Coucou tout le monde !
Me voilà avec un nouveau chapitre de Correspondance !
J'espère que vos examens se passent bien où ce sont bien passés, je croise les doigts pour vous mes chatons !
Je sais que le poste de chapitre n'est pas très régulier et je m'en excuse, mais je suis dans un état de fatigue particulièrement avancé et je ne veux pas non plus gâcher les chapitres en les écrivant rapidement et en les bâclant :/
Réponses aux reviews :
Kama-chan59 :
Mais Yumi était frustré aussi ! Et Shinji est carrément sex non ? Héhéhé en ce qui concerne mon amoureux Byakuya et mon piti Ichigo je vous laisse attendre et ne révèle rien du tout... Surprise, surprise ! Je l'aime Isshin, je le trouve incroyablement sexy :3, MERCI A TOI EN TOUT CAS !
Chizu Aki :
Je suis une fille :D Merci Quand ça va commencer a être chaud entre les deux amoureux ça va être une overdose ! YEAH ! MERCI BEAUCOUP :D
Bad Joke :
Merci beaucoup ! Bon courage pour ton bac ( L ? ES ? L ? ) hihi je ne voudrais pas être la cause de ton échec !
Calinmonamour :
Merci beaucoup à toi, voici la suite ! Je pourrais faire un threesome ça ne me dérange pas du tout, après je ne sais pas avec quel perso ! Si tu as des demande je veux bien essayer d'y répondre ! ( pour un OS je pense ^^ )
Bref ! Je vous laisse ici !
Bonne lecture et rendez-vous en bas de page les loulous !
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Chapitre 23 :
Une violente gifle le percuta et Ichigo tomba sur le sol. Il avait arrêté de compter le nombre de fois où Jiruga l'avait frappé. Tout ce qu'il savait c'était qu'il devait trouver un moyen de calmer son amant. Il devait trouver une façon de lui échapper sinon Jiruga allait réellement finir par le tuer.
Sa seule erreur avait été de rentrer un peu plus tard que d'habitude. Il était tellement enfoncé dans ses révisions qu'il n'avait pas fait attention à l'heure. Quand il avait vu qu'il avait déjà un quart d'heure de retard la panique l'avait gagné. Jiruga allait être en colère, très en colère. Sans plus attendre il avait rangé ses affaires à la hâte et était parti à toute vitesse vers son appartement. Cette simplement maladresse de sa part avait fait qu'il était maintenant allongé sur le sol et qu'il recevait des coups de plus en plus violents de la part de son petit ami.
Ichigo tenta de ramper vers la salle de bain mais Jiruga s'en rendit compte et attrapa le pied du rouquin afin de le tirer vers lui. Les coups se mirent à pleuvoir une nouvelle fois et le jeune homme perdit connaissance pendant un moment. En se réveillant il se retrouva attaché aux barreaux du lit, Jiruga nu au dessus de lui. Un frisson particulièrement violent le parcourut quand les mains du brun se posèrent sans aucune douceur sur lui. Ichigo fut brutalement retourné et il senti une douleur insoutenable dans le bas de son dos.
Le rouquin se réveilla en sursaut. Il suait à grosse goutte et son corps était secoué de tremblement. Il se redressa alors d'un coup en poussant le bras qui se trouvait au milieu de son corps et il se mit a hurler. Le jeune homme se débattait comme une furie, donnant des coups de pieds et de points dans l'air, essayant de fuir cette personne onirique, de la blesser autant qu'elle le blessait. Toujours perdu dans son cauchemar la réaction du rouquin se fit d'autant plus violente quand il senti quelqu'un l'attraper par les épaules et le secouer vivement afin qu'il se réveille.
Tout recommençait. Lui qui avait cru échapper à l'emprise de Jiruga. Tout ça n'avait été qu'un rêve, une délicieuse illusion et il allait se réveiller, Nnoitra à côté de lui, le sermonnant sur le fait qu'il bougeait trop la nuit et qu'il parlait durant son sommeil. Jiruga allait encore le frapper et il allait le mettre au sol afin qu'il dorme là où était sa place. Comme les chiens.
_ ...Go !
Le jeune homme se débattit encore, refusant de laisser partir ce songe. Ce Byakuya qui l'avait fait revivre. Cet homme que son esprit avait su fabriquer pour qu'il se sente en sécurité durant ses nuits.
_ Ichigo !
_ S'il te plais non... Ne me frappe pas...
Kurosaki se senti pousser et bloqué sur son matelas, un corps lourd et chaud sur lui. Il essaya de toutes ses forces de le repousser au loin, de ne pas le laisser lui faire du mal, de ne pas le laisser le violer encore une fois.
_ Ichigo ! Ichigo réveille toi ! Ichigo !
Une main douce et chaude caressa son visage, ses lèvres, essuyant ses larmes qu'il n'avait même pas senti couler. Il senti des bras puissants l'embrasser avec force, des cheveux caresser son visage et glisser dans son cou. Puis l'odeur. Cette odeur qui l'apaisait, cet odeur qui le rassurait et qui le rendait fébrile et fou à la fois. L'odeur de Byakuya.
Instantanément le rouquin se calma. Puis tremblant, il encercla la taille de son professeur avec ses bras. Il enfouit sa tête dans le cou du noble et inspira de grande bouffé de son odeur. Lentement son rythme cardiaque ralentit, puis redevint normal, la panique se calma également et un flot de larmes se déversa de ses yeux. Tout son corps se détendit d'un coup. Ichigo relâchait la tension qui l'avait gagné durant son rêve et il se senti pitoyable. Il n'avait même pas réussi a discerner la réalité tellement la panique d'avoir perdu Byakuya était grande. Il resserra son emprise sur le corps de l'homme et il senti que ce dernier en faisait de même.
Pendant plusieurs minutes ils restèrent ainsi, en silence, apprécient la présence de l'autre, prenant le réconfort, se plongeant dans une bulle qui n'appartenait qu'à eux. Les larmes du rouquin s'étaient depuis longtemps arrêtées de couler et le jeune homme s'abandonna avec plaisir à l'étreinte que lui donnait l'homme.
Après encore quelques minutes ainsi, le noble se souleva légèrement afin de pouvoir regarder son étudiant dans les yeux. Il pu alors y lire toute la détresse que le jeune homme ressentait, toute la peur que ce dernier avait éprouvé durant les dernières minutes qu'il avait passé dans son intense panique. Doucement il s'abaissa et posa ses lèvres sur celles du jeune homme. Le baiser demeura chaste et doux, comme si le fait de l'approfondir avait eu la capacité de faire exploser la petite bulle qu'ils avaient construit. Kuchiki déposa ensuite un baiser sur chaque joue de son étudiant, puis sur son nez, ses paupières et enfin il revint sur ses lèvres. Ichigo avait poussé un soupire de bien être à chaque caresse que son petit ami lui avait procuré, le ramenant ainsi un peu plus sur terre, avec lui.
_ Je suis désolé.
Les trois mots avaient été chuchoté par le rouquin et le Byakuya se redressa doucement. La pénombre dans laquelle ils se trouvaient ne leur permettait pas de voir clair et seul le regard brillant de son professeur ainsi que son ombre répondit à Ichigo.
_ Tu n'as pas à t'excuser Ichigo.
L'homme posa une nouvelle fois ses lèvres sur celles de son étudiant dans un baiser un peu plus poussé mais tout aussi tendre que le premier. Ichigo se laissa faire avec plaisir et quand Byakuya se recula une nouvelle fois il poussa un petit soupire de contentement. Puis doucement ce qu'il venait de se passer lui revint en pleine figure et la colère pris le dessus. Il voulut se relever de son lit et aller dans la salle de bain pour se calmer un petit peu en se passant de l'eau sur le visage mais Byakuya l'en empêcha. L'homme s'allongea de tout son poids sur le corps de son étudiant afin de l'arrêter.
_ Ichigo regarde moi. Tout ça n'était qu'un rêve d'accord ? Tout les événements de cette semaine et la lettre que tu as reçu ont fait remonter des souvenirs. Tu n'as pas à être désolé, tu n'as pas à t'en vouloir !
_ J'aurais dû savoir que ce n'était qu'un rêve... J'aurais dû...
_ Non, arrête d'essayer de te trouver des excuses. Ta colère est normal, tu perds le contrôle de tout alors que tu t'efforces de le garder depuis que tu t'es enfuis de cet enfer. Tu as décidé de parler à quelqu'un sans te montrer pour que tu puisses contrôler ce que tu affiche, ce que tu désires et ce que tu dis. Pendant presque deux ans tu as réussi à tout contrôler dans ta vie, tu as repris les rênes et tu t'es efforcé de tenir éloigné de toi tout ces souvenirs qui te font souffrir. Et en l'espace de quelques minutes tout ça a explosé, et tu es redevenu vulnérable devant cet homme. Il faut que tu apprennes à perdre le contrôle de temps en temps Ichigo.
Tout en parlant l'homme avait glisser ses mains le long du corps du rouquin. Il avait caressé doucement ses côtes, puis son ventre dénudé en passant ses mains entre leurs deux corps. Ichigo soupirait de plaisir et il lâcha un petit gémissement quand Byakuya pinça doucement un de ses tétons. C'était la première fois que Kuchiki le touchait de cette façon et il aurait tout donné pour que cela continu encore et encore.
_ Il faut que tu apprennes à lâcher prise, cet homme ne rentrera plus dans ta vie, il ne te fera plus rien, je te l'ai promis n'est-ce pas ?
Le rouquin poussa un long gémissement quand Byakuya caressa son érection du bout des doigts. Perdu dans le plaisir que lui offrait les caresses que le noble exerçait sur son corps, Ichigo n'avait même pas senti qu'une des douces et chaudes mains de son professeur s'était glissée dans son pantalon de pyjama.
_ Réponds moi Ichigo.
_ Oui... Ooh merde !
Byakuya venait d'enrouler sa main autour de l'érection de son cadet et lentement il la fit monter et descendre. Ichigo se mordit la lèvre inférieure pour ne pas gémir son plaisir trop fortement, mais cela s'avéra compliqué quand il senti le pouce de son petit ami venir titiller la fente qui trônais sur le sommet de son érection. Il se cambra et crispa ses abdominaux pour approfondir le contact et Byakuya lui donna ce qu'il voulait. La main sur le membre tendu du jeune homme se resserra un peu plus et descendit tendrement jusqu'à la garde et remonta tout aussi lentement. Ce petit manège dura un moment, Byakuya procurant ainsi un immense plaisir à son étudiant, cependant malgré tout le plaisir qu'il ressentait, ce n'était pas assez. Ichigo en voulait plus et sous le regard de son professeur il ne voulait laisser aucun gémissement sortir de sa bouche.
Le noble sembla le remarquer et arrêta ses mouvements sur le sexe tendu de Kurosaki. Son pouce retourna caresser le gland rougi et humide de désir et sa main resta immobile provoquant un grognement de frustration de la part du plus jeune. Byakuya rapprocha son visage de celui d'Ichigo, leurs lèvres se touchaient presque.
_ Ne te retiens pas Ichigo. Laisse toi aller.
La main de Kuchiki repris alors ses mouvements, un peu plus rapide est brutaux qu'au début, mais toujours beaucoup trop lent pour le rouquin qui laissa échapper un couinement quand la mains jusqu'à présent inactive du noble rejoignit sa consœur et s'occupa allègrement de ses testicules lourdes.
_ Montre-moi que ce que je te fais te plais Ichigo.
Le noble lécha les lèvres du jeune homme puis, brusquement, ses mouvements se firent brusques et rapides, il alternait entre mouvements lent et doux et rapide et brutaux, son autre main massant avec une agilité affolante les bourses de son étudiant. Il fut récompensé par un gémissement particulièrement érotique de la part d'Ichigo. Byakuya s'appliqua alors a faire un suçon dans le cou de son étudiant tout en continuant les mouvements sur son sexe. Le rythme qu'il avait adopté ne laissait aucun répit au jeune homme qui se tortillait de plaisir sous le corps lourd de Byakuya. De délicieux gémissements s'échappait d'entre ses lèvres mais ce n'était pas suffisant au goût du noble qui serra encore un peu plus le sexe tendu du rouquin.
_ Han... Byaa !
Kuchiki mordit le peau du cou d'Ichigo qui se cambra encore un peu plus contre lui. Ce que lui faisait le noble était trop bon, il allait rapidement jouir. Ichigo ondulait des hanches à présent, se frottant contre l'érection proéminente de Byakuya qui gémit légèrement.
Les allés et venus sur son sexe se calmèrent et Ichigo se calma légèrement. Son souffle était court, il était certain d'avoir les joues rouges et le regard brillant. Cependant de ce qu'il pouvait voir, son professeur n'était pas dans un meilleur état, il était excité par le fait de le masturber et sûrement par le fait de le voir ainsi, abandonné à lui, complètement à lui. Les mouvements lents sur le sexe du rouquin étaient délicieux et il ne put s'empêcher de continuer à bouger ses hanches. Il en voulait plus, il voulait que le noble accélère ses mouvements, il voulait jouir. Il ne pensait plus qu'à ça, jouir de la main de cet homme avec qui il jouait au jeu du chat et de la souris depuis presque deux ans maintenant.
_ S'il vous plais...
Le jeune homme pu entendre le rire profond de son professeur et cela provoqua un long frisson dans tout son corps. Il se cambra une nouvelle fois et gémit bruyamment. L'homme accéléra alors la cadence de ses mouvements et Ichigo se tendit. Des frissons intenses le parcouraient. Il écarta un peu plus les cuisses et s'appuya sur ses pieds pour que la caresse devienne encore plus. Byakuya n'accéléra pas pour autant frustrant encore plus Ichigo.
_ S'il vous plais...
_ Je veux que tu lâches prise Ichigo... Lâche prise...
L'homme accéléra ses mouvements d'un seul coup faisant laborieusement gémir le plus jeune sous lui. Ce dernier se tortillait de plaisir. Il ne retenait plus ses gémissements ni ses cris de plaisir.
_ Abandonne toi à moi Ichigo... Abandonne tout... Je suis là pour toi...
_ Byaa... Ooh Byakuyaa !
Le noble accéléra encore plus si cela était possible. Ses mouvements sur la hampe durcie de son étudiant étaient maintenant d'un rythme effréné et il ne s'arrêta aucunement, bien au contraire. Sa bouche alla mordre les lèvres du rouquin et se dernier gémit fortement dans sa bouche. Entendre Ichigo gémir son prénom ainsi le rendait complètement fou et il dû se faire violence pour ne pas le prendre sur le champs. Byakuya pouvait voir que le jeune homme s'approchait du point de non retour et il s'appliqua encore plus dans ses mouvements.
_ Je veux que tu jouisses Ichigo... Jouis pour moi !
_ Byakuyaa Ouiii !
Ichigo avait rejeté sa tête violemment contre son oreiller et sa bouche était ouverte. Un orgasme fulgurant le saisit. Tout son corps tremblait de plaisir, ses yeux étaient hermétiquement clos et il psalmodiait des paroles sans queues ni têtes, totalement perdu dans son plaisir, tandis qu'il se déversais en de longs jets poisseux dans les mains de son professeur.
Ichigo respirait difficilement, son corps était toujours secoué de spasme mais il répondit cependant avec plaisir au baiser passionné que lui donna le noble. Pendant plusieurs minutes il resta ainsi, totalement perdu dans les affres du plaisir. Toujours perché sur son petit nuage. Il sentait plus qu'il ne voyait le corps de Byakuya toujours sur le sien et il ne voulait en aucun cas qu'il ne s'en aille. Son corps encore légèrement secoué de spasme dû à son orgasme et ses muscles délicieusement courbaturés à force de les avoir contractés, ne l'empêchèrent pas de soulever ses bras afin des les enrouler autour du corps du noble. Ce simple mouvement était un exploit à réalisé en prenant en compte le fait que l'endorphine libéré dans tout son corps grâce à son orgasme rendait ses membres lourd et cotonneux. Ichigo avait l'impression que son corps pesait cinq tonnes, et il avait du mal à redescendre sur terre. Pourtant il serra fortement Kuchiki contre lui.
Il avait chaud, il avait le corps recouvert d'une fine pellicule de sueur, l'odeur de Byakuya lui caressait doucement les narines et il était tout simplement bien. Cependant il senti l'ébène se décaler afin que l'homme retrouve sa place initiale, c'est-à-dire à ses côtés dans son lit. Le noble se colla à lui et encercla sa taille de ses bras offrant à Ichigo tout le confort d'être dans ses bras.
_ Tu n'as pas besoin de tout contrôler... Tu n'as plus besoin de tout contrôler Ichigo. Je suis avec toi maintenant, je suis là pour t'aider et... t'aider à te détendre.
_ Je sais... Merci Byakuya...
L'homme déposa alors un baiser papillon sur les lèvres de Kurosaki et regarda l'heure. Le jeune homme avait les paupières qui se fermaient toutes seules. L'orgasme que lui avait donné Byakuya l'avait totalement détendu et il se rendit compte que cela faisait un moment qu'il ne s'était pas senti aussi léger, aussi libre.
_ Il est 3heures du matin Ichigo. Il faut que tu te rendorme.
_ Hmmoui...
Le jeune homme n'attendit pas plus et se replongea dans les bras de Morphée, sous la surveillance avisée de Byakuya. Ce dernier caressa la joue de son petit ami et déposa doucement ses lèvres sur les siennes, faisant fit de son désir plus que présent pour le jeune homme qui dormait à présent paisiblement à côté de lui.
_ Je t'aime Ichigo.
L'homme s'endormit presque aussi tôt.
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Ichigo fut réveillé par le timide rayon de soleil qui s'échappait des nuages gris et menaçants de ce début décembre. Il se sentait délicieusement repus, son corps était totalement détendu et la présence chaude, qu'il savait appartenir à Byakuya, à ses côtés le faisait se sentir affreusement bien. Ses yeux toujours clos refusaient de s'ouvrir, il ne voulait pas sortir de la quiétude qui avait gagner tout son corps durant le reste de sa nuit, mais il se força tout de même à le faire. Le lundi allait avoir lieu son premier partiel et il devait réviser, bien qu'il soit totalement à jour dans ses révisions, ce n'était pas le moment de se relâcher.
Le jeune homme s'étira lentement de tout son long et porta ses mains à ses yeux qu'il frotta doucement afin de se réveiller pleinement. Il s'habitua lentement à la lumière du matin et le rayon de soleil qui l'avait réveillé était déjà parti laissant place à une fine pluie qu'il savait glacial. Détournant son regard de la fenêtre il regarda en direction de son professeur qui dormait toujours à poings fermés.
Adorable. Voilà ce qui passait à travers la tête d'Ichigo. L'homme avait le visage complètement détendu, sa respiration lente et mesuré soulevait son corps légèrement. Ses longs cils noirs reposaient sur ses joues et sa bouche abordait une moue tout à fait craquante. Ne résistant pas, Ichigo se redressa afin de s'approcher au mieux de l'homme, puis il s'abaissa et posa ses lèvres sur la bouche de Byakuya, lentement afin de ne pas le réveiller. Il se recula légèrement puis souris à son bel endormi.
Après l'avoir contemplé encore quelques secondes, le rouquin se leva complètement et fila rapidement dans la salle de bain afin de soulager sa vessie pleine. Ichigo put alors remarquer des traces blanchâtres sur son bas-ventre. Cette vision le fit rougir et il se mordit la lèvre avec un petit sourire en coin. Le souvenir de Byakuya le masturbant doucement durant la nuit revint dans sa mémoire et il poussa un petit couinement. Ça avait été délicieux. C'était la première fois que Kuchiki le touchait de cette manière et Kami-sama il aurait tout donner pour aller plus loin. L'homme avait été doux, se préoccupant uniquement de son plaisir et de son désir. Il avait été attentionné et ça avait été bon, vraiment bon. S'il était honnête avec lui-même, Ichigo aurait même dit que c'était la première fois qu'il prenait autant de plaisir durant un acte sexuel. Ça avait été doux, tendre et... Presque amoureux. Ichigo en rosie de plaisir. C'était peut-être ça en fait, ce faire toucher de manière intime par une personne que l'on aime. Kurosaki se senti durcir légèrement en se rappelant la sensation des mains de Byakuya sur son sexe et sur son corps.
Cependant il se calma rapidement. Ichigo se savait totalement et irrémédiablement amoureux de son professeur. Pourtant, bien qu'il soit sûr que Byakuya éprouvait de l'affection pour lui, il était intimement persuadé que le noble n'était pas amoureux de lui. À cette pensée son cœur se serra douloureusement et il évita de penser à ce qu'il allait devenir le jour où Kuchiki ne voudrait plus de lui. Il ravala difficilement la boule qui s'était formée dans sa gorge et après s'être rapidement lavé les mains et passé de l'eau sur le visage, il sorti de la salle de bain.
Un coup d'œil à Byakuya lui assura qu'il dormait toujours alors il se dirigea vers son bureau où il s'installa afin de réviser ses notes, cahiers et fiches de révision. Pendant une heure il travailla sans relâche, récitant dans sa tête les définitions, les plans et autres notions de son cours de droit Constitutionnel. Il était plutôt fier de constater qu'il savait pratiquement tout du régime Semi-Présidentiel français, ainsi que la totalité du régime parlementaire de l'Allemagne. Les autres notions de son cours étaient elles aussi pratiquement sut et il se focalisa alors totalement dessus.
Tellement plongé dans ses révisions, Ichigo sursauta brutalement en poussant un petit cri pas du tout viril quand une main descendit le long de son dos pour finir sensuellement posée au creux de ses reins. Sans plus attendre une bouche chaude et Ô combien délicieuse se posa délicatement dans son cou pour y déposer de petits baisers. Ichigo rejeta la tête en arrière et celle-ci atterrie sur l'épaule de Byakuya qui lâcha un rire profond.
_ J'aime beaucoup voir cette jolie marque sur ta peau Ichigo.
Le jeune homme ouvrit les yeux qu'il n'avait pas eu conscience de fermer, puis planta son regard dans celui de son professeur. Ce dernier semblait détendu et Ichigo ne résista pas à l'embrasser. Il glissa lentement sa langue dans la bouche de Kuchiki et doucement le baiser devint plus enflammé. Leurs langues se cherchaient, se caressaient et s'apprivoisaient d'une délicieuse façon et le jeune homme passa ses mains sur la nuque de l'homme afin d'approfondir un peu plus leur échange. Puis, comme il avait pris, le baiser se termina lentement et Byakuya adressa un sourire particulièrement tendre à son étudiant.
_ Bonjour Ichigo.
_ Salut.
Le jeune homme laissa l'homme lui échappé en enlevant ses mains de sa nuque et le noble se recula. Enfin redressé il regarda autour de lui et demanda poliment au jeune homme s'il pouvait emprunter sa salle de bain pour un moment. Kurosaki acquiesça et une fois que l'homme eut disparu dans la petite pièce, il se leva de sa chaise et prépara café, thé, soupe miso et omelette. Il déposa le tout sur la table et retourna vers ses cahiers en attendant que Byakuya sorte de la salle d'eau. Il recommença à lire son cours et n'entendit donc pas que la porte à côté de lui s'ouvrit.
_ Que de concentration...
Ichigo releva la tête et adressa un sourire goguenard à son professeur avant de lui répondre.
_ Eh oui... Il faut bien. Pour assurer la relève des ancêtres, tout ça, tout ça...
L'homme s'avança dangereusement vers le rouquin qui ne recula pas d'un millimètre et le fixa intensément. Dans les yeux de l'ébène, Ichigo pouvait lire un certain amusement et il savait donc qu'il n'avait rien à craindre de lui.
_ Viendrais-tu d'insinuer que je suis vieux Ichigo ?
_ Moi ? Je n'oserai pas...
_ Hmm... Je ne suis pas vraiment convaincu de ça...
_ Vraiment ? Quel dommage !
L'homme se rapprocha encore plus de son étudiant, de telle sorte que leurs nez se touchaient presque, et sa bouche frôla consciemment celle de Kurosaki.
_ Je vois... Je suis peut-être vieux mais je suis un vieux qui a réussi à te faire jouir deux fois, dont une sans te toucher si je me rappelle bien...
_ Ah ça...
_ Oui « ça ».
Les joues d'Ichigo se colorèrent de rouge quand il se rappela de ce délicieux et vraiment trop frustrant souvenir, et Byakuya eut alors un grand sourire. Après un dernier baiser rapide sur les lèvres légèrement entrouverte du plus jeune, Kuchiki se recula et s'installa sur une chaise devant la table. Un raclement de gorge ramena Ichigo à la réalité et ce dernier secoua la tête afin de se remettre les idées en place. Une fois cela fait il se dirigea dans la direction de son professeur et s'installa à sa place, devant le petit déjeuné qu'il avait préparé.
_ Ce n'est sûrement pas aussi bon que ce qu'on vous sert chez vous, mais j'imagine que c'est mangeable.
_ Ça sent très bon Ichigo, ne t'en fais pas pour ça.
Byakuya se servit alors une tasse de thé et commença à manger avec appétit ce qu'Ichigo avait préparé. Le rouquin le suivit donc et commença, lui aussi, à manger. Pendant plusieurs minutes l'appartement n'était animé que par le son des baguettes qui s'entre-choquait sur la vaisselle. Le silence était agréable, chacun était heureux de partager ce moment avec l'autre. Les regards et les sourires échangés étaient nombreux et Ichigo se senti totalement fondre. Il fallait qu'il parle ou il allait devenir totalement fou. Il avait envie de l'embrasser, de lui dire qu'il l'aimait et il ne voulait pas faire de bêtises.
_ Oh ! Vous avez parlé d'une marque sur ma peau tout à l'heure, de quoi est-ce que vous vouliez parler ?
Un nouveau rire profond de son professeur lui procura des frissons et il dû se concentrer comme jamais pour ne pas lui sauter dessus.
_ Tu as un joli suçon dans le cou Ichigo. Et je n'ai aucun doute concernant le fait qu'il vienne de moi.
_ Qu...Quoi ?
Ichigo se leva d'un bond et se rendit dans sa salle de bain afin de voir si ce que disait Byakuya était vrai et effectivement, il avait une magnifique marque rouge au creux de son épaule. Le noble lui avait fait un suçon. Comme un adolescent cherchant a marquer son territoire. Il ne savait pas s'il devait trouver ça adorable ou bien en être énervé. Puis au final il trouva ça mignon. Byakuya avait en quelque sorte marqué son territoire. C'était comme s'il lui appartenait maintenant. Non. Il lui appartenait vraiment. Kuchiki aurait pu lui demander n'importe quoi qu'Ichigo l'aurait fait. Essayant de passer outre le trop plein d'émotion qu'il ressentait et la vague de sentiment qu'il éprouvait, Kurosaki retourna dans la pièce principale de son salon et s'installa une nouvelle fois devant son petit déjeuné et recommença à manger sous le regard moqueur de son professeur.
_ Vous avez marqué votre territoire.
_ Effectivement oui.
Ichigo fronça les sourcils pour cacher sa gène et avala une gorgé de thé. Avant qu'il ne puisse dire autre chose, Byakuya le coupa.
_ Il me semble que hier soir, après avoir parlé à tes parents, tu me tutoyais. Pourquoi avoir arrêté ?
Le rouquin ne s'était même pas aperçu qu'il avait tutoyer son professeur et après un instant de réflexion il trouva enfin comment expliquer à ce dernier ce qu'il pensait.
_ En fait c'est assez simple, si je vous tutoie je risque de m'y habituer et je ne peux pas. Vous êtes mon professeur et si en cours je venais à vous tutoyer devant tout le monde je pense que ça ferait bizarre à plus d'une personne.
_ Oui, ça se tien. Mais...
_ Et puis même si ça vous donnerait une raison pour me le faire remarquer en public, je ne pense pas que ce soit une super idée de jouer sur la provoc' alors que vous voulez être discret non ?
_ Moi je joue sur la provoc' ?
_ Soyez honnête 30 secondes... Vous savez très bien ce que vous faites et vous adorez me provoquer avec vos petits regards, vos petits sourires en coin et tout ça... Vous savez très bien que ça marche et je suis sûr que ça vous amuserez beaucoup de le faire en
public.
Byakuya, qui avait fini de manger, s'était installé confortablement au font de sa chaise et sirotait son thé avec grâce tout en souriant dangereusement à son étudiant. Étudiant qui le fixait avec attention et amusement.
_ C'est très drôle de te voir te tortiller, rougir et essayer de te retenir de me sauter dessus, je dois bien le reconnaître.
_ Vous savez, un jour je me vengerais...
_ Oui, oui bien évidemment.
_ Je suis sérieux.
_ Je n'en doute pas une seconde Ichigo.
L'homme se redressa d'un bon et avant qu'il n'ait pu comprendre quoi que ce soit, Ichigo se retrouva embarqué dans un baiser dominateur et totalement renversant. Byakuya dévorait littéralement sa bouche, sa langue inquisitrice vint dominer la sienne et Ichigo se laissa faire avec plaisir. Quand les mains de Kuchiki vinrent dans se cheveux et les tirèrent légèrement en arrière afin de lui faire pencher la tête pour qu'il puisse avoir un meilleur accès à sa bouche, le jeune homme obtempéra, totalement soumis à Byakuya.
Le noble passa un genou entre les cuisses du rouquin, appuyant doucement le bas de sa cuisse contre le sexe emprisonné du jeune homme le faisant gémir. Le professeur le dominait également de par sa taille et se trouvait au dessus de lui, forçant Ichigo à rejeter un peu plus sa tête en arrière. Après plusieurs minutes de baiser intense, Byakuya se recula totalement, sans crier garde, laissant pantelant, légèrement excité et totalement frustré Kurosaki, qui le regardait d'un œil noir.
_ Ton désir de vengeance c'est vite en allé Ichigo...
_ C'est de la triche. Vous m'avez pris par surprise.
Byakuya rit doucement et Ichigo se mordit la lèvre. Il aimait définitivement trop ce son.
_ Nous allons dire ça.
Le rouquin voulu faire comme si rien ne s'était passé et retourner à son petit déjeuné, mais Byakuya posa chastement ses lèvres sur les siennes et se redressa totalement.
_ Je dois y aller Ichigo. Je serais resté avec énormément de plaisir mais j'ai du travail et toi aussi.
Le rouquin baissa la tête et se mordit la lèvre. Effectivement la perspective de rester avec Byakuya toute la journée était bien plus qu'alléchante. Cependant il se connaissait suffisamment bien pour dire que si jamais le noble prenait la décision de rester avec lui, il n'aurait aucunement l'envie de travailler.
_ Je sais... Mais j'ai pas envie que vous partiez.
_ Et je n'ai pas envie de partir non plus crois moi... Mais si je reste on sera tous les deux contre productifs et ce ne serait pas très malin de notre part.
_ Je le sais...
Kuchiki hocha de la tête et se dirigea donc vers l'entrée du petit appartement sous le regard légèrement attristé du rouquin. Ce dernier suivit donc son professeur et se leva pour le rejoindre. L'homme avait enfilé ses chaussures et s'appliquait donc maintenant à mettre sa longue veste noire cintré au niveau de la taille. Il était tout simplement somptueux.
Une fois sa tâche accomplie,l'homme se retourna vers son étudiant et l'attira à lui afin de l'embrasser tendrement. Ses bras étaient enroulés autour de la taille fine d'Ichigo, tandis que sa bouche dévorait avec application celle du plus jeune. Ce dernier avait ses bras enroulés autour de la nuque de l'ébène, il se tenait légèrement sur la pointe des pieds afin d'approfondir encore plus leur échange et quand la fine et chaude langue de Byakuya passa sur son palais, Ichigo poussa un gémissement particulièrement érotique.
Kuchiki se recula enfin et il fut subjugué par la vision qu'Ichigo lui offrait. Les yeux fermés, les lèvres gonflées et rougies par leur précédent baiser, le souffle court et les joues rouges, il était tout bonnement à croquer. Byakuya frotta doucement son nez contre celui du plus jeune le faisant rapidement revenir à la réalité.
_ Je veux de tes nouvelles aujourd'hui Ichigo, je veux savoir si quelque chose arrive d'accord ?
_ OK... Mais n'attendez pas que je vous envoie un message pour me parler, faites le vous aussi...
_ Bien sûr.
L'homme déposa un nouveau baiser sur les lèvres du rouquin puis, avant que l'un comme l'autre ne craquent totalement, Byakuya ouvrit la porte d'entrée pour sortir de l'appartement.
_ Bon courage pour aujourd'hui Ichigo. Et encore une fois, envoi moi des messages !
_ Bon courage à vous aussi ! Oui je sais et vous aussi ! Sinon c'est moi qui débarque pour vous donner une fessé !
Le rire profond de Byakuya vrilla le cerveau d'Ichigo et ce dernier fut saisit d'un frisson incontrôlable qui ne passa pas inaperçu aux yeux cobalts de Kuchiki.
_ Je suppose que tu es celui qui rêves le plus d'une fessé non ?
_ Chut ! Allez travailler maintenant Sensei !
_ Au revoir Ichigo !
_ Ja ne !
Le rouquin ferma la porte à clé et se laissa glisser contre celle-ci, son cœur battant la chamade dans sa poitrine. Il entendit l'ascenseur descendre et se fut comme un déchirement. Byakuya rentrait chez lui et maintenant il était seul. Il voulait que l'homme revienne immédiatement, il voulait qu'il le serre dans ses bras et qu'il l'embrasse. Il voulait lui parler et l'entendre rire encore et encore, il aurait tellement voulu voir son beau visage encore un peu, voir ses yeux si profond. Il voulais, il voulait...
_ Putain je t'aime comme un dingue Byakuya...
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Après le départ de l'homme, Ichigo s'était immédiatement remis au travail, révisant sans relâche pendant plus de trois heures d'affilées. Il était maintenant pratiquement sûr de réussir son partiel de droit Constitutionnel du lundi et il s'autorisa donc une pause vers 13heures afin de manger quelque chose. Durant son court repas il eut l'immense plaisir de voir que Byakuya lui avait écrit, lui disant qu'il était maintenant sur son lieu de travail, dans son grand bureau vide et qu'il lui manquait. Le jeune homme se senti tout chose en lisant ce message. Il avait l'impression d'être sur un petit nuage de bonheur et que des petits anges aux fesses nues dansaient autour de lui.
Le rouquin s'était rapidement repris et il avait répondu à l'ébène qu'il lui manquait tout autant, si ce n'était plus, et qu'il avait envie de le voir le plus vite possible, cependant il lui avait également dit qu'ils ne pouvaient pas se voir parce qu'ils savaient l'un comme l'autre qu'ils ne travailleraient pas, même s'il en crevait littéralement d'envie. Sans attendre de réponse le rouquin se remit au travail et se plongea cette fois dans son cours de Droit des Affaires, matière enseignée par son cher et tendre professeur. Pour cette raison Ichigo donna tout ce qu'il avait. Il révisait corps et âmes et il ne laissa aucuns petits détails lui échapper. Il ne voulait absolument pas décevoir son professeur et petit ami.
Durant toute l'après-midi il révisa et il fut interrompu par la sonnerie de son téléphone portable. Il savait de source sûr qu'il ne s'agissait pas de Byakuya, celui-ci l'ayant averti qu'il était en rendez-vous professionnel toute l'après-midi, alors il fronça les sourcils avant d'aborder un énorme sourire en voyant qu'il s'agissait de son meilleur ami.
_ Coucou Yumi ! Alors raconte moi tout !
_ C'était plus que parfait Ichi...
_ Bien... Des détails peut-être ?
_ Ben on est pas allé au restaurant en fait, Shinji m'a fait à manger, il est super bon cuisinier d'ailleurs ! Et puis on a parlé, beaucoup parlé. Comme si on se connaissait depuis toujours et même plus encore... Et quand on rangeait la vaisselle, il m'a reparlé de mon piercing... Parce que je lui en avait parlé, sans le vouloir bien sûr... Et je lui avais fait jurer que si je lui montrais mon piercing, lui il devait m'embrasser. Alors je l'ai fait. Mais tu me connais ma fraise... Je provoque toujours, parce que j'aime ça !
Ichigo eut un énorme sourire. Oh ça oui il le savait. Il le savait même mieux que personne d'ailleurs.
_ Alors il t'a embrassé ?
_ Oui... Mais ça à vite dérapé et sans que je comprenne comment, je me suis retrouver assis sur le plan de travail complètement torse nu, Shinji entre mes jambes en train de me faire des suçons.
_ ALORS LA SUITE ! J'ATTENDS !
_ Cris pas chaton ! J'y viens !
Complètement surexcité de savoir la suite, Ichigo s'était levé de sa chaise et sautait presque.
_ Viteeeee !
_ Je lui ai dis que j'avais envie de lui et on s'est retrouvé dans sa chambre, totalement nus, à faire des folies de nos corps superbes !
_ C'était comment ?
_Aaaah merveilleux... Il est doué... Et s'était magique... j'ai jamais ressenti un truc pareil je te promets...
_ Ça mon cher, c'est parce que tu es amoureux !
_ Oui je sais... Et si tu veux tout savoir, c'était encore plus magique quand Shinji m'a dit qu'il était lui aussi amoureux de moi !
_ YATAAAAA ! Je le savais ! Je te l'ai répété encore et encore !
_ Je sais ! Et j'ai encore du mal à y croire mais... Mais je sais que c'est vrai ! Kami-sama ! Shinji m'aime et je l'aime aussi et on est ensemble !
Ichigo eut un grand sourire. Il était réellement heureux pour son meilleur ami. Il était persuadé que le blond ne lui ferait jamais de mal.
_ Je suis content pour toi Yumi. Tu le mérites tu sais.
_ Je t'aime Ichi... T'es mon frère et tu le sais.
_ Je t'aime aussi mon Yumi.
_ Et toi alors ta soirée ?
Ichigo inspira profondément. Il allait devoir raconter le tout à son meilleur ami et il savait qu'il n'allait pas apprécier l'épisode « lettre de Jiruga ».
_ C'était super. Vraiment. Byakuya est drôle, charmant et... Et je ne peux pas me passer de lui. On s'entend réellement bien. J'aime parler avec lui et j'aime être avec lui... On a pas arrêté de s'embrasser. Il me rend fou je te jure. Ce grand malade m'a fait du pied sous la table !
_ Ce type est génial tu le sais ça ?
_ Oui, oui je sais. Mais il est tellement frustrant aussi ! Il m'allume sans arrêts ! Et il ne fait rien de plus que de m'embrasser ! Hier soir quand il m'a ramené chez moi il m'a dit qu'il préférait rentrer parce qu'il ne voulait pas me sauter dessus tout de suite... MAIS PUTAIN J'ATTENDS QUE CA MOI !
_ Ahahhaha il est juste génial ! Il sait comment faire pour te faire craquer !
_ Oui...
Ichigo était maintenant boudeur. Yumichika avait raison. L'homme savait exactement ce qu'il faisait, et il s'assurait de chauffer à tel point le rouquin qu'il était sûr d'exploser quand le moment tant attendu viendrait.
_ Bon et c'est tout ?
_ Non... Quand il m'a ramené chez moi, j'ai eu la merveilleuse surprise de voir une lettre dans ma boîte... Une lettre de Nnoitra.
_ Pardon ?
Le rouquin pu entendre son meilleur ami se tendre au téléphone et il souffla un bon coup pour se donner le courage de continuer.
_ Tu as bien entendu... Ce taré m'a envoyé une lettre pour me dire qu'il ne comptait pas abandonner et qu'il est bien décidé à me faire payer toute cette histoire... J'ai pas attendu et j'ai appelé Byakuya qui a débarqué chez moi. Et là ça part en cacahuète total...
_ Raconte !
_ Ben il est arrivé et on s'est embrassé... Et puis il m'a dit qu'il ne laisserai pas Jiruga s'approcher de moi, qu'un dossier était vite monté et qu'il avait des contacts dans la police de Karakura. Et puis j'ai décidé de prévenir mon père... Tu comprends... Je ne peux pas lui cacher ça, pas après tout ce qu'il s'est passé.
_ Tu as bien fait Ichi. Ton père fera tout pour te protéger et Kuchiki aussi. Je suis réellement content qu'il veuille faire ça pour toi.
_ Moi aussi... Je me sens rassuré maintenant... Parce que je sais qu'il ne me laissera pas. Mais j'ai pas fini mon histoire alors écoute !
_ OK, OK !
_ Donc, comme je le disais, j'ai appelé mon père et, comme tu peux t'en douter, il a commencé à péter un plomb... Et puis il m'a aussi dit qu'il fallait qu'on parle de mon petit ami... Parce que, oui, grâce à Yuzu qui à fait cracher le morceau à Byakuya, j'ai l'honneur de t'annoncer que Byakuya et moi nous sommes ensemble. SAUF qu'elle a dit devant mon père je cite : « fait un bisous à ton petit ami ». Le vieux est devenu dingue.
Ichigo eut le plaisir d'entendre Yumichika éclater de rire pendant plusieurs secondes. Puis il se calma lui intiment de continuer.
_ Alors je lui ai dis que Byakuya était mon petit copain et qu'il n'avait rien à voir avec Jiruga, mais il m'a dit qu'il était trop vieux. C'est la que ma mère est intervenue. Elle a sauvé la situation en disant que Byakuya était l'un de ses clients et qu'il était tout à fait respectable et qu'elle savait que s'était quelqu'un de bien. J'ai quand même le plaisir de t'annoncer que Byakuya va rencontrer mes parents... Enfin surtout mon père... Et c'est la situation la plus angoissante qu'il va mettre donnée de vivre tu peux me croire.
Yumichika n'avait cessé de rire, vexant ainsi le rouquin qui attendait, boudeur, que ce dernier ce calme. Il savait que vu de l'extérieure la situation devait être risible, mais lui il ne riait pas du tout. Son père allait être réellement chiant.
_ J'aimerai être une mouche pour pouvoir voir le jour de la rencontre ! Ça risque d'être grandiose !
_ A qui le dis-tu !
_ Je suis certain que ton père va l'adorer ! Et tes sœurs aussi par la même occasion !
_Hmph... Bref... Après ça on est allé se coucher et je me suis réveillé en sursaut parce que j'ai fait un cauchemar... Tu te doutes bien qu'il s'agissait de Jiruga... Et Byakuya a su me rassurer... Mais j'ai fait une crise de panique et il m'a dit des mots particulièrement vrais... Il a dit que je m'efforçais depuis presque trois ans à garder le contrôle de tout, et que le retour de Jiruga avait tout fait flancher... Il m'a dit qu'il fallait que je lâche prise de temps en temps sinon j'allais finir par exploser... Il m'a fait lâcher prise...
_ Quoi ? Comment ça ?! RACONTE !
_ Il m'a masturbé... Kami-sama c'était divin ! Chaud, doux ! Putain j'arrête pas d'y penser ! C'était super sexy, sensuel et tout ce que tu veux ! Il a des doigts de fées ! Et... Putain il faut que je me calme !
_ Fiouuuuuuu ! on est tombé sur des bombes mon Chaton !
_ Oh que oui !
Le silence dura entre eux, chacun perdu dans ses pensées. Puis Yumichika brisa le silence en faisant sursauter le rouquin qui s'était réinstallé sur sa chaise.
_ Ichi je dois te laisser... Je dois réviser encore un peu et me coucher... J'ai pas beaucoup dormi la nuit dernière.
_ OK Yumi ! Je vais retourner à mon Droit des Affaires moi aussi ! Bonne nuit ! Je t'aime, merci d'être là pour moi...
_ T'aime, t'aime mon chaton ! Oyasumi !
Les deux amis raccrochèrent en même temps et après avoir rapidement avalé une soupe miso, Ichigo retourna au travail jusqu'à minuit. Il était maintenant incollable sur son cours de Droit des Affaires. Il regarda son téléphone et il eut le plaisir de voir que son professeur lui avait envoyé trois nouveaux messages. L'un disait qu'il venait de finir son rendez-vous et qu'il en était plus que content. Apparemment il avait particulièrement bien réussi à finaliser son dossier, ses clients étaient ravis et c'est ainsi qu'un contrat plus qu'avantageux avait été signé. Le second lui demandait de répondre et de lui parler, mais il ne lui en voulait pas vraiment vu qu'il savait qu'il était en pleine révision. Et le troisième était en fait une photo. Une photo qui donna particulièrement chaud au rouquin puisqu'il s'agissait tout simplement du torse nu du noble, ce dernier lui adressait d'ailleurs un regard plus que provocateur, brillant de gouttes de sueur, l'informant qu'en attendant ses messages il avait été s'entraîner.
Ichigo dégluti difficilement. Byakuya n'était qu'un allumeur. Mais malheureusement pour lui, ils pouvaient être deux à jouer à ce jeu là. Kurosaki lui avait donc d'abord répondu qu'il avait effectivement passé son après-midi et sa soirée à réviser. Il n'avait tout de même pas oublier de lui raconter sa petite conversation avec Yumichika, en omettant bien évidemment le passage où ils s'étaient raconté leurs ébats sexuels respectifs. Byakuya lui avait alors répondu qu'il était fier de lui et que bien qu'il n'appréciait pas le brun, qu'il voyait comme une menace pour le caleçon de son étudiant, il lui était tout de même reconnaissant de soutenir ainsi le rouquin. Durant le temps que l'homme mit à répondre, Ichigo avait pris une douche chaude, formant ainsi de la vapeur dans la salle de bain, de la buée couvrait donc totalement le miroir et le rouquin se pris en photo avec une simple serviette autour des hanches, son corps encore parsemé de gouttelettes d'eau, les joues rouges et les cheveux en pétards, se mordant volontairement la lèvre inférieure et l'envoya au noble.
Il envoya ensuite un autre message, comme si de rien était, en disant que Yumichika avait tout de même dit qu'il trouvait le noble génial. Le jeune homme eut donc droit à deux réponse simultanée.
Crois-moi Ichigo, tu risques d'aborder cette tête là mais cette fois ce ne sera pas du tout à cause de l'eau chaude de ta douche et ce ne sera pas non plus cet air coquin que tu aborderas, mais plutôt un air totalement comblé par le plaisir que je te ferais ressentir. Tu te souviens de mes mains sur ton sexe n'est-ce pas ? Et bien ce n'est rien en comparaison de ce que tu vas ressentir.
Ce message avait allumé un feu incontrôlable dans le corps du rouquin qui était à présent étendu dans son lit. Il avait une érection et il était certain que Byakuya savait ce qu'il faisait en lui rappelant le souvenir de sa nuit. Il fronça les sourcils mais ce petit geste fut bien vite balayé par un éclat de rire quand il vit la réponse qu'il venait de recevoir concernant le message au sujet de Yumichika.
Je sais.
Tout simplement. Ichigo imaginait pourtant parfaitement le petit air supérieur et le sourire satisfait de Byakuya en lisant le message. Durant plusieurs minutes encore, les deux hommes échangèrent des messages, certains étaient drôle, dépourvu de tous sous-entendus, d'autres étaient on ne peut plus clair sur leurs intentions. Le résultat fut qu'Ichigo était tellement excité qu'il du se calmer en ayant recourt à la bonne vieille méthode « Unohana ». De ce qu'il savait Byakuya s'était retrouvé dans le même état que lui et que le noble dû prendre une douche froide afin de se calmer.
Puis Ichigo annonça qu'il allait se coucher. Il allait encore avoir une longue journée de révision le lendemain et Kuchiki lui promit tout de même de lui envoyer des messages. Quand la tête du rouquin toucha l'oreiller et qu'il ferma les yeux, il s'endormit presque immédiatement.
La journée du dimanche se déroula de la même manière que celle de la veille. Le rouquin révisa dès son réveil et ne fit une pause que pour déjeuner. Il parla également avec Byakuya durant son repas, le noble avait été prévenu qu'il ne lui parlerai que pendant ses pauses afin de ne pas le déconcentrer. Le dimanche après-midi fut lui aussi rythmé par les révisions incessantes du rouquin et quand le dimanche soir arriva le jeune homme s'estima fin prêt pour son partiel de Droit Constitutionnel qui aurait lieu le lendemain à huit heure tapante. À 22h 30 Ichigo était donc dans son lit, son téléphone à la main, en train de parler avec Byakuya qui lui offrait tout son courage et tout son soutient pour les futurs jours d'examen qui allaient suivre. Ichigo n'essaya pas de cacher la légère appréhension qui le gagnait et Kuchiki avait très bien compris. Celui-ci déclara à Ichigo qu'il avait confiance en lui, qu'il savait qu'il allait réussir et donc qu'il ne se faisait aucun soucis pour lui. Le noble lui redonna confiance et ce fut sur les paroles ô combien réconfortantes et bienvenues de l'homme qu'Ichigo s'endormit profondément.
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Le réveil du rouquin sonna bruyamment dans l'appartement et ce dernier se leva d'un bond. Sans attendre une seconde de plus il éteignit la sonnerie infernale et s'enferma dans la salle de bain afin de prendre une douche bien chaude pour finir de se réveiller totalement. Il était 6h30 du matin quand le rouquin sorti de la salle d'eau et il prépara son sac, il y ajouta fiche de révision d'Anglais Juridique, l'examen étant l'après-midi, et il ajouta également une bouteille d'eau ainsi que de quoi grignoter durant les 4heures d'épreuves intensive qui arrivaient à grand pas.
Habillé d'un jean slim noir, d'une chemise bleue nuit et de ses criper's noires, le rouquin s'apprêta à partir. Il vérifia que tout était en ordre et sorti de son appartement en prenant soin d'enfiler son manteau, son écharpe et une paire de gant. Dehors le froid était mordant et cela termina de le réveiller complètement. Dans le métro étrangement vide pour ce lundi matin, Ichigo récitait inlassablement ses définitions et plans de cours dans sa tête, ses fiches de révision à la main afin d'être complètement sûr de mettre toutes les chance de son côté.
En arrivant devant la fac il eut le plaisir de voir que Yumichik, Rukia, Renji et Madarame étaient également arrivés et qu'ils n'attendaient plus que lui pour rejoindre l'amphithéâtre dans lequel aurait lieu leur examen. Ils étaient tous dans le même, mais étant placé par ordre alphabétique ils se retrouvaient plus ou moins éparpillés dans la large pièce.
Ichigo se trouvait au centre de l'amphithéâtre, non loin de lui se trouvait Rukia, mais ni l'un ni l'autre n'avait réellement la tête à parler. Ils étaient tout les deux dans un état de concentration intense et ils n'avaient pas décroché un mot depuis le simple « bonjour » qu'ils s'étaient lancés. Ichigo sorti de son sac ses stylos, ses surligneurs, sa carte d'étudiant et il éteignit son téléphone avec une légère pointe de déception quand il remarqua que Byakuya ne lui avait rien envoyé pour ce début de semaine de partiels. En se levant pour aller déposer son sac auprès des autres qui se trouvaient en bas de l'amphithéâtre, le rouquin leva la tête et pu voir que Kuchiki Byakuya se trouvait là, devant lui, installé devant le bureau professoral, debout et droit comme un « I » et qu'il surveillait que tous les étudiants sortaient le strict minimum requis pour leur examen. Son regard cobalt se posa d'abord sur Rukia, à qui il adressa un infime signe de tête encourageant. De ce que pouvait voir Ichigo, cela eut l'effet escompté puisque la jeune femme paru se détendre légèrement, le visage marqué par la concentration.
Les yeux cobalts de Byakuya se posèrent ensuite sur lui et Ichigo se senti immédiatement rassuré. Kuchiki était là en tant que surveillant. Il adressa un micro sourire au jeune homme qui le lui rendit en descendant poser sac. Il remonta à sa place et il avait l'impression que le regard de Byakuya le transperçait de part en part. Après ce qu'il s'était passé entre eux durant la semaine précédente, le rouquin avait beaucoup de mal à se retenir de le rejoindre pour l'embrasser. Pourtant il se réinstalla simplement à sa place et se concentra totalement sur ce qui allait suivre.
À 7h 55 l'amphithéâtre était dans un état de concentration extrême, les sujet avait été distribués à l'envers sur les tables, le silence était pesant et tout le monde attendait avec appréhension que 8h arrive. Avec un dernier regard à Byakuya, qui était assis confortablement dans son fauteuil, les jambes croisées d'une manière particulièrement appétissante, Ichigo baissa les yeux sur sa feuille pour le moment totalement vierge. Ce n'était plus le moment de penser au fait que les filles derrière lui gloussaient, pas non plus le moment de penser très fortement au fait de leur couper la langue pour avoir osé dire que SON Byakuya était le plus sexy et qu'elles s'imaginaient parfaitement bien à son bras.
_ Il est 8h, vous pouvez commencez. Vous avez jusqu'à 12h. Bon courage.
Byakuya venait de donner le signal. Ichigo fit abstraction de tout ce qui n'était pas le Droit Constitutionnel et retourna le sujet. Facile. Voilà ce qu'il pensa en découvrant le sujet de dissertation, un grand sourire sur le visage. Il était maintenant certain de réussir. « L'Etat unitaire face à l'Etat régional ». Il avait révisé ce chapitre et il le connaissait par cœur. C'est sur cette pensée vraiment très positive qu'Ichigo commença à écrire.
Durant presque 1h30 il mit ses idées au clair sur sa feuille de brouillon puis il commença la rédaction de son introduction, particulièrement fier de lui, et plus particulièrement de sa problématique et de son plan, parti les plus importantes de toute l'introduction. Relevant la tête de ses notes il regarda rapidement en direction de Byakuya et il put voir que ce dernier avait le regard fixé sur lui. Il lui fit donc un petit sourire puis, soufflant un bon coup, il se lança dans la rédaction de sa première partie.
Au bout d'une heure et d'une feuille double complètement remplie, plus une feuille simple, le rouquin commença la rédaction de sa seconde partie. La encore il ne s'arrêta pas d'écrire. Il restait une demi heure quand il mit le point final à sa dissertation. Il l'a relu donc attentivement et le résultat était bien plus que satisfaisant. Il était vraiment très fier et satisfait de ce qu'il avait écrit et il était pratiquement certain d'avoir une bonne note. Rangeant ses affaires il put voir que Rukia en faisait de même, ainsi que Yumichika. D'un seul homme ils se levèrent afin d'aller déposer leurs copies devant le nom de leurs chargés de TD respectif. Ichigo passa donc devant Byakuya, son odeur lui chatouillant les narines, lui donnant envie de se jeter sur lui et de ce qu'il pouvait voir, le noble était soumis au même problème. Se retenant comme il le pouvait le jeune homme posa sa copie, récupéra son sac et sorti de l'amphithéâtre.
Dehors la tension était toujours présente même si Ichigo, Rukia et Yumichika étaient tombés d'accord pour dire que le sujet avait été parfait. Aucun mots de plus ne furent échangés, ils révisèrent ensemble leurs cours d'Anglais Juridiques et 14h fut vite arrivé. Le sujet du QCM fut distribués et après 45 minutes d'intense réflexion les étudiants purent sortir de l'amphithéâtre.
Ichigo et ses amis partirent chacun de leur côté. Une fois chez lui le rouquin ne perdit pas de temps et reprit ses révisions. Le lendemain aurait lieu le partiel de Droit des Affaires et bien que totalement prêt il ne voulait prendre aucun risque. Il révisa toute la soirée et Byakuya ne lui parla que très peu, il préférait le laisser se concentrer et pour une fois Ichigo ne lui en voulait pas, il lui en était même plus que reconnaissant. Il ne voulait pas le décevoir.
Le lendemain à 8h, parfaitement installé à sa place dans l'amphithéâtre, Ichigo eu un soupire de soulagement en voyant le sujet. C'était le même que quelque temps plus tôt, celui qui lui avait rapporté un merveilleux 18. Il était donc à peu près sûr de ne pas se tromper. Il écrivit sans relâche pendant 4h et sorti pleinement satisfait de son partiel.
Sa semaine fut rythmé par les examens et arriva enfin le vendredi de libération. Après-midi un cas pratique particulièrement coriace le jeune homme pu sortir de son partiel de Droit Civil, fier de lui encore une fois. Ses partiels étaient à présent fini et il n'avait qu'une hâte rentrer chez lui. Pourtant il savait que c'était impossible. Byakuya l'attendait sur le parking des enseignants. Ce soir allait avoir lieu la rencontre de son petit ami avec ses parents et dire qu'il angoissait était un euphémisme. Pourtant il se dirigea d'un pas résolu vers son professeur et ce dernier n'attendit même pas qu'il soit à sa hauteur et vint le rejoindre. Sans attendre il se jeta sur ses lèvres et Ichigo répondit avec plaisir à ce baiser. L'homme dévorait sa bouche et serrait son petit ami fortement dans ses bras. Ichigo était sur la pointe des pieds, ses mains étaient dans les cheveux de son professeur et il appuyait légèrement sur sa tête afin d'approfondir encore plus le baiser. Les deux hommes gémissaient sans relâche dans la bouche de l'autre, puis à bout de souffle ils se reculèrent légèrement l'un de l'autre.
_ J'avais envie de ça depuis samedi... Depuis que je suis rentré chez moi.
Ichigo adressa un grand sourire à Byakuya et son cœur se gonfla de bonheur. Il déposa un léger baiser sur les lèvres de l'homme avant de lui répondre.
_ C'est pareil pour moi... Et Kami-sama arrêtez de m'envoyer des photos de vous à moitié nu ! Je vais finir par vraiment craquer autrement !
L'homme lâcha un rire profond et prit la main de son étudiant afin de l'emmener à la voiture. Ils s'installèrent tranquillement et le noble démarra. Le chemin jusqu'à la maison Kurosaki ne fut décidément pas assez long et Ichigo avala une grande bouffée d'air en sortant du véhicule. L'homme le suivit jusqu'à la porte d'entrée et sans frapper le jeune homme entra dans la maison familiale.
Les deux hommes furent accueillit par un cri strident et une tornade rousse se jeta dans les bras du rouquin qui se retrouva étalé au sol, Yuzu le serrant de toute sa petite force dans ses bras. Ichigo put donc ainsi constater, premièrement que même vu d'en dessous Byakuya était particulièrement sexy, et deuxièmement que sa petite sœur peinait à se relever à cause de son bras droit dans le plâtre. Ichigo senti sa petit sœur se faire soulever de sur son corps et il pu la voir dans les bras de Byakuya avant que celui-ci ne la repose doucement sur le sol, debout et en un seul morceau. La jeune fille regardait intensément l'ébène qui lui rendit son regard, puis elle lui fit un énorme sourire avant de l'entraîner vers le salon, Ichigo était à présent totalement inexistant.
Le jeune homme se releva tout en bougonnant et se précipita dans le salon afin de ne pas laisser Byakuya seul aux mains de sa famille.
_ Ichigo mon chéri ! Tu vas bien ?
_ Salut maman ! Oui ça va à part que j'ai faillit mourir d'une commotion cérébrale parce que Yuzu m'a fait un plaquage de rugbyman...
_ Pardon Ichi-nii mais je suis trop contente de te voir !
_ ça va Yuzu juste fais attention la prochaine fois.
_ Oui oui !
Ichigo pu voir que Byakuya regardait la scène d'un œil particulièrement surpris mais ne dis rien. Sa mère l'avait apparemment déjà salué, elle était vers le noble et lui fit un grand sourire avant de se rendre dans la cuisine d'où elle revint avec un plateau chargé de thé. Elle déposa le tout sur la table et invita le noble à s'asseoir.
_ Ichigo chéri va chercher ton père, il est dans le garage avec Karin, il regonfle son ballon de foot.
_ Oui Ichi-nii ! Je veux voir la tête de papa quand il va voir Byakuya-san !
Ichigo jeta un regard apeuré à son petit ami mais ce dernier ne semblait pas du tout offensé par la familiarité de sa petite sœur, bien au contraire il la regardait avec tendresse. À ce moment là Ichigo sut que même son père allait l'adorer. Le jeune homme se rendit donc dans le garage afin d'aller chercher son père et Karin.
_ Fils !
L'homme se jeta sur lui et le rouquin l'esquiva sans aucun problème. Karin quant à elle, elle vint lui déposer un petit bisou sur la joue.
_ Venez maman nous attend avec Byakuya et Yuzu.
_ Fils ! Je suis tellement fier de toi ! Réussir à esquiver une attaque comme ça n'est pas donné à tout le monde.
_ C'est ça le vieux... Il faut vraiment que tu arrêtes de faire ça... Je sais pas quand est-ce que tu vas finir par comprendre que tu ne peux pas m'attaquer par surprise.
_ Mais enfin fils !
_ Laisse tomber grand-père Ichi-nii est plus fort que toi c'est tout.
Les trois Kurosaki venaient d'arriver dans le salon et Byakuya se leva afin de saluer Isshin.
_ Masaki nos enfants sont ingrats !
_ Bien sûr que non ils sont réalistes c'est tout.
Ichigo éclata de rire et vint se placer à côté de Byakuya.
_ P'pa, je te présente Kuchiki Byakuya. Byakuya... Voici mon dégénéré de paternel... Isshin Kurosaki.
_ Mais fils ce n'est pas une façon de présenter ton cher papa à ton petit ami.
Ichigo se tapa le front avec la paume de sa main. Son père était un cas désespéré.
_ Enchanté Kurosaki-sensei.
Le noble s'inclina respectueusement devant le patriarche Kurosaki et se dernier le regarda un instant avant de tendre sa main pour la lui serrer. À cet instant Ichigo eut réellement envie de se moquer de son père. Byakuya venait de lui serrer la main et Isshin voulait clairement montrer qu'il était le plus fort en lui écrasant les doigts avec sa poigne de fer. Bien entendu ce n'était sans compter sur Byakuya qui répondit de la même façon et tout le monde fut témoin de la grimace de douleur qui traversa comiquement le visage d'Isshin Kurosaki.
_ Isshin quand tu auras fini de faire le pitre peut-être voudras-tu prendre une chaise supplémentaire pour Yuzu.
_ Oui Masaki chérie.
Ichigo était littéralement mort de rire ainsi que ses deux petites sœurs, Masaki elle abordait une expression entre l'exaspération face au comportement puéril de son excentrique mari et l'amusement. Kuchuki, lui, semblait totalement à l'aise au milieux de cette famille.
Après cette petite démonstration de force, l'ambiance demeura totalement détendue, Isshin semblait apprécier Byakuya et il en allait de même pour le noble. Les deux hommes s'étaient éloignés afin de discuter quand Yuzu était allée chercher des feutres pour qu'Ichigo puisse dessiner sur son plâtre. Karin, elle, jouait tranquillement à la console et Masaki supervisait tout le monde.
Du côté des enfants Kurosaki, l'ambiance était bon enfant, Ichigo taquinait Karin doucement à propos de Toshiro Hitsugaya sous le regard attendri de la matriarche Kurosaki. Du côté d'Isshin et de Byakuya l'ambiance était nettement plus sérieuse et beaucoup moins détendue.
_ Je suis désolé d'avoir été aussi insistant sur le fait de vous rencontrer Kuchiki-san, mais je devais à tout prix voir que mon fils se sentait bien et qu'il n'était pas tombé sur un autre cinglé.
_ Ne vous en faite pas. Je me devais de vous rencontrer également. Je veux que vous sachiez que mes intentions envers votre fils sont tout à fait louable et je conçois affreusement mal l'idée de lui faire du mal. Quand Ichigo m'a raconté ce qu'il s'était passé avec son ex... J'étais hors de moi... Je ferai tout ce que je peux pour le protéger, je vous le promet.
_ Je n'en doute pas. Je vois à la manière dont vous le regardez qu'il n'est pas uniquement votre petit ami n'est-ce pas ? Vous l'aimez réellement.
Byakuya regarda droit dans les yeux Isshin Kurosaki qui, contrairement aux apparences, faisait preuve d'un discernement surprenant.
_ Oui. Je dirais même que je suis fou de lui.
Isshin acquiesça et fit un sourire honnête au noble.
_ C'est très bien alors. Je suis heureux que mon fils soit avec quelqu'un comme vous.
Byakuya fit un sourire franc à son, désormais, beau père.
_ Je ne le laisserai pas partir. Je l'aime beaucoup trop pour ça.
_ Mon fils sera heureux avec vous. Je vous souhaite d'être heureux ensemble. Mais il va falloir s'occuper de ce connard de Jiruga Nnoitra. Je ne veux pas que cet ordure fasse une nouvelle fois souffrir Ichigo.
_ Ichigo ne le sait pas encore mais je suis en train de monter un dossier solide contre Nnoitra. Mes contacts dans la police sont en train de rassembler des preuves et vu le passé de ce... cet homme il y a de grande chance qu'il finisse derrière les barreaux. De nombreuses plaintes ont été déposées contre lui. Violence, tentative de viol, agression, vol... J'en passe et des meilleurs.
_ Ce type ne doit plus s'approcher de mon fils. Je vous aiderez comme je peux. Mais je crains que ce con de Jiruga ne s'arrête pas. Une nouvelle confrontation entre eux est inévitable. Je compte sur vous pour limiter les dégâts, si vous avez besoin de moi vous savez où me trouver. Comme je vous l'ai dit, je veux que vous soyez heureux avec mon fils.
Kuchiki acquiesça. Il appréciait grandement Isshin Kurosaki. Il avait sa bénédiction et même son soutient.
_ Je ne vous décevrai pas, vous pouvez compter sur moi. Ichigo ne souffrira plus. Je l'aime et je ferais tout ce qui est en mon pouvoir pour le protéger. Je voulais vous remercier également pour votre soutient. Je suis heureux que vous m'acceptiez.
Isshin lui fit un grand sourire et acquiesça. Kuchiki Byakuya était un homme bien. Son fils allait être heureux. Tout était dit.
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Finiiiiiiiiii !
Je vous retrouve bientôt pour un nouveau chapitre !
J'espère que vous n'avez pas fondu avec cette chaleur des enfers, pour ceux qui ont passés des examens, j'espère que ça s'est bien passé !
Surtout n'oubliez pas les reviews SVP !
Je vous aimes mes lapins en sucre !
Donnez moi vos avis mes loulous !
Bisouille
AndZero