Bonjour Bonjour !
Après une longue absence, une très longue absence (très très longue... J'ai honte...), me revoilà avec un nouveau chapitre de Correspondance !
Je ne voulais pas écrire ce chapitre sans avoir la motivation ou bien l'inspiration. Je ne voulais pas la gâcher avec un mauvais chapitre bâclé et après une année qui n'a pas été de tout repos je n'ai pas réellement trouvé le temps pour me poser et réfléchir à la suite de ma fic.
Cependant je fais mon retour !
Ce chapitre là sera bien plus court que les autres, en effet on arrive sur la fin, mais pas de panique (ou pas...) ce n'est pas le dernier !
Je vous laisse ici, je réponds à vos reviews à la fin du chapitre !
Bonne lecture, rendez-vous en bas de page !
Chapitre 25 :
La porte de l'appartement d'Ichigo s'ouvrit lentement et il resta figé devant l'entrée de son appartement. Il savait ce qui l'attendait à l'intérieur et il n'avait absolument aucune envie d'entrer.
Cet appartement qui avait été son refuge, l'endroit où il se sentait en sûreté où il pouvait être lui-même sans craindre de représailles. Son chez lui, où il avait passé de nombreuses heures à pleurer et à essayer de guérir les blessures laissées par Jiruga.
Mais maintenant tout avait été détruit. Son ex petit ami avait tout brisé encore une fois. Il avait pénétré dans son appartement comme il l'avait toujours fait, comme s'il était chez lui et que tout lui appartenait.
Les pieds d'Ichigo refusaient de bouger. Le rouquin était paralysé par la peur. Il savait qu'en entrant dans l'appartement Jiruga allait se montrer aussi violent qu'avant, voir pire. Cependant un autre sentiment s'insinuait en Ichigo petit à petit. Un sentiment qu'il avait trop longtemps fait taire et que l'arrivée de Byakuya et sa gentillesse envers lui avait fait ressurgir. Penser à cet homme donnait à Ichigo du courage. Il savait maintenant. Il savait qu'il devait affronter Nnoitra, il le devait pour lui-même. Il ne pouvait plus vivre ainsi, dans la crainte, sous l'emprise de Jiruga. La colère commençait maintenant à le ronger. Le jeune homme fronça les sourcils et serra les poings. Sans plus attendre il franchi le pas de la porte et s'enfonça dans son appartement.
Jiruga était là, il attendait patiemment assis sur une chaise. Ses jambes étaient croisées et ses mains étaient posées sur ses genoux. L'ébène souriait largement au rouquin quand celui-ci entra dans la pièce. Il souriait pourtant Ichigo pouvait sentir la froideur qui émanait de lui, ses yeux étaient glacials. Jiruga était furieux. Le rouquin se tenait loin de lui et quand son ex petit ami se leva se dernier recula contre le mur derrière lui. Nnoitra avança droit vers lui et plaqua sa main derrière sa tête.
_ Tu es venu Berry.
_ Je n'ai pas vraiment eu le choix. Et ne m'appelle pas comme ça.
Ichigo se dégagea et essaya de mettre le plus de distance possible entre lui et son bourreau. Ce dernier ne sembla pas apprécier du tout le comportement d'Ichigo mais le rouquin ne comptait plus se laisser faire.
_ Ce bâtard riche te donne des ailes, Berry. Mais tu es à moi.
_ Non.
À ces paroles Ichigo avait fait volte face. Non il ne pouvait plus accepter ça. Il ne lui appartenait plus. Il ne devait pas le laisser prendre l'ascendant sur lui. Jiruga sembla encore plus en colère qu'avant et bondi sur le rouquin qu'il plaqua contre le mur, ses deux mains tenant les bras d'Ichigo l'empêchant de bouger.
_ Écoutes moi bien Kurosaki. Peu importe ce que ce connard t'a mis en tête, tu m'appartiens. Je fais ce que je veux de toi, ça à toujours été ainsi et ça le sera toujours est-ce que tu m'as compris ?
Ichigo repoussa comme il le pu Jiruga, et bien qu'il était mort de peur et que l'inquiétude lui vrillait la tête et l'estomac, le rouquin regardait son ennemi droit dans les yeux. Les larmes lui brouillaient la vue, mais il s'efforça de s'empêcher de pleurer. Il ne savait même pas si ces larmes étaient dû à la peur ou bien à autre chose. Ichigo s'éloigna encore une fois de l'ébène et se trouvait maintenant vers sa salle de bain. De cet endroit il avait une vu parfaite sur l'ensemble de son appartement. Rien n'avait bougé si ce n'est la chaise sur laquelle s'était assis Jiruga en l'attendant. Son lit était également défait et de là où il était, Ichigo pu voir des traces de sperme. Il eut un haut le cœur. Nnoitra c'était masturbé dans son lit, dans ses draps. Cela provoqua en Ichigo une vague de colère. Une fois encore il planta son regard dans celui de Jiruga.
_ C'est toi qui va m'écouter. Je ne suis pas à toi. Je ne le serais plus jamais. Tu m'as compris ?
La voix du rouquin avait tremblée et Jiruga se jeta littéralement sur le jeune homme. Sans qu'il ne comprenne comment, Ichigo reçu une violente gifle au visage et se retrouva plaqué contre le mur.
_ Pour qui est-ce que tu te prends misérable petite merde ?
Jiruga leva une nouvelle fois sa main et gifla encore une fois Ichigo qui gémit de douleur. Sa joue était rouge vif.
_ Tu crois que parce que je ne t'ai pas touché et que je suis resté loin de toi pendant trois ans ça te donne le droit d'aller voir ailleurs et de me parler comme ça ?
Encore une fois Jiruga frappa Ichigo au visage et du sang commença à couler de son nez.
_ Tu crois que parce que ce bâtard de bourgeois à jeté son dévolu sur toi, je vais te laisser m'échapper ?
Le jeune homme leva les mains vers son visage pour essayer de se protéger, puis essaya vainement de repousser son tortionnaire. Cependant ce dernier ne bougea pas d'un poil et continua à frapper Ichigo dont la lèvre inférieure était maintenant fendue et saignait abondamment.
_ Il te touche et t'embrasse. Tu n'es qu'une petite pute tu le sais ça ? Tu aimes te faire prendre comme une chienne par ce connard ?
Sa main s'était refermée et il donnait à présent des coups de poing à Ichigo et ce dernier se retrouva projeté au sol à moitié assommé.
Jiruga se plaça sur Ichigo. Il arrêta de le frapper et posa ses doigts sur le visage meurtri du rouquin. En effet sa lèvre inférieure était fendue, son nez saignait abondamment, son arcade saignait aussi et il commençait à avoir un coquard inquiétant sur son œil droit. Ichigo retrouva ses esprits et un frisson de dégoût traversa son corps quand il senti Nnoitra assis sur lui. Il pouvait sentir son érection.
L'ébène était excité par le fait d'avoir battu Ichigo. Ce dernier sentait le sexe de son ennemie frotter contre son ventre. Il eut envie de vomir et une vague d'affreux souvenirs le submergea. Il fut ramené dans le passé. Dans ce rêve si effrayant qu'il avait fait quelque jours plus tôt. Ce souvenir où Nnoitra l'avait frappé après son retour de vacance. La première fois où Ichigo avait dû accepter une relation sexuelle pour éviter de ce faire battre. Il se revit encore une fois à genoux, Jiruga excité devant lui, lui demandant d'ouvrir la bouche.
Ichigo fut rapidement ramené sur terre quand Nnoitra commença à faire glisser ses doigts sur le visage tuméfié du rouquin. Il passa sur son front, son nez, ses paupières, l'arcade blessée qui fit grimacer Ichigo de douleur, puis sur ses lèvres. Ichigo ne faisait plus aucun mouvement. Il était terrifié et souffrait également.
Nnoitra le fixait et lui souriait sadiquement. Il continuait doucement ses mouvements sur le visage d'Ichigo, le caressant doucement, tendrement. Tandis qu'une de ses mains était occupée sur le visage du rouquin, la seconde était posée sur le ventre du jeune homme. Ce dernier se tendit encore plus quand il senti Nnoitra la faire bouger afin qu'il puisse la glisser sous le pull du jeune homme. L'envie de vomir devint encore plus présente quand Ichigo senti la main de Jiruga sur la peau de son ventre. Les doigts sur son visage avaient cessés leurs mouvements, ils étaient posés sur les lèvres ensanglantées du rouquin.
_ Cette bouche m'a tellement manqué... Tu sais bien t'en servir Berry... Tu sais de quoi j'ai envie pas vrai Berry... J'ai envie de voir ta bouche autour de ma queue.
_ Va te faire foutre !
Ichigo essaya de se débattre mais le corps de Jiruga sur lui l'empêcha de faire le moindre mouvement et ce dernier lui agrippa la mâchoire.
_ Tu préfères être avec ce connard c'est ça ? Tu préfères être sa petite pute ? Je vais te rafraîchir la mémoire dans ces cas là ! Je vais te montrer à qui tu appartiens espèce de petite merde !
Jiruga avait enlevé ses mains de sur Ichigo et ouvrit son pantalon. Quand il posa sur l'avant du pantalon du rouquin se dernier se revit quelques années plus tôt. Cette fois là il était également allongé sur le sol et Jiruga l'avait violé. Il ne voulait pas, il ne voulait plus. Quand il sentit que Nnoitra tirait sur son jean Ichigo fut saisit d'un rage telle qu'il n'en n'avait jamais connu. Il ne pouvait plus être une victime, c'était terminé. Nnoitra ne lui ferait plus rien.
Le rouquin mit un violent coup de pied dans le ventre de Nnoitra. Ce dernier se retrouva au sol, le souffle coupé, ne sachant pas comment il était arrivé ici. Ichigo se releva d'un bon et se jeta littéralement sur Jiruga. Ne retenant plus ses coups sous l'effet de la colère, il frappa de ses poings l'ébène. Toute la rage qu'il avait gardé en lui, toute la peur qu'il ressentait depuis que tout avait dérapé entre Jiruga et lui, prit possession de son corps. Ichigo le frappait et malgré les gémissements de douleur que poussait l'ébène il ne s'arrêta pas, enfin Nnoitra savait ce que ça faisait d'être une victime, enfin il était sans défense comme Ichigo l'avait été pendant si longtemps. Jiruga était en sang, sa lèvre inférieure était fendue et son nez devait certainement être cassé mais Ichigo s'en fichait complètement, il frappait. Il n'arrivait plus à s'arrêter. Pourtant Nnoitra repoussa brutalement le rouquin et se jeta sur lui. Il le frappa au visage et sans qu'Ichigo ne sache comment il en était arrivé là, il se retrouva une nouvelle fois allongé au sol, Jiruga assis sur lui. L'ébène avait refermé ses mains autour du coup du jeune étudiant et serra de toutes ses forces.
Ichigo senti le souffle lui manquer, il commençait à étouffer. Jiruga était en train de l'étrangler, de le tuer. Le jeune homme essaya de le repousser comme il le pouvait, cependant la douleur et le manque d'air l'empêchait peu à peu d'agir.
Ichigo suffoquait et haletait. Il avait enroulé ses doigts autour des poignets de l'ébène et tenta de le pousser, en vain. Jiruga mettait tout son poids sur ses bras. Le rouquin sentait ses forces le lâcher. Sa gorge le faisait atrocement souffrir et des larmes coulait de ses yeux. L'air lui manquait maintenant beaucoup trop pour qu'il puisse s'échapper de l'emprise de l'ébène.
_ Tu l'as mérité, tu le sais !
Avec le peu de force qui lui restait, Ichigo essaye de se débattre et ses vaines tentative firent rire l'ébène dont le sang coulait le long de son menton et s'échouait sur le visage du rouquin.
Ce dernier se sentait partir lentement, bientôt il serait inconscient et la seule chose qu'il verrait avant de mourir serait le visage ensanglanté et rayonnant de Jiruga.
_ Si je ne peux pas t'avoir alors tu ne seras à personne !
Nnoitra avait dit cela en regardant Ichigo droit dans les yeux. Ses ongles s'enfoncèrent dans la peau du cou du rouquin et se dernier poussa des gémissements de douleur. Sa prise sur les poignets de l'ébène se desserra et ses mains tombèrent de chaque côté de son corps. Il ne respirait pratiquement plus et d'horrible bruit commençaient à s'échapper de sa gorge. Le jeune homme sombrait peu à peu dans l'inconscience et dans peu de temps il serait mort. L'image de Byakuya dansa devant ses yeux. Il ne s'était même pas rendu compte qu'il les avait fermé et n'avait de toutes façons plus la force de les maintenir ouverts.
Un grand fracas raisonna dans sa tête et d'un coup l'air dans ses poumons revint. Le rouquin toussa et suffoqua en essayant de remplir ses poumons d'air le possible. Il réussi à ouvrit les yeux et vit que Jiruga se tenait loin de lui. Il le voyait par terre et sans perdre de temps le rouquin bondit vers lui. Il avait mal de partout, le manque d'air avait failli le tuer, Nnoitra avait failli le tuer.
La peur n'était qu'un lointain souvenir pour Ichigo. Seul la rage l'habitait maintenant. Il n'avait plus peur de l'ébène, plus peur du tout, l'envie de se venger avait pris le dessus, la vengeance et la rage. Ichigo se tenait à califourchon sur le corps de Jiruga et le frappa de toutes forces. Il ne se retenait pas, il avait envie de lui faire mal. Il frappa sur son nez déjà cassez et Jiruga poussa un cri de douleur. Ichigo le frappa encore et encore, la douleur qu'il ressentait ne l'arrêtait pas. Jiruga avait le visage en sang.
Le jeune homme fut brutalement stoppé par quelqu'un qui lui encercla la taille et le souleva du corps de l'ébène. Il se débattit violemment, mais les bras ne voulait pas le lâcher. Il réussi pourtant à échapper à ses bras et se précipita une nouvelle fois sur le corps de Jiruga qui se roula en boule quand il le vit arriver. Cependant avant qu'il n'est pu faire le moindre mouvement le jeune Kurosaki se retrouva une nouvelle fois projeté en arrière et encerclé par des bras. Seulement cette fois la personne qui l'avait empêché de sauter sur Jiruga pour le frapper se plaça devant lui et le rouquin s'arrêta immédiatement. Byakuya était là et le regardait avec un regard rempli d'inquiétude.
_ Ichigo calme toi ! C'est moi, calme toi !
Ichigo fondit alors en larme et se retrouva à genoux sur le sol. Kuchiki le suivit et ne perdit pas de temps pour le reprendre dans ses bras.
_ C'est fini Ichigo il ne te fera plus rien, c'est fini.
Le rouquin se laissa bercer un instant par son correspondant, pleurant toutes les larmes de son corps. Cependant un grabuge sans nom lui fit lever la tête. Par dessus l'épaule du professeur Ichigo put voir que son père était présent et que des policiers l'empêchait d'aller frapper Jiruga qui était déjà presque inconscient. Nnoitra était menotté et deux agents de police le firent sortir de l'appartement du rouquin en le portant presque. Le calme revint peu à peu et Isshin se précipita sur son fils et son petit ami. Ce dernier bien qu'affreusement réticent s'écarta et laissa Kurosaki père serrer le rouquin dans ses bras.
Ichigo se remit à pleurer, cependant il ne savait pas s'il pleurait parce qu'il avait peur ou bien s'il pleurait de soulagement. En effet il se sentait comme libéré d'un poids. Malgré le fait qu'il ait failli mourir, il avait pu tenir tête à Jiruga et se venger, le laissant pratiquement inconscient sur le sol.
_ Tu as fait ce qu'il fallait fils. Il a compris où est sa place ! Il ne te fera plus rien Byakuya-san s'en est assuré.
Ichigo se recula de son père et regarda Byakuya qui le reprit dans ses bras. Il le serra fort lui montrant ainsi qu'il était là pour lui et les larmes du rouquin cessèrent doucement. Il se sentait léger et libérer. Sa tête était posée sur l'épaule de Byakuya et ce dernier le serrait fort contre lui. Les bras du rouquin s'enroulèrent autour du professeur et ils restèrent un moment ainsi sous le regard attentif est inquiet de Isshin. Les policiers, quant à eux, attendaient impatiemment la fin de cet échange afin de pouvoir rapidement commencer à prendre la déposition du jeune homme. Il était certain que pour toutes les personnes présentes dans cette pièce, la nuit allait être longue.
L'un des agents se racla la gorge attirant tous les regards sur lui. Ce dernier pas dérangé pour un sous s'avança vers eux et Ichigo dû se séparer du noble. Le rouquin savait que ce qui allait suivre n'allait pas être de tout repos, il profita du peu de silence qui régnait dans la pièce afin de se calmer un peu.
Cependant il n'eut pas beaucoup de temps car le policier s'avança un peu plus vers lui et commença à parler.
_ Monsieur Kurosaki Ichigo, il va falloir que vous nous expliquiez ce qu'il s'est passé.
Ichigo se déplaça lentement dans la pièce, il avait l'impression d'être un étranger et il n'aimait pas du tout cela. Le rouquin remarqua alors l'état dans lequel il se trouvait. En effet ce dernier tremblait de la tête aux pieds, ses vêtements étaient couvert de sang et il n'aurait pu dire de celui de qui il s'agissait. Ses mains étaient douloureuse, tout son corps l'était. Il se rendit alors compte que l'adrénaline lui avait fait momentanément oublier qu'il avait mal et que si ces hommes n'étaient pas intervenus il serait probablement mort. Une vive douleur traversa sa gorge et ses poumons l'obligeant à s'asseoir et reprendre son souffle dans des gémissements de douleur sous les regards inquiets de toutes les personnes présentes.
Isshin se précipita sur son fils et commença à regarder ses blessures une à une. Le patriarche de la famille Kurosaki diagnostiqua et fit la liste de ce qu'il allait devoir faire, cependant il se fit rapidement arrêter par les policiers quand il voulu appliquer des glaçons sur le cou du rouquin.
_ Kurosaki-sensei, pour le moment il ne faut rien faire. Nous devons prendre en photo les blessures de votre fils, cela nous servira de pièce à conviction. S'il vous plait Kurosaki-san expliquez nous ce qu'il s'est passé, plus vite nous saurons plus vite nous pourrons agir.
Ichigo essaya de se reprendre malgré le fait que sa gorge le brûlait atrocement. Son père allait faire un scandale mais Byakuya eut la brillante idée d'intervenir.
_ Kurosaki-sensei, il faut les écouter, ses photos servirons de preuve afin de pouvoir faire enfermer Nnoitra pour un long moment.
Isshin se fit violence mais obéi aux forces de l'ordre.
_ Je n'aime pas voir mon fils ainsi. Dépêchez vous que je puisse agir rapidement.
Les policiers ne perdirent pas de temps et se précipitèrent sur le rouquin avec un appareil photo. Ichigo se laissa faire, bien trop amorphe pour pouvoir protester. Il fit donc docilement ce que les policiers lui demandaient. Les changement de position afin de pouvoir avoir une meilleure vue sur ce que Jiruga avait fait à son corps furent pénible pour le rouquin car le moindre mouvements le faisait souffrir. Il avait mal de partout, il avait l'impression de s'être fait rouler dessus.
Malgré tout, ce moment lui permis de reprendre un peu ses esprits et de se calmer. Peu à peu il se rendait compte de ce qui lui était arrivé et il n'arrivait pas à faire le point. Il se sentait épuisé et totalement confus. Le manque d'air l'avait épuisé à un point inimaginable.
Une fois que les agents de police furent satisfaits des clichés qu'ils avaient pu prendre, l'un d'eux, celui qui s'était raclé la gorge, demanda une nouvelle fois au rouquin de raconter ce qu'il s'était passé. Ichigo parla enfin. Il raconta tout depuis le début. Sa rencontre avec Jiruga, leur vie ensemble puis comment tout avait dérapé. Il raconta comment Nnoitra le violentait et son viol. Isshin était alors intervenu en affirmant avoir été témoin et que s'il n'était pas intervenu il aurait sûrement retrouvé son fils mort un jour ou l'autre. Puis Ichigo raconta ce qu'il venait de se passer dans son appartement. Une fois son histoire terminée, il ferma la bouche et se mura dans un silence de plomb.
Byakuya avait serré les dents et les poings quand il entendit le discours du jeune étudiant. Réentendre l'histoire d'Ichigo ne lui plaisait pas du tout. Savoir que cet enfoiré avait osé lever la main sur son petit ami le rendait fou de colère. Cela ne s'arrangea pas quand il su ce que l'ébène avait dit et fait à son rouquin le soir même. Il eut envie de partir au commissariat et de frapper sur l'ex petit copain du jeune homme.
Le policier avait tout noté sur son petit carnet et une fois que le récit d'Ichigo fut terminé chacun d'eux garda le silence. Ils avaient l'air tout autant choqué que profondément désolé de ce qu'il lui était arrivé. En voyant leurs regards désolés Ichigo baissa la tête, il fut saisit du même sentiment de colère que quelques années plus tôt. Il ne voulait pas que les gens aient pitié de lui, c'est pour cette raison qu'il s'était inscrit sur le site de correspondance qui lui avait permis de faire la connaissance de Kuchiki.
Byakuya qui regardait à présent son petit ami avec attention. Il le voyait là, assis la tête baissée, le visage totalement meurtri, d'inquiétants hématomes autour de son cou et de son œil. Le poings qu'Ichigo était en train de serrer étaient eux aussi abîmés par les coups qu'il avait mis à Jiruga. À cette pensée il fut incroyablement fière de son étudiant. Il avait réussi. Il avait pu tenir tête à son tortionnaire et il en était heureux, Ichigo en avait besoin. Le noble remarqua également qu'Ichigo évitait tout contact visuel avec qui que ce soit et cela lui mis la puce à l'oreille, il savait exactement ce qu'il se tramait dans la tête du rouquin et il n'aimait pas ça du tout. Avant qu'il n'ait pu dire ou faire quoi que ce soit pour le rouquin le policier recommença à parler.
_ Kurosaki-san, je vous promets que nous allons tout faire pour que cette personne ne sorte pas de prison avant un bon moment. Cependant il va vous falloir un avocat. Nous pouvons vous conseiller et vous dire vers qui vous diriger.
_ Cela ne sera pas nécessaire messieurs. Je vais m'en occuper.
Tous les regards se dirigèrent vers Byakuya. I compris celui du rouquin.
_ Excusez-moi Kuchiki-sama mais vous ne pouvez pas représenter ce jeune homme, vous êtes trop impliqué.
Byakuya se redressa et toisa l'homme qui lui avait parler.
_ Je sais ce qu'il en est. Ne pensez pas m'apprendre mon métier.
La prestance du noble fit se ratatiner l'agent de police qui lui faisait face. Tous restèrent silencieux pendant un moment. Chacun se regardait dans les yeux. Ichigo lui baissa les yeux une nouvelle fois et passa ses mains sur sa gorge, il recommença à tousser et à gémir de douleur. Isshin se précipita sur lui et examina son cou de plus près.
_ Ichi, il faut que je t'emmène à la clinique. Il faut que je te soigne.
_ Vous pouvez y aller Messieurs, cependant nous allons vous recontacter. Il va falloir que vous déposiez plainte contre Nnoitra-san afin qu'un procès puisse débuter.
Ichigo hocha la tête et regarda les policiers sortir de chez lui. Une fois qu'ils furent parti, le silence revint dans l'appartement du rouquin. Se dernier toussait sous le regard inquiet des deux hommes. Cela arrangeait Ichigo pour le moment. En effet ne pas pouvoir parler retardait l'échéance du moment où il allait devoir parler de tout ça avec son père et son petit ami et il n'en avait pas envie pour le moment. Il ne se sentait pas bien. Il ne se sentait pas bien du tout même.
Maintenant qu'il se retrouvait seul dans son appartement l'adrénaline retombait doucement. Tout son corps tremblait à présent. Il repensa au fait qu'il avait failli mourir. Merde Jiruga avait failli le tuer et Ichigo se souvenait parfaitement de son sourire sadique. Il se souvenait également de l'érection de l'ébène qu'il avait senti sur lui par deux fois. Jiruga bandait en essayant de le tuer. Putain il était complètement taré.
Le rouquin trembla encore plus et Byakuya s'approcha rapidement de lui en même tant qu'Isshin.
_ Ichigo il faut qu'on aille à la clinique, tout de suite !
Le jeune homme ne pu cependant pas bouger, ses jambes tremblaient beaucoup trop et quand il essaya de se lever son estomac se tordit violemment. Il allait vomir.
Il se leva donc tant bien que mal, et se dirigea le plus rapidement possible dans sa salle de bain et s'y enferma. Il ne fit pas attention à son père qui hurlait derrière la porte et il vomit le contenu de son estomac dans les toilettes. Pendant plusieurs seconde le rouquin vomit, la douleur de sa gorge le faisait pleurer mais il ne parvenait pas à arrêter. Il se maintint le cou essayant de calmer la douleur mais ce fut impossible. Il pleurait de douleur. Il appuya sur la chasse d'eau afin d'évacuer le contenu des toilettes et aussi rapidement que ses jambes lui permettaient il alla se rincer la bouche. Puis il remarqua son reflet dans le miroir et encore une fois une sombre colère s'empara de lui. Jiruga lui avait refait le portrait. Son visage était presque entièrement recouvert de sang. Son œil droit abordait maintenant un coquard inquiétant. Le pire étaient les marques autour de son cou. Elles étaient violacées et on pouvait nettement apercevoir sur l'épiderme normalement blanc du rouquin, l'emprunte des doigts de l'ébène. Ichigo pouvait également voir l'endroit où Nnoitra avait enfoncé ses ongles un pendant un instant le jeune homme pu pratiquement ressentir une nouvelle fois la douleur. Il pouvait ressentir une nouvelle fois l'impression d'étouffer et une crise de panique le submergea. Il se retrouva au sol à suffoquer, ses larmes coulaient le long de ses joues et de violents sanglots le submergeaient.
Le bruit qu'il avait fait en tombant sur le sol avait alerté les deux hommes dans l'autre pièce et Ichigo les entendait crier. Dans un ultime effort il ouvrit le loquet de la porte et Byakuya se retrouva immédiatement à ses côtés, le tenant dans ses bras, le réconfortant autant que possible. Le jeune étudiant respirait fort, il hyperventilait et son père lui apporta un sac. Faisant s'écarter Byakuya, Isshin colla le sac en plastique sur la bouche de son fils, le forçant à respirer à l'intérieur. Les larmes coulaient toujours et le noble faisant son possible pour le rassurer. Il lui parlait, lui disait que tout allait bien et qu'il n'aurait plus à souffrir de la sorte, que tout était terminé.
Pendant plusieurs minutes encore, l'appartement du rouquin était bercé par le bruit des sanglots du rouquin et par les paroles réconfortantes de Kuchiki. Isshin était là, il regardait attentivement ce qu'il se passait. Son fils était dans un état physique déplorable, il espérait simplement que son état mental ne le soit pas autant. Il savait tout de même qu'Ichigo était entre de bonnes mains. Kuchiki était quelqu'un de bien et il aimait son fils, il n'en avait aucun doute. Alors il savait que le noble ne le laisserai pas tomber.
Le patriarche de la famille Kurosaki retourna dans la pièce principale de l'appartement et allait prendre des glaçons dans le petit congèle du rouquin. Il retourna ensuite dans la salle de bain et vit que Byakuya avait relevé Ichigo qui s'était calmé et l'installa sur une chaise.
_ Ichigo mets ça sur ton œil ça va le faire dégonfler et nous irons ensuite à la clinique, je te ramènerai chez toi après.
Le jeune homme obéi à son père et posa le sac de glace sur son œil meurtrie. Byakuya le regarda un instant puis fouilla dans la poche de son manteau pour en sortir son téléphone portable.
_ Je... Je ne veux pas rester ici...
La voix du jeune étudiant était rauque et parler le faisait souffrir, pourtant il avait fait l'effort de parler. Il ne voulait pas rester dans cet appartement, il ne voulait pas dormir dans ce lit et dans ses draps. Draps dans lesquels Nnoitra s'était masturbé quelques heures plus tôt.
_ Tu pourras rester chez moi.
Le professeur regardait Ichigo et ce dernier acquiesça. Il voulait rester avec Kuchiki. Il ne voulait pas le quitter. Il avait faillit ne plus le voir et maintenant il se rendait compte à quel point il l'aimait.
_ Je vais t'aider à préparer tes affaires Ichi.
_ Et moi je vais passer un coup de téléphone. Je reviens vite ne t'en fait pas.
Byakuya avait apparemment lu dans ses pensées. En effet entendre qu'il allait partir fit peur au rouquin et ce dernier allait protester et lui dire qu'il voulait qu'il reste près de lui. Le noble pressa le bras du jeune homme et sorti de l'appartement.
Le rouquin regarda son père qui lui souris doucement et l'aida alors à préparer ses affaires. Pendant une dizaine de minutes le père et le fils firent le sac du rouquin et quand ils eurent fini ils sortirent de l'appartement. La porte avait été forcée mais Ichigo parvenait encore à la fermer à clé. Byakuya les attendait près de l'ascenseur et quand ils furent tous ensembles ils descendirent. Une fois dehors le rouquin pu remarquer que seule la voiture du noble était présente. Ils s'installèrent tous à l'intérieur puis Byakuya démarra. La voiture était silencieuse. Chacun était plongé dans ses pensées, pensées peu reluisante vu les événements qui venaient de se passer. Ichigo souffrait toujours beaucoup. Son œil le lançait malgré la glace, sa lèvre le piquait et il sentait du sang couler de son arcade. Mais la pire douleur qu'il ressentait était celle de sa gorge. Elle le brûlait et le rouquin avait du mal à déglutir.
Le trajet jusqu'à la clinique Kurosaki fut rapide et ce fut donc en peu de temps qu'ils se retrouvèrent dans une des salles de soin d'Isshin. Ce dernier ne perdit pas de temps et installa son fils. Il commença d'abord par faire un bandage sur les phalanges après les avoir soigneusement nettoyées et désinfectées. Puis il s'occupa de son œil sur lequel il appliqua une bonne dose de crème. Puis vint le tour de sa lèvre. Isshin désinfecta consciencieusement la plaie puis il appliqua une crème cicatrisante. Ichigo ne bougeait pas, il se laissait faire par son père. Il voulait que la douleur de son cou s'arrête, il voulait ne plus sentir cette affreuse brûlure dans sa gorge, alors il se laissait faire patiemment.
_ Enlève ton manteau, ton pull et ton T-shirt Ichigo.
Le jeune homme fit silencieusement ce que son père lui demandait. Rapidement il se retrouva torse nu devant Byakuya et son père. Le noble pu voir que le torse du rouquin était également couvert de bleus. Il fut saisi d'une violente envie d'aller casser la figure de Nnoitra mais il se retint. Ichigo avait besoin de lui.
Isshin fit se coucher le jeune homme et recommença à s'occuper de lui. Il prit soin des hématomes du rouquin tout en prenant garde à ne pas le blesser un peu plus. Isshin était très concentré sur ce qu'il faisait et Byakuya était concentré sur les mouvements qu'exerçait le médecin. C'est pour cette raison que personne à part Ichigo ne remarqua que Masaki Kurosaki était entrée dans la pièce et observait son fils les yeux remplis de larmes. Comme si c'était le signal qu'il attendait depuis le début, Ichigo se mit alors à pleurer à chaude larmes faisant paniquer les deux autres hommes présents dans la pièce. Puis Byakuya remarqua la mère de son étudiant et se calma aussitôt.
Le noble s'écarta, laissant passer Masaki et Isshin la remarqua enfin. L'homme se calma et laissa lui aussi passer sa femme. Cette dernière s'avança rapidement vers le lit où était allongé Ichigo et le prit dans ses bras doucement.
Pendant un moment le rouquin resta dans les bras de sa mère, ne faisant plus attention à la douleur de son cou et de sa gorge. Il se laissait envelopper par l'amour de sa mère. Dans ses bras il pouvait se permettre de pleurer et c'est ce qu'il faisait. Il pleurait parce qu'il avait eu peur pour ses sœurs, son père, sa mère et Byakuya. Il pleurait parce qu'il avait cru aux menaces de Nnoitra, et qu'il ne voulait pas que sa famille souffre à cause de lui.
Ichigo passa ses bras dans le dos de Masaki et la serra contre lui. La rousse lui rendit son étreinte et pleurait avec lui. Doucement elle lui caressa les cheveux, le réconfortant le plus possible. Puis quand elle senti que son fils se calmait, la mère de la famille Kurosaki se recula et laissa la placa à son mari.
Personne ne prononça un mot. Byakuya observait tout le monde mais à chaque fois son regard se posait sur Ichigo. Le rouquin avait les joues humides de ses larmes et le noble voyait son visage se tordre de douleur. En effet Isshin était maintenant en train de soigner le cou du rouquin et les hématomes qu'avait laissé les mains de Jiruga n'avait pas d'impressionnant que la couleur. Ils étaient maintenant tout boursouflés et la couleur bleue, jaune était extrêmement voyante. Isshin avait tout désinfecté et une épaisse couche de crème était maintenant étalée sur la peau du jeune homme.
Ichigo pu se rhabiller et son père lui donna deux pilules.
_ Tu dois prendre prendre ses deux cachets pendant au moins une semaine Ichi. La première va aider les hématomes à se résorber et l'autre va réduire l'inflammation de ta gorge.
En même temps qu'il lui expliqua cela, Isshin avait tendu un vers d'eau à son fils qui en avala une grande gorgé avec les médicaments. Quand l'eau entra en contact avec l'intérieur de sa bouche et de sa gorge Ichigo senti comme un soulagement, le froid apaisa la douleur et il bu le reste de l'eau.
_ Ichigo chéri, tes sœurs se font du soucis pour toi.
_ Je... je vais aller les voir...
la voix du rouquin était rauque et cassée mais le jeune homme ne s'en formalisa pas. Le plus dérangeant pour lui pour le moment c'était le fait qu'il avait mal et qu'il ne pouvait pas se racler la gorge.
_ Allons-y, elles sont couchées et même s'il est tard elles ne dorment pas j'en suis certaine. Tu nous a fait peur en partant ainsi mon chéri.
_ Je suis désolée maman mais... mais il...
_ Ne dit rien pour le moment. Va voir tes sœurs et nous parlerons après ne t'en fait pas.
La famille Kurosaki accompagnée de Byakuya arriva dans la maison et le jeune homme se dirigea directement vers l'escalier afin de pouvoir aller voir ses petites sœurs. Les trois autres allèrent l'attendre dans le salon.
Le rouquin monta doucement les escaliers et se dirigea vers la chambre de Karin. Il était sûr d'y trouver également Yuzu. Les deux sœurs avaient l'habitude de se retrouver dans la chambre de Karin quand l'une d'entre elle avait peur. Ichigo ouvrit doucement la porte de la chambre et pénétra doucement. La pièce était plongée dans l'obscurité, seule la lumière qui filtrait de sous la porte qu'il venait de refermer. Le rouquin pouvait voir qu'il ne s'était pas trompé et que Yuzu était allongée auprès de Karin. Les deux jeunes filles bougèrent quand Ichigo s'assit sur le lit.
Yuzu se redressa doucement et vint s'installer sur les genoux de son frère. Avec les gestes les plus doux qu'il soit elle le prit dans ses bras et le serra contre elle. Le jeune homme lui rendit son étreinte et pendant un moment ils restèrent tous les deux ainsi, sous le regard de Karin.
_ Est-ce que tu vas bien Ichi-nii ?
Yuzu s'était reculée et essaya de distinguer l'expression de son frère dans l'obscurité.
_ Je... Je vais aller mieux. Mais ne vous inquiétez pas pour moi.
_ Pourquoi est-ce que tu es parti Ichi-nii ?
Ichigo se racla la gorge. Il espérait grandement que les médicaments que son père lui avait prescrit allaient agir vite.
_ Jiruga m'a appelé. Il voulait que je vienne. Il a dit que si je n'y allais pas il allait s'en prendre à vous.
Yuzu se réinstalla aux côtés de Karin et regarda son grand frère dans le noir.
_ Pourquoi est-ce que tu y es allé Ichi-nii ?
_ Pour vous protéger. Je ne peux pas imaginer qu'il vous fasse du mal. Alors je n'ai pas hésité. Vous êtes tout pour moi les filles, je ne veux pas qu'il vous arrive quoique ce soit.
Karin se redressa cette fois et posa une de ses mains sur la joue gauche du rouquin. La main de la jeune fille était chaude et son pouce caressait doucement la pommette du jeune homme. Pendant un moment Ichigo se laissa aller à cette étreinte inattendue de la part de Karin, et ferma les yeux pour profiter de la caresse. Il ne saurait dire à quel point cela le réconforta mais la main de sa jeune sœur sur sa joue lui réchauffait également le cœur.
_ Mais Ichi-nii, qui est-ce qui te protège toi ?
Karin le regardait droit dans les yeux. Ichigo le savait. Pourtant il ne savait pas quoi lui répondre. Il ne savait pas quoi lui dire. Qui le protégeait lui ? Qui est-ce qui s'inquiétait pour lui à part ses parents et ses amis ?
_ Byakuya-san le protège. J'en suis certaine.
_ Yuzu tu...
_ Je le sais. Byakuya-san te protège et il te protégera toujours.
La réponse que Yuzu avait donné sembla convenir à Karin puisque cette dernière enleva sa main de sur la joue de son frère et se recoucha à côté de sa sœur. Les deux jeunes filles baillèrent et Ichigo compris qu'il fallait qu'il s'en aille. Il les embrassa l'une et l'autre et sorti de la chambre doucement. Une fois la porte refermée il ne bougea pas. Les paroles de Yuzu raisonnèrent dans sa tête. Byakuya le protégeait. Il n'avait pas su répondre à sa sœur pourtant il le savait. Byakuya le protégeait. Il devait être celui qui avait fait partir Jiruga de sur lui alors qu'il allait le tuer. Byakuya qu'il avait supplié de le laisser s'occuper de cette histoire, Byakuya à qui il avait dit qu'il l'aimait.
Le rouquin rougit fortement en se rendant compte de ce qu'il avait dit au noble. Il lui avait dit qu'il l'aimait. Il lui avait avoué et il était intimement persuadé que le noble n'allait pas oublier. Ichigo se prit la tête dans les mains et grimaça quand ses doigts rencontrèrent son arcade douloureuse. Il devait redescendre mais il n'était pas certain de pouvoir faire face à son professeur maintenant qu'il se souvenait lui avoir avoué ses sentiments. Pourtant il n'avait pas le choix. Il devait redescendre. Ses parents et le noble l'attendaient. Ichigo avança dans les escaliers mais s'arrêta encore une fois. Il n'arrivait pas à savoir comment il devait réagir face à Byakuya maintenant. Le rouquin passa sa langue sur sa blessure à la lèvre et grimaça au goût de la pommade cicatrisante. Puis il se décida enfin, il allait faire comme si rien n'avait été dit. Peut être même que Byakuya n'avait pas compris le sens de ses mots.
Ichigo descendit cette fois les escaliers et se dirigea dans le salon. Le silence régnait et il savait exactement pourquoi. Il allait devoir donner des explications et tout le monde attendait de savoir ce qu'il s'était réellement passé.
Byakuya et Masaki étaient tous les deux installés dans le canapé, tandis qu'Isshin était lui assis dans le fauteuil. Quand le rouquin arriva dans la pièce tout les yeux se posèrent sur lui. Ichigo se sentit tout petit et avança avec hésitation. Il s'installa le plus confortablement possible sur l'autre fauteuil et regarda ses mains. Il savait qu'il allait de voir parler mais il ne parvenait pour le moment pas à parler. Raconter à sa mère ce qu'il venait de ce passer rendait la chose encore plus réelle qu'elle ne l'était déjà. Il avait faillit mourir, il avait faillit ne plus revoir personne, laisser ses amis, sa famille et Byakuya. Pour le moment il ne se rendait pas compte réellement des événements qu'il avait vécu mais il sentait peu à peu la réalité remonter et il ne voulait que personne ne voit la réaction qu'il allait avoir à ce moment-là.
_ Ichigo chéri, j'aimerai que tu me racontes ce qu'il s'est passé. Tu es parti comme une furie et tu reviens dans cet état là... J'aimerai comprendre.
Ichigo regarda sa mère puis son père et Byakuya et lâcha un soupire. Il devait en passer par là.
_ Pendant le repas tout à l'heure, Jiruga m'a appelé, il voulait que je le rejoigne chez moi. J'ai d'abord refusé mais il vous a menacé. Il vous a tous menacé. Et je ne peux pas envisager qu'on vous fasse du mal à cause de moi. Je n'ai pas réfléchis et je suis parti.
_ Effectivement tu n'as pas réfléchi. Tu aurais dû nous en parler.
Ichigo tourna la tête vers son père. Ce dernier était sérieux et en colère. Le jeune homme se fit tout petit. Son père était rarement en colère et il se rendait bien compte qu'il avait été complètement abruti d'agir ainsi.
_ Je sais papa... Je sais mais... En même temps je devais lui faire face, je ne peux pas vivre dans la peur toute ma vie.
_ Mais nous aurions pu t'aider.
Cette fois ce fut Byakuya qui parla et le regard qu'il jeta à Ichigo lui fit l'effet d'une douche froide. Le noble était furieux et il le savait.
_ Je le sais ! Mais pour une fois je devais lui montrer... Lui montrer que je pouvais lui faire fasse et qu'il n'aurait plus le dessus sur moi.
_ Que s'est-il passé ensuite mon chéri ?
Ichigo tenta le plus possible d'ignorer les regards lourd de reproche de son père et de son petit ami et continua son histoire.
_ Quand je suis arrivé à mon appartement, Jiruga était là, il m'attendait et il s'est jeté sur moi. Il m'a dit que j'étais à lui et je lui ai dit que non. Il n'a pas aimé du tout, il m'a dit que Byakuya me donnait des ailes mais que j'étais à lui et que je n'avais pas mon mot à dire là dessus. Je l'ai repoussé et j'ai eu le temps de voir qu'il... qu'il s'était touché dans mon lit. Ça m'a mis en colère et je lui ai dit que non. Que non je n'étais pas à lui et que je ne le serai jamais. Ça l'a rendu fou et il à commencé à me frapper. Je me suis retrouvé par terre, Jiruga sur moi et il n'arrêtait plus de me frapper.
Ichigo fit une pause. Il jeta un coup d'œil à sa mère qui avait des larmes plein les yeux mais qui les retenait comme elle le pouvait. Isshin et Byakuya qui avait déjà entendu son histoire redoutaient surtout ce qui allait suivre.
_ Continu Ichigo.
Le rouquin hocha la tête et obéi à sa mère.
_ Jiruga a arrêté de me frapper et je l'ai senti me toucher, il était excité par ce qu'il était en train de me faire et je n'ai pas réussi à me contrôler. Je me suis dégagé et je l'ai frappé à mon tour, je l'ai frappé comme il me frappait. Et puis il m'a repoussé et il s'est jeté sur moi encore une fois. Cette fois il était hors de lui et il a... il a enroulé ses mains autour de mon cou et il a serré... il... il a essayé de me tuer... Je n'arrivais plus à respirer, ni à bouger... Je ne pouvais plus rien faire et il était excité. Je le sentais sur moi. Je ne pouvais rien faire à part le regarder me sourire en m'étranglant.
Ichigo ne parla plus, il regardait sa mère qui avait mis une de ses mains sur sa bouche, et dont les larmes coulaient maintenant abondamment sur ses joues.
_ Et puis il a été projeté en arrière et quand j'ai repris mon souffle je me suis jeté sur lui. Je l'ai frappé, je n'arrivais plus à m'arrêter et je ne pensais plus à rien à part au fait qu'il ait voulu me tuer. Et puis on m'a tiré en arrière. La police à pris ma déposition et je vais devoir prendre un avocat pour que Jiruga ne sorte pas de prison.
Le silence régna dans la pièce. Seule les sanglots de Masaki Kurosaki troublait le silence pesant qui s'était installé. Ichigo évitait le regard de tout le monde pourtant une question le tourmentait depuis maintenant plusieurs minutes, et après encore quelque minutes de silence le rouquin se décida enfin à parler.
_ Comment est-ce que vous saviez où je me trouvais ?
Isshin qui était occupé à consoler sa femme en la serrant doucement dans ses bras et en caressant doucement sa crinière rousse, laissa le soin à Byakuya de répondre à la question d'Ichigo. Le Professeur regarda dans les yeux le rouquin et pris un instant avant de répondre. Kuchiki détaillait son étudiant, ne le lâchant pas des yeux. Le rouquin voyait parfaitement que le professeur était en colère. Très en colère. Le visage du noble était implacable, aucune émotions ne se lisaient sur son beau visage. Il était complètement fermé et Ichigo baissa les yeux quand il croisa son regard. Il se sentait minuscule. Le rouquin savait pourtant bien que le noble ne lui ferait pas de mal et il se sentait rassuré mais il savait également que Byakuya n'allait pas tenir éternellement sa langue et quand sa colère allait sortir Ichigo n'allait pas apprécier.
_ Quand tu es parti, nous nous sommes tous demandé ce qu'il se passait. Ce qu'il t'arrivait. Alors j'ai essayé de t'appeler plusieurs fois mais je tombais sur ton répondeur, j'en ai donc déduit que tu étais dans le métro. Et puis tu as enfin décroché et j'ai su où tu allais. Nnoitra n'avait pas d'autre endroit où t'attirer de toutes façons. Alors nous n'avons pas perdu de temps et nous sommes vite partis. Nous sommes arrivés aussi vite que possible. Une bonne chose, au vu de la situation.
Byakuya ne dit plus rien et la pièce fut de nouveau plongée dans un profond et pesant silence. Ichigo regardait ses mains qui étaient posées sur ses genoux, n'osant plus lever les yeux. Le rouquin sentait parfaitement les yeux de son noble professeur sur lui. Il savait que l'homme était en colère et il ne voulait pour le moment pas lui faire face. Les reniflements de sa mère lui venait aux oreilles et la fatigue le gagnait. La fatigue qui se mélangeait maintenant peu à peu avec la réalité qui lui revenait en pleine tête. Il devait sortir de là. Il devait prendre l'air et dormir.
Ichigo se leva d'un bond sous le regard surpris des trois autres personnes de la pièce.
_ J'ai besoin de sortir... Je dois prendre l'air.
_ Nous allons rentrer.
Masaki Kurosaki acquiesça aux paroles de Byakuya et pris son fils dans ses bras. Ichigo se faisait violence pour ne pas partir en courant. Il commençait à avoir du mal à respirer, le besoin d'air se faisait ressentir. Tout ce qu'il venait de vivre remontait maintenant par vagues dans son esprit et la réalité des choses lui donnait l'impression d'étouffer. Cependant il rendit son étreinte à sa mère et lui promis de l'appeler le lendemain. Après une accolade de la part de son père, accolade qui se voulait plus un câlin étouffant du point de vue du rouquin. Puis les deux hommes sortirent de la maison des Kurosaki après s'être mis d'accord sur le fait de rentrer à pied. Kuchiki reviendrait chercher sa voiture le lendemain.
Ichigo marchait rapidement, Byakuya se tenait derrière lui marchant à un rythme plus calme, ne cherchant pas à le rejoindre. Le rouquin respirait vite et fort, il ferma un instant les yeux et revit le visage de Nnoitra au dessus de lui, ses mains autour de sa gorge, serrant. Le tuant petit à petit. L'étudiant rouvrit brusquement les yeux, des larmes commençaient à couler sur ses joues et il porta ses mains à sa gorge essayant de repousser celles invisibles de Jiruga. Kurosaki s'était arrêté et tomba à genoux sur le trottoir. Une crise de panique le gagna. Son corps tremblait fortement. Des images des événements passés lui revenaient en tête et il n'arrivait pas à les repousser. La douleur qu'il ressentait n'était plus physique mais mentale et ses propres mains serraient à présent sa gorge. Il voulait à tout pris enlevé la sensation des mains de Nnoitra sur lui.
_ Ichigo ! Calme toi !
Byakuya était à genoux devant Ichigo et enleva les mains du rouquin qui étaient en train d'aggraver ses blessures. Ichigo pleurait à chaude larmes et le regardait, désespéré.
_ S'il te plaît... S'il te plaît... Byakuya s'il te plaît...
Kuchiki fit remonter ses mains sur les avants-bras du rouquin, puis il remonta et lentement il arriva à ses épaules qu'il serra doucement. Sans quitter des yeux le jeune homme, Byakuya fit glisser ses mains vers son cou et passa doucement ses doigts sur les blessures de son étudiant. Ichigo poussa un gémissement plaintif et le noble recula ses mains.
_ Non ! S'il te plaît Byakuya... j'ai besoin... s'il te plaît enlève ses mains de sur moi...
Byakuya fixa un instant son petit ami dans les yeux pour être sûr que c'est ce qu'il voulait et rapprocha alors ses mains de son cou. Il posa délicatement ses doigts sur les blessures qu'il effleura du bout des doigts. Il en fit doucement le tour tout en regardant les réactions du jeune Kurosaki. Ce dernier avait le visage inondé de larmes, et également de peur et de douleur mais il continuait de fixer son professeur. Il savait au plus profond de lui qu'il pouvait lui faire confiance. Qu'il ne lui ferait pas de mal. Les mouvements de Byakuya sur sa peau le faisaient souffrir autant qu'ils l'apaisaient. Les doigts de Kuchiki passèrent derrière sa nuque et ses paumes de mains vinrent se poser sur le cou de son étudiant. Pendant un moment ils restèrent ainsi. Les mains de Byakuya, chaudes, réconfortantes et chaleureuses autour du cou d'Ichigo.
Le rouquin baissa la tête et ferma les yeux. Il laissa la sensation et la chaleur des mains de son professeur prendre la place de celle de Jiruga. Les pouces de l'homme caressaient doucement le menton de son étudiant. Byakuya le regardait tendrement. Ichigo avait arrêté de pleurer et cela grâce à lui. Il sentait sous ses mains le pouls du rouquin se calmer, sa peau se réchauffait également grâce à la chaleur de ses mains. Le noble bougea ses mains et ses pouces caressèrent maintenant ses lèvres tendrement. L'un d'eux effleura la blessure qu'avait laissé Jiruga sur la lèvre inférieure du jeune homme. Ne tenant plus Byakuya déposa doucement ses lèvres sur celles de son petit ami. Ichigo poussa un soupire de soulagement et Kuchiki approfondi lentement le baiser. Leurs langues se rencontrèrent tendrement. Ce baiser était doux, tendre, amoureux et inconsciemment les deux hommes se rapprochèrent l'un de l'autre. Leurs corps se touchèrent et Byakuya remonta ses mains et prit le visage d'Ichigo en coupe. Le baiser se fit encore plus profond et quand le noble entendit Ichigo pousser un petit gémissement il se recula et posa ses lèvres sur sa joue, puis sur sa mâchoire et son menton. Ichigo rejeta sa tête en arrière et s'accrocha au manteau de son professeur quand il senti son souffle chaud dans son cou. Un gémissement plaintif s'échappa de la bouche du rouquin quand il senti les lèvres du noble se poser gentiment sur sa peau. Byakuya ne s'en formalisa pas et continua à déposer ses lèvres sur toute la blessure de son petit ami. Ce dernier serrait de plus en plus le manteau de l'ébène. Il appréciait profondément ce qu'était en train de faire le noble. Pas seulement parce que sentir sa bouche sur sa peau lui envoyait des frissons dans son corps et le faisait se sentir tout chose. Parce qu'avec ses baisers Byakuya était en train d'enlever les derniers souvenir de la sensation des mains de Jiruga sur la peau du rouquin.
Quand Byakuya eut fini il serra ses bras autour d'Ichigo qui se laissa aller volontiers à cette étreinte. Pendant encore quelques minutes ils restèrent ainsi, dans les bras l'un de l'autre. Appréciant la présence de l'autre et le réconfort qu'ils s'apportaient mutuellement. Ichigo avait enfouit sa tête dans le cou de Kuchiki et respirait de grande bouffées de son odeur. Cela eut pour conséquence de finir de le calmer. Quand le noble senti son étudiant totalement calme il les fit se relever et il se recula. Il pu alors voir qu'Ichigo avait les joues ravagées par les larmes, il essuya doucement son visage avec ses pouces et le rouquin lui adressa un petit sourire. Un sourire qui fit passer plus d'émotion que des paroles et Byakuya, pour la première fois depuis un moment maintenant, sourit de retour à son étudiant. Kuchiki saisit la main d'Ichigo qui la serra doucement et ils reprirent le chemin vers la demeure du noble.
Pendant plusieurs minutes le silence se fit et aucun d'eux ne voulait le briser. Ils avaient enfin retrouvé un certain calme et cela leur allait très bien. Pourtant au fur et à mesure qu'ils avançaient, Ichigo pouvait voir que Byakuya avait regagné son masque d'impassibilité et la tension ainsi que la colère avait reprit possession de son corps. Le rouquin ne savait plus où se mettre maintenant. Il savait que la colère de son professeur était dirigée contre lui et il ne voulait rien faire pour aggraver son cas. Cependant il ne voulait pas rester ainsi. Il ne voulait pas que Byakuya soit en colère contre lui. Il ne voulait plus que quelqu'un soit en colère contre lui. Il ne voulait plus souffrir. Il ne voulait plus. Ichigo regardait ses pieds, des larmes pleins les yeux. Il était fou amoureux de cet homme. Il l'aimait tellement que ça lui faisait mal. Il lui avait dit qu'il l'aimait et Byakuya était maintenant en colère contre lui. Il savait bien que cela n'avait rien à voir avec sa pseudo déclaration mais il ne pouvait plus s'empêcher de penser que la réciprocité de ses sentiments était inexistante. Byakuya l'appréciait mais il ne pouvait pas lui rendre l'amour qu'il lui portait. C'était impossible. Le comportement immature dont il avait fait preuve durant cette soirée devait lui avoir prouvé que malgré son affection pour lui, Byakuya ne pouvait pas se préoccuper des névroses de quelqu'un d'autre.
Doucement Ichigo porta son autre main à son visage et essaya d'essuyer les larmes qui coulaient sur son visage. Il essaya de faire cela en silence afin de ne pas attirer l'attention du noble sur lui. Il ne voulait pas avoir à expliquer pourquoi il pleurait. Le rouquin senti la main de Byakuya serrer la sienne et le noble ralentit le pas.
_ J'ai appelé Jaggerjack.
FINI CE CHAPITRE !
J'espère que vous avez avez apprécié le lire ! J'ai galéré à l'écrire mais le voilà !
Comme promis voilà les réponses à vos reviews (avec un retard sans nom... vraiment est-ce qu'on peut encore appeler ça un retard?)
Réponses aux reviews :
calinmonamour : c'est bien mon kiff les fins de chapitre SCANDALEUSE !
Noah2209 : j'espère que tu seras aussi ravie de me retrouver avec ce chapitre (vraiment je m'excuse du retard)
Bad Joke : Voilà la confrontation !
Kama-Chan59 : ALORS DESOLEE POUR LE RETARD ! J'espère que tu apprécieras la suite de la fic (j'espère encore te compter parmi mes lecteurs...)
Clem : SI JE PEUX AHAHAH ! Voilà la suite en tout cas !
Mycetina : Désolée du retard ! J'espère que tu apprécieras la suite ! Oui effectivement on a pas vu Byakuya effondré mais ce ne sera pas dans cette fic, peut être dans une autre qui sait ? En tout cas merci pour ta gentille review ça m'a fait très plaisir !
Chizu Aki : Coucou désolée pour l'attente mais comme je l'ai dit au début je ne me voyais pas gâcher la fic avec un truc bâclé ! J'espère voir bientôt une de tes reviews et que ce chapitre te plaira !
BIEN BIEN BIEN ! Je vais me remettre à écrire la suite !
J'attends vos avis et vos reviewx !
Je vous fais pleins de bisous, je vous dis à bientôt j'espère.
Bisous baveux.
AndZero
