Coucou à tous !

Vous allez bien ? Voici le nouveau chapitre de Correspondance, j'espère qu'il vous plaira autant que les autres !

Réponse aux reviews :

Kama-chan59 : JE SUIS PAS SADIQUE ! Bon ok je le suis peut être un peu… Quoi comment ça beaucoup ?! NON ! uhuh oui ByaxIchi manque beaucoup ! Ichigo est frustré et Byakuya aussi ! ça promet des explosions ! Bisous et merci à toi !

Noah2209 : eheh voici la suite ! Bya au reveil hmmmm j'en bave sur mon clavier ! bonne lecture !

Chizu Aki ! ahahaah Merciiiiiiiii je suis trop contente que ma fic te plaise autant ! Perso j'ai adoré les tienne aussi :3 du coup je veux que tu te remettes à écrire et vite U.U léchouille à ta joue !

Yukimura : ton saignement nasal est arrêté ? Voici la suite ! prévois les mouchoir pour tout autre hémorragie !

DidiineOoKami : J'avais peur que tu ne lises plus ! Je suis trop contente que tu sois là de nouveau ! J'espère que tu vas aimer ce chapitre ! Des bisous !

BREF ! Voici le prochain chapitre !

Bonne lecture et rendez-vous en bas de page !

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Chapitre 22 :

Shinji posa brutalement ses lèvres contre celles de son futur amant. L'entendre prononcer cette phrase avec une voix ô combien érotique lui avait fait l'effet d'une heure de préliminaires. Il s'était retenu toute la soirée pour ne pas se jeter sur Yumichika et l'embrasser et quand le brun l'avait ouvertement allumé en enlevant sa chemise, toutes ses bonnes résolutions étaient tombées à l'eau. Il n'avait donc pas résisté plus longtemps et il s'était jeté sur lui. Les gémissements du plus jeune, sa peau nue qui frémissait sous ses mains lui donnait des envies de viol. Il s'arracha du baiser et replongea immédiatement la tête dans le cou d'Ayasegawa qui gémit fortement.

_ Redis le…

Le brun se cambra convulsivement à l'entente de la voix rendue rauque par le désir de son professeur. Il avait chaud, beaucoup trop chaud et il avait l'impression que sa peau le brûlait à l'endroit où les mains de Shinji passaient.

_ Redis le moi Yumichika….

_ J'ai envie de vous…

L'homme fit alors glisser ses mains sous les cuisses de son étudiant et le souleva comme s'il ne pesait absolument rien. Le brun se retenait aux épaules de son professeur et il rejoignit encore une fois leurs bouches. Sans plus attendre il fit pénétrer sa langue dans la bouche de Shinji afin de lui donner le baiser du siècle. Hirako grogna dans la bouche de Yumichika qui n'en fut pas peu fier, il arrivait enfin à déstabiliser son ainé. Shinji l'emporta alors au travers de la pièce et mit un violent coup de pied dans une des portes. Au bout de quelques secondes, et de quelques pas également, le brun se senti doucement déposé sur un lit où Shinji le lâcha puis se redressa.

Le blond regarda son étudiant comme s'il était la plus belle chose qu'il avait vu. Et il l'était. Incontestablement. Les joues du plus jeune étaient rouges, ses lèvres étaient gonflées suite aux baisers passionnés qu'ils avaient échangé. Ses yeux étaient voilés d'un immense désir et son corps à moitié nu était totalement alangui, pour lui, rien que pour lui, pour ses mains et sa bouche. Shinji allait donc se faire un plaisir de le toucher et de le goûter. Yumichika fixait toujours son professeur se demandant ce que l'homme attendait. Hirako semblait avoir lu dans ses pensées puisqu'il grimpa à califourchon sur le brun et s'assit sur son bassin. Du bout des doigts, Shinji caressa d'abord tendrement les lèvres de son étudiant, le brun embrassa doucement ceux-ci faisant sourire le professeur. Ce dernier ne s'attarda pas sur la bouche de son étudiant et tout aussi lentement il fit descendre le bout de ses doigts dans le cou, puis sur le torse du jeune homme.

Yumichika retenait difficilement ses soupires. Les caresses de son professeur étaient délicieuses et personne ne l'avait jamais touché aussi tendrement. Il ne put cependant pas empêcher un gémissement s'échapper de ses lèvres quand le blond joignit sa deuxième main à l'exploration de son torse, et quand, peut-être pas si malencontreusement que ça, les doigts du professeur allèrent effleurer le téton gauche du jeune étudiant. Ce dernier se tendit instantanément quand il vit le blond diriger ses doigts et ses yeux sur le petit bout de chaire percée.

_ Non…

Le blond fronça les sourcils mais accepta sans rien dire la décision de son étudiant. Shinji alla taquiner d'une main le bout de chaire rose et tendu dans sa direction, tandis que de l'autre main il descendit sur le ventre plat du brun.

Yumichika ne retenait plus ses soupires et gémissements. Les mains de cet homme sur son corps étaient délicieuses et il ne voulait pas cacher une minute de plus que ce qu'elles lui faisaient subir lui plaisait plus que de raison. Il ne lâchait pas l'homme du regard, il dévorait son corps des yeux il avait envie de le toucher mais il en était tout simplement incapable. Ses bras étaient posés sur le matelas et il n'arrivait pas à les bouger, il était trop perdu dans les caresses du blond pour ça.

Assis comme il l'était, Shinji ne pouvait que sentir l'érection de son étudiant et il se fit un malin plaisir de donner un coup de bassin. Cela eut pour résultat de le faire gémir brusquement et sourire grandement le professeur. L'homme délaissa le téton de son étudiant et il fit descendre ses deux mains sur la ceinture qui servait à retenir son pantalon noir. Habilement elles débouclèrent l'accessoire, puis Shinji déboutonna le bouton du jean noir et fit descendre la fermeture éclair. L'homme posa sa main sur l'avant du jean et Yumichika se tendit immédiatement. Le blond lui adressa un grand sourire puis il se releva et lui retira rapidement son pantalon ainsi que ses chaussettes.

La vision qu'avait Hirako à cet instant était idyllique. Yumichika était totalement alangui sur son lit, les joues rouges, les yeux volés de désir le fixant sans aucune innocence, il l'allumait consciemment et Shinji lui adressa un sourire. Les cheveux bruns formaient une couronne autour de sa tête, et Yumichika se redressa sur ses coudes, les jambes légèrement écartées, n'attendant que lui. Lui qui ne bougeait pas et qui se contentait de le regarder.

_ Vous attendez quoi là ?

La remarque fit se réveiller le blond et ce dernier grimpa une nouvelle fois sur son étudiant. Cette fois sa langue parti à la découverte de ce corps avec ses mains. Shinji léchait, embrassait et mordillait chaque parcelle de peau qu'il pouvait atteindre. Il s'attarda particulièrement dans le cou de Yumichika qui poussait de petit gémissement en sentant la bouche de son professeur s'appliquer à lui faire un suçon au creux de l'épaule. Les mains du brun s'étaient remise en mouvement et il s'agrippa fortement au dos de l'homme. Yumichika avait envie de toucher sa peau, il voulait sentir de Shinji contre la sienne, il voulait, il voulait….

Le brun senti la bouche de son professeur descendre sur son torse et il retint sa respiration. L'homme embrassait sa peau, il le senti aller vers la gauche et il poussa un gémissement merveilleusement érotique quand la petite boule du piercing d'Hirako rencontra son téton. Putain il adorait ce bijou ! les sensations qu'il prodiguait, en plus de la langue de son professeur et de ses caresses, étaient tout simplement divines. Le brun se cambra brutalement quand Shinji prit son téton entre ses dents et qu'il le caressa avec sa langue. Ce fut une bonne diversion pour le blond qui dirigea sa main sur petit bout de chaire rose percé. Quand se doigt entrèrent en contact avec le téton du brun, ce dernier se cambra violemment et poussa un cri qui faillit faire jouir Shinji. Yumichika repoussa la main de l'homme le faisant relever la tête et arrêter ce qu'il était en train de faire.

_ Pourquoi tu ne veux pas que je te touche ici ?

L'homme posa son doigt sur le téton durci de Yumichika le faisant frissonner et gémir doucement. Shinji caressa doucement le bout de chaire, provocant encore et encore des bouffées de chaleur dans le corps entier du brun.

_ Parce que...Ah…Arrêtez ça…S'il…S'il vous plais !

_ Pourquoi ?

Cette fois l'homme s'était totalement relevé, ses mains reposaient toujours sur le torse du brun. Shinji le regardait avec un désir non dissimulé et il n'avait qu'une envie, faire l'amour à son étudiant. Pourtant il se retint et attendit que le jeune homme s'explique. Il voulait absolument savoir pourquoi il n'avait pas le droit de jouer avec son piercing.

_ Parce que… Depuis que je me suis fait percer… Je… C'est devenu… Beaucoup plus sensible…

L'homme eut alors un grand sourire. Yumichika se dit alors qu'il allait peut-être regretter son aveu quand il vit que le blond se penchait une nouvelle fois sur lui et qu'il posa violemment sa bouche sur la sienne. Hirako jouait avec sa langue, il l'embrassait profondément, faisant gémir le jeune homme dans sa bouche. Cependant son idée était tout autre. Pendant qu'il détournait son attention avec ce qu'il semblait être le meilleur baiser de leur vie, Shinji fit glisser ses mains le long des bras de Yumichika et le releva au-dessus de la tête du plus jeune. Sa bouche se détacha de celle du brun et il le regarda victorieux.

Sans que Ayasegawa ne comprenne comment il s'y était pris, Shinji avait réussi à attacher ses mains avec la ceinture de cuir noir et le brun se retrouvait maintenant totalement incapable de détacher ses poignets.

Une nouvelle fois Shinji se redressa sur le torse du brun et se dernier voulu baisser ses bras sur son torse. D'un mouvement vif, le blond l'en empêcha et colla d'une main, celles fines de Yumichika au matelas. L'autre main reposait doucement sur le torse du plus jeune et ce dernier se senti totalement excité par la situation. Shinji le dominait complètement et son regard était extrêmement joueur et aguicheur.

_ Ne bouge pas Yumichika… Sinon je pourrais vouloir arrêter tout de suite…

_ Qu… Quoi ?!

Le blond ne fit que sourire grandement à son étudiant et, pendant qu'une de ses mains tenait toujours fermement les bras du jeune homme, sa bouche retourna embrasser le cou.

Yumichika avait les yeux fermés à cause de l'appréhension mais également à cause de l'excitation. Son cœur battait à un rythme effréné et il avait tellement chaud qu'il avait des bouffées de chaleur incontrôlable. Il se tendit quand il senti la bouche de son professeur descendre sur son torse, ce dernier dirigea sa bouche sur son téton gauche et sa main libre descendit sur son ventre, puis lentement et doucement elle se posa sur l'avant du boxer du brun le faisant gémir bruyamment.

Yumichika senti que la bouche de l'homme se déplaçait de plus en plus vers la droite, il voulait l'arrêter, mais en même temps il en voulait encore et encore. Il voulait tellement le toucher. Il cambra brusquement et tout son sang se dirigea dans son érection. Shinji venait de mettre un coup de langue sur son téton percé. Le son qu'il venait de pousser était digne d'un film pornographique et cela sembla ravir les oreilles d'Hirako qui, à partir de ce moment-là, ne laissa aucun répit au plus jeune. Il le torturait d'une délicieuse façon, mordillant, léchant, caressant le petit morceau de chaire percé. Il semblait s'amuser à faire tourner la barre qui traversait le petit mont de chaire, provoquant encore et encore des gémissements tout droit sorti d'un film pour adulte. De plus sa main caressait l'érection du brun qui ne parvenait plus à retenir ses gémissements, il n'entendait presque plus sa propre voix tellement il était perdu dans les sensations que Shinji lui faisait vivre.

Puis le brun cru mourir quand Hirako passa sa main à l'intérieur du dernier vêtement qu'il avait sur lui. Ses doigts effleuraient son érection, doucement, tendrement, presque amoureusement. Quand la paume chaude et douce de la main de Shinji entra en contact avec son sexe, Yumichika cria de plaisir. Le professeur s'était saisi de sa hampe tendu au même moment qu'il mordit un peu plus brusquement son téton. Ayasegawa cru jouir quand l'homme débuta de lent va et vient sur son sexe. La caresse était juste divine mais celle-ci s'arrêta beaucoup trop vite à son goût. Shinji s'était totalement redressé, mettant ainsi fin à ses caresses.

Les yeux de l'homme s'accrochèrent au regard de braise de son étudiant, celui-ci le dévorait du regard, il le suppliait presque de continuer là où il s'était arrêté. Le blond lui adressa alors un sourire moqueur qui fit voir rouge au plus jeune. L'homme l'avait excité plus que de raison, il l'avait attaché pour pouvoir faire ce qu'il voulait de lui et de son corps et maintenant il s'arrêtait là, comme ça, d'un seul coup, et en plus de ça il se foutait de sa gueule. Oh non ! il n'aimait pas ça, il n'aimait pas ça du tout et il allait lui faire comprendre.

Le brun se redressa d'un coup et il se retrouva pratiquement le nez collé à celui de son professeur. L'homme était toujours assis sur lui et leur torse étaient pratiquement collé l'un à l'autre, seulement les mains toujours attachées de Yumichika les empêchaient de se toucher réellement et ce dernier en profita grandement. En en effet le jeune homme commença à ouvrir la chemise du professeur en défaisant les boutons un par un. A chaque fois qu'un bout de peau blanche et laiteuse était découvert le brun l'embrassait et la goûtait du bout de la langue. Un coup d'œil en direction de son professeur lui indiqua que ce qu'il faisait été grandement apprécié puisque Shinji avait tout simplement rejeté la tête en arrière et qu'il lâchait des petits soupires. Alors, encouragé par ce qu'il voyait le brun continua son petit manège jusqu'à avoir complètement ouvert la chemise de son professeur. Ses mains toujours attachées ne lui permettaient pas d'enlever totalement le vêtement, c'est donc naturellement qu'il se rabattit sur le pantalon de l'homme. Il ouvrit le premier bouton et fit descendre la fermeture éclair, puis doucement, il posa le bout de ses doigts sur la bosse particulièrement imposante qui déformait l'avant du vêtement. Shinji lâcha un gémissement et le brun s'enhardit.

Le bout de ses doigts laissa place à sa main et, comme il le pouvait, il massa un peu plus fortement l'érection du blond. Ce dernier ondula des hanches afin d'approfondir les caresses et Yumichika, excité par ce qu'il voyait et par ce qu'il était en train de faire, commença à bouger ses hanches sous les fesses de l'homme, se frottant, essayant de se soulager un peu de la tension pratiquement douloureuse qui avait pris possession de son corps. Le jeune homme essaya de se coller un peu plus au corps de Shinji et passa sa langue sur le torse puis alla dans son cou afin d'y laisser une marque rouge, sa marque. Abandonnant l'érection de son professeur, le faisant ainsi grogner de mécontentement, l'étudiant remonta ses mains afin de pouvoir enlever la chemise de son aîné. Cependant il se rendit bien vite compte que la situation était bien trop compliquée. En effet en plus de ses deux mains toujours fermement attachées, le blond ondulait des hanches sur son sexe, le provocant et l'excitant encore plus. Des frissons de désirs et de plaisirs se propageaient dans son corps et le brun eut presque envie de se laisser tomber sur le matelas, les bras au-dessus de sa tête, laissant toutes possibilités à l'homme.

Pourtant il résista à cette envie et planta ses dents dans le cou de son professeur. Ce dernier poussa un gémissement de douleur, d'excitation et de plaisir et arrêta ses mouvements.

_ Il faut… Il faut que vous m'aidiez là… Et détachez moi aussi…

Le blond fit alors ce que le plus jeune lui demandait. Il détacha d'abord ses mains puis il se releva totalement et enleva sa chemise, son pantalon, ses chaussettes, puis enfin son boxer. Shinji était maintenant nu comme un vers, sous le regard avide de son étudiant. Yumichika le dévorait littéralement des yeux.

Shinji avait le corps fin et musclé, plus épais que Yumichika mais tout de même fin. Un ventre plat, des abdominaux que le brun rêvait de lécher, sa peau était blanche et douce, son sexe était fièrement tendu dans sa direction et le brun se lécha inconsciemment les lèvres, faisant totalement perdre la tête à Hirako.

L'homme grimpa sur le lit et attrapa Yumichika par les hanches et l'attira à lui. Il était maintenant entre les cuisses ouvertes du plus jeune et sans plus attendre il lui enleva son boxer. Ils étaient tous les deux complètements nus et Shinji s'allongea sur le corps de son étudiant qui gémit fortement quand leurs sexes se rencontrèrent enfin. Le brun ondula des hanches et cela leur arracha des soupirs et des râles de plaisir. Les mains du blond partirent une nouvelle fois à la découverte du corps du plus jeune. Elles se perdirent sur le torse, puis son ventre et l'une d'entre elle alla caresser la chaire rebondie de son derrière. A ce contact, Yumichika se cambra fortement et embrassa passionnément l'homme sur lui. Il noua ses jambes autour de ses hanches quand le professeur commença de lent va et vient sur sa hampe tendue.

Pourtant Shinji ne semblait pas enclin à accélérer les choses, il avait même arrêté ses caresses sur le sexe du brun, se contentant de ploter allègrement les fesses de celui-ci. Yumichika n'en pouvait tout simplement plus. Il allait exploser, son érection était maintenant bien plus que douloureuse et le fait de sentir son professeur se frotter à lui le rendait complètement dingue. L'homme l'avait juste tellement excité qu'il avait l'impression que si Shinji ne se dépêchait pas il allait finir par éjaculer entre leurs corps par le simple fait de la stimulation qu'apportait le frottement de leurs deux sexes. Ayasegawa le voulait en lui, il en voulait plus, il avait chaud, son sexe le tiraillait et il ne cachait tout bonnement plus le fait que ce que l'homme lui faisait le rendait fou. Il gémissait le prénom de Shinji inlassablement, le suppliant de plus mais rien. Le blond semblait s'amuser à le rendre fou.

Yumichika se décida alors à réagir. Si Shinji ne voulait pas passer à la vitesse supérieure soit, il allait s'en charger tout seul. D'un mouvement rapide du bassin le brun inversa leurs positions et Shinji se retrouva étendu sur le lit, Yumichika assit sur son bassin. Le plus jeune ondula alors des hanches, ses fesses se frottant allègrement au sexe du professeur, le faisant gémir fortement. Quand il voulut bouger, Yumichika le plaqua sur le lit et ses mains le retenaient à présent fermement allongés, elles étaient posées à plat sur son torse, donnant ainsi un appuie suffisant afin qu'il puisse approfondir les caresses qu'il était en train de prodiguer à son professeur.

Yumichika ne lâchait pas des yeux le blond et se mordillait la lèvre. L'une de ses mains descendit et passa derrière son dos afin de tenir le sexe tendu de son professeur en place pour qu'il puisse approfondir encore plus ce qu'il était en train de faire. Il masturbait légèrement l'homme tout en frottant son sexe entre ses fesses.

_ Put… Putain… Yumichika !

Le plus jeune lui adressa un sourire provocateur et se baissa dans le cou de l'homme. Ce dernier ne senti plus les doigts du brun sur son sexe, le frustrant légèrement, mais les fesses rebondies de son étudiant s'occupaient toujours de le stimuler grandement. Le blond fut surpris de voir Yumichika se relever instantanément, et se cambrer contre son sexe, le faisant entrer en contact avec l'entrée de son intimité. L'homme poussa un grognement rauque mais il se rendit bien compte que quelque chose était en train de se passer quand il vit Yumichika se lever un peu plus sur ses genoux, gardant la queue d'Hirako contre son entrée. Entrée que l'homme senti déjà occupée par des doigts qui s'activaient énergiquement.

Shinji cru tout simplement jouir devant la vision qu'il avait. Yumichika était tout simplement en train de se préparer à le recevoir avec ses propres doigts. Le jeune homme bougeait, ondulait afin de parvenir à toucher cette boule de nerfs qui lui ferait voir les étoiles. Ses mouvements faisaient qu'il entrait à chaque fois en contact avec le gland rougi et humide du blond, les faisant ainsi tous les deux gémir de plaisir. Yumichika ne lâchait pas des yeux son professeur, il le dévorait des yeux même. Sa bouche était ouverte, recherchant de l'air et laissant sortir de délicieux gémissement. Shinji n'en menait pas large et il était obligé de garder tout son self-control afin de ne pas tout simplement violer son étudiant.

_ J'ai… J'ai besoin de pluuus ! ah !

Les ongles du brun se plantèrent dans le torse de Shinji. Yumichika venait apparemment de trouver sa prostate et il criait de plaisir. Puis tout s'arrêta d'un coup quand le brun s'estima prêt. Shinji lui tendit un préservatif et Yumichika s'appliqua pour l'enfiler doucement sur le sexe déjà totalement humide de son professeur. Sans plus attendre, le brun se repositionna dessus et le fit doucement entrer en lui, les faisant gémir tous les deux. Ayasegawa serrait les dents, c'était douloureux, son professeur avait une queue imposante mais il avait tellement envie de lui qu'il ne se focalisa pas sur la douleur et continua doucement de s'empaler sur le sexe tendu à l'extrême de l'homme.

_ Merde… Merde, merde !

Le blond devait résister à l'envie de pilonner son étudiant alors il crispait tout son corps. L'étroitesse de l'intimité de Yumichika avait pratiquement réussi à le faire venir immédiatement et il avait du mal à se retenir. Quand le brun recommença à onduler des hanches Shinji lâcha un grognement bestial et cela suffit à faire accélérer le plus jeune. Ce dernier recommençait à gémir, ses mouvements reprirent de l'ampleur et quand le blond vit son étudiant se cambrer violemment et rejeter la tête en arrière dans un pur crie de plaisir, il sut qu'il pouvait y aller. A cet instant l'acte devint passionné, Yumichika ondulait des hanches rapidement, parfois il ne faisait que se laisser violement tomber sur le sexe de l'homme. Shinji ressortait pratiquement en entier à chaque fois, et bien, que les mains de son étudiant étaient fermement appuyées sur son torse, cela ne l'empêchait pas de se déhancher afin d'approfondir encore plus chaque pénétration.

_ Haaaan ! S'il… S'il te plait !

Shinji venait de se saisir du sexe tendu de son étudiant et il s'appliquait maintenant à le masturber au rythme des pénétrations. Il pouvait sentir que le plus jeune se contractait autour de son sexe et cela le fit gémir durement.

_ Je… J'ai besoin… S'il te plait… J'ai…Oh !

Hirako se redressa brusquement et aida Yumichika qui était de plus en plus perdu dans son plaisir. Shinji s'activait à toucher toujours plus rapidement et violemment la prostate de son étudiant. Ce dernier l'embrassa durement et s'appuyait à présent sur les épaules de son professeur, accélérant le rythme un peu plus, le faisant toujours plus entrer en lui. Il contracta une nouvelle fois son anus et Shinji poussa un crie particulièrement érotique. L'homme se vengea alors et il masturba encore plus fort son étudiant, le faisant tout simplement rugir de plaisir.

Yumichika ne savait plus où il était ni qui il était, tout ce qui comptait à ce moment-là était Shinji. L'homme qui martelait à présent violemment sa prostate. Il allait venir, il sentait le plaisir grimper en lui rapidement, trop rapidement.

_ Yumi… Regarde-moi ! Ooh merde ! Regarde-moi !

Le plus jeune obéi et avant qu'il ne puisse comprendre quoique ce soit, le blond avait mis un grand coup de rein, son sexe atteignant directement sa prostate et Yumichika jouit brutalement dans la main de son professeur et entre leurs corps. Le visage renversé par le plaisir d'Ayasegawa, le son odieusement érotique qu'il avait fait en jouissant, ainsi que les contractions de son intimité eurent raison de Shinji qui agrippa fortement les hanches et qui rejeta violemment la tête en poussant un grognement rauque en se déversant dans l'antre chaud de son étudiant.

Shinji se laissa tomber sur le dos, attirant avec lui son étudiant dont le corps était toujours secoué par les spasmes de son précédent orgasme. Après avoir été bercé par le son de leurs gémissements et de leurs cris, la chambre du blond fut de nouveau silencieuse. Les souffles saccadés des deux hommes se calmèrent ainsi que les battements effrénés de leurs cœurs.

Pendant plusieurs minutes ils restèrent ainsi, silencieux et comblés. Shinji caressait doucement le dos du plus jeune, les yeux fixés sur le plafond. Il ne pensait plus à rien, simplement au fait qu'il était fou amoureux du jeune Yumichika et que ce dernier était bien plus passionné qu'il ne l'aurait pensé. Kami-sama quand il repensait à la vision de pure débauche qu'il lui avait offert, Shinji en aurait eu une autre érection. Le brun quant à lui reposait sur le torse de son professeur, il se sentait totalement satisfait et il se fit la réflexion qu'il n'avait jamais eu une expérience similaire avant. Ça avait été torride et tendre et il aimait cet homme comme un dingue.

_ C'était juste…

_ Wouaw…

_ Je n'aurais pu dire mieux !

Le jeune homme sourit contre la peau de son professeur. Il ne voulait pas que cet soirée se termine, il voulait rester ici toute sa vie. Il voulait que Shinji le garde contre lui encore et encore, que l'homme lui fasse l'amour encore et encore. Yumichika se mordit la lèvre et cacha un peu plus son visage dans le cou de Shinji. L'homme sentait la sueur mélangée au savon et ce cocktail fit perdre la tête au jeune homme.

_ Jecroisquejesuisamoureuxdevous.

_ Pardon ? Je n'ai pas compris !

Putain mais qu'est -ce qu'il lui avait pris de dire ça ? Il était con ou quoi ? Là il marquait définitivement l'arrêt de tout ce qui n'avait pas pu encore commencer entre eux ! Yumichika se détesta à cet instant. Shinji lui releva le visage et le regarda avec un froncement de sourcil, il avait apparemment senti que Yumichika s'était immédiatement tendu et il voulait en connaître la raison.

_ Je… Je crois que je suis amoureux de vous…

Le plus jeune chercha à se cacher de son professeur mais ce dernier l'en empêcha et lui releva une nouvelle fois le visage. Yumichika put alors voir que l'homme abordait un sourire rayonnant et qu'il le regardait avec tendresse.

_ Hmm Je suis embêter dans ce cas…

_ Qu…Quoi ?

Yumichika cru que son cœur se brisait en million de morceau et il eut soudain envie de partir loin et de pleurer.

_ Je suis embêté parce que tu vois, moi, je suis sûr d'être amoureux de toi.

L'homme ne laissa pas le temps au jeune homme ne répondre et plaqua ses lèvres sur celle du brun et l'entraîna dans un baiser passionné, collant une fois de plus leurs corps l'un à l'autre.

Ils étaient à cet instant, l'un comme l'autre, fou de bonheur.

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Après avoir aidé Yumichika à se préparer pour son rendez-vous avec Shinji, Ichigo était rentré chez lui avec une certaine impatience. Il voulait que le temps passe vite afin de revoir le plus rapidement possible Byakuya. Alors en arrivant chez lui il avait pris une longue douche chaude, il s'était ensuite préparé avec soin et avait enfilé une chemise bleue nuit ainsi qu'un pantalon noir et des Criper's noires. En attendant son petit ami, il avait sorti son carnet de dessin et suite à la conversation qu'ils avaient eu la veille, le rouquin fit quelque croquis de ce qu'il pourrait faire sur le corps délicieusement sculpter de Kuchiki. Bien qu'il soit persuadé que jamais une telle chose se produirait il pouvait toujours rêver qu'un jour il ferait courir les poils de son pinceau sur le corps du noble.

Celui-ci était arrivé pile à l'heure et Ichigo avait pratiquement courut pour le rejoindre. L'homme était divin comme d'habitude et le rouquin eut tout le mal du monde à se retenir de le supplier de lui faire l'amour. Le noble lui avait souri et ils purent enfin partirent vers le restaurant dans lequel Byakuya avait réservé. C'était un restaurant qui servait de la gastronomie italienne, et Ichigo pouvait facilement dire qu'il n'avait jamais rien mangé d'aussi bon. Le repas avait été bercé par leurs conversations incessantes. Ils avaient tous deux l'impression d'en apprendre encore plus sur l'autre et ils en étaient ravis. Kurosaki avait donc appris que la famille de Byakuya attendait de lui qu'il se marie avec une noble du nom de Shihoin Yoruichi, afin qu'il puisse assurer la descendance du clan Kuchiki. Ichigo avait eu incroyablement peur à l'entente de cette nouvelle mais le noble l'avait immédiatement rassuré. Il ne comptait absolument pas se marier avec cette femme énervante, et il était également sûr que Yoruichi ne voulait pas de lui non plus. Bien que dubitatif Ichigo avait accepté cet explication et ils en étaient resté là.

Les sous-entendus ne s'étaient pas fait rare non plus. Ils se cherchaient et ils adoraient ça. Ils avaient envie l'un de l'autre, et ils avaient de plus en plus de mal à se retenir et Byakuya avait poussé le visse un peu plus loin en posant son pied contre le mollet de son étudiant. Ce dernier avait retenu sa respiration en sentant se pied taquin remonter le long de sa jambe, et les yeux de Byakuya ne le lâchait pas. L'homme avait abordé son petit sourire en coin tout le long de son petit jeu et Ichigo s'était mordu la lèvre en fixant l'homme lui aussi. La température était immédiatement montée entre eux. Puis se rendant compte que s'ils ne se calmaient pas ils allaient finir par se sauter dessus, là, devant tout le monde, et ça il en était hors de question. Ils ne voulaient pas que se passe comme ça.

Alors Byakuya s'était arrêté et Ichigo avait regagné quelque peu son calme. La fin du repas s'était terminée relativement vite et après que le noble ait payé leur dîné, ils étaient sortis du restaurant puis sans plus attendre le professeur plaqua son étudiant contre le mur le plus proche et lui dévora littéralement la bouche. Ce dernier ne s'en plaignit absolument pas, bien au contraire, il alla plus loin en passant ses mains dans le cou de Kuchiki afin de pouvoir approfondir encore un peu plus le baiser qui était déjà particulièrement intense. Ils se séparèrent quand un couple sorti du restaurant et passa à côté d'eux. Ils se reculèrent alors, restant à une distance correcte l'un de l'autre puis Byakuya prit la main du plus jeune et le conduisit jusqu'à la voiture. L'homme, comme à son habitude, lui avait ouvert la porte, puis contourna le véhicule afin de s'installer derrière le volant. Le voyage se fit en silence et bien vite le rouquin se retrouva devant son appartement.

Le jeune homme se retrouvait donc à présent devant la porte de son immeuble, toujours assis dans la voiture noire de son professeur et il n'éprouvait absolument pas l'envie de partir. Il voulait rester encore avec son petit ami, il voulait encore et toujours l'embrasser et à cet instant il se fit la réflexion qu'il était foutu. En effet il n'arrivait pas à imaginer le fait de se retrouver seul sans Byakuya à ses côtés. La nuit qu'il avait passé dans ses bras l'avait rendu encore un peu plus accros à lui et il ne savait pas comment il allait pouvoir faire pour s'en sortir maintenant.

_ J'aimerai rester avec toi Ichigo, mais je ne peux pas… J'ai un dossier important à préparer et… Honnêtement avec qu'il s'est passé ce soir je ne suis pas sûr de pouvoir te résister alors je pense que ça serait mieux si je rentrais chez moi…

Le rouquin lui jeta un regard empli de détresse et de tristesse. Il comprenait parfaitement le fait que l'homme ait du travail, mais il avait l'impression également, qu'il ne voulait pas rester avec lui. Il ne voyait aucune objection à ce qu'il lui saute dessus, bien au contraire, il en rêvait même, alors il était vexé et blessé.

_ Oh, je vois ! Dans ce cas bonne nuit ! A demain si je ne suis pas trop pris dans mes révisions. Après tous les premiers partiels sont la semaine prochaine.

Le rouquin fit un mouvement en direction de la portière de la voiture. Il avait voulu paraître détaché et sûr de lui mais Byakuya semblait avoir vu clair dans son jeu puisqu'il le retint fermement par le bras et le força à se retourner vers lui.

_ Je te l'ai déjà dit Ichigo, mais je veux que tu n'aies que moi dans la tête et avec tout ce qu'il s'est passé je sais que ce n'est pas le cas.

_ Je sais mais…

L'homme venait de poser sa bouche sur celle de son étudiant et s'appliquait à l'embrasser tendrement, lui montrant qu'il le désirait plus que de raison. Puis ils se séparèrent à contre cœur et Byakuya lui adressa un sourire ravageur et Ichigo cru défaillir.

_ Bonne nuit Ichigo… Et je veux de tes nouvelles demain, ne t'amuse pas à me faire attendre.

_ Oui, oui… Bonne nuit Sensei !

Le jeune homme sorti du véhicule et entra dans le hall de son immeuble. Il regarda par la baie vitrée, la voiture de son professeur partir et tournée dans la rue puis, à son tour, il tourna dans le couloir afin de se diriger vers l'ascenseur. Cependant comme s'il était inconsciemment appelé par quelque chose, comme s'il avait senti que quelque chose s'était produit, une chose sortant de la normalité, il jeta un regard suspect à sa boîte aux lettres. Il n'hésita qu'un quart de seconde avant de s'avancer vers la ranger de boîtes sur laquelle était disposée la sienne, puis il la regarda avec méfiance, comme si une lettre allait lui sauter au visage pour le dévorer. Lentement il approcha sa main de la porte de la boîte aux lettres et enfonça la clef dans la serrure. Ichigo ouvrit la petite porte, puis sorti le petit paquet de lettre que la boîte contenait. Il fit le tri, des factures, des publicités, et parmi elles, une petite enveloppe kraft, blanche, sur laquelle juste son nom était inscrit.

Kurosaki, après avoir refermé sa boîte aux lettres, et s'être engouffré dans l'ascenseur, garda ses yeux fixés sur la lettre qu'il tenait entre ses mains. Il se demandait qui pouvait bien lui écrire. De toute évidence c'était une personne qui n'était pas passée par la poste, en effet seul son nom était présent sur l'enveloppe. Aucune adresse, aucun nom de potentiel expéditeur ne figurait sur le papier et cela intrigua grandement le rouquin. Celui-ci était à présent arrivé devant la porte de son appartement et, détournant pendant quelque seconde son attention de son courrier, il ouvrit sa porte d'entrée et pénétra dans son appartement. Ichigo ferma la porte à clef derrière lui, il se déchaussa ensuite et déposa son manteau ainsi que son écharpe sur le porte manteau. Une fois à son aise, il décida d'abord d'ouvrir les factures, le moment le moins drôle du mois selon lui. Une fois fait il jeta les publicités à la poubelle, ne prenant même pas la peine de les lire, ramassis de conneries !

Enfin Ichigo reprit la mystérieuse lettre dans ses mains et l'ouvrit lentement. Une simple feuille s'en échappa et le rouquin commença à lire les mots inscrits en noir dessus.

Ichi,

Ne va pas t'imaginer une seule seconde que j'ai renoncé à toi. Tu es à moi, tu l'as toujours été et tu le seras toujours. La petite interruption qui a eu lieu dans notre couple n'a que trop durée. Ce n'est pas à toi de décider quand notre relation prend fin. Je suis le seul à en avoir le droit, je veux que tu te rentres ça dans le crâne.

Cette fois-là, quand tu as fait l'énorme erreur d'aller te plaindre à to cher ami Ayasegawa, je n'ai fait que te donner ce que tu avais mérité. Tu le sais que tu n'as pas le droit de me défier. Tu m'appartiens tout entier, toi et ton joli petit cul vous êtes à moi. Ce jour-là, il fallait que je te punisse, je refuse que la moindre personne pose la main sur toi, tu es à moi. Et j'ai pris du plaisir à te punir, parce que tu le méritais, parce que c'est cette fois-là que j'ai réellement posé ma marque sur toi. Tu t'en souviens n'est-ce pas ? Tu te souviens de ce que tu as ressenti quand je suis entré en toi ?

Ce n'était absolument rien à côté de ce que je compte te faire Ichi. Tous ses hommes que tu as eus, qui ont défilés dans ton lit, tous ceux-là n'étaient rien. Quand je vais venir te chercher, parce que je vais venir te chercher, je vais te faire regretter ton comportement de salope, tu es à moi. Et Kami-sama ! je vais prendre un malin plaisir à te punir pour avoir osé te faire sauter par ce bâtard aux cheveux noirs. A cause de lui ta punition n'en sera que pire. Cet enculé m'a défié, il m'a défié par ta faute et tu vas payer.

Personne, tu m'entends ? Personne ne pourra m'empêcher de t'avoir. Ni ton père, ni ce petit connard d'Ayasegawa, ni tes amis Renji et Madarame, et encore moins ce fils de pute aux cheveux noirs ! Je veux que tu te fasses entrer ça dans le crâne Berry. Toi et moi on va bientôt être réuni, toi et moi on va s'amuser encore un long moment et personne ne se mettra en travers de mon chemin.

Tu es à moi.

Jiruga.

Au fur et à mesure de sa lecture, les yeux du jeune homme s'étaient écarquillé de peur. Kami-sama cet homme était tout simplement fou. Il le menaçait ouvertement et lui rappelait des souvenir qu'Ichigo aurait préféré ne jamais avoir à se rappeler et il parlait de ce viol comme d'un exploit qu'il allait se faire un malin plaisir de réitérer. Il se vantait de ce qu'il lui avait fait subir pendant des années et il le clamait comme étant sa chose et cela sans la moindre hésitation.

Sans qu'il ne s'en rende compte, il s'était mis à pleurer et se fut en sentant l'humidité sur ses joues qu'il s'en rendit compte. Il essuya rageusement ses larmes avec sa manche et se leva. Non. Il ne pouvait pas se laisser aller à la peur, il ne pouvait pas et il ne voulait pas. Il ne voulait pas faire ce cadeau à Jiruga, c'était clairement ce qu'il attendait avec cette lettre et Ichigo en avait assez de se laisser faire par ce connard. Il avait bousillé pratiquement trois ans de sa vie et il ne voulait pas qu'une minute de plus appartienne à ce psychopathe. Non il ne se laisserait pas faire. Ichigo essuya encore une fois les larmes qui s'étaient sournoisement échappées de ses yeux et soupira un bon coup afin de se reprendre.

D'un geste rageux il voulut froisser la lettre mais il s'abstint de justesse, il devait la garder au cas où. Ça pouvait servir de preuve, il le savait. Il posa donc la missive à plat sur la table et pris son téléphone. Il ne voulait plus rien subir de la part de ce dégénéré et il savait qu'il avait besoin de ses amis et de sa famille. Et surtout, surtout il avait besoin de Byakuya. Sans attendre une minute de plus il composa le numéro de son professeur et avec une seconde d'hésitation il appuya sur le petit téléphone vert qui lui permettait d'appeler. Au bout de deux tonalités la voix rauque et suave de Kuchiki raisonna dans son oreille, lui provoquant ainsi un millier de délicieux frissons. Ichigo se senti immédiatement mieux, et il se détendit instantanément.

_ Ichigo ?

_ Bya… Byakuya je…

Prononcer le prénom de son petit ami lui donnait chaud. Il avait l'impression de franchir un interdit et cela lui plaisait intensément. Kurosaki entendit l'homme retenir sa respiration au bout du fil et il en fut heureux. Le noble aimait qu'il l'appelle par son prénom et il le savait.

_ Tout va bien ?

Apparemment la voix qu'il avait voulue assurée ne trompa pas son professeur qui attendait maintenant avec une certaine impatience que le jeune homme lui explique la raison de son coup de téléphone.

_ Je ne sais pas vraiment en fait…

_ Comment ça ?

_ Quand vous êtes parti tout à l'heure, j'ai regardé mon courrier et il y avait une lettre… Une lettre de Jiruga.

_ J'arrive immédiatement Ichigo, il est évident que je ne te laisserai pas tout seul cette nuit non plus.

Bien que surpris de la réaction de Byakuya, il aurait pensé qu'il allait simplement le rassurer et c'était ce dont il avait besoin et ce qu'il espérait en l'appelant, Ichigo fut extrêmement heureux d'apprendre que l'homme comptait passer encore une nuit à ses côtés.

_ Vous n'êtes pas obligé, j'appelais juste pour… Pour que vous me disiez que tout va bien aller… Je…

_ Ichigo je veux te voir en sécurité et j'ai réellement envie de voir que tu vas bien là tout de suite. Je ne veux pas qu'une nouvelle fois tu te mettes à paniquer et je tiens à te rassurer en personne.

_ O…OK alors. Je vous attends.

_ Je l'espère bien. J'arrive dans vingt minutes.

L'homme raccrocha et Ichigo en fit de même. Son téléphone resta en suspens pendant quelques secondes puis, comme si l'information grimpa enfin dans son cerveau, le rouquin sorti de sa torpeur. Byakuya arrivait chez lui. Ichigo jeta pratiquement son téléphone sur son lit et se précipita dans la salle de bain. Il prit une douche afin de finir d'enlever les traces de stresse de sur son corps et il sorti rapidement de la salle de bain. Il enfila son bas de pyjama et préféra rester torse nu. Il ne fallait pas que Byakuya pense qu'il se ramollissait. Le jeune homme retourna dans sa salle de bain et se sécha rapidement les cheveux avec une serviette et une fois fait il se brossa les dents énergiquement.

Kurosaki venait à peine de finir quand il entendit son interphone sonner. Il se précipita dessus afin de répondre.

_ Ichigo ?

_ Je vous ouvre !

Le jeune homme entendit la sonnerie significative de l'ouverture de la porte et il attendit proche de la porte d'entrée pour pouvoir ouvrir à son professeur le plus rapidement possible. Son regard se posa sur la lettre qui reposait tranquillement sur sa table. Cet inoffensif bout de papier qui lui causait, malgré toutes ses belles résolution, des sueurs froides. Il ne pouvait pas croire que ce que son ex amant avait écrit était la vérité. Comment pouvait-on croire ça ? Comment une personne pouvait-être aussi dérangée ? Nnoitra disait clairement qu'il voulait le violer de nouveau et cela avec un tel aplomb qu'Ichigo en eut de nouvelles sueurs froides.

Le rouquin sursauta violemment quand il entendit son professeur frapper à sa porte. Cela eut le mérite de le faire sortir de ses réflexions peu glorieuses. Sans plus attendre il ouvrit la porte et laissa entrer un Byakuya passablement inquiet. Kurosaki referma la porte à clef derrière lui et il se retourna pour voir que son professeur le regardait avec insistance. Le noble le regardait des pieds à la tête et s'arrêta un instant sur son torse, Ichigo le vit déglutir et cela le fit sourire discrètement. Puis l'homme remonta sur son visage et il lâcha un soupire, le rouquin semblait en parfait état. Seul une petite étincelle de peur brillait dans son regard et Kurosaki voulut détourner les yeux. Il savait parfaitement bien que Byakuya arrivait à lire en lui comme dans un livre ouvert et il ne voulait pas lui montrer qu'au fond de lui il avait peur. Il voulait lui montrer qu'il était fort et qu'il pouvait faire face à son dégénéré d'ex petit copain.

Kuchiki l'empêcha de détourner le regard en passant une de ses mains sous son menton. Leurs regards s'accrochèrent un instant, puis ne tenant pas une seconde de plus Byakuya attira son étudiant dans ses bras. Le rouquin s'y blottit avec plaisir, enfouissant son visage dans le torse fort de l'homme, respirant son odeur à plein nez. Ses bras s'enroulèrent autour de la taille du noble, tandis que celui-ci passait les siens autour des épaules de son cadet. Leurs corps se touchaient, ils étaient même collés l'un à l'autre et ils aimaient ça. Ils aimaient tout le deux sentir le corps de l'autre. Ichigo se détendit pratiquement instantanément et il laissa ses mauvaises pensées loin de lui. L'ébène du sentir que son étudiant se détendait puisqu'il resserra encore plus sa prise sur son corps chaud et déposa son nez dans ses cheveux roux et soyeux.

Pendant plusieurs minutes les deux hommes restèrent ainsi, dans les bras l'un de l'autre, prenant ce qu'ils avaient à prendre et donnant ce qu'ils avaient à donner. Après encore quelques minutes dans ce silence confortable et rassurant, Byakuya déposa un baiser dans les cheveux roux d'Ichigo et il se recula légèrement. Il remonta une de ses mains et la plaça sur la joue de son étudiant qui le regardait avec tendresse.

_ Comment vas-tu ?

_ Je… ça va je pense… C'est juste que…

Ichigo hésita un instant et Byakuya fronça les sourcils.

_ Que quoi Ichigo ?

_ Ce qu'il a écrit…

_ Montre-moi la lettre Ichigo.

Le rouquin n'hésita pas un instant et s'avança vers la table et pris le morceau de papier afin de le donner à son petit ami. Ce dernier le lu pendant qu'Ichigo alla chercher son téléphone portable. Il ne voulait pas refaire la même bêtise de tout cacher à tout le monde. Alors il devait au moins avertir Yumichika et son père. Son paternel allait être furieux et inquiet, il allait être furieusement inquiet. Mauvais cocktail pour le père Kurosaki, très mauvais cocktail. Cependant avant qu'il n'ait pu faire le moindre geste supplémentaire, Ichigo sursauta une nouvelle fois brusquement et regarda son professeur avec intérêt. Il n'avait jamais vu Byakuya aussi ouvertement en colère.

_ J'espère que ce crétin n'a pas l'intention de se pointer ici et de te toucher ne serait-ce qu'un cheveu. S'il a envie de vivre une vie d'une durée relativement acceptable il en va de sa survie de ne pas t'approcher.

Le rouquin lui adressa un petit sourire reconnaissant. Il aimait voir que son professeur se souciait de lui.

_ Je vous l'ai déjà dit… Jiruga est tenace, s'il a dit qu'il allait revenir il va revenir.

_ Il est hors de question que je le laisse t'approcher Ichigo. Je vais prendre cette lettre et je vais la garder en preuve. Un dossier et rapidement monté, les preuves facilement cumulables et j'ai des relations dans la police. C'est très simple pour moi d'obtenir un mandat d'arrêt contre cet espèce de pourriture.

_ Ecoutez… Je…

_ Non Ichigo, c'est toi qui va m'écouter. Je refuse que cet homme te fasse souffrir de nouveau ! Tu es mon petit ami et je vais donc agir comme ton petit ami ! Et la première chose que je vais faire c'est te protéger.

Ichigo ne se retint pas une seule seconde et se jeta sur les lèvres de son professeur. Sa langue se fit immédiatement inquisitrice et sans attendre l'accord de Byakuya il fit pénétrer son musque chaud et humide dans la bouche du noble. Il l'embrassa comme si sa vie en dépendait, il se fit impétueux, suça la langue de son professeur, laissant le noble totalement pantois durant un instant. Byakuya se laissa faire, il laissa son étudiant prendre le dessus et guider le baiser qui était bien plus que satisfaisant. La seule chose que l'ébène fit c'est poser ses mains sur les hanches du rouquin. Il poussa un gémissement quand il senti la langue chaude de son étudiant caresser son palais et il eut tout le mal du monde à ne pas le plaquer contre le mur et reprendre les rênes et embrasser son étudiant comme si sa vie en dépendait.

A bout de souffle le rouquin se recula et repris sa respiration. Il regardait Byakuya dans les yeux et il pouvait lire tout le désir que son professeur ressentait pour lui. Il rougit et un frisson d'excitation s'empara de son corps. Pourtant il s'obligea à se calmer. Il savait que rien n'arriverait ce soir et il ne voulait pas être encore plus frustrer qu'il ne l'était déjà.

_ C'était pour quoi ?

_ Juste un baiser de remerciement…

_ De remerciement ? Ichigo tu n'as pas besoin de me remercier tu sais… Je veux juste que tu sois heureux.

Ichigo voulu une nouvelle fois se jeter sur son professeur mais le téléphone de ce dernier sonna et il lui indiqua qu'il s'agissait de Rukia et qu'il devait répondre. Kurosaki acquiesça et repris son téléphone. Il appela d'abord Yumichika mais tomba sur la messagerie de son téléphone. Le brun devait sûrement passer une bonne soirée avec Shinji et il ne voulait pas le déranger, il le préviendrait donc plus tard, quand il serait sûr de ne pas le déranger. Le rouquin composa ensuite le numéro de son paternel et souffla un bon coup avant d'appuyer sur le petit bouton vert. Après quelques tonalités d'attente, la voix tonitruante de Kurosaki père retentie dans ses oreilles.

_ Fils ?

_ Salut p'pa !

Byakuya qui avait raccroché son téléphone regardait maintenant avec intention son étudiant et il fut ravis de se rendre compte que le plus jeune écoutait ses conseils.

_ Tout va bien Ichigo ?

_ Hmm… Ouais on peut dire ça…

Dès qu'il eut prononcé cette phrase le rouquin pu entendre l'inquiétude dans la voix de son père et il se dit que les ennuies n'allait pas tarder à commencer.

_ Qu'est-ce qu'il se passe ?

_ C'est Jiruga… Il est revenu.

_ QUOI ? Ichigo explique toi tout de suite !

Ichigo lâcha un grand soupire et se lança dans son récit. Le noble s'était mis à son aise, il était maintenant évident qu'il allait passer une nouvelle fois la nuit avec le rouquin. C'est alors tout naturellement qu'il commença par ôter sa veste, ses chaussures, puis enfin sa chemise noire, ses chaussettes et son pantalon, tout ça devant le regard avide d'Ichigo qui était resté muet, son père toujours impatient au téléphone.

_ Fils ! Explique-toi !

Kurosaki dégluti difficilement et adressa un regard courroucé à son professeur qui émit un rire profond avant d'aller s'installer dans le lit d'Ichigo.

_ Oui… Oui excuse-moi…

L'homme le fixait, ses bras étaient derrière sa tête et la position alanguie de son corps donnait juste des envies vraiment pas catholiques au rouquin. Les longues jambes de Byakuya, son bas ventre enfermé dans sa prison de tissu noire, son ventre, ses abdominaux, son torse magnifiquement musclé, son cou, son merveilleux visage, tout donnait envie à Ichigo de raccrocher au nez de son père et d'aller voir de plus près chaque détail du corps de son professeur. Le jeune homme du se détourner de la tentation et pris une grande inspiration avant de commencer à parler à son paternel, qui attendait toujours impatiemment au téléphone.

_ Mercredi je suis allé au dojo avec…

_ Ton petit ami ?

_ Si tu me coupes à chaque fois on va pas s'en sortir le vieux !

_ Excuse-moi fils, continu.

_ Donc, nous étions au dojo, et je suis sorti avant… Mon petit ami…

De là où il était Ichigo pouvait parfaitement voir le sourire ravis qu'affichait Kuchiki et il le lui rendit.

_ Et ensuite ?

_ J'ai entendu Jiruga qui m'appelait, et quand je me suis retourné pour lui faire face il s'est rapproché de moi… Il a dit tout un tas de truc… Qu'il voulait me récupérer, que lui et moi on était fait pour être ensemble. Je n'arrivais pas à lui répondre, j'avais peur papa. Vraiment peur… Je voulais lui dire que non, que je ne voulais plus rien avoir à faire avec lui et qu'il devait rester loin de moi, mais je n'ai pas pu… Il a voulu me toucher mais… Bya… Byakuya est arrivé à ce moment-là et il l'a fait partir… J'ai fait une crise de panique. Et une crise de nerfs aussi… Comme avant… Comme quand… Enfin… Tu sais bien… Il a dit qu'il allait revenir, qu'il n'abandonnerait pas.

_ Fils ! J'espère que…

_ Je ne referai pas la même erreur… Je te le promets… J'ai peur mais… J'ai surtout les nerfs en fait. Je ne le laisserai pas m'avoir, pas encore une fois.

_ Je veux que tu m'appelles au moindre soucis Ichigo. Si cet espèce de gros con s'approche de toi je veux que tu me le dises immédiatement.

_ Oui p'pa, c'est pour ça que je t'appelle… Il m'a laissé une lettre, dans ma boite aux lettres je veux dire. Byakuya est là et il a dit qu'il fallait que je la garde comme preuve, qu'un dossier est facilement monté… Mais Nnoitra sait où j'habite… Alors je voulais te tenir au courant… Parce que comme je te l'ai dit, je ne me ferais pas avoir une nouvelle fois.

_ Je sais que tu vas encore rouspéter Ichigo, mais ta mère et moi avons parlé et on veut rencontrer ton petit copain.

_ P'pa…

_ Non, écoute-moi. De ce que tu m'en dis il a l'air d'être quelqu'un de bien et de respectable, il t'a protégé contre ce fils de pu… De chien… et il veut continuer à le faire, mais comprends nous Ichigo. Nous sommes inquiets pour toi.

_ Je sais mais… c'est tout nouveau et… C'est… Enfin… C'est une longue histoire… Et il est occupé tu sais…

Ichigo vit son professeur se redresser puis se lever complètement de son lit afin de le rejoindre en quelques enjambées. Le noble lui faisait face et lui parla d'une voix forte afin que Kurosaki père puisse entendre.

_ Mets le haut-parleur Ichigo.

Le rouquin allait rouspéter mais il se retint. Il devait le faire afin que les choses soient claires. Résigné, et légèrement effrayé par ce qui allait suivre, Ichigo appuya sur la touche du haut-parleur et Byakuya commença à parler.

_ Bonsoir Kurosaki-san.

_ Bonsoir M…

_ Kuchiki, Kuchiki Byakuya.

_ Attendez, vous voulez dire que vous êtes l'homme qui habite cette gigantesque maison près de chez nous ? Le grand frère de la petite Rukia ?

_ Oui en effet.

_ Mais enfin fils ! Il est trop vieux pour toi !

Byakuya tiqua à l'entente du fait qu'il était vieux et Ichigo se tapa le front avec la paume de sa main.

_ C'est tout ce que tu trouves à dire le vieux ?!

_ Mais enfin !

_ Je suis majeur p'pa ! Je fais ce que je veux !

_ Ichi !... Non Isshin ! Si ton fils est heureux c'est le principal ! Avec un homme plus vieux ou non ! Kuchiki-sama est quelqu'un de très respectable !

_ Bonsoir Kurosaki-sensei.

_ Maman ?! Tu connais Byakuya ?

_ Bonsoir mon chéri. Oui je le connais. C'est un de mes patients. Je suis heureuse pour toi mon chéri. Kuchiki-sama, vous êtes un homme bien, je sais que vous prendrez soin de mon fils.

_ En effet Kurosaki-sensei. Je vous remercie.

Ichigo était aussi rouge qu'une tomate bien mûre, et Byakuya lui adressa un grand sourire. Il connaissait la mère d'Ichigo depuis maintenant un certain temps, c'était sa kinésithérapeute depuis pas mal de temps et Masaki Kurosaki était sans nul doute une femme plus que respectable. Byakuya l'appréciait beaucoup.

_ Isshin cesse de faire le pitre ! Tu es de 10 ans mon aîné et nous sommes pourtant très heureux !

_ Tu es plus jeune que papa de 10 ans et pourtant c'est lui le plus immature des deux…

_ Ichigo chéri… Je suis heureuse que tu es pris de mon côté pour ce qui est de ta maturité.

Ichigo pouffa quand il entendit son père se vexé en hurlant qu'il était mal aimé par sa famille, et Byakuya esquissa un sourire sur son magnifique visage. Le père d'Ichigo semblait être un homme peut conventionnel, et bien que Kuchiki n'appréciait pas cela d'habitude, il lui semblait pourtant que Isshin Kurosaki était quelqu'un de bien.

_ Kurosaki-sensei…

_ Je vous en prie Kuchiki-sama appelez-moi Masaki.

_ Très bien Masaki… Je ne vois aucun inconvénient au fait de vous rencontrer dans un cadre plus… Personnel dirons-nous. Je comprends parfaitement que vous vouliez ce qu'il y a de mieux pour Ichigo.

_ Je sais que mon fils ne craint rien avec vous. Et je sais aussi que, au vu de votre position professionnelle, vous allez faire en sorte que Jiruga Nnoitra se tienne loin de mon fils.

_ Effectivement je vais prendre les mesures qui s'imposent.

_ Je sais que vous êtes quelqu'un de bien Kuchiki-sama, je n'ai nullement besoin d'être rassurée là-dessus, cependant je crains qu'il n'en soit pas de même pour mon excentrique mari. C'est avec plaisir que je vous attends chez moi Kuchiki-sama.

_ Maman tu es sûre que c'est une bonne idée que le vieux fou soit mis en contact avec Byakuya ?

_ Oui je suis sûre, ça évitera qu'il se monte des histoires abracadabrantes dans sa petite caboche.

Ichigo riait maintenant de bon cœur, Misaki et Byakuya en firent de même. Ainsi tout semblait aller pour le mieux.

_ Si tout est arrangé, je ne pense pas que vous retenir plus longtemps soit utile. Faites attention à vous les garçons ! Bonne nuit !

_ Bonne nuit maman !

_ Bonne nuit Masaki.

La conversation prit fin ainsi et Ichigo se senti bien plus soulagé qu'il ne le pensait. Sa mère était tout simplement géniale. Byakuya s'était redressé et retourna dans le lit du rouquin. Ce dernier alla éteindre la lumière et rejoignit sans plus attendre son professeur. Ce dernier ne perdit pas de temps et attira son étudiant à lui, afin qu'il se retrouve contre lui, comme la veille. Leurs corps se touchaient et malgré l'excitation que l'un et l'autre ressentaient, ils étaient bien.

Byakuya se pencha et embrassa aussi tendrement que possible le plus jeune. Sa langue fit le contour des lèvres douces d'Ichigo qui lâcha un profond soupire de bien-être. Le muscle chaud du noble quémanda lentement l'entrée de la bouche du rouquin et ce dernier ne résista aucunement. Doucement sa propre langue vint rejoindre celle de Byakuya et un lent ballet débuta. Sensuel et doux, le baiser était sans mentir l'un des plus agréable qu'ils n'avaient jamais échangé. Les mains d'Ichigo vinrent se nicher dans les cheveux doux et soyeux du noble et ce dernier lâcha un profond soupire de plénitude, soupire qui se transforma bien vite en grognement quand il senti que Kurosaki frottait doucement son érection naissante contre sa hanche et qu'il mordillait ses lèvres d'une délicieuse façon. Byakuya se recula alors légèrement et tout contre la bouche de son étudiant et avec un sourire taquin il mit fin aux espérances du jeune homme.

_ Je te l'ai déjà dit Ichigo, pas maintenant…

Tout en parlant il mit des coups de langue sur les lèvres gonflées et rougies du jeune Kurosaki.

_ Alors arrêtez de faire ça…

Byakuya rit un instant avant de déposer un tendre et chaste baiser sur les lèvres d'Ichigo puis sur son front et il resserra sa prise autour de son corps.

_ Je suis heureux Ichigo.

_ Heureux ?

_ Rencontrer tes parents me rend heureux.

_ J'espère que tu diras toujours la même chose quand tu verras mon cinglé de père !

Byakuya lâcha un rire profond qui envoya des frissons dans le corps du rouquin.

_ Ton père à l'air d'être quelqu'un de bien, il t'aime ça ne fait aucun doute.

_ Je le sais, il est juste très… Expressif…

_ J'aime bien l'idée de rencontrer ta petite sœur Yusu aussi. Elle m'a l'air très maligne.

_ Elle l'est. Et Karin aussi.

_ Karin ?

_ Oui, mon autre petite sœur, la sœur jumelle de Yusu.

_ Tu as une grande famille Ichigo. J'ai hâte de les rencontrer. Ta mère est une femme remarquable.

_ Merci !

Le compliment ne pouvait pas faire plus plaisir au rouquin. Il était fier de sa famille et il les aimait comme un fou. Alors savoir que Byakuya voulait les rencontrer le remplissait de joie. Il avait également l'impression que leur relation prenait un tournant décisif et il en était ravis. Cela devenait extrêmement sérieux pour lui et, il le savait, pour Byakuya aussi.

L'homme déposa un nouveau tendre baiser sur ses lèvres et Ichigo soupira de bien-être.

_ Il est temps de dormir Ichigo. Je dois partir tôt demain et toi tu dois réviser pour tes partiels.

_ Oui… Bonne nuit Sensei…

Après un dernier Baiser, le rouquin se calla confortablement contre le corps dur et chaud de son professeur et ferma les yeux. Ichigo ne tarda pas à s'endormir, il avait l'impression que tous ses soucis s'envolaient quand il était dans les bras de Byakuya.

Le noble attendit qu'Ichigo soit profondément endormi, que sa respiration soit lente et régulière et il l'embrassa doucement sur les lèvres.

_ Je t'aime Ichigo… Je t'aime comme un fou… Kami-sama je t'aime tellement…

Byakuya s'endormit à son tour.

Bbbbbbbbbbbbbbbb

Fin de ce chapiiiiiiiiiiiiiitre !

Dites-moi ce que vous en avez pensé ! J'ai galéré pour le lemon alors dites moi si ça vous a plu !

Pour tous ceux qui passent des exam' je vous dis un énorme MERDE ! QUE LA FORCE SOIT AVEC VOUS ! QUE LES REVISIONS VOUS SOIENT UTILES OU ALORS FAITES CONFIANCE A VOTRE TALENT !

Je vous fais des bisous et vous dis à très vite pour le nouveau chapitre !

N'oubliez pas les reviews 😊

Ja ne !

AndZero