A que coucou !
Je suis redésolée pour ce retard mais j'ai eu beaucoup de mal à écrire la fin et je ne voulais pas la bâcler T.T
BREF ! J'espère que vous allez aimer ce chapitre !
Autre chose ! J'ai pour but de publier tout les mercredi ! Ça va être chaud cacao mais je vais vraiment faire tout mon possible pour y arriver je vous le promet !
Réponse aux reviews :
Itori-sama:Voilà tu as la suite ! j'espère avoir fait baisser ton niveau de frustration :3 ils sont beau mes mâles torse nu hein :D ?
Yukimura : J'espère que tu vas continuer à lire ma fic malgré cette longue absence du coup T.T Je suis super contente que tu me suives :D Je vais redoubler d'effort pour publier une fois par semaine promis ! En tout cas MERCI !
Noah : Merci à toi d'être toujours là ! Voici la suite :)
Ondie-yoko : Voilà la suite ! J'espère que tu seras satisfaite !
DidiineOokami : Oui Grimmy et Ulqui sont des veinard uhuh ! Tu auras la réponse à ta question dans ce chapitre ! DES BISOUILLES !
Yumi Lucky : JE SUIS PAS SADIQUE T.T tu vas avoir le non du connard dans ce chapitre ahahahahah ! Oui et tu sais quoi j'ai hâte d'écrire les lemon de notre Ichi et de notre Yumi! :D
Laurana7 : Voila la suite ! Merci à toi de me suivre depuis tout ce temps :)
Clem : Voila la suite ! Et oui déjà deux de caser plus que deux uhuh ! Tu vas savoir qui s'est maintenant ne t'inquiète pas ! Désolée de t'annoncer ça en revanche mais IL VA FALLOIR ATTENDRE POUR LE LEMON BYAKUYA/ ICHIGO ! BISOUS !
Je vous laisse à la lecture en espérant que vous serez toujours aussi nombreux(ses) à me lire et en espérant aussi que vous allez aimer !
Bonne lecture et RDV en bas de page !
AndZero
bbbbbbbbbbbbb
Chapitre 17 :
L'angoisse, la crainte, et la peur vrillaient le corps entier du rouquin. Il n'arrivait pas à détacher son regard de celui noir de l'homme qui lui faisait face et qui lui souriait sournoisement. Rien que ça suffisait à terrifier Ichigo. L'homme n'avait pas fait un seul mouvement et il se tenait à une distance suffisante du jeune homme pourtant il n'était pas assez loin et immobile au goût de ce dernier. Ichigo n'osait pas bouger de peur de se faire remarquer encore plus. Il était aussi pâle qu'un spectre, ses mains étaient moites, des frissons d'effrois parcouraient son corps et des larmes de terreur emplissaient ses yeux. Son cerveau était gelé par la peur, Ichigo ne pensait donc plus à rien, seulement à la peur que lui inspirait cet homme.
Il se retrouvait trois ans en arrière quand même le fait de rentrer chez lui le terrifiait. La présence de l'homme était étouffante, écrasante. Les jambes d'Ichigo refusaient d'obéir aux ordres que leur criait pourtant le cerveau de Kurosaki. Celui de partir, de fuir le plus loin et le plus rapidement possible cet homme. Son cauchemar était là, devant lui, et il le regardait avec un air serein, provocateur et sûr de lui. Ce regard qui lui avait plus la toute première fois qu'il l'avait vu, ce regard qui lui causait maintenant des cauchemars. Le souffle du rouquin commença à s'accélérer, ses mains tremblaient et son cœur se mit à battre rapidement, fortement et douloureusement. La panique commença à submerger Ichigo.
_ Ça fait longtemps pas vrai Berry !
Les pieds du jeune homme commençaient à bouger légèrement, la voix de l'homme raisonnait dans sa tête et se fut comme un léger signal pour lui. Il amorça un geste pour fuir vers le dojo et retourner auprès de Byakuya, auprès de cet homme avec qui il se sentait bien et en sécurité. Cependant l'homme fit un geste dans sa direction et le rouquin se stoppa immédiatement. Il se figea d'horreur quand il vit la main de cet homme s'enrouler autour de son poignet et un gémissement de douleur et de terreur s'échappa de ses lèvres.
_ Tu me manques Ichi... Est-ce que je te manque ?
Une nouvelle fois, Kurosaki ne put faire le moindre geste, ses lèvres restèrent closes et ses yeux refusaient de quitter cette main. Il avait mal, une douleur mentale qui devenait physique. Il avait envie de vomir, il voulait qu'il le lâche, il ne voulait pas qu'il soit là. Il regrettait tellement d'être sorti avant Kuchiki.
_ Réponds.
_ Je... Je...
_ Tu sais, je t'ai vu rentrer ici avec ce type. Je ne le laisserai pas faire. Tu es à moi Ichi. Tu es à moi et je vais te récupérer.
Ichigo releva vivement la tête, ses yeux étaient écarquillés de peur, la main qui le tenait l'avait lâchée et se dirigeait maintenant vers son visage. Ichigo était toujours immobile, incapable de faire un geste.
_ Je vais te montrer à qui tu appartiens Ichigo, je vais te montrer que tu n'as jamais cessé d'être à moi. Toi et moi on est fait pour être ensemble et tu le sais...
_ Non...
Ichigo vit l'homme froncer les sourcils. Ses yeux étaient devenus sombre et une colère sourde commençait à le gagner. Cela fit monter encore plus la panique et Ichigo commença à se recroqueviller sur lui-même.
_ Je ne te donne pas le choix. Tu le sais aussi bien que moi qu'on est fait pour être ensemble. Ce mec va rester loin de toi, tu ne seras rien qu'à moi.
Sa main était à présent à quelques centimètre de la joue droite du rouquin et ce dernier se retrouva à genoux au sol, le regard encré dans celui de l'homme qui se tenait droit devant lui et qui le regardait de toute sa hauteur.
_ Tu vois. Tu te plis déjà à moi.
_ Je vous conseil de ne pas le toucher.
Ichigo se tenait l'estomac, ses yeux étaient fixés sur le dos de Byakuya qui venait d'arriver et qui se tenait droit devant lui. Il imaginait parfaitement le regard froid et impassible du noble, cependant la panique avait à présent pris totalement le contrôle de son corps et des larmes coulaient lentement sur ses joues, tandis que la douleur gagnait peu à peu son corps.
_ Tu as un garde du corps Berry ?
L'homme n'avait pas tenu compte des paroles de l'ébène et sa main continua son chemin vers la joue du jeune homme. Ce dernier ferma fortement les yeux et attendit l'impact avec terreur. Impact qu'il ne senti cependant jamais. En effet quand il ouvrit les yeux il pu voir que la main de l'homme avait été interceptée par Byakuya qui le regardait avec froideur et colère. Il toisait cette homme avec tellement de dédain et de fureur qu'Ichigo se recroquevilla un peu plus sur lui-même.
_ Je vous ai pourtant dis de ne pas le toucher. Êtes-vous sourd ?
_ Ichigo est à moi, si je veux le toucher je le touche.
_ Il n'est à personne et certainement pas à vous. Je vous suggèrent de partir avant que quelque chose de fâcheux n'arrive.
L'homme toisa pendant plusieurs secondes Byakuya, le fixant avec colère, essayant de l'impressionner et de l'effrayer. Cela n'eut cependant pas l'effet attendu puisque Kuchiki fut saisit d'un excès de colère et resserra la prise sur le poignet de l'homme le faisant grimacer. Les yeux furieux de l'homme quittèrent le regard de glace du noble pour se poser avec fureur sur Ichigo qui trembla de tout son corps. Les larmes remplissaient ses yeux caramels, refusant cependant de couler. La peur lui tordait le ventre, la douleur le prenait dans tout son corps. Il était totalement incapable de parler et de détourner les yeux de ce regard plein de colère qui était posé sur lui.
_ On se reverra Ichi. Toi et moi on est fait pour être ensemble et que tu le veuilles ou non tu m'appartiendras. À bientôt Berry.
L'homme arracha son poignet de la main de Byakuya et non sans jeter un dernier regard dangereux à Ichigo, il tourna les talons et pris la direction opposée à la leur.
Une fois qu'il fut sûr que l'homme était bien parti, Kuchiki se retourna vers Ichigo. Le jeune homme était toujours à genoux, ses bras encerclaient son ventre et il se balançait légèrement d'avant en arrière. Sa tête était baissée et ses yeux étaient cachés par ses cheveux roux cependant les soubresauts par lesquels était saisi son corps ne laissait aucun doute au noble. Le rouquin pleurait. Bientôt le jeune étudiant fut littéralement pris d'une crise de larme doublée d'une crise de panique. La colère de Byakuya laissa instantanément place à l'inquiétude et il se laissa tomber à genoux auprès de son étudiant. Ne sachant pas du quoi faire il essaya tout d'abord de poser une main sur le dos du jeune homme cependant à peine l'eut-il effleuré que ce dernier se mit à hurler de terreur ou de douleur, Byakuya n'aurait su le dire. Il retira alors vivement sa main et essaya tant bien que mal de calmer le jeune Kurosaki en se rapprochant de lui, lui faisant sentir sa présence qu'il espérait réconfortante.
_ Ichigo je t'en prie calme toi... Ce n'est que moi... Ichigo il est parti, je t'en prie écoute-moi... Laisse-moi t'aider Ichigo...
Pendant plusieurs minutes ils restèrent ainsi, Byakuya toujours à genoux, proche de son étudiant, lui murmurant des paroles qui se voulaient être réconfortantes et rassurantes. Ichigo quant à lui se senti projeté des années en arrière, quand il était obligé de se cacher pour ne pas subir la colère de cet homme. Cependant il se calma lentement, l'odeur de Byakuya parvenait à le calmer, ses paroles et sa présence à ses côtés l'aidaient à reprendre pied avec la réalité et ce ne fut qu'au bout d'une quinzaine de minutes que sa crise de larme s'arrêta. Toujours secoué de sanglot, le rouquin avait ouvert les yeux et fixait à présent les iris cobalts de son professeur. Ce dernier lâcha un petit soupire de soulagement et tendit une main en direction de son étudiant. Ichigo ferma fortement les yeux.
_ Non... S'il vous plais... Ne...
Byakuya fut surpris mais obéis cependant au rouquin. Le noble était inquiet pour son étudiant mais ne laissa rien paraître. Il voulait le serrer dans ses bras, le voir dans cet état lui brisait le cœur. Les larmes roulaient sur les joues du jeune homme et ses yeux reflétait la peur qu'il ressentait. À cette vision le noble fut pris d'une colère sourde. Qui était cet homme qui terrifiait autant le jeune homme ? Son assurance et son insolence avait donner des envies de meurtre au noble. Sa façon de regarder le rouquin l'avait rendu fou de rage.
Après s'être habillé en vitesse, Byakuya était sorti du dojo dans le but de retrouver son étudiant. Cependant quand il l'aperçu proche du petit muret le rouquin était déjà en compagnie d'un homme, il résista à l'envie d'aller les rejoindre pour savoir qui osait accaparer l'attention de son étudiant. Il était énervé de savoir qu'une nouvelle fois quelqu'un venait se mettre entre eux, d'abord cet abrutis de Jaggerjack, puis enfin cet inconnu. Restant loin pour voir ce qu'il se passait, le noble comprit rapidement que le jeune Kurosaki n'allait pas bien. De ce qu'il pouvait voir le rouquin semblait pris de panique et quand il le vit s'écrouler au sol et que l'autre homme s'approchait dangereusement de lui avec la ferme intention de le toucher, Kuchiki n'avait pas pu résister plus longtemps et il s'était dirigé droit sur eux. Voir Ichigo aussi vulnérable face à cet inconnu fit voir rouge à Byakuya qui s'était retenu de justesse de ne pas le frapper afin de faire partir ce sourire suffisant. Non Ichigo n'était pas à lui, certainement pas, le rouquin n'appartenait à personne, ou du moins pas encore, Byakuya avait pour intention de ne le garder que pour lui et pour une durée indéterminée. Entendre cet homme sous-entendre que le rouquin était sa propriété l'avait rendu légèrement fou et si Ichigo ne se trouvait pas dans une position de faiblesse tel qu'il semblait sur le point de s'évanouir, le noble aurait sans doute tuer cet homme sur place. Et puis tout s'arrêta, sa colère s'envola en fumée et l'inquiétude pris sa place.
De ce qu'il savait, c'est à dire beaucoup, le noble n'avait jamais envisagé la possibilité d'une telle fragilité chez le jeune homme. Certes il le savait sensible, ce qu'il s'était passé la semaine après avoir découvert leurs identités en était la preuve, mais jamais à ce point. Là le jeune homme semblait totalement vulnérable, fragile et blessé. Ils avaient passé des heures entières à se parler, à faire connaissance et à se confier mais jamais le rouquin n'avait abordé le sujet de cet homme. Sujet qu'il se doutait être douloureux et délicat s'il en croyait la vision que lui offrait le jeune homme à cet instant.
Ichigo quant à lui essayait doucement de ce rendre compte de ce qu'il venait de se passer. Pendant son altercation avec cet homme, son cerveau s'était comme mis sur pause. Il avait été dans l'incapacité de réfléchir, seule la peur avait pris place dans sa tête et dans tout son corps. Après pratiquement trois ans sans l'avoir vu, le rouquin fut témoin du pouvoir qu'exerçait encore cet homme sur lui. Un seul mot et il obéissait, totalement effrayé de ce qu'il pouvait lui arriver s'il ne le faisait pas. Le seul autre sentiment qui avait subsisté dans sa tête lors de sa rencontre avec lui c'était qu'il voulait plus que tout que Byakuya soit auprès de lui, qu'il le protège et le rassure. Et, comme si l'homme avait entendu les prières de son corps et de son cœur, il était apparu devant lui, arrivant pile au moment où Ichigo avait cru devenir fou de douleur et de peur. Non jamais plus il ne voulait que cet homme ne le touche. Le seul à pouvoir poser une main sur lui désormais c'était Byakuya. Cependant malgré ce qu'il se disait Ichigo n'avait pu envisager le fait que le noble le touche, la peur lui serrait toujours les entrailles. Pourtant il savait que Kuchiki ne lui ferait pas de mal, mais cela avait était plus fort que lui et quand il était revenu sur terre après que la voix rassurante de son professeur ait réussi à lui apporter un semblant de réconfort, et qu'il avait vu que l'homme s'apprêtait à le toucher la peur l'avait saisie de plein fouet. Et maintenant il était là et tout deux se regardaient comme s'ils se voyaient pour la première fois. Ichigo avait les yeux rempli de larmes qui continuaient à couler silencieusement sur ses joues et il voyait parfaitement que Byakuya était inquiet pour lui. Ses sentiments pour cet homme remontèrent en lui avec une violence inouïe. Il l'aimait comme un fou, il l'aimait comme jamais il n'avait aimé personne et savoir qu'il le voyait dans l'un des pire moment de sa vie, dans un état de faiblesse avancé le fit pleurer encore plus. Il ne voulait pas que l'homme ce moque de lui.
_ Ichigo non... Je t'en prie arrête de pleurer... Ichigo il est parti ! Et s'il revient je serais la pour toi... Mais je t'en prie ne pleure plus...
Ichigo essaya le plus fort possible de ce calmer mais c'était pratiquement impossible pour lui. Le retour de cet homme dans sa vie et la violence des sentiments qui le submergeaient ne lui laissaient pas la possibilité de se calmer. Cependant après plusieurs minutes ainsi les pleures finirent par se tarir, sans pour autant s'arrêter. Ichigo vit l'homme se relever et maladroitement il en fit de même. Ses jambes tremblaient et Byakuya le vit mais il se fit violence pour ne pas l'aider. Il était évident que le rouquin ne voulait pas qu'il le touche pour le moment.
_ Viens Ichigo, on va chez moi.
Le rouquin acquiesça et suivit lentement le noble.
Sans que ni l'un ni l'autre ne s'en rendent compte, une pluie glacée s'était mise à tomber et cela devait faire un bon moment en plus de ça puisqu'ils étaient tout le deux totalement trempés. Cependant ils avançaient lentement, Ichigo gardait la tête résolument baissée de honte. Honte de s'être montré sous ce nouveau jour, honte que le noble ait pu le voir dans cet état. Byakuya le voyait agir de la sorte mais ne dit rien. Il aurait des explications plus tard. Pour le moment ce qui lui importait c'était d'arriver le plus vite possible chez lui afin qu'ils puissent se sécher et se réchauffer. Du coin de l'oeil le noble observait attentivement son étudiant de peur que quelque chose lui arrive une nouvelle fois. Cependant, malgré la peur, seul les tremblements surtout dû au froid secouaient son corps. Le visage toujours résolument baissé le rouquin avançait sans grande conviction à côté du professeur.
Pendant une quinzaine de minute ils marchèrent l'un à côté de l'autre dans le silence le plus totale, seul le bruit de la pluie qui s'abattaient maintenant avec force sur le sol et sur leur corps, se faisaient entendre. Puis Byakuya se stoppa devant le portail de sa demeure, imité par Ichigo. Une fois devant la porte d'entrée le noble laissa entrer son étudiant, puis entra à son tour. Le rouquin attendait la tête toujours baissée, puis il enleva ses chaussures. Byakuya en fit de même et releva la tête pour voir deux majordomes qui attendaient avec deux serviettes éponges. Le noble en pris une qu'il déplia et déposa lentement sur la tête du rouquin qui parût surpris puisqu'il releva la tête et regarda Kuchiki avec de grands yeux. L'ébène du se retenir de ne pas le prendre dans ses bras. Le regard plein de détresse que lui lançait son étudiant lui retournait les entrailles et faisait battre son cœur de manière désordonnée. Pourtant il se contenta de lui rendre son regard et de l'aider à se sécher les cheveux. Le rempart de la serviette semblait convenir au jeune homme puisqu'il ne fit rien de plus que de se laisser faire par son professeur, les bras le long du corps il appréciait seulement le fait que l'homme s'occupe de lui. Il avait fermé les yeux et prenait avec plaisir le réconfort que lui offrait ce geste presque anodin. Cependant l'homme se recula trop vite au goût du rouquin le frustrant légèrement. Il recommençait doucement à revenir à la réalité et pour le moment il préférait se concentrer sur l'instant qu'il partageait avec son professeur. Le reste lui faisait bien trop peur pour qu'il n'ose s'y attarder. Pourtant, il le savait, il allait devoir donner des explications à Byakuya. Le noble était intervenu durant son altercation avec l'homme et il ne pouvait donc pas le laisser avec ses questions. Et puis il avait l'impression de lui devoir des explications, il se sentait obligé de le faire, comme pour se soulager moralement et physiquement de quelque chose qui était devenue trop dure à porter pour lui tout seul. Durant toute son introspection il avait suivit Byakuya à travers la demeure et ils étaient finalement arrivé dans ce qu'il semblait être la chambre du noble. Cette pensée fit rougir le rouquin. Il se trouvait dans la chambre de cet homme. Son correspondant depuis maintenant pratiquement deux ans et demi. Ils avaient presque tout partagés. Ichigo avait rêvé de se retrouver dans cette chambre plus d'une fois, et maintenant qu'il y était il aurait tout donner pour que ce ne soit pas à cet instant, alors qu'il se sentait si vulnérable et faible.
Byakuya avait vu les rougeurs sur les joues de son étudiant et cela le rassura légèrement, il était en train de retrouver son Ichigo. Il ne fit cependant aucun commentaire, il estima que ce n'était pas le moment le plus opportun pour ce genre de choses. Il se dirigea donc d'un pas décidé vers la porte derrière laquelle se situait sa penderie. Ichigo le suivait du regard et resta bouche bée devant la pièce ou se tenait Kuchiki. Ce dressing devait faire à peu près la taille de son appartement. À ce moment là le rouquin tourna la tête et fit plus attention à la pièce en entier. La chambre était spacieuse et douillette. Un grand lit trônait au centre, entouré de deux petites tables de chevet, sur le mur de gauche se tenait deux portes, l'une menant au dressing et l'autre à une pièce dont Ichigo ignorait l'utilité puisque la porte était close. Sur le mur d'en face se trouvait une autre porte qui était également fermée. Cependant avant qu'il ne puisse observer la pièce plus en profondeur, le noble l'avait rejoint et lui tendait une chemise blanche ainsi qu'un pantalon.
_ Va derrière cette porte, c'est ma salle de bain. Change-toi tu es trempé.
Ichigo le regarda un instant puis devant le regard insistant de son professeur, il obéi et se dirigea donc vers la deuxième porte de gauche. La encore une grande pièce se trouvait sous ses yeux, avec une douche, une baignoire et deux lavabos. Le rouquin referma la porte derrière lui puis retira son pull et son pantalon totalement trempé et enfila les vêtements du professeur. Ils avaient l'odeur de Byakuya et le jeune homme résista le plus possible à l'envie de sentir les vêtements. La chemise était trop grande, tout comme le pantalon mais il n'en avait que faire, il était maintenant au chaud dans des vêtements dont l'odeur lui donnait le tournis. Il avait l'impression que Byakuya l'enlaçait et cela lui fit le plus grand bien.
Quelque minutes plus tard il sorti de la pièce et il pu voir que le noble s'était également changé et qu'il l'attendait, droit comme un « I », le regard chaud et réconfortant, un regard qu'Ichigo ne lui avait jamais vu.
_ Suis-moi Ichigo.
Le noble se dirigea donc vers la troisième porte qui donnait suite à une large pièce qui faisait office de petit salon privé. Une table basse sur laquelle était déjà posées deux tasses de thé chaud, se situait proche de la baie vitrée qui laissait voir un grand jardin typiquement japonais baignant dans l'obscurité du début de soirée. Byakuya s'installa donc autour de la table et Ichigo l'imita. Tout deux se faisait face sans rien dire ils se regardaient. Ils ne savaient pas quoi se dire et Ichigo su que c'était à lui d'ouvrir la bouche en premier.
_ Je... Je suis désolé... Je...
_ Non ne le sois pas. Ce n'est pas de ta faute. J'aimerai juste comprendre ce qu'il s'est passé...
Ichigo se mordit la lèvre. Il ne voulait pas. Raconter à Byakuya ce qu'il s'était passé allait forcément le forcer à tout lui raconter et il ne savait pas s'il était prêt à se replonger dans ses souvenirs.
_ Je... Je ne sais pas si...
_ J'ai besoin de comprendre... Je veux savoir pourquoi je t'ai retrouvé dans cet état. Je veux savoir à qui j'ai à faire. Ichigo si cet homme revient je veux savoir qui il est et ce qu'il t'a fait. Alors je t'en prie... Explique moi...
Ichigo dégluti difficilement devant le regard déterminé que lui jeta son professeur. Il avait peur mais il se dit également que parler à quelqu'un d'autre, et surtout à Byakuya, allait le libérer peut être légèrement. Il se sentait anxieux et stressé mais il se lança tout de même.
_ D'a... D'abord je voudrais que vous me juriez que... Que vous ne vous moquerez pas... Et que vous ne partirez pas non plus...
_ Comment ça ?
_ Une fois que vous allez tout savoir... Je ne veux pas que vous me laissiez... J'ai... J'ai trop besoin de vous pour que vous me laissiez...
La révélation du jeune homme fit gonfler le cœur du noble. Il rêvait depuis des jours et des jours d'entendre ces paroles de la bouche du rouquin et là, là... Il ne savait pas s'il devait le prendre dans ses bras ou le prendre tout court. Cependant devant le regard désespéré que lui jetait Ichigo il se reprit. Le jeune homme attendait une réponse et il fixait Byakuya avec de grands yeux larmoyant.
_ Je te le promet Ichigo. Je ne te laisserai pas.
_ Faites une promesse du petit doigt.
_ Une pro... Quoi ?
Kuchiki ouvrit la bouche de stupéfaction. Le rouquin tendait son petit doigt vers lui en le fixant avec intensité. À ce moment là Byakuya soupira intérieurement. Il était foutu. Il trouvait ça totalement craquant et mignon. Bordel il ne devait pas trouver ça mignon ! Ils étaient adulte et une promesse du petit doigt n'était définitivement pas mature. C'était quelque chose que les enfants faisaient entre eux à l'école ! Pas les adultes lors d'une conversation qui allait tout changer dans leur vie ! Cependant Ichigo lui demandait et si Ichigo lui demandait il ne pouvait pas dire non.
_ Très bien.
L'homme tendit son petit doigt et il se saisit de celui du rouquin, quelque seconde plus tard les deux hommes avaient repris leur place et Ichigo lâcha un profond soupire.
_ J'attends tes explications maintenant.
_ Il a été mon premier...
_ Ton premier ? Ton premier quoi ? Et comment il s'appelle ?
_ Si vous me coupez tout le temps je vais pas pouvoir vous raconter...
_ Excuse-moi... Vas-y.
_ Il s'appelle Jiruga... Jiruga Nnoitra... Et il a été mon premier... Mon premier tout en fait... Mon premier amour, mon premier petit copain, ma première fois... Et aussi le première homme à m'avoir totalement brisé...
Ichigo dégluti difficilement. Depuis trois ans maintenant c'était la première fois qu'il s'autorisait à l'évoquer. Rien que son nom suffisait à l'effrayer et il ne voulait pas se replonger dans ses souvenirs horrible, pourtant il était obligé. Il le devait à Byakuya, il voulait être honnête avec lui.
_ Je ne comprend pas Ichigo... Qu'est-ce qu'il t'a fait ?
_ Nous nous sommes rencontré il y a cinq ans...
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Quand Ichigo avait fait la rencontre de Nnoitra, il entamait sa seconde année au lycée de Karakura. Le jeune homme était plus âgée que lui d'un an et la première fois que le rouquin le vit il eut un véritable coup de foudre. Ces cheveux noir, son sourire, son corps, tout chez Jiruga lui avait plu. Pourtant le rouquin n'avait jamais osé aller lui parler, il se contentait de le regarder de loin malgré les moqueries incessantes de Yumichika. Il l'observait et fantasmait de loin, il imaginait ce que cela pourrait être de sortir avec lui, de l'embrasser et souvent il les imaginait tout les deux ensembles, comme un véritable couple.
Dans la tête du rouquin cette idylle était impossible, il n'était pas encore assez confiant pour aller lui parler et, beau comme il l'était, Jiruga devait déjà avoir une petite amie. Ichigo se répétait sans arrêts ce refrain afin de refréner ses envies d'aller le voir et de tout lui avouer, cet amour fou qui le rongeait et qui le rendait pratiquement malade. Le soir quand il rentrait chez lui le rouquin se lamentait, seul, dans sa chambre, sur cet amour à sens unique. Il en venait à ce maudire d'être ce qu'il était, et d'éprouver ce genre de sentiment pour un inconnu, parce que Jiruga était cela avant tout, un inconnu. C'est dans cet esprit là que Yumichika l'avait trouvé un soir en allant le chercher.
Le brun en avait véritablement marre de voir son meilleur ami se morfondre seul dans son coin pour cet abruti de Nnoitra. Ô oui il le connaissait lui, ce mec était un con. Un abruti fini qui prenait tout pour acquis, qui pensait que tout lui était dû et qui avait parfaitement remarqué que le rouquin ne lui était pas du tout indifférent. Yumichika l'avait connu à son club de Judo quand il était petit et lui et l'ébène c'était immédiatement détesté. Ils en ignoraient eux-même la cause, Yumichika avait-il peut-être déjà senti que quelque chose ne tournait pas rond chez Jiruga ? Pourtant il n'avait rien dit à son meilleur ami, il ne voulait pas briser ses espoirs, il ne voulait pas le faire souffrir encore plus alors il se taisait. Il se taisait mais il observait avec attention tout ce qu'il se passait.
Ce soir là donc, Yumichika était venu chercher son meilleur ami afin de le faire sortir un peu et donc de l'emmener dans un bar afin qu'il se détente et, il l'espérait secrètement, qu'il passe à autre chose. Réticent, le rouquin avait d'abord fermement refusé, puis après de longues minutes à le convaincre le brun avait finalement réussi à le faire sortir de chez lui. Malgré tout Ichigo s'était préparé avec soin après avoir écouté les arguments de son meilleur ami. En effet le brun lui avait dit que peut être, lors de cette sortie, il allait pouvoir faire des rencontre et oublier Nnoitra. Alors tout deux ce dirigèrent vers un petit bar où un bon nombre de lycée se réunissait pour faire la fête. En arrivant sur place ils commandèrent des bières et s'installèrent à une table dans un coin afin de ne pas être trop dérangé mais également afin de pouvoir avoir une vue dégagée sur l'ensemble de l'établissement, ils pouvaient être sûr ainsi de repérer les jeunes hommes qui leur plairait.
Cependant au bout d'une heure sans rien Ichigo commençait à s'ennuyer, il voulait rentrer et se coucher quand le carillon de l'entrée du bar retentit et laissa passé une bande de jeunes garçons que les deux amis n'eurent aucun mal à reconnaître. Ils traînaient toujours ensemble, il y avait d'abord Yammi, un grand baraqué avec un cerveau essentiellement composé de néant, puis venait ensuite Szayel, ce dernier était un petit génie de la science il abordait des cheveux incroyablement rose et un sourire à faire froid dans le dos, puis il y avait aussi Aaroniero, lui il était spécial, du moins encore plus que les autres, il ne parlait jamais et, tout le monde en avait la légèrement impression, avait des tendances psychopathes. Puis enfin, Ichigo avait immédiatement posé son regard sur lui sans plus se soucier de ce qui l'entourait, venait Jiruga Nnoitra. Il avait un grand sourire, des cheveux noirs qui lui tombaient sur les épaules et un regard désobligeant au possible. Ce dernier avait remarqué qu'Ichigo le regardait et lui adressa un léger sourire suivit d'un clin d'œil. À ce moment là le cœur du rouquin avait eu un loupé et il s'était retourné vivement vers Yumichika en rougissant. Le brun n'avait rien loupé du spectacle et fixait à présent avec attention le groupe qui venait de passer leur commande.
Le brun sentit, cependant, les problèmes arriver bien vite quand il vit les quatre garçons se diriger vers eux avec un sourire placardé sur leurs visages. Ichigo se redressa légèrement et le regarda arriver incertain quant à l'attitude à adopter.
_ On peut se joindre à vous ?
Jiruga fixait à présent Ichigo et n'adressa aucun regard au brun. Ce dernier s'en vexa tout de même mais avant qu'il ne puisse dire quelque chose le rouquin avait déjà accepté et les quatre amis s'installèrent avec eux. Nnoitra s'était assis en face de Kurosaki, il le regardait, lui adressait de petits sourires, puis enfin la conversation fut engagé et Ichigo sut qu'il était fichu. Jiruga le séduisait, l'allumait et mettait tout en place pour le rendre accro à lui. Et il avait parfaitement réussi, à la fin de la soirée Ichigo était reparti avec un numéro de téléphone ainsi qu'un baiser langoureux échangé dans les toilettes du bar.
Après cette soirée les deux jeunes hommes s'étaient revu et une chose en entraînant une autre, ils avaient fini par sortir ensemble. Au début de leur relation les deux jeunes hommes s'entendaient à merveille, Jiruga était le parfait petit ami, respectueux, attentionné, aimant, Ichigo était aux anges. Il n'avait pour ainsi dire jamais été aussi heureux de sa vie, son petit copain était parfait à ses yeux. Il l'aimait tellement qu'il aurait fait n'importe quoi pour lui. Les parents du jeune Kurosaki avaient appris sa relation avec le jeune Nnoitra et ils voulurent le rencontrer afin de s'assurer que leur fils n'était pas tomber sur quelqu'un de mauvais. La soirée avait été tendue. Bizarrement bien que les deux parents du rouquin fassent entièrement confiance à leur fils, il n'avait pas vraiment approuvé le choix de son compagnon. Cela avait d'ailleurs entraîné une grosse dispute avec Isshin. En effet si Masaki Kurosaki avait fini par capituler face à l'entêtement de son aîné, il n'en fut pas du tout de même pour Kurosaki père. Ce dernier avait dit au rouquin que quelque chose clochait chez son copain et qu'il n'était pas prudent pour lui de rester avec. Ichigo s'était alors braqué et avait littéralement hurlé sur son père qu'il connaissait Jiruga qu'il était parfaitement normal et qu'il ne ferait jamais de mal à une mouche. Pendant plusieurs jour les deux hommes s'étaient fait la tête malgré les efforts de la mère de famille pour les réconcilier. Puis les choses s'étaient arrangées, voyant leur fils heureux Isshin avait donc décider de ne pas se mêler de la vie du rouquin, cependant il gardait toujours un œil sur lui. Il était hors de questions qu'il soit blessé, et ce de quelconque manière.
Et puis Ichigo passa en terminal, et Jiruga alla à la fac. À partir de ce moment là les choses commencèrent lentement à changer. Nnoitra faisait preuve de jalousie. Rien de bien méchant, il ne voulait pas qu'Ichigo voit d'autre ami que Yumichika, il disait que Renji avait des vu sur lui et qu'il voulait lui prendre son petit copain. Ichigo trouvait cela tout simplement mignon, une preuve d'amour qui lui faisait plaisir, il avait ainsi l'impression que son petit copain tenait beaucoup plus à lui. Ichigo continuait donc à voir ses amis malgré la colère de son compagnon. Puis la terminal laissa place à la fac de droit pour le rouquin et là les choses dérapèrent.
Les scènes de jalousie de Jiruga se transformèrent en véritable crises. Ichigo dû arrêter de voir Renji et Madarame afin que le brun se calme un peu. Après un mois les deux jeunes hommes décidèrent d'emménager ensemble, malgré les réticences des parents du rouquin. Ils voyaient d'un œil neuf l'emprise que commençait à avoir l'ébène sur leur fils. Ce dernier avait fait la sourde oreille. Il voulait plus que tout être avec Jiruga, il l'aimait et l'ébène l'aimait aussi. Les deux jeunes gens emménagèrent donc ensemble, Nnoitra ayant ainsi un parfait contrôle sur son petit copain qui ne voyait plus personne à par Rukia et Yumichika. Et c'est la que les choses devinrent incontrôlable pour le rouquin. Yumichika.
Jiruga avait exigé qu'Ichigo coupe définitivement les ponts avec le brun. Cependant le jeune rouquin commençait à se rendre compte que petit à petit il était isolé de tout. De ses parents qu'il ne voyait pratiquement plus à cause de l'aversion qu'ils éprouvaient envers l'ébène, de ses deux amis Renji et Madarame, de Rukia. Sa vie ne se résumait pratiquement qu'à lui, qu'à Jiruga Nnoitra. Alors ne plus voir Yumichika, son meilleur ami, son frère, c'était impossible, ça avait été une limite à ne pas franchir. Ce soir là une violente dispute avait éclatée dans le petit appartement du couple, Ichigo criant ses quatre vérités à son petit ami, lui disant qu'il n'en pouvait plus, qu'il avait l'impression d'être en prison et que si cela continuait il allait partir, le laisser, et ça malgré ses sentiments. À ses mots une violente gifle atterrie sur la joue du rouquin. Cela l'arrêta brusquement et sa main était venue se poser sur l'endroit où maintenant apparaissait une douloureuse marque rouge. Il avait regardé Jiruga avec surprise et se dernier s'était rapprocher de lui en s'excusant, en essuyant les larmes qui avait coulées sans que le rouquin ne s'en rende compte, il lui avait promis que cela ne se reproduirait plus, qu'il s'était laissé emporté et qu'il regrettait. Ichigo avait fermé les yeux sur ce geste. Il faisait confiance à son petit ami, il savait qu'il ne le referait plus...
Cependant cela se reproduit, à de nombreuse reprise. Pour n'importe quel petit prétexte Jiruga le frappait, une mauvaise journée, une mauvaise note, le rouquin était devenu un exutoire. Ichigo se retrouva souvent inconscient dû aux coups qu'il recevait, la peur le rongeait littéralement, il ne pouvait pas partir par peur des représailles, Jiruga lui ayant bien fait comprendre qu'il le retrouverait et qu'il le paierait. Alors Ichigo restait, subissant les colères de plus en plus nombreuses de son compagnon. Il finissait souvent dans la salle de bain, tremblant de douleur et de peur, essayant de cacher le plus possible les hématomes qui couvraient son corps. Quand cela devenait trop, il se réfugiait dans la salle de bain afin de se cacher et il attendait mort de peur que l'ébène se calme un peu. Il avait arrêté de voir ses amis, ses parents, il ne sortait que pour aller à la fac, il restait seul et repoussait les tentatives de Yumichika de venir lui parler, s'isolant totalement en espérant que jamais personne ne découvre son secret. La honte commençait à le gagnait petit à petit également. La honte de ne pas oser partir, la honte de laisser cet homme faire ce qu'il voulait de lui et de son corps. En effet même dans l'intimité Jiruga était devenu violent, ravageant le corps de son petit ami, ne se préoccupant plus de son plaisir. La vie d'Ichigo était devenue un véritable calvaire.
La douleur physique et morale étaient devenues un fardeau bien trop lourd à porter pour les épaules du rouquin. Alors prenant le peu de courage qui lui restait, il était allé retrouver Yumichika. Le brun eut une montée de colère en voyant l'état de son ami. Le faux sourire qu'il affichait ne trompait personne et surtout par lui, lui qui le connaissait si bien, qui l'avait vu changer dans les bras de cet homme. Et puis ils avaient parlé et au bout de quelques minutes Yumichika réussi à faire parler le rouquin. Ce dernier éclata en sanglots.
_ Il... Il... Je t'en prie... aide-moi... Je ne peux plus... Je ne peux pas...
_ Ichigo il faut que tu me dises ce qu'il se passe !
_ Je... Je... Je ne peux pas... Aide-moi Yumi je t'en prie... Aide-moi... Ne me laisse pas...
_ On va aller chez toi et prendre tes affaires d'accord ? On va te sortir de la mon Ichi ! Je vais appeler ton père et il va venir nous aider !
Ichigo s'était relevé d'un coup, effrayer comme jamais. Il était parti en courant ignorant les cris de son meilleur ami. Il ne fallait pas qu'ils viennent ! Cela allait être une torture pour lui, Jiruga allait être furieux ! Il allait déjà lui en faire baver quand il serait rentré à cause de son retard. En arrivant devant la porte de son appartement Ichigo avait essuyé les larmes de sur ses joues et puis lentement il avait poussé la porte essayant de se faire le plus petit possible, de ne pas se faire remarquer par Jiruga. Jiruga qui le regardait avec fureur. En trois enjambés il s'était rapproché de lui et pris une poignet de ses cheveux roux.
_ Où étais-tu ? Avec ce petit connard de Ayasegawa ? Tu es allé te faire baiser par cette pute de Yumichika Ayasegawa ?!
Les coups avaient plus en même temps que l'homme parlait au rouquin. Ce dernier était recroquevillé sur le sol, il se cachait le visage dans les mains, il gémissait de douleur à chaque coup que lui donnait Nnoitra.
_ Tu n'es qu'une petite salope ! Tu veux te faire baiser ? Parfait !
Nnoitra s'était alors laissé tomber à côté du rouquin et le retourna sur le dos. Ichigo hurla de terreur quand l'ébène lui arracha son t-shirt, ce dernier lui avait alors administré un coup de poing particulièrement violent l'assommant presque, il lui avait ensuite baisser son pantalon et son caleçon et s'était glissé entre les cuisses couvertes de bleus d'Ichigo.
_ Je t'en prie non ! Ne fais pas ça ! Jiruga je t'en prie ! Non ! Non !
Il ne l'écouta pas et il entra violemment dans l'intimité du rouquin. Ce dernier hurla de douleur, il se sentait comme déchiré de l'intérieur, du sang s'écoulait de ses fesses et la douleur lui fit perdre partiellement connaissance. La violence des coups de rein de l'ébène continuait à le meurtrir de l'intérieur. Puis un grand fracas fit sursauter Nnoitra qui fut projeté à l'arrière. Immédiatement Ichigo se roula en boule, pleurant, suppliant toujours pour que cela s'arrête, pour que la douleur et la honte qu'il ressentaient ne s'arrête. Yumichika s'était jeté à genoux près de son meilleur ami et le frôlât à peine que le rouquin se remit à hurler de plus belle.
_ Me touche pas ! Non ne me touche pas !
Le bruit continuait à l'extérieur tandis qu'Isshin Kurosaki frappait sans relâche un Jiruga qui avait probablement le nez cassé.
_ Dégage espèce de petit connard dégage de là avant que je ne te tue !
Jiruga n'avait pas attendu et il s'était jeté dehors. Isshin était revenu auprès de son fils et avec toute la douceur dont il était capable il l'avait rhabillé, il avait tenté de le calmer et Yumichika était resté à côté d'eux, en pleure, devant le triste tableau qui se tenait devant ses yeux. Isshin Kurosaki pleurait en essayant de calmer son fils toujours en proie à une terreur sans nom. Puis le jeune homme s'était endormi après de longues heures passé ainsi, achevé par tous ces événements. Masaki Kurosaki était venu prendre soin de son fils et ce soir là tout le monde pleura. Yumichika avait appelé Renji, Madarame et Rukia afin que le rouquin se sente entouré et soutenu le plus possible. Puis quand il s'était réveillé Ichigo s'était remis à pleurer, ses amis, ses parents, ses sœurs, tout le monde était là pour lui, pour l'aider, pour le soutenir.
Après cet affreux épisode, Yumichika l'avait aidé, plus que personne, il avait été là pour lui, pour calmer ses crises de panique, sa douleur, pour lui rappeler qu'il n'avait pas à avoir honte, qu'il n'était en aucun responsable de tout ce qu'il lui était arrivé. Il avait également déménagé, cet appartement lui rappelant sans cesse ce qu'il s'y était passé. Puis les jours, les semaines, et les mois s'étaient écoulés, Ichigo remontait doucement la pente. Et puis il ressenti le besoin de parler, de pouvoir partager avec quelqu'un qui ne le regarderait pas avec pitié, quelqu'un qui ignorait qui il était, ce qui lui était arrivé, qui n'aurait pas le constant besoin de lui assuré que rien n'avait changé, qu'il était toujours le même. Alors un soir en rentrant de la fac, après avoir assuré Yumichika que oui il comptait manger et dormir, il s'était installé devant son ordinateur, avait ouvert une page internet et il s'était inscrit sur un site de correspondance. Il avait d'abord parler avec tout le monde, puis quelque personne lui avaient envoyé des messages privés.
Cependant au bout de quelque temps il en était venu à la conclusion qu'il ne trouverai jamais ce qu'il cherchait sur ce site, les gens n'était pas là pour parler sérieusement. Alors qu'il avait pris la décision de se désinscrire et d'abandonné cette idée. Un message lui avait été envoyé. Un certain ToshiKiyo. Et puis tout avait commencé, ils avaient longuement parlé, de tout et de rien, Ichigo acceptant avec plaisir de ne rien partager sur sa famille, sa vie intime, ses amis. ToshiKiyo avait été la première personne depuis longtemps à ne pas lui parler comme s'il était une petit chose fragile, il lui parlait d'égale à égale et cela lui fit le plus grand bien. Les mois s'étaient écoulé et Ichigo avait repris du poil de la bête, il avait eux des petits amis cependant il ne s'engageait jamais, la peur lui vrillait l'estomac. Les relations sexuelles avait été un véritable calvaire pour lui pendant un certain temps, puis cela passa. Tout cela grâce à ToshiKiyo qui lui avait redonné du courage, qui l'avait aidé à reprendre du poil de la bête.
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Ichigo se balançait d'avant en arrière, ses genoux blottis contre sa poitrine. Il refusait à présent de regarder Byakuya. Il avait honte. Il mourrait de honte. Il s'était remis à pleurer, cela faisait trois ans qu'il s'efforçait jour et nuit de tenir éloigner cette histoire de sa tête et se la remémorer le faisait souffrir comme jamais. Il avait été naïf et idiot, il n'aurait jamais dû offrir sa confiance aussi facilement, il ne connaissait pas du tout Jiruga et il avait foncé tête baissée sans réfléchir aux conséquences.
_ Ichigo...
_ Yumichika m'a sauvé... Tout comme vous... Vous m'avez sauvé de ma dépression... Personne n'était au courant, pas même Yumi... J'avais... à ce moment là j'avais besoin de me changer les idées et... Et vous avez permis cela... Mais si vous saviez comme j'ai honte... J'ai honte de ne pas avoir réussi à me sortir de là tout seul, j'ai honte de m'être laissé faire par lui... Tout ça s'est de ma faute ! Et, et, et maintenant... Maintenant il va revenir et je peux rien faire parce que j'ai peur... J'ai peur comme jamais... Et vous avez vu tout ça ! Vous m'avez vu comme ça... Et je vous fais honte... Et vous allez me laisser... Mais vous avez promis ! Avec votre doigt !
Ichigo fixait Byakuya avec des yeux remplis de larmes et il pu voir que son professeur le regardait avec compassion et également avec colère.
_ Je veux que tu ouvres bien grand tes oreilles Ichigo. Premièrement, tu n'as pas à avoir honte ! Tu n'es pas faible ! Cet homme sait comment te parler, quoi dire et quoi faire pour t'avoir et tu étais jeune et tu n'avais pas confiance en toi ! Rien de tout ça n'est de ta faute ! Ce garçon est fou ! Tu n'es en rien responsable de ce qu'il t'a fait tu m'entends ? Comment peux-tu dire une chose pareille ? Tu as été la victime de la folie de cet homme. Je ne veux plus t'entendre dire ça ! Deuxièmement, je ne te laisserais pas. Je ne te laisserais jamais. Je te l'ai dis par écrit mais je vais te le redire. Tu n'imagines pas à quel point tu comptes pour moi Ichigo tu dis que je t'ai sauvé mais tu m'as sauvé aussi. Sauvé de ma solitude, sauvé de ma vie sans but et je ne t'en serait jamais assez reconnaissant. Troisièmement, je suis là maintenant, je suis là et je vais t'aider ! Je ne laisserais plus jamais cet homme poser un doigt sur toi. Je ne laisserais pas ça arriver.
Le rouquin avait ses yeux grands ouvert et fixait Byakuya comme s'il le voyait pour la première fois. Ses joues étaient légèrement rouges et il avait envie de se jeter dans ses bras. Rien que les paroles de son professeur le réconfortaient et il se sentait plus serein, il savait que si Byakuya disait cela il ne le laisserait pas tomber. Il fallait qu'il se calme parce que sinon il allait courir se réfugier dans les bras protecteurs du noble. Le rouquin se leva et commença à faire les cents pas sous le regard surpris et ravis de Kuchiki. En effet ce dernier avait suivit le changement qui s'opérait chez son étudiant.
_ Qu'est-ce que je vais faire hein ? Je le connais, et s'il dit qu'il reviendra il va le faire... Je ne suis pas sûr de pouvoir lui faire face... Je...
_ Tu m'as écouté Ichigo ? Je te l'ai dis ! Tu ne seras pas seul ! Si tu as un problème tu peux me contacter à n'importe quelle heure du jour et de la nuit. S'il s'approche de toi j'interviendrai. J'oubliais ! Je vais envoyer des fleurs à ton père ! Et je... Je veux bien revoir mon jugement sur ce Yumichika...
Byakuya s'était levé à son tour et il était à présent vers son étudiant. Ichigo avait cessé de marcher et regardait le noble avec intérêt. Il émanait de son professeur une aura qu'Ichigo ne lui avait jamais vu. Il semblait incertain de la marche à suivre mais également en colère. Une colère sourde et le rouquin savait qu'il n'allait pas tarder à exploser. Cependant bien que légèrement effrayé, il savait pertinemment que la colère de Kuchiki n'était pas dirigée envers lui et, bien qu'il venait de vivre un des instants les plus effrayant et les plus dur de sa vie, Ichigo ne pouvait pas s'empêcher de le trouver beau. Beau comme jamais en plus de cela. Il sentait que l'homme était un peu plus vulnérable et cela le rendait attendrissant. Le jeune homme se demanda pourtant pourquoi son professeur abordait cette attitude. Il ne lui avait donné aucune raison d'être incertain ni en colère et il avait envie de savoir. Il avait envie de connaître la raison pour laquelle le noble semblait hors de lui, il avait envie d'en savoir plus, toujours plus sur cet homme, il avait envie de tout savoir, de le connaître comme lui le connaissait, et surtout il avait envie d'être dans ses bras. Il voulait que cet homme le sert fort contre lui, il voulait sentir son parfum si particulier, son parfum qui avait su le rassurer et lui permettre de se reconnecter à la réalité. Kuchiki Byakuya était sa réalité, il l'était depuis maintenant deux ans et demi.
De son côté Byakuya ne savait pas comment réagir, il avait une envie folle de serrer le rouquin dans ses bras, de le rassurer, de l'embrasser, de le toucher. Pourtant il ne savait pas s'il en avait le droit. Il a encore quelques heures il n'aurait même pas hésité une seconde, il l'aurait sans doute fait dans la seconde où son envie serait devenue incontrôlable, comme elle l'était à l'instant, mais la réaction précédente du rouquin le faisait douter. Ichigo l'avait repoussé une fois, cela lui avait fait mal, il pensait pourtant que le jeune homme ne voulait que lui et qu'il le désirait autant que lui le désirait. Puis quand Ichigo lui avait raconté son histoire il avait comprit. Il avait compris que ce n'était pas contre lui, que Ichigo n'avait pas voulu le repousser mais qu'il avait agis instinctivement parce qu'il avait eu peur. Il avait eu peur que le même scénario ne se déroule une nouvelle fois, il avait eu peur que lui, Byakuya Kuchiki puisse un jour, être le même monstre qui lui avait fait subir une véritable torture. Et maintenant il comprenait parfaitement, Ichigo était à ce moment là, plongé dans des souvenir affreux et tellement intense qu'il avait cru revivre ce moment. Mais maintenant le jeune homme semblait avoir pleinement conscience de là où il était et surtout avec qui il était et cela fit le plus grand bien à Byakuya. La colère avait pris le relais sur l'incertitude et la crainte de voir Kurosaki le fuir. La colère contre cet homme qui avait osé lever la main sur Ichigo. Cet homme qui avait osé lui faire subir pire que ça, un viol, un véritable viol. Il avait abusé du corps splendide de son étudiant comme s'il lui appartenait, comme s'il pouvait faire ce qu'il voulait d'Ichigo. Ça le rendait fou, il avait véritablement envie de le tuer.
_ Kuchiki-Sensei vous...
_ Excuse-moi Ichigo... J'ai juste besoin de me calmer...
Le noble s'était mis à faire les cents pas devant son étudiant qui le regardait à présent avec surprise. Il tournait comme un lion en cage, il semblait hors de lui, tout ça part sa faute.
_ Je... Je n'aurais jamais du vous raconter tout ça...
L'homme s'arrêta brusquement et se retourna vers Ichigo qui avait baissé la tête.
_ Bien sûr que si ! Je devais savoir ! Je voulais savoir ! Je veux tout savoir de toi ! Tu ne comprends pas n'est-ce pas ?
_ Qu...Quoi ?
Byakuya soupira et s'avança d'un coup vers Ichigo et le fit reculer jusqu'à ce que son dos heurte le mur derrière lui. Le noble avait la tête baissée, ses deux mains étaient plaquées contre le mur derrière la tête du rouquin et ses yeux étaient fermement fermés. Ils étaient proche, Ichigo sentait de nouveau ce parfum qui lui faisait tourner la tête. Byakuya le surplombait, il était plus grand que lui et le jeune homme pouvait donc voir tout le trouble qui gagnait le noble.
_ J'ai besoin de te protéger... J'ai besoin de tout savoir pour pouvoir veiller sur toi... J'ai... J'ai envie de te savoir en sécurité et heureux ! Et... Et je suis fou de colère... J'ai envie de tuer cet enfoiré... Je ne supporte pas l'idée de savoir qu'il t'ait fait du mal... Je...
_ S'il vous plais... Arrêtez... Je... J'ai besoin de vous... tellement... Vous le savez je vous l'ai dis... Mais s'il vous plais reculez...
L'homme releva la tête et il pu voir qu'Ichigo était rouge et gêné. Le jeune homme semblait avoir chaud, sa présence le troublait et il en fut soulagé. Ils étaient très proche, leurs corps se frôlaient et leurs nez se touchaient presque. Ils étaient les yeux dans les yeux et le rouquin crevait d'envie de l'embrasser. Il en avait réellement besoin mais il voulait que l'homme recule.
_ Pourquoi ?
Le noble ne bougea pas d'un iota, au contraire, il reprit son attitude noble, il semblait reprendre de la grandeur, il devenait encore plus impressionnant et Ichigo dégluti difficilement devant lui. Il n'avait plus peur. Jiruga avait été rayé de sa mémoire en quelques secondes. Le discours de son professeur lui avait réchauffé le cœur et le corps. Il l'aimait tellement et entendre que l'homme voulait le protéger et le voir heureux le rendait encore plus fou amoureux de lui. Et maintenant, Nnoitra n'était plus qu'un souvenir. Ichigo l'avait trouvé magnifique mais il n'était rien à côté de Byakuya. Byakuya qui le fixait presque avec avidité.
_ Parce que... Parce que je... J'ai envie que vous m'embrassiez et... Et je sais que vous allez faire comme à chaque fois. Vous allez m'allumer, vous allez me donner envie d'encore plus et puis vous allez vous reculer... Et je n'ai vraiment pas besoin de ça...Parce que vous me rendez fou et... Et j'aimerai rentrer chez moi avant que vous ne jouiez encore une fois avec mes nerfs qui en ont eu assez pour aujourd'hui...
À ce moment là, Byakuya ne sut si s'était à cause du regard presque désespéré que lui jetait le rouquin, ou bien parce qu'il voulait vérifier que le jeune homme était à lui et que cet enfoiré de Nnoitra Jiruga, comme il l'appelait dans sa tête depuis qu'il était au courant de toute cette histoire, n'avait plus aucune emprise sur Ichigo, et bordel il en avait la preuve avec ce qu'il lui avait dit quelques secondes plus tôt. Peut-être pour toutes ses raisons réunies Byakuya craqua complètement. Ses mains quittèrent le mur et se placèrent sur les joues du rouquin. Il lui releva la tête et sans plus attendre posa ses lèvres sur celles ouvertes du jeune homme.
Ichigo était sous le choc, Byakuya l'embrassait. Ses lèvres chaudes étaient sur les siennes. Sans attendre une seconde de plus il répondit voracement au baiser. D'abord chaste le baiser devint rapidement plus passionné et langoureux. Le jeune homme avait passé ses bras autour du cou de son professeur afin de le rapprocher encore plus de lui et quand il sentit que l'homme passait sa langue chaude et humide sur ses lèvres il n'hésita pas une seconde pour lui donner l'accès à sa bouche. Kuchiki lécha d'abord lentement les lèvres, puis les dents du rouquin, et enfin il fit la rencontre du muscle chaud de son étudiant. Leurs langues jouaient ensemble d'abord timidement puis de plus en plus langoureusement.
Byakuya mordillait gentiment les lèvres du jeune homme, ses mains étaient dans les cheveux roux et les tiraient légèrement afin de lui faire renverser la tête pour qu'il puisse approfondir encore plus le baiser. Ichigo lâcha un léger gémissement quand la langue du noble vint lécher lentement son palais lui procurant des frissons dans tout le corps. À ce son Byakuya se rapprocha encore plus, collant totalement son corps à celui du rouquin. Ce baiser était le meilleur que chacun d'eux n'avait jamais eut. Ichigo avait quitter la terre ferme et ce simple baiser lui faisait pratiquement toucher les étoiles. Il avait chaud, l'odeur de Byakuya en plus du goût légèrement sucré de ses lèvres lui faisait tourner la tête et si Kuchiki ne le tenait pas il se serait sûrement écroulé sur le sol.
Byakuya, quant à lui, était persuadé que le goût des lèvres de son étudiant était la meilleure friandise qui ne lui avait été donné de goûter. Les petits gémissement que le rouquin poussait le rendait complètement fou de désir. Leurs langues dansaient une danse sensuelle sur une musique qu'eux seuls entendaient. Un rythme lent, sensuel, érotique. Elles tournoyaient, caressaient, taquinaient tant et si bien que les deux hommes se retrouvèrent rapidement pantelant. Cependant ni l'un ni l'autre ne voulait mettre fin au baiser le plus torride de leurs vies. Alors le noble plaqua durement son étudiant contre le mur, ses mains glissèrent sur ses hanches et il reprit violemment d'assaut sa bouche. Ichigo s'agrippa à la chemise du professeur et essaya de suivre la cadence qu'il lui avait imposé. Cependant il avait lutter pendant les premières secondes du baiser mais il n'en pouvait plus. Byakuya était bien trop doué pour sa propre survie alors il jeta les armes et se laissa mener par le noble.
Quant l'homme senti les mains du rouquin sur son torse il cru devenir fou et rapprocha son bassin de celui du jeune homme. Il pouvait sentir son érection à travers son pantalon et il était certain qu'Ichigo pouvait également sentir la sienne. Cependant il s'en fichait. Ce qu'il se passait à cet instant était bien trop chaud et érotique pour qu'il ne se soucis de ce détail. Puis il sentit toute la combativité du jeune Kurosaki se faner, alors il redoubla d'ardeur, l'embrassant comme un damner, comme si sa vie en dépendait.
Instinctivement Ichigo ondula des hanches quand il senti l'érection de son professeur rencontrer la sienne. Il n'avait qu'une envie à cet instant, que l'homme lui fasse l'amour. Cependant l'homme mit doucement fin au baiser. Il devait se contrôler. S'il se laissait aller maintenant il était sûr de le regretter. Non pas qu'il ne voulait pas lui faire l'amour maintenant, au contraire il en mourait d'envie, mais il voulait que l'esprit du rouquin soit entièrement tourné vers lui et il savait qu'avec ce qu'il s'était passé quelque temps plus tôt cela ne serait pas le cas.
_ Kami-sama Ichigo... Qu'est-ce que tu me fais... ?
Les paroles du noble avaient été ponctuée par de nombreux baisers. Et quand il ouvrit les yeux ce qu'il vit lui fit perdre la tête. Ichigo avait les yeux mis clos, les lèvres rougies et gonflées à cause du baiser, ses joues étaient adorablement rouge, il avait le souffle court, ses cheveux étaient en pagaille et un filet de salive s'écoulait du coin de ses lèvres. Byakuya essuya du pouce le coin de la bouche de son étudiant et celui-ci ouvrit complètement les yeux. Le noble put y lire tout le désir que le rouquin éprouvait pour lui et il était sûr à présent qu'il ne pourrait jamais le laisser partir. Pas après un tel baiser, pas après un tel regard, pas après tout ça.
Ichigo en voulait plus. Beaucoup plus. Le fait de voir son professeur de cet façon, son masque de marbre laissé tomber au profit du désir et de la passion, était un spectacle qu'il ne se lasserait jamais de voir. L'homme avait le souffle court et ses lèvres étaient également légèrement gonflées.
_ Kuchiki-Sensei je...
_ Ichigo je t'en prie... Quand nous sommes seul appelle-moi par mon prénom.
_ Bya...Byakuya je...
L'homme ferma les yeux et posa son front contre celui de son étudiant et soupira. Putain il allait devenir fou. Entendre Ichigo l'appeler par son prénom le rendait heureux comme jamais. Il fallait qu'il se recule, il allait finir par craquer une nouvelle fois autrement, et il savait que s'il se laissait aller encore une fois il ne serait pas capable de s'arrêter. Alors il s'éloigna légèrement du jeune homme, ses mains toujours posées sur ses hanches, et celles d'Ichigo toujours sur son torse. Kurosaki le regardait avec intérêt et désir mélanger.
_ Je pense qu'il serait plus avisé pour nous de nous arrêter là pour aujourd'hui.
_ Ou... oui. Je pense que je devrais rentrer...
_ Je te ramène chez toi.
Pourtant Byakuya n'eut pas le temps de reculer qu'Ichigo l'attirait contre lui. Le jeune homme se mit sur la pointe des pieds et posa ses lèvres sur celles de son professeur. Ce dernier, bien que surpris en premier lieu, répondit avec avidité au baiser que lui donnait son étudiant. Contrairement à celui échangé plus tôt, ce baiser était doux et chaste, une simple caresse appuyée, pourtant à travers lui une foule d'émotion se transmettait et cela les bouleversa. Après quelques secondes ainsi, les deux hommes se séparèrent et cette fois Byakuya recula franchement. Sa main était glissée dans celle du rouquin et sans plus attendre il l'entraîna dans un dédale de pièce.
Ichigo était dans un état second, il n'arrivait toujours pas à redescendre sur terre. Il ressentait toujours avec plaisir et béatitude les sensations que lui avait prodigué les deux précédents baisers. Il avait chaud et il était certain que ses joues étaient encore rouge, cependant il était encore trop dans les nuages pour s'en soucier de même qu'il était encore trop perché pour se rendre compte qu'ils étaient arrivés dans l'entrée de la demeure et que Byakuya lui tendait un sac qui contenait ses vêtements.
_ Ichigo ? Ichigo redescends...
Le noble passa une des ses mains sur la joues du rouquin le faisant revenir sur terre. Le plus vieux adressa un sourire légèrement moqueur à son étudiant qui fronça le sourcil et adopta un moue boudeuse.
_ Arrêtez de vous moquer de moi !
_ Bien sûr que non, tu es bien trop prévisible. C'est très amusant de t'embêter !
_ Mais ! Mais !
_ Et bien tu as perdu ton sens de la répartie Ichigo ? Ce baiser t'aurait-il fait fondre également le cerveau ?
Le rouquin croisa les bras sur la poitrine ce qui accentua le rire de son professeur.
_ Je ne m'y attendais pas c'est tout. Vous faites tout le temps ça alors j'ai cru que vous vous la jouiez. Vous savez... « je suis irrésistible et patati et patata …. » et en faite vous n'étiez pas forcément doué et tout... J'avais des doutes vous savez...
_ Je vois... Tu ne perds rien pour attendre Ichigo... J'espère que tu sais maintenant que je suis VRAIMENT doué ! D'après ce que j'ai entendu, t'es petits soupires et gémissements, je sais que ça t'a plus que plu !
_ Je ne vais pas le nier... Mais ce que j'ai senti contre ma hanche me prouve que vous aussi !
Byakuya perdit légèrement son sourire moqueur. Il venait de se faire avoir.
_ Très bien je t'accorde cela. Mais n'espère pas que cela ne ce reproduise.
Ichigo lui adressa un grand sourire, un sourire qui fini de rassurer le noble. Il retrouvait son Ichigo. L'ébène aida le jeune homme à mettre sa veste, tel un gentleman, puis une fois prêt, les deux hommes sortirent de la maison. Kuchiki conduisit Ichigo au garage puis ils montèrent dans une grosse berline noire. Le noble démarra et sorti de la propriété. L'ambiance dans la voiture était bien plus détendue qu'elle ne l'avait jamais été entre eux. Les ressentes révélations du rouquin et les baisers échangés avaient enlevé entre eux des tentions inattendues. Le silence régnait mais n'était pas pesant, ils étaient tout simplement chacun plongés dans leurs pensées, pensées exclusivement tournées vers l'autre. Ichigo sentait que Byakuya devenait de plus en plus indispensable à sa vie, cela l'effrayait mais en même temps le rendait heureux. Il en avait eu la preuve et l'homme lui avait promis, il ne l'abandonnerai pas.
Sans qu'il ne s'en rende compte le rouquin était arrivé devant son appartement et un sentiment de crainte monta en lui. Cependant il secoua la tête et sorti de la voiture. Jiruga ne viendrait pas, ou pas tout de suite en tout cas. Byakuya le suivit et posa une main au creux de ses reins comme pour le rassurer, il avait une nouvelle fois lu en lui comme si tout était écrit sur son visage, puis il lui sourit tendrement. Ichigo, bien que surpris, lui rendit son sourire puis ils pénétrèrent dans l'immeuble. Dans l'ascenseur Kuchiki avait glissé sa main dans celle de son étudiant et entremêla leurs doigts. Ce geste provoqua un millier de frisson dans le corps du jeune homme, des papillons s'envolèrent dans son ventre. À ce moment là Ichigo voulut véritablement se gifler. Putain il agissait comme une collégienne ! Il ne faisait que lui tenir la main bordel ! Son souffle s'accéléra et ses joues se colorèrent légèrement. Il voulait que l'homme l'embrasse encore une fois ! Il voulait... Il voulait...
_ Ichigo calme-toi !
_ C'est plus facile à dire qu'à faire ! Vous ne savez pas ce que je ressens là...
_ Si je sais parce que je ressens la même chose... J'essaye de résister... Je me retiens et je sais me contenir !
_ Vous êtes énervant !
_ Ahah je sais !
L'ascenseur s'ouvrit devant eux et le rouquin se dirigea vers son appartement, à ses côtés Byakuya qui lui tenait toujours la main. Le jeune homme ouvrit la porte et invita le noble à entrer. Cependant ce dernier refusa provocant à la fois la surprise et la déception d'Ichigo.
_ Si j'entre Ichigo je ne suis pas sûr de pouvoir me contenir. Et je ne veux pas que ça se passe comme ça... Je veux que tu n'es que moi en tête et je sais que ce n'est pas le cas.
Ichigo baissa les yeux mais acquiesça. Le noble avait raison. La peur était toujours affreusement présente en lui et bien qu'apaisé par la présence de Byakuya, il savait qu'une fois que l'homme serait parti il allait paniquer.
_ Je voulais vous dire merci...
_ Merci ? Pourquoi ?
_ Pour tout... Pour m'avoir écouté et aidé... Pour ne pas m'avoir laissé tomber...
_ Je crois que tu n'as pas bien compris Ichigo. Tu n'as pas à me remercier, je ne te laisserais jamais tomber, tu es trop important pour moi pour ça.
Il n'attendit pas qu'Ichigo réponde et l'embrassa une nouvelle fois. Sa langue pénétra dans la bouche du rouquin qui lâcha un soupire de bien être. Ils s'embrassèrent doucement, presque amoureusement. Le rouquin avait les mains posées autour de la taille de son aîné, et ce dernier avait ses mains sur les joues du jeune homme. Ils se reculèrent l'un de l'autre, à bout de souffle, et ils se regardèrent dans les yeux.
_ J'espère te voir demain Ichigo... Si tu as le moindre problème appelle-moi d'accord ?
_ OK...
Le noble tourna les talons non sans avoir posé une dernière fois ses lèvres sur celle de son étudiant. Il devenait accro à ses baisers.
Quand Byakuya fut parti, Ichigo ferma à clé la porte de son appartement et se laissa glisser contre la porte. Ils s'étaient enfin embrassé, et putain il en avait encore envie ! Byakuya l'avait embrassé comme personne ne l'avait jamais embrassé et il était encore plus frustré qu'avant. Maintenant qu'il y avait goûté il en était totalement accro. Accro à ses baisers, à son odeur, à son corps, à cet homme tout entier. Il l'avait écouté et rassuré quant à son histoire avec Jiruga. Jiruga...
Les bras du rouquin s'enroulèrent autour de ses genoux. Son cœur commença à battre rapidement et les larmes roulèrent d'un coup sur ses joues. Jiruga allait revenir. Il allait à nouveau le faire souffrir. Il allait à nouveau l'humilier et il ne pourrait pas s'en relever cette fois. Rapidement ses pleures devinrent de véritables sanglots qui brisait le silence religieux du petit appartement. Ichigo aurait tellement voulu que Byakuya soit là avec lui à ce moment là.
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Nnoitra n'avait pas cessé de l'observer depuis trois ans. Son Ichigo. Il était à lui et à personne d'autre. Il l'avait suivit, il l'avait épié, il savait tout de lui et il allait le récupérer. Cela avait trop durer. S'il n'était pas intervenu avant c'est qu'il avait vu dans le regard du jeune homme que ses précédents petits amis ne lui apportait rien, le rouquin était totalement éteint. Alors il se contentait de l'observer de loin parce qu'il savait qu'il était toujours à lui. Cependant quand cet homme était arrivé dans son champs de vision et qu'il avait vu les regards que son Ichigo lui lançait il ne pu résister plus longtemps. Il était en train de lui voler son Ichigo et si Ichigo ne lui appartenait plus il n'appartiendrait plus jamais à personne. Si Ichigo se refusait à lui alors il le tuerai comme ça personne ne pourrait l'avoir. Il allait le briser une nouvelle fois et comme ça il ne lui échapperait plus.
Jiruga Nnoitra regarda la voiture noire partir de devant l'immeuble de son rouquin et regarda la fenêtre de l'appartement d'Ichigo.
Oui pas de doute. Le rouquin allait être à lui ou il ne serait à personne d'autre.
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Finiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii
j'espère que vous avez aimé ce chapitre !
Dans le prochain chapitre on se penchera UNIQUEMENT sur notre petit Yumichika !
Je sais que vous l'aimez particulièrement alors je pense faire un chapitre dans le même style que celui de Grimmjow ! Dites-moi ce que vous en pensez !
DONNEZ-MOI VOS AVIS SVP !
Je vous fais des bisous et je vous aimes !
À mercredi prochain !
AndZero