le rouquin se redressa et avec un sourire désabusé commença à les enfiler.
_ Tout vient à point à qui sait attendre... Sensei.
_ Très bien je t'accorde ce point. Mais ne te réjouis pas trop vite Ichigo.
_ Si seulement je pouvais jo... Non oubliez ce que je viens de dire. D'ailleurs je n'ai rien dis !
Le jeune homme avait fini d'enfiler ses affaires et se retourna rapidement. Putain mais quel con ! Vraiment il était le roi des abrutis parfois. Byakuya rit. Il rit d'un rire profond, grave, sensuel, qui provoqua un frisson au rouquin, son ventre se serra et ses abdominaux se contractèrent à l'entente de ce son. Ses joues étaient rouge et son souffle était aussi saccadé que les battements de son cœur.
_ Vous le faites exprès hein ?
_ J'aime beaucoup t'embêter c'est vrai.
_ Je me vengerais...
_ Mais oui, mais oui...
Tout en parlant, les deux hommes avaient fini de se préparer et ils se dirigèrent ensuite sur les tatamis. Sans échanger plus de paroles, ils commencèrent à s'échauffer. L'un comme l'autre étaient concentrés, ils ne prêtaient pas attention à ce qui les entourait. Ils étaient plongés dans ce qu'ils faisaient afin de chauffer leurs corps et leurs muscles du mieux possibles. Leur concentration avait également pour but de détourner leur attention du corps de l'autre. Ils s'étaient lancés dans un jeu dangereux et maintenant ils s'en mordaient les doigts.
Ichigo essayait de faire abstraction de la proximité qui existait entre lui et son professeur. Il avait l'impression que l'homme se tenait contre lui alors qu'ils se trouvaient à une distance tout à fait correcte l'un de l'autre. Le parfum du noble s'infiltrait sournoisement dans ses narines, le faisant frissonner, et le jeune homme secoua la tête. Il ne devait pas. Il voulait battre le noble, il voulait gagner ce combat et pouvoir montrer à Byakuya qu'il n'était pas du genre à ce faire marcher sur les pieds. Il allait le battre et exiger de lui un baiser langoureux et passionné afin de se faire pardonner. Le rouquin se ressaisie et se remit à s'entraîner avec plus de volonté et d'ardeur que jamais. Il allait l'avoir !
Byakuya observait tout de même son étudiant du coin de l'œil. Il voyait bien que le jeune homme était tendu et qu'il avait tout le mal du monde à rester concentrer sur son échauffement. Pour être honnête il était dans le même état. L'effeuillage d'Ichigo l'avait mit dans tout ses états. Il revoyait le corps magnifiquement sculpté de son étudiant. Son torse finement musclé sur lequel il rêvait de passer des mains, sa langue. Il voulait goûtait sa peau laiteuse, il voulait goûter sa bouche, il voulait l'embrasser. Byakuya en mourrait d'envie, vraiment. Cependant il résistait, il le devait. Il voulait tellement qu'Ichigo ne pense qu'à lui, il voulait le jeune homme rien que pour lui et le faire languir était pour lui le meilleur moyen. Kuchiki voulait être indispensable pour le rouquin et pour le moment il en avait encore des doutes concernant ce point là. Il aimait le jeune homme. Il l'aimait tellement que ses doutes le rongeaient. Il connaissait Ichigo par cœur cependant il ne pouvait pas être sûr à cent pour cent que le rouquin soit entièrement fidèle. Les épisodes avec Grimmjow étaient encore gravé dans sa tête et il le savait. Il voulait lui faire oublier totalement. Et puis il y avait encore Yumichika. Ce jeune homme ne lui inspirait confiance. Byakuya aurait voulu kidnapper le rouquin et l'enfermer dans sa chambre afin que plus personne à part lui ne puisse le voir. Pour dire vrai il crevait de jalousie. Ichigo était à lui, rien qu'à lui. Rien qu'en ce moment, voir le jeune homme les sourcils froncés, la concentration barrant son visage, ses yeux passionnés, ses joues rouges et ses dents enfoncées dans sa lèvre inférieure signe d'une concentration intense. Rien que là, le noble voulait balancer le rouquin sur son épaule, partir le plus loin possible afin de cacher ce magnifique spectacle à la vu de tous.
Le noble dévisageait le rouquin depuis quelques minutes. L'homme avait suspendu ses gestes et cela ne passa pas inaperçu aux yeux d'Ichigo. Le jeune étudiant se sentait observer depuis un moment et, ne tenant plus, il se retourna vers son professeur. Ce dernier abordait un petit sourire provoquant et ses yeux débordaient de malice et de promesse. Le rouquin ne comprenait pas. Il aurait aimé être dans la tête de son professeur pour savoir à quoi il pensait. C'était la première fois qu'il voyait ce petit sourire sur le visage de l'homme et la lueur qu'il avait dans les yeux lui provoquait des frissons. Le jeune homme leva un sourcil, dubitatif et attendit que Byakuya lui explique. Cependant il n'en fit rien, se détourna du rouquin et repris son échauffement. Ichigo souffla de frustration. Il voulait en savoir tellement plus sur ce que l'homme pensait, il voulait en savoir plus sur tout mais Byakuya semblait résigné à garder le secret jusqu'au moment crucial.
Pendant encore plusieurs minutes les deux hommes s'entraînèrent puis Kuchiki, estimant qu'ils étaient assez échauffé se retourna une nouvelle fois vers le rouquin.
_ Ichigo je pense que nous sommes prêt.
Le jeune homme se mit face à son professeur et hocha la tête. Il était bien trop impatient pour ouvrir la bouche. Il anticipait aussi légèrement ce qui allait suivre, ce n'était qu'un combat et pourtant il avait l'impression que quelque chose de plus gros était en train de se jouer ici même.
Les deux hommes se mirent en garde et Byakuya fut surpris de voir que son adversaire semblait très bien savoir ce qu'il faisait. Sa position était parfaite, ses jambes parfaitement positionnées et ses bras semblaient forts. Il fut heureux de savoir que, même s'il était plus que certain de gagner, il allait peut-être avoir un peu de chalenge. Habituellement il s'entraînait seul dans son dojo personnel, il n'avait pas d'adversaire et il avait envie d'un vrai combat depuis un moment. Ichigo allait être parfait il en était certain.
Ils se saluèrent et un silence de plomb s'installa, tout deux attendaient le moment où l'autre allait faire un mouvement. Ichigo voulait bouger mais il ne voulait pas quitter des yeux son adversaire. Il savait très bien que l'issue de ce combat serait décisive pour la suite et surtout pour sa santé mentale. Byakuya allait se faire un plaisir de se venter et de lui rappeler son échec, si échec il y avait bien sur. C'était pour cette raison qu'il refusait tous gestes déconsidérés, il devait prendre le temps de réfléchir à ce qu'il allait faire et ne pas foncer tête baissée.
Un coup lui fut brusquement donné dans le dos lui coupant légèrement le souffle. Byakuya n'était plus devant lui. L'homme se tenait derrière lui, droit, comme s'il n'avait pas fait un seul geste. Le rouquin en fut estomaqué. Il ne l'avait pas vu bouger, il ne l'avait pas entendu non plus. Le noble était rapide, bien trop rapide, et un nouveau coup lui fut donné, cette fois sur l'épaule, sans qu'il n'ait pu faire le moindre mouvement pour se protéger. Putain il fallait qu'il se ressaisisse ! Il allait se faire battre alors qu'il n'avait encore rien fait autrement ! Ichigo secoua la tête et se remonta sa garde. Byakuya le regardait, sans émotions, et cela l'énerva, il voulait voir une nouvelle fois ses yeux s'illuminer quand ils se posaient sur lui. L'homme était sérieux et Kurosaki s'élança rapidement sur lui afin de lui mettre un coup également. Le noble se décala avec aisance et lui frappa une nouvelle fois. Cela déclencha un véritable combat entre les deux hommes. Pendant plusieurs minutes les coups plurent dans le dojo, les esquives s'enchaînèrent et la tension grimpa en flèche.
Ichigo s'écroula sur le dos, les bras écartés. Il avait le souffle saccadé et son cœur battait à un rythme irrégulier. Il avait les joues rouges et des gouttes de sueur perlaient sur sa peau. Byakuya aurait voulu le dévorer. Le rouquin releva les yeux sur l'homme qui se tenait debout, droit devant lui et le regardait avec intensité, un léger sourire placardé sur son visage.
_ J'ai gagné.
Ichigo se redressa à ces paroles et croisa les bras sur sa poitrine. Il fit la moue ce qui élargie le sourire de son professeur.
_ Ne sois pas mauvais perdant Ichigo. Après tout tu peux tout à fait essayer de prendre ta revanche.
_ Je ne vais pas me contenter d'essayer.
Le rouquin se remit debout afin de faire une nouvelle fois face à Byakuya qui le regardait avec CE rictus sur le visage.
Ils se remirent en garde, se saluèrent une nouvelle fois puis les coups se succédèrent une nouvelle fois.
Ichigo arrivait à toucher Byakuya et arrivait également à esquiver quelque coups, mais il se faisait largement dominer par le noble qui semblait s'amuser comme jamais. Il s'amusait à ses dépends et cela rendait fou Kurosaki. Il était en colère, amusé de voir que l'homme ressemblait à un gamin quand il gagnait, mais également excité au possible. Byakuya était divin quand il se battait. Ses yeux n'avaient jamais été aussi expressifs, ses joues étaient légèrement roses à cause de l'effort et son souffle était court. La sueur qui coulait dans le cou de l'homme donnait des envie de viol au rouquin mais il se faisait violence. Seul le combat comptait à cet instant. Cependant cette fois encore, Ichigo se retrouva étalé au sol, Byakuya le surplombant avec un sourire victorieux.
_ Encore Ichigo ?
Kurosaki ouvrit la bouche pour répondre à son adversaire, pourtant avant que le moindre son ne sorte de sa bouche il fut couper par une voix grave qui, il le savait, allait provoquer la colère de Byakuya. Et bordel la sienne aussi, ils étaient bien tout le deux ! Ils passaient un bon moment ensemble se délaissant de leur frustration et il fallait que ce con vienne tout gâcher !
_ Oi Byakuya !
Ichigo releva les yeux sur son professeur et il le vit se tendre, son visage se ferma instantanément et ses yeux redevinrent impassible. Même comme ça il était sexy. Putain de noble.
_ Jaggerjack.
Le bleuté se tenait là, un sourire goguenard sur le visage, torse nu et Ichigo dû bien s'avouer que l'homme était incroyablement sexy lui aussi. Pas autant que Byakuya mais tout de même, il était bandant. Il secoua la tête, ce n'était pas le moment de penser à ça, surtout que Kuchiki ne l'avait pas lâcher des yeux et qu'il s'était encore plus tendu quand il avait vu le regard appréciateur de son étudiant sur le corps de l'autre homme.
_ Un combat ça te dit ou aurais-tu peur de m'affronter Byakuya ?
Mauvais plan, mauvais plan, mauvais plan ! Kuchiki avait les nerfs et cet abrutis de Jaggerjack en rajoutait une couche.
_ Soit. Un combat. Et après votre défaite et une humiliation de plus vous partirez d'ici Jaggerjack.
Ichigo vit Jaggerjack froncer les sourcils à l'insinuation du noble et il grimpa sur le tatami.
_ Bouge tes jolies fesses de là Kurosaki !
Le rouquin, toujours au sol, se releva rapidement afin de s'asseoir à côté du tatami et de regarder le combat qui allait se dérouler devant ses yeux. Le jeune homme se demandait si Jaggerjack faisait exprès d'être con et de creuser sa propre tombe ou alors s'il n'avait vraiment pas conscience du niveau d'énervement de Byakuya. Il se mordit la lèvre et pensant qu'il allait voir devant ses yeux le combat le plus torride de la planète. Deux être incroyablement sexy se battant là, juste devant lui. Byakuya enleva son kendo-gi et se retrouva donc également torse nu et Ichigo eut envie de lui sauter dessus. Putain il avait une vision de rêve juste devant lui et il ne pouvait même pas en profiter. Il était trop loin pour toucher le corps de l'homme, il savait également que Byakuya ne l'aurait pas laissé faire mais il ne pouvait cependant pas l'empêcher de regarder et d'admirer, ce qu'il ne se priva donc pas de faire. Il se mordit une nouvelle fois la lèvre. Kuchiki était vraiment trop sexy.
Les deux hommes se mirent en garde sous le regard scrutateur d'Ichigo et d'Ulquiorra. Le rouquin regarda son professeur avec surprise. Il ne l'avait pas vu jusqu'à maintenant et vu la manière dont l'homme regardait le bleuté il fut certain que Yumichika avait eu raison. L'émo le regardait avec admiration, désir, tendresse et colère, beaucoup de colère. Cependant le bruit d'un choc reporta son attention sur le combat et il pu voir que les deux hommes s'étaient lancé l'un vers l'autre, la fureur était visible chez l'un comme chez l'autre et Ichigo resta bouche bée. Il n'avait jamais rien vu d'aussi excitant. Grimmjow esquivait, frappait, soufflait et Byakuya était dans le même état. Cependant le noble était rapide, bien trop rapide pour le bleuté qui fini par s'écrouler à genoux devant Byakuya qui le regardait avec colère.
_ Médiocre. Vous avez perdu encore une fois Jaggerjack. Maintenant disparaissez de ma vue.
_ Dis donc Kuchiki ! Redescends un peu tu veux !
Jaggerjack s'était relevé et remit en position, prêt à en découdre une nouvelle fois avec Byakuya. Il n'avait pas aimé ce que le noble venait de lui dire et il ne comptait pas se laisser faire par cet aristo au balais dans le cul.
_ ça suffit Grimmjow. Nous les avons dérangé assez longtemps il est temps de partir.
Ulquiorra s'était dirigé sur les tatamis, avait saisi la main du bleuté qui le regarda avec surprise. Puis n'ajoutant rien il suivit l'ébène qui le tirait par la main en direction des vestiaires.
Ichigo rejoignit son professeur sur les tatamis et regarda dubitativement la porte derrière laquelle venait de disparaître les deux autres.
_ Je n'aime pas du tout l'idée de savoir que tu puisses apprécier la vu de cet homme Ichigo.
Le rouquin se retourna vivement vers Byakuya qui le regardait avec colère.
_ Quoi ?
_ Et je n'aime non plus l'idée de savoir que cet abruti de Jaggerjack puisse trouver tes fesses jolies. S'il n'en tenait qu'à moi tes fesses resteraient loin de la vu de tous, elles ne seraient rien qu'à moi tout comme toi.
Ichigo écarquilla les yeux. Putain il rêvait de n'être qu'à lui ! Il ne demandait que ça ! Byakuya le regardait avec sévérité et lubricité, apparemment ravi que l'idée d'avoir Ichigo pour lui tout seul rendait aussi fébrile le rouquin. Il se rapprocha donc du corps de son étudiant et Ichigo se tendit immédiatement. Byakuya était proche de lui, torse nu, son odeur venait taquiner ses narines et il ne voyait plus que sa bouche. Il voulait la sentir sur lui, il voulait sentir la peau de Kuchiki caresser la sienne. Des images de son rêve ressurgirent dans sa tête le faisant rougir et Byakuya sourit à cette vu. Cependant le rouquin ne détourna pas le regard bien au contraire il sourit lui aussi à son professeur, le provoquant volontairement.
_ Mes fesses vous appartiennent déjà... Ah non ! Vous ne voulez pas les toucher c'est vrai ! C'est bête, pour le moment elles sont à personne... Je pourrais très bien...
_ Ne dis rien de plus Ichigo. Je ne veux pas savoir la suite de cette phrase. Je ne suis pas exhibitionniste, mais te prendre ici à la vue de tous pour montrer que SI tu es à moi, ne me gêne pas le moins du monde.
_ Des promesses, encore des promesses... Je vais finir par croire que vous êtes impuissant à force...
Il savait que l'homme était en colère mais c'était plus fort que lui, il fallait qu'il le provoque, il voulait le faire craquer et peu importe la manière dont il s'y prenait. Il ne fit pas attention au regard de tueur affreusement sexy que lui envoya Byakuya et continua sur sa lancé. Il se détourna de l'homme, remettant un distance acceptable entre eux et redirigea son regard sur la porte du vestiaire.
_ N'empêche je suis sûr que Yumi avait raison maintenant. Grimmjow et le professeur Shiffer son ensemble j'en suis certain.
Kuchiki passa un doigt sous le menton du rouquin et lui releva le visage dans sa direction. Le regard du noble se fit sombre et Ichigo se fit happer un nouvelle fois par lui.
_ Je pense que tu n'as pas encore totalement compris qu'il ne faut pas jouer trop longtemps avec le feu Ichigo. À force tu vas finir par te brûler et crois-moi, cela serait regrettable pour toi et pour ta dignité que tu sembles oublier en ce moment. Remets toi en position, je pense qu'il va falloir que je te montre encore une fois avec qui tu joues Ichigo.
_ Je vais vraiment finir par vous appeler Monsieur Grey...
_ Je te demande pardon ?
_ Vous savez... Christian Grey, Cinquante Nuances de Grey tout ça... Bientôt vous allez m'annoncer que vous avez, dans votre maison, une chambre rouge de la douleur... Là où vous pratiquez le BDSM... Vous allez me faire signer un contrat de confidentialité et vous allez me proposer de signer un contrat pour que je sois votre soumis...
Byakuya laissa échapper un rire grave et mélodieux qui ravi les oreilles du rouquin.
_ Je ne suis pas adepte de ce genre de chose Ichigo. Je n'aime pas frapper sur mes partenaires et je n'ai aucune envie de te fouetter. Je ne veux pas d'un soumis, j'aime grandement ta fougue Ichigo.
Les paroles du noble réchauffèrent le cœur du rouquin. Il se sentit plus rassurer que jamais et une douce chaleur se rependit dans tout son corps. Il aimait cet homme. Il l'aimait comme un fou.
Le jeune homme voulu lui répondre mais avant qu'il n'ait pu ouvrir la bouche, l'homme s'était reculé et remis en position. Ichigo frissonnait de la tête aux pieds. Le noble allait le faire fondre de désir. Il enleva son kendo-gi également, après avoir reprit ses esprit sous le regard victorieux de son professeur, puis il se remit en position. Les deux hommes se saluèrent et une nouvelle fois un combat débuta.
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Dans la cabine de douche des vestiaires du dojo, Grimmjow bouillonnait littéralement de colère. Putain de connard de Kuchiki ! Il l'avait humilié devant Ulquiorra et devant le jeune Kurosaki et il avait les nerfs. Il aurait voulu le tuer, le frapper ou du moins lui faire subir la même humiliation qu'il avait subis.
L'eau chaude coulant sur son corps ne parvenait pas à le détendre. De plus il savait qu'Ulquiorra l'attendait derrière cette porte et il avait peur de sortir. Lui, Grimmjow Jaggerjack avait peur. Peur d'affronter le regard de son meilleur ami, ou plutôt petit ami. Il n'en revenait toujours pas d'ailleurs. Cela faisait trois jours que l'ébène et lui-même se voyait plus que comme des amis. Leur relation avait évolué d'un coup. Après avoir passé un long moment à s'embrasser sur le sol de l'appartement d'Ulquiorra les deux hommes s'étaient levés et avaient fini par parler. Grimmjow avait donc appris que ses sentiments étaient partagés par son meilleur ami depuis bien longtemps mais qu'il n'avait jamais osé lui avouer par peur de le perdre et de se faire jeter. Jaggerjack ne lui avait pas dit qu'il l'aimait, il n'avait pas pu. Il avait encore trop peur que tout ceci ne soit qu'un rêve et qu'Ulquiorra finisse par lui dire que c'était une blague et qu'il ne le voyait pas autrement que comme un meilleur ami.
Grimmjow restait donc incertain, ses sentiments oscillants entre la joie, la crainte, le bonheur et l'anticipation. Et maintenant il attendait sous la douche, les bras le long du corps n'osant plus sortir. Il pouvait pratiquement sentir le corps d'Ulquiorra, il pouvait l'entendre bouger et Grimmjow ferma les yeux. Il avait envie de lui. A part quelques baisers il n'y avait rien eu. Grimmjow avait peur de le faire fuir, il voulait tellement plus, mais encore une fois il avait peur. Il voulait faire l'amour avec Ulquiorra, il en crevait d'envie mais il ne voulait pas effrayer son meilleur ami.
L'eau dévalait toujours sur le corps musclé de Grimmjow, ce dernier était perdu dans ses pensées et il n'entendait plus rien. Il était en colère, frustré et excité. Quand il était rentré dans les vestiaires après Ulquiorra il s'était rué vers la cabine de douche afin de ne pas subir le regard de son meilleur ami et ça devait bien faire dix minutes qu'il était là, comme un con, n'osant plus rien faire. Ses mains étaient plaquées contre le carrelage blanc et froid de la cabine de douche, sa tête était baissée et ses yeux hermétiquement clos. Toujours profondément perdu dans ses pensées il n'entendit pas la porte de la douche s'ouvrir sur un Ulquiorra totalement nu.
L'ébène avait essayé de tenir. Il était resté un long moment assis sur les bancs du vestiaire se retenant de rejoindre son meilleur ami, nouvellement petit ami, sous la douche. Quand il l'avait vu se battre avec Kuchiki-sensei il l'avait trouvé d'une beauté et d'un érotisme tel, que son cœur avait eu plusieurs loupés et que son corps s'était réchauffé d'un coup. Grimmjow était beau, dans n'importe quelle situation il était divin et Ulquiorra ne l'avait jamais trouvé plus beau que durant un combat. Son corps se contractait, ses muscles étaient tendus et il abordait un visage concentré qui lui allait parfaitement bien. Cependant le combat qui avait eu lieu quelques instants plus tôt avait été tout autre. Grimmjow avait été animé par un désire de vengeance et l'ébène avait su inutile toute intervention. Et puis la colère était montée en flèche dans tout son corps à l'entente de son amant, ou futur amant, dire à son étudiant que son derrière était beau. La jalousie qui le transperçait à chaque fois qu'il voyait Jaggerjack trop près de quelqu'un, s'était décuplée depuis qu'ils avaient échangés des baisers passionnés sur le sol de son appartement. Le bleuté lui avait fait une pseudo déclaration et Ulquiorra n'avait jamais été aussi heureux qu'à ce moment là, il avait enfin la sensation de pouvoir toucher son rêve le plus cher du bout des doigts. Mais dans les moments comme celui d'un peu plus tôt ce n'était pas d'embrasser et d'aimer Grimmjow dont il rêvait, c'était de lui taper la tête par terre pour que son imbécile de meilleur ami le prenne un peu plus en considération. Pourtant une fois que le combat commença toute la colère de l'ébène disparu. Les deux hommes en actions étaient d'une beauté à couper le souffle et sa frustration refit son apparition.
En effet Grimmjow n'avait rien tenter de plus envers lui que de simple baiser plus ou moins passionnés. Il ne l'avait pas touché, pas une seule fois et cela malgré les tentatives de séduction d'Ulquiorra. Jaggerjack ne semblait pas vouloir le toucher intimement, lui faire l'amour ou ne serait-ce que de poser la main sur lui pour des caresses un peu plus poussées. L'ébène ne comprenait pas, peut-être qu'au final Grimmjow était en train de se rendre compte qu'il ne ressentait rien pour lui et qu'il ne savait pas comment lui dire. Cela faisait mal à Ulquiorra, très mal. Mais pourtant il essayait de respecter ce que voulait le bleuté, c'est pour cette raison qu'il n'avait pas bougé de sur ce banc, essayant le plus possible de tenir éloignées de sa tête les images du corps nu et trempé de Grimmjow. Puis toutes ses bonnes résolutions étaient parties en fumé quand il avait entendu les mouvements de son meilleur ami. L'entendre bouger, savoir qu'il était nu, trempé et furieux à quelques mètres de lui l'excita comme jamais. Alors il était rentré dans la cabine de douche, prenant soin de ne faire aucun bruit et fermant la porte en douceur et silencieusement.
Quand Ulquiorra se retourna la vision qu'il eut fit lever son sexe à une vitesse impressionnante. Le dos de Grimmjow était musclé, ses muscles étaient parfaitement dessinés et l'ébène eut envie d'y passer ses mains. Les fesses du bleuté était ronde, musclé, et semblaient ferme et l'ébène dû se faire violence pour ne pas les prendre danse ses mains et les masser. Il secoua la tête. Maintenant qu'il était là et qu'il avait cette vue devant lui, il ne pouvait plus revenir en arrière et il n'en avait pas du tout envie. Lentement il bougea et plaça une main chaude sur l'épaule de Grimmjow qui sursauta de peur.
L'homme eut un mouvement de recul, qu'est-ce que son petit ami faisait là ? Il ne l'avait même pas entendu rentrer. Ulquiorra était nu et Grimmjow le savait bien trop pour sa propre santé mentale. L'ébène devait avoir un instinct de survit frôlant le zéro absolu pour venir ici, dans cette cabine de douche, dans le plus simple appareil. Le plus petit avait toujours une mains sur l'épaule du bleuté et ce dernier essaya de reculer pour éviter trop de contact. Il s'obstinait à garder les yeux braqués dans ceux d'Ulquiorra pour ne pas les laisser divaguer sur le corps d'Apollon qu'il avait devant lui. Il se concentra le plus possible sur autre chose pour ne pas que son sexe ne le trahisse. Il avait chaud, il avait l'impression que la température dans la cabine de douche avait augmenté d'un coup et son corps réclamait celui de l'ébène avec fureur.
_ U... Ulqui ? Qu'est-ce que tu fais là ?
L'homme s'était déplacé et se trouvait à présent sous le jet d'eau, il était lui aussi trempé et faisait fasse à Grimmjow qui luttait pour ne pas violer son petit ami.
_ Tu ne sortais pas, j'ai cru que tu t'étais noyé.
L'ébène se foutait de sa gueule. Son visage était marqué par un léger rictus qui ne plus pas du tout à Grimmjow.
_ Si tu es venu pour te foutre de ma gueule tu peux sortir.
_ J'avais simplement envie de te rejoindre Grimmjow.
Quoi ? Il avait du mal comprendre.
_ Ulqui tu...
_ Écoutes, je sais que tu es en colère et que tu as sûrement dû te rendre compte que tu ne voulait pas de moi et que Kurosaki était plus intéressant mais j'ai aussi les nerfs Jaggerjack.
_ De quoi tu parles ?
Il venait d'entrer dans une quatrième dimension ou quoi ? Lui, ne pas vouloir d'Ulquiorra ? C'était tout le contraire putain ! Il devait faire un effort monstre pour ne pas le retourner et le prendre comme un vulgaire plan cul !
_ Je parle du fait que tu ne sois pas assez courageux pour me dire en face que tu ne veux pas de moi. Tu préfères rester là, me regarder et me rendre mes baisers sans aucune envie et me faire me sentir nul parce que j'ai envie de toi et toi tu te casses à la première occasion.
Grimmjow n'osait rien dire et rien faire, il était seulement statufié par les paroles de son petit ami. L'ébène pensait qu'il ne voulait pas de lui, qu'il ne l'embrassait que par dépit et qu'en plus de ça il n'avait pas envie de lui. Bordel il n'avait aucune conscience de ce qu'il avait envie de lui faire ? Il ne se rendait même pas un petit peu compte de l'état dans lequel il était ? Depuis le dimanche où ils n'avaient pas arrêté de s'embrasser, Grimmjow avait dû se soulager seul un nombre incalculable de fois pour être sûr de ne pas faire de bêtise en présence d'Ulquiorra !
_ Et maintenant tu vas rester là à me regarder comme un abruti pendant combien de temps ?
Encore ce mot ! Il était pas con PUTAIN ! Jaggerjack plaqua violemment sa main contre le carrelage blanc, faisant légèrement sursauter Ulquiorra. Il rapprocha son visage de celui de son petit ami qui s'était reculé et qui maintenant était collé au mur avec le corps du bleuté beaucoup trop proche du sien pour qu'il puisse rester stoïque.
_ Bordel Ulqui je suis pas con OK !
Sentant le corps de l'ébène proche du sien le professeur recula, il vit cependant le regard blessé de son petit ami.
_ Tu vas partir pas vrai ?
_ Non... Putain non je vais pas partir ! Je suis fou de toi alors arrête de dire des conneries ! Il y a que toi et il n'y aura toujours que toi d'accord ? Maintenant est-ce que tu peux sortir s'il te plais ?
Il était trop excité, si Ulquiorra ne partait pas rapidement il ne répondrait plus de rien.
_ Pourquoi est-ce que tu ne me touches pas alors ? Pourquoi tu ne veux pas ? Pourquoi je dois partir ?
_ Ulqui... Je t'aime...
Voilà il lui avait dit. Il lui avait enfin dit ces trois petits mots lourd de sens et quand il vit les yeux de son amour s'écarquiller de surprise il baissa la tête.
_ Grimm... Je t'aime aussi, mais je ne comprends pas ce qui t'empêche de me toucher... J'ai fais quelque chose de mal ?
Il l'aimait ? Oh putain ! Avant qu'il ne puisse se retenir d'avantage, le bleuté avait une nouvelle fois plaqué Ulquiorra contre le mur. Son corps chaud était collé au sien et sa bouche avait rejoint celle de l'ébène. Il n'avait pas attendu d'accord pour enfoncer sa langue dans la cavité chaude et humide du plus petit et il l'entraîna dans un baiser fiévreux et révélateur. Il explorait inlassablement la bouche de l'ébène jusqu'à ce que tout deux durent reprendre leurs respirations. Grimmjow était sûr qu'Ulquiorra pouvait sentir son excitation contre lui, autant que lui pouvait sentir la sienne.
_ Tu n'as rien fait Ulqui... C'est juste que...
_ Que quoi...
_ J'ai... Putain j'ai vraiment envie de toi mais je ne veux pas que ça se passe comme ça... Je t'aime et j'ai envie de te faire l'amour, je ne veux pas te baiser...
Shiffer laissa sa tête tomber sur l'épaule du bleuté qui avait ses mains gentiment posées sur les hanches de l'ébène. Ce dernier soupira contre le corps tendu de son amant. Oui, il allait être son amant.
_ Je t'aime mais la tout de suite, toi comme moi, on sait très bien de quoi on a envie. Je veux que tu me prennes ici et maintenant Grimmjow. On fera l'amour plus tard, mais là je sais que tu as envie de moi autant que j'ai envie de toi. Alors Jaggerjack je veux que tu me baises.
Ulquiorra était une pilule de viagra. Grimmjow ne résista pas plus longtemps. Il en avait marre de se prendre la tête et l'ébène venait clairement de lui dire qu'il voulait qu'il le prenne là tout de suite. Et franchement qui était-il pour refuser ? Il reprit donc d'assaut la bouche de son futur amant et l'entraîna dans un baiser torride. Les langues jouaient ensemble, elles se taquinaient et s'aguichaient de telle sorte que quand les deux hommes se reculèrent pour reprendre leurs souffles, ils étaient déjà plus que prêt pour la suite. Cependant Grimmjow étant Grimmjow, il colla son bassin et donc son sexe contre celui de son amant et donna de légers coups de bassin afin de faire montrer la tension, déjà étouffante, encore un peu.
Ulquiorra laissa échapper un gémissement qui fit sourire Grimmjow. Ce dernier continua donc son manège encore un peu tout en dirigeant une de ses mains dans le dos, puis sur les fesses de son amant. Les mains de l'ébène était agrippées au dos du bleuté, sa tête était rejetée en arrière laissant libre accès à son cou à un Grimmjow plus que ravi. Quand les doigts de ce dernier arrivèrent à l'intimité d'Ulquiorra, l'ébène balança ses hanches en avant, faisant rencontrer leurs sexes tendus à l'extrême.
Le bleuté jouait contre l'anneau de chair de son amant se délectant des soupires et des gémissement qu'il poussait. Ses doigts frottaient, massaient mais rien de plus, assez pour exciter Shiffer mais pas assez pour le soulager. Les mouvements que faisait Grimmjow allaient le rendre fou. La bouche du professeur était occupée à embrasser le cou de son amant, il laissa une marque bien visible sur la peau pâle qui se trouvait sous lui tandis que son autre main, celle qui n'était pas occupée à torturer l'entrée de l'intimité d'Ulquiorra, glissa entre leurs deux corps. Le bleuté se saisit de la verge tendue de son amant le faisait gémir de plaisir mais il ne fit rien de plus. La seule chose en mouvement était ses doigts près de l'intimité de l'ébène et la bouche de Jaggerjack qui continuait d'embrasser la peau fine de l'épaule de Shiffer. Ce dernier essayait de se soulager comme il pouvait et s'est donc naturellement qu'il donna des coups de bassin afin de faire bouger la main qui se trouvait sur sa queue, mais également de faire enfin entrer les doigts joueur en lui. Grimmjow ne l'entendit pas de cette oreille et plaqua encore plus le corps de son amant contre le mur l'empêchant ainsi de bouger.
_ Putain Jaggerjack arrête de jouer !
Cette réplique fit éclater de rire le bleuté qui redressa la tête et planta son regard dans celui inondé de désir de son amant.
_ Tu deviens vulgaire Ulqui...
_ Ta gueule ! Ta gueule et prends moi ! Je t'en pris Grimm j'en peu plus...
_ Ne jure pas Ulquiorra.
Sans plus attendre le bleuté se jeta sur la bouche de son amant. Sa supplique l'avait excité au plus haut point et il commença donc à donner de légers coups de poignet sur la verge de son amant. Ce dernier poussa un soupire de contentement mais ce n'était pas assez, il avait besoin de plus, de beaucoup plus. Comme s'il avait entendu sa demande, Grimmjow introduit enfin un doigt dans l'antre chaud d'Ulquiorra le faisant gémir doucement. Il bougea doucement son doigt afin de ne pas le blesser mais quand il entendit le gémissement plaintif de l'ébène, Jaggerjack introduit un second doigt et accéléra la cadence de ses va et viens sur le sexe de son amant le faisant se cambrer. Grimmjow senti Ulquiorra trembler et il se doutait qu'il n'arrivait plus à tenir sur ses jambes. Il retira ses doigts de l'antre chaud et humide dans lequel ils se trouvaient, faisant gémir de mécontentement l'ébène, Grimmjow saisit ensuite les jambes de ce dernier afin qu'il les enroule autour de sa taille. Une fois la chose faite, les deux mains repartirent chacune à leurs places, finissant de préparer et d'exciter Shiffer.
Grimmjow n'en pouvait plus. Sentir l'étroitesse d'Ulquiorra autour de ses doigts le rendait dingue. Il allait craquer mais il ne pouvait pas, il ne voulait pas blesser l'ébène alors il continuait de le préparer à le recevoir et ajouta un troisième doigt. Il faisait des aller retour, il écartait les parois interne de son amant, se délectant de ses gémissements de plaisir. Il n'avait pas arrêter de le regarder, à chaque mouvement qu'il faisait Ulquiorra abordait une expression érotique qui l'excitait plus que de raison. Continuant ses va et viens sur la verge de son amant, Grimmjow se mordit violemment la lèvre pour s'empêcher de gémir quand il vit l'expression de pur plaisir de son amant, le gémissement qu'il venait de pousser était digne d'un acteur porno. Il venait de toucher sa prostate du bout des doigts et Ulquiorra s'était cambré violemment, faisant rencontrer leur torse. À cette instant Grimmjow ne tint plus. Il enleva ses doigts de l'antre chaud d'Ulquiorra récoltant un regard noir de la part de se dernier, il lâcha le sexe de son amant et se plaça à son entrée. Il ne fit cependant aucun mouvement, il chercha le regard de Shiffer afin d'être sûr qu'il ne voulait pas que ça s'arrête.
_ Prends-moi Grimm... Je t'en prie... Prends-moi...
Ne Tenant plus Grimmjow s'enfonça d'un mouvement souple dans l'étroitesse de son amant, le faisant crier de douleur. Le bleuté colla sa bouche à la sienne, il l'embrassa intensément, il caressait sa langue de la sienne et sa main se dirigea vers la verge d'Ulquiorra afin de le détendre. Putain s'il ne bougeait pas tout de suite il allait exploser. Ulquiorra compressait sa queue et Grimmjow avait envie de le prendre vite et fort.
L'ébène donna un coup de bassin faisant comprendre à Jaggerjack qu'il avait enfin l'autorisation de bouger, ce qu'il ne se priva pas de faire. D'abord lentement, puis de plus en plus rapidement quand il vit sur le visage de son amant que la douleur avait laissé place au plaisir. Alors il bougeait en rythme, coordonné avec les mouvements qu'il exerçait toujours sur la queue de son amant. Putain il n'avait jamais ressenti autant de plaisir. C'était chaud, sexy, érotique et les gémissements de son amant lui firent pousser des ailes. Il pilonnait maintenant avec force le cul d'Ulquiorra qui se cambra d'un coup, rejetant sa tête en arrière.
_ Putain Grimm ! Là !
Il venait de retrouver cette chère prostate. Alors Grimmjow se lâcha totalement, maltraitant cette petite boule de nerf qui faisait voir les étoiles à chaque fois à Ulquiorra. Ce dernier resserra les fesses, augmentant la pression autour du sexe du bleuté.
_ Ulqui... Tu vas m'émasculer... Ah...
Ce dernier avait recommencé son geste et comme pour se venger Grimmjow se plaqua encore plus contre le torse de son amant, le faisant douloureusement rencontrer le mur derrière lui et il ne s'arrêta pas une seconde. Il frappait inlassablement contre la prostate de son amant et sa main bougeait à une cadence effrénée sur le sexe de l'homme, les deux le faisant pratiquement hurler de plaisir. La bouche de Grimmjow se plaqua sur celle de Shiffer afin de couvrir au mieux leurs gémissements. Il sentait les contractions autour de son sexe se faire de plus en plus proche alors il accéléra encore l'ampleur de ses coups de reins. C'était brutal à présent. Le son que faisait leurs peau en claquant l'une contre l'autre était indécent et ils essayaient du mieux qu'ils pouvaient de taire leurs cries de plaisir.
Un coup de rein beaucoup plus violent que les autres, dirigé droit sur la prostate de son amant, qu'il percuta de plein fouet, fit bruyamment jouir Ulquiorra qui convulsa autour de la verge de Grimmjow. Ce dernier était totalement enfoui dans son amant et il vint en même temps que se dernier, dans un cri de plaisir animal.
Ulquiorra gisait dans les bras de son amant, sur leur nuage, il profitait encore de son orgasme en essayant de reprendre son souffle. Jamais il n'avait eu autant de plaisir. Grimmjow était l'homme qui lui fallait. Ce dernier essayant lui aussi de reprendre son souffle. Il serrait fortement Ulquiorra dans ses bras, comme s'il avait peur qu'il ne s'évapore. Son cœur reprenait un rythme normal et lui il essayait, tant bien que mal, de se remettre de son orgasme dévastateur.
Plusieurs minutes passèrent ainsi. Ils étaient l'un dans les bras de l'autre, l'eau coulant toujours sur leurs corps, épuisé, totalement satisfait et heureux.
Une des mains d'Ulquiorra vint se perdre dans les cheveux de son amant, le faisant relever la tête et il l'embrassa. Un baiser rempli d'amour et de tendresse. Les langues jouaient doucement ensemble, s'apprivoisant, se taquinant. Puis Grimmjow mit fin à cette douce étreinte et posa son front contre celui de l'ébène. Les yeux dans les yeux, ils se parlaient sans mots, se montrant tout l'amour qu'ils ressentaient l'un pour l'autre. Ulquiorra avait toujours sa main perdue dans les cheveux turquoise de son amant, les caressant doucement.
_ Je t'aime Ulqui...
L'ébène adressa un sourire tendre à Grimmjow. Lui aussi il l'aimait, il l'aimait comme un fou.
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Ichigo s'écroula une nouvelle fois au sol, le souffle court, de la sueur dégoulinant le long de son corps. Il n'en pouvait plus. C'était le troisième combat qu'ils faisaient depuis que Jaggerjack était parti et Byakuya ne l'avait pas épargné une seule fois. Il encaissait défaite sur défaite sans qu'il n'ait réellement pu faire quoique ce soit. Il n'avait pas l'impression de rien faire, bien au contraire. Il mettait tout son cœur dans chaque mouvement qu'il faisait, il bougeait rapidement et avec agilité cependant ça ne suffisait pas. Bien qu'il ait réussi à toucher Kuchiki une ou deux fois il n'avait pas réussi à aller plus loin que ça et ça lui foutait les nerfs. Il devait l'avouer Byakuya était bien trop fort pour lui. L'homme était beaucoup trop rapide, à chaque fois qu'il bougeait c'est à peine s'il arrivait à le voir, il donnait des coups fluide et sec, tous ses gestes étaient parfaitement contrôlés et mesurés. Ce qui frustrait le plus Ichigo c'est que l'homme était impassible, rien ne pouvait être lu sur son visage et c'était comme s'il anticipait tout les mouvements que le rouquin amorçait vers lui.
Ichigo avait fermé les yeux en entendant les pas de Byakuya se rapprocher de lui. Il ne voulait pas affronter son regard victorieux et moqueur une nouvelle fois. De plus le rouquin avait encore plus de mal à se concentrer qu'au début car maintenant en plus d'être torse nu devant lui et de l'aguicher avec son corps parfait et son petit tatouage qu'il rêvait d'embrasser, le corps du noble était également couvert d'une légère pellicule de sueur, faisant briller par moment le torse musclé. Il ne pouvait don définitivement pas ouvrir les yeux maintenant sachant que l'homme était un appel au viol. Ichigo sentait son regard sur lui et il n'arrivait pratiquement plus à le supporter, si Byakuya ne le touchait pas rapidement il allait exploser de frustration et il allait se jeter sur lui sans plus de cérémonie.
_ Debout Ichigo.
_ Laissez-moi une minute de récupération !
_ Soit. Une minute durant laquelle je vais te donner un cours pratique alors redresse toi et regarde moi.
Ichigo lâcha un profond soupire. Il était trop curieux pour son propre bien, il le savait et Byakuya aussi. Le noble en usait et abusait et encore une fois, il avait capté son attention et attisé sa curiosité. Alors, en rouspétant tout de même, le jeune homme s'exécuta. Il se redressa en position assise, il n'avait pas la force de se mettre debout pour le moment, et ouvrit les yeux. Byakuya c'était assis en tailleur en face de lui, le dos droit, son torse se soulevant doucement au rythme de sa respiration tranquille, ses mains étaient posées sur ses cuisse, et son arme reposait tranquillement à ses côté. Arme à laquelle Ichigo jeta un regard assassin avant qu'il n'entende le rire moqueur de son professeur auquel il jeta un regard assassin également. Le noble abordait un visage de marbre, comme à son habitude, mais ses yeux abritait une lueur amusée et sereine, une expression magnifique selon le rouquin. Ichigo se gifla mentalement, il ne devait pas trouver son professeur craquant pour le moment, il était encore en colère contre lui.
_ Je vous écoute. C'est quoi la leçon ?
_ Impatient ?
Ichigo secoua la tête de dépit. Cet homme était réellement chiant par moment.
_ Vous le savez très bien non ? Depuis deux ans et demi qu'on se parle...
_ Ne le prends pas mal Ichigo, je te taquine rien de plus. Je le sais que tu es impatient.
Une nouvelle fois le rouquin se senti bien et réchauffé de l'intérieur. Effectivement l'homme le connaissait bien.
_ Vous allez me donner un cours particulier de droit ? Là en plein milieu du dojo après m'avoir lamentablement battu ? Ce prendre à un étudiant c'est mal sensei...
_ Allons Ichigo nous savons tout les deux que tu veux que je te donne une fesser, ce qui reviens donc à dire que tu es une victime consentante.
Ichigo avait rougi d'un coup. Oh oui il se souvenait que trop bien de cette conversation. Et Byakuya avait raison, il rêvait de se faire fesser par les magnifiques mains de son professeur.
_ Arrête de rêver et reviens sur terre avec moi Ichigo... La fessé sera pour un autre jour. Et pour répondre à ta question, non ce n'est pas un cours de droit que je vais te donner.
Le rouquin secoua la tête une nouvelle fois et regarda son professeur. Il était réellement intriguer maintenant. Qu'est-ce que l'homme allait lui apprendre ?
_ C'est bon je vous écoute...
_ Bien. Alors pour commencer, je vois bien que tu te demandes comment je fais pour « prévoir » tes mouvements. Laisse-moi te dire que je ne prévois rien, tu me dis tout.
_ Quoi ? Comment ça ?
_ Tu as un regard très expressif Ichigo. Tu me dis tout et pas uniquement lors d'un combat. Je vois quand tu es heureux ou triste cependant je ne parviens pas à comprendre certaine de tes émotions. J'arrive à comprendre le plus simple, quand tu as envie de moi, ou quand je te trouble, quand tu te moques et quand je t'agace, j'arrive aussi à voir quand tu es indécis et que tu as peur mais le reste je n'y arrive pas. J'aime ton regard Ichigo.
Ichigo était soufflé, littéralement soufflé. Il n'arrivait plus a penser correctement, la seule chose qui lui venait à l'esprit à cet instant c'est que Byakuya avait apparemment passer beaucoup plus de temps à le regarder et à l'étudier qu'il ne le pensait. Il se sentait flatter et terroriser à l'idée que l'homme puisse percer à jour ce qu'il ressentait pour lui.
_ De quoi as-tu peur Ichigo ?
_ Je n'ai pas peur !
_ Ton regard parle pour toi.
Le rouquin eut alors une réaction très puéril et ferma violemment les yeux, cela eut pour résultat de faire rire le noble.
_ Tu comptes garder les yeux fermer tout le temps ?
_ Oui !
_ Ne fais pas l'enfant Ichigo.
Pour toute réponse le rouquin croisa les bras sur son torse ce qui fit de nouveau rire son professeur. Ichigo gardait les yeux fermés mais sentit tout de même un mouvement près de lui, puis l'odeur si particulière de Byakuya l'enveloppa et il senti la caresse de ses cheveux corbeau sur ses joues, puis son nez frotter contre le sien. Ichigo ouvrit donc grand les yeux afin de voir son professeur, mais ce dernier s'était rapidement reculé et abordait à présent un air victorieux qui fit froncer les sourcils du rouquin. Il se foutait de lui ce con !
_ J'aime beaucoup t'embêter Ichigo.
_ On se demande bien qui fait l'enfant là !
Kurosaki lâcha un soupire de frustration et se passa rageusement la main dans les cheveux sous le rire roque et sensuel de son professeur.
_ Pour en revenir au combat, tes yeux me donne la direction vers laquelle tu vas aller et attaquer. Quand tu veux aller à gauche tes yeux vont vers la gauche et ainsi de suite.
_ Je vois donc je vais combattre les yeux fermés, j'ai plus de chance de gagner.
Le ton du rouquin était plein d'ironie ce qui fit froncer les sourcils de Kuchiki. L'homme se leva et reprit son arme avant de se remettre en position. Ichigo le regarda un instant puis fit la même chose. Son corps était à bout mais il voulait essayer de faire attention à ce que Byakuya venait de lui dire. L'homme sembla le remarqué mais s'abstint de tout commentaire, il était simplement ravi de voir que son étudiant prenait ses conseils et ses remarque à cœur.
Les deux hommes se faisait face, chacun d'eux se concentra afin de donner le meilleur puis après un rapide salut le combat démarra. Ichigo se fit avoir par la rapidité de son professeur mais il réussi à lui donner un coup, puis un autre en prenant soin de garder ses yeux rivés dans ceux de l'ébène. Le noble le remarqua et en fut ravi. Le jeune homme était doué et il espérait que ses conseils lui permettrait de devenir encore meilleur. Kurosaki avait pu le toucher plus de fois et il devait bien l'avouer le rouquin lui donnait du fil à retordre. Le petit sourire affiché sur le visage d'Ichigo montrait qu'il avait bien comprit cela. Cependant encore une fois Byakuya réussi à l'avoir et le rouquin se retrouva encore une fois au sol. Il était vidé et Kuchiki se laissa tomber avec grâce à côté de lui.
_ Tu vois c'était déjà mieux. Continu à t'entraîner comme ça.
_ Ouais... Mais là j'ai juste besoin d'une douche.
_ Je suis d'accord avec toi. Allons-y.
Les deux hommes se dirigèrent ensemble, et dans un silence serein, vers les vestiaires. En entrant dans la pièce ils purent constater que les affaires de Jaggerjack et de Shiffer étaient toujours là et qu'une des douches coulait toujours.
_ Vous savez quoi ? Je préfère m'abstenir de commentaires pour cette fois. J'ai vraiment pas envie de savoir ce qu'il s'est passé ici.
Byakuya ne répondit rien et tout comme le rouquin, il prit ses affaires afin de se diriger vers les douches. Les deux s'engouffrèrent dans une cabine différente. Une fois seul le rouquin laissa retomber la pression. Il n'était pas tendu quand il était avec Byakuya il était juste tellement frustré, il avait tellement envie de le toucher et de l'embrasser qu'il se mettait la pression pour ne pas lui sauter dessus et se contenir. L'eau le détendit instantanément et il ferma les yeux afin d'éviter de trop penser au corps nu de Byakuya à quelques mètres de lui. Le jeune frotta énergiquement son corps avec du savon tout en pensant au fait que Kuchiki avait dit aimer son regard. Un sourire se dessina sur ses lèvres et il sorti de la cabine de douche avec une serviette autour de ses hanches. Il enfila rapidement un boxer, puis son jean noir quand Byakuya sorti lui aussi de la douche. La serviette tombant négligemment sur les hanches de l'homme, des gouttes d'eau roulant encore sur son torse. À cette vision Ichigo se détourna et enfila rapidement un t-shirt. Il fallait qu'il garde l'esprit clair.
_ Ichigo pourquoi détournes-tu les yeux ?
_ Vous le savez très bien. Je viens à peine de regagner un peu de contrôle alors j'ai pas envie de tout gâcher et de finir en prison à cause d'un viol.
Le jeune homme avait rassemblé tout ses affaires et jeté son sac sur son épaule et il sorti de la pièce sous le rire de Byakuya. D'un pas assuré il se dirigea vers la sorti du dojo et passa la porte afin d'attendre le noble dehors. Il fit quelque pas à l'extérieur et s'assit sur le petit muret qui se situait en face de la porte.
_ Oi Berry.
Ichigo se figea. Non. Non il ne pouvait pas être là. Il ne pouvait pas être derrière lui. Ichigo ne voulait se retourner.
_ Ichigo regarde-moi.
Comme à chaque fois que c'était lui qui lui donnait un ordre Ichigo obéit. Il se retourna et fit face à cet homme, cet homme qui le terrorisait. Ichigo était pétrifié de peur, il ne pouvait plus bouger.
bbbbbbbbbbbbbbb
Fini pour ce chapiiiiiiiiiiiiiiiiiiiitre NIARK NIARK NIARK !
Vous allez me haïr pas vrai ? MAIS JE VOUS AIME QUAND MÊME !
Laissez-moi vos review SVP je vous aime mes chatons !
À bientôt pour la suite !
AndZero
