Bonjour !

Voici la suite de Correspondance, en espérant que cela vous plaise !

Je n'ai pas eu beaucoup de reviews T.T (un peu normal après 1 ans d'absence...)

Je vais essayer de vous sortir un chapitre toutes les deux semaines car une autre fic est en route (Merlin, Libre dans Sa tête. Si vous voulez aller lire!) et je vais essayer de la finir également !

Bien ! Assez de blabla je vous laisse à la lecture ! (réponse aux reviews en bas de page!)

Bonne lecture,

AndZero.

Chapitre 26 :

Ichigo s'arrêta net et regarda son professeur avec incompréhension. Il avait du mal à comprendre. Pourquoi Byakuya avait-il appelé Grimmjow ? En avait-il si marre que cela ? Il l'avait appelé pour lui dire que s'il avait envie il lui laissait le rouquin avec plaisir ? Ichigo se gifla mentalement pour avoir pensé à ça. Kuchiki ne lui ferait jamais une chose pareille. Il allait lui dire calmement qu'entre eux rien n'était possible, qu'il ne pouvait pas gérer sa vie compliqué et en plus gérer ses problèmes à lui, mais il n'allait pas le « donner » à Jaggerjack. Vraiment le manque d'air que son cerveau avait subit devait avoir eu raison de quelques uns de ses neurones.

Byakuya s'arrêta également et regarda Ichigo dans les yeux. Le rouquin remercia la nuit de cacher les traces de larmes sur son visage et soupira intérieurement de soulagement. Le noble n'allait pas pouvoir se rendre compte qu'il avait pleuré silencieusement il y avait de cela quelque minutes.

_ Pardon ?

La voix rendue rauque du rouquin brisa le silence de la nuit, un nuage de buée s'échappa de sa bouche et c'est comme cela qu'il se rendit compte que la température avait largement chutée et un frisson fit réalisé à Ichigo qu'il avait froid. Il était même gelé.

_ J'ai appelé Jaggerjack.

_ Oui d'accord mais pourquoi ?

Byakuya, qui tenait toujours la main du rouquin dans la sienne, le traîna afin qu'ils se remettent en mouvement. Le frisson qui avait parcouru Ichigo n'était pas passé inaperçu et le noble voulu rentrer au plus vite.

_ Pour lui demander d'être ton avocat.

_ Quoi ?

Encore une fois le jeune homme stoppa ses mouvements et regarda Byakuya dans les yeux. Ce dernier semblait encore un peu plus en colère.

_ Tu as entendu ce que l'agent de police a dit ? Je ne peux pas te représenter je suis trop impliqué.

_ D'accord mais vous auriez pu me demander mon avis avant !

_ Non.

Ichigo retira sa main de celle de son petit ami. Ce dernier le laissa faire et le regarda avec une pointe de défit. Le rouquin avait du mal à comprendre ce qui était en train de se passer.

_ Pardon ? Je n'ai pas mon avis à donner ?

_ Non. Ce soir tu en as assez fait.

Le rouquin se senti incroyablement blessé des paroles de son professeur.

_ J'ai encore le droit de faire ce que je veux.

_ Et ce que tu veux c'est prendre des risques inconsidérés ?

Byakuya avait croisé les bras sur sa poitrine et toisait à présent le rouquin. Il était passablement furieux.

_ Non ! Ce que je veux c'est pouvoir agir sans craindre aucune conséquence. Vous me reprochez d'avoir tenu tête à Jiruga ? Alors que vous n'arrêtiez pas de me dire de ne plus avoir peur ? Je veux avoir un mot à dire sur ce qui me concerne et ne plus avoir à subir ce que les autres décident pour moi.

_ Ce n'est pas ce que je fais. Là j'ai pris une décision sensée. Tu as pris des risques et tu as faillit mourir. Je n'ai même pas le droit de te défendre face à cette pourriture alors je veux que tu ais une défense solide. Maintenant suis moi. Je n'ai pas envie de parler de ce que tu as fait maintenant.

La discussion était close et Ichigo le savait. Pourtant il se sentait mal. Il savait que Byakuya lui reprochait d'être parti de cette façon mais il avait l'impression qu'il y avait quelque chose d'autre. Pourtant il n'ajouta rien. Il avait eu son cota d'émotions fortes pour le reste de l'année. Le noble avait repris sa main et l'entraîna à sa suite. Après encore quelques minutes dans un silence complet et pesant Ichigo n'en pu plus et parla.

_ Pourquoi Grimmjow ?

_ Ne l'appelle pas par son prénom.

Le rouquin leva les yeux au ciel. Ça n'avait aucun sens. Il était bien plus qu'évident que Byakuya ne supportait pas Jaggerjack. Tous les événements des semaines précédentes avaient apporté la preuve plus qu'irrévocable que Kuchiki ne pouvait absolument pas encadrer le bleuté, et encore pire depuis qu'il avait appris ce qu'il s'était passé entre le jeune homme et son professeur aux cheveux bleus. Alors Ichigo ne comprenait absolument plus rien au comportement du noble.

_ Pourquoi lui ?

_ Parce que tu dois avoir une défense en béton. Et bien que cela me tue littéralement de l'avouer, Jaggerjack est compétent dans ce genre d'affaires. Alors j'ai fait appel à lui. Mais je veux que les choses soient bien claires Ichigo. Je ne veux pas que tu restes avec lui plus de temps que nécessaire, je veux que tu me préviennes immédiatement s'il fait ne serait-ce que la moindre allusion déplacée.

Le jeune Kurosaki sourit légèrement dans la nuit. Les paroles du noble le rassurèrent un peu sur la place qu'il occupait pour lui. Même s'il savait pertinemment que Byakuya allait lui dire qu'il ne voulait pas de lui finalement, il lui montrait tout de même qu'il était jaloux et ça lui allait droit au cœur.

Les deux hommes continuèrent leur chemin pendant encore quelques minutes dans un profond silence. Ichigo avait encore des questions à poser à son professeur mais il sentait que ce n'était pas le moment. Les cachets que son père lui avait donné faisaient effet mais il sentait tout de même une gêne importante dans sa gorge. Il voulait économiser sa voix et il savait également que parler avec Byakuya là tout de suite n'était pas une bonne idée pour cela. De plus le rouquin savait très bien que le noble était furieux et il n'avait plus de force pour lui faire face. Il voulait se coucher et dormir, il se sentait complètement assommé par tous ces événements et il ne pensait pas pouvoir tenir très longtemps éveillé.

Sans qu'il ne s'en rende vraiment compte, Ichigo se tenait devant la porte de la demeure Kuchiki et un des domestiques vint leur ouvrir la porte. À croire que ces personnes là ne dormaient jamais.

Le jeune étudiant suivit l'ébène à l'intérieur et automatiquement il enleva ses chaussures et son manteau. Une fois cela fait Byakuya lui prit une nouvelle fois la main et le conduisit une fois de plus dans un dédale de couloirs. Puis Ichigo reconnu la pièce dans laquelle ils entrèrent. Ils étaient dans la chambre de Kuchiki et se dernier lui tendait déjà un t-shirt noir assez grand pour couvrir ses jambes.

_ Tu peux prendre une douche si tu veux, c'est la pièce à côté. Je reviens je vais nous chercher une tasse de thé.

Sans un mot ni un regard de plus l'homme laissa son étudiant seul dans sa chambre. Ichigo se retrouva donc seul, avec la désagréable impression que le monde entier en avait après lui à cet instant précis. Instinctivement il secoua la tête pour se remettre les idées en place, il se trouvait complètement stupide, les seules personnes qui lui en voulaient étaient son père et Byakuya, pas le monde entier. Cependant le mouvement trop brusque qu'il fit le fit également gémir de douleur, il était complètement courbaturé et son cou le faisait de nouveau souffrir.

Tenant le t-shirt du noble d'une seule main il passa l'autre sur ses blessures et il se crispa de douleur. Des larmes de douleur lui montèrent aux yeux mais il se retint de pleurer et se dirigea dans la salle de bain du noble. Une fois à l'intérieur et qu'il eut fermé la porte le rouquin enleva ses vêtements et se mit sous le jet d'eau chaude. Cette douche lui fit le plus grand bien, il avait l'impression de laver son corps des mains de Jiruga. Pourtant il avait la désagréable sensation que quelque chose manquait. Il ne se sentait pas complètement à l'aise, il avait besoin de quelque chose mais il ne savait pas quoi. Il resta un instant ainsi, les bras ballants le long de son corps meurtri, réfléchissant à la raison de sa frustration. Il avait réussi à faire face à Jiruga et il ne se sentait plus terrorisé en y repensant maintenant. Il ne ressentait absolument plus rien pour lui, comme si les événements de la soirée avait eu un impact considérable sur sa peur. Il se sentait bien maintenant. Il n'éprouvait pour Nnoitra qu'une entière indifférence. Ichigo se sentait libéré d'un poids considérable maintenant qu'il y réfléchissait. Il allait devoir expliquer à Yumichika, Rukia, Renji et Madarame ce qu'il lui était arrivé et contrairement à d'habitude il ne se sentait pas effrayé à l'idée d'évoquer ce qu'il s'était passé, il ressentait juste le besoin de le faire. Alors la frustration qu'il ressentait maintenant était pour lui simplement incompréhensible.

Le rouquin mis donc cela sur le compte de la fatigue et sorti de la douche. Il se sécha avec une serviette qu'il supposa être celle de Byakuya et il en reconnu l'odeur si particulière. Pendant un instant le jeune homme resta ainsi, à sentir le parfum du noble, la tête enfoncée dans la serviette. Cependant il sursauta légèrement quand il entendit du bruit dans la pièce à côté de lui. Il secoua doucement la tête cette fois afin de ne pas reproduire la même chose qu'il y avait quelque minutes. Il passa son boxer puis le t-shirt de Byakuya et encore une fois l'odeur de l'ébène lui monta à la tête cependant il se ressaisit rapidement. Le noble devait l'attendre. Une fois qu'il eut repris ses esprits le jeune homme ouvrit la porte et sorti de la salle de bain de Byakuya. Ce dernier était assis sur son lit.

Le spectacle qu'il offrait laissa le rouquin sans voix pendant un instant. En effet Kuchiki était assis, son corps penché en avant, ses coudes posés sur ses genoux et sa tête était enfoncée dans ses mains. Il avait l'air d'être plongé dans un profond tourment et Ichigo se senti coupable. C'était de sa faute si Byakuya était dans cet état et il s'en voulait, cependant il ne pouvait pas s'empêcher d'être fasciné par ce qu'il voyait.

C'était la première fois qu'il voyait son professeur dans un état pareil, qu'il le voyait aussi expressif et cela lui plu plus que de raison. Pendant encore quelque minute il resta là, les bras le long de son corps, devant Byakuya qui ne semblait pas avoir remarqué qu'il était sorti de la douche. Ichigo le trouvait beau ainsi, il le trouvait divin et il se revit dans ses bras, il pouvait ressentir les mains de Kuchiki sur son corps, ses lèvres sur les siennes, son odeur chatouillant ses narines. Cependant une vague de tristesse se saisit de lui également. Byakuya ne l'aimait pas comme lui il l'aimait et il le savait pertinemment. Alors se reprenant avant que des larmes ne coulent sur ses joues, il se racla la gorge doucement et l'ébène se redressa doucement en poussant un soupire. Il regarda Ichigo de haut en bas, puis de bas en haut. Ichigo fut mal à l'aise sous l'inspection de son professeur, pas parce qu'il n'aimait pas qu'il le regarde, loin de là. Il aimait beaucoup quand Byakuya le regardait et qu'il voyait un regard appréciateur. Mais là rien ne se reflétait sur son visage et le jeune homme n'aimait pas ça du tout.

_ Viens t'asseoir Ichigo. Ton père m'a donné la crème cicatrisante qu'il a mis sur tes blessure tout à l'heure. Je dois t'en remettre.

Le rouquin acquiesça, alors qu'il allait s'installer par terre devant les jambes de Byakuya, ce dernier se leva.

_ Enlève ton t-shirt et couche toi, ce sera plus simple.

Le ton utilisé par le noble n'acceptait aucun refus alors le jeune homme s'exécuta rapidement. Tournant le dos à Byakuya, il enleva son t-shirt et s'allongea sur le dos. Le noble se tenait debout à côté de lui et Ichigo le regarda un instant avant de rougir pour il ne savait quelle raison. L'air frais de la chambre sur sa peau lui fit avoir la chair de poule et ses tétons durcirent légèrement à cause du froid.

Être ainsi exposé à la vu du noble le rendez fébrile et ce dernier le savait très bien puisque pour la première fois depuis maintenant un certain temps il adressa un sourire à son étudiant. Et pas n'importe quel sourire, un sourire coquin et sensuel qui fit rougir un peu plus le rouquin. L'homme ne s'arrêta pourtant pas là et s'installa à califourchon sur le bassin de son étudiant, lui faisant prendre une grande inspiration. L'homme ne fit cependant rien de plus et versa un peu de la pommade dans le creux de sa main puis, doucement il se pencha en avant, faisant frotter son bassin sur le bas ventre du rouquin qui retint de justesse un soupire, il contracta ses abdominaux pour s'empêcher de réagir.

Byakuya était tout à fait conscient de ce qu'il faisait et Ichigo ne voulait pas lui donner la satisfaction de se plier à lui trop rapidement. Le noble ne fit cependant aucun autre mouvement pour le moment et se contenta de passer le bout de ses doigts humide de crème sur les blessures du cou du rouquin. Ce dernier se crispa légèrement puis se détendit aussi rapidement. Byakuya était doux, ses doigts ne faisaient qu'effleurer sa peau.

Pendant quelques minutes ils restèrent ainsi, le noble assis sur le bassin de son étudiant, étalant un couche de crème sur son cou. Le rouquin avait fermé les yeux et appréciait la caresse de son professeur. Il aimait sentir ses doigts sur lui. Ils étaient doux, tendre et cela fit le plus grand bien à Ichigo. Il se détendait lentement, et il sentait presque le sommeil le gagner. Cependant quand il sentit Kuchiki onduler sur lui il ouvrit rapidement les yeux. Byakuya le tenait éveillé et il lui souriait. Ses doigts descendirent sur le torse de son étudiant et il étala de la crème sur ses bleus.

Contrairement à sur son cou, les doigts du noble étaient plus taquins et provocateurs. En effet Byakuya ne se contentait plus de soigner le rouquin, il lassait courir ses doigts sur sa peau douce, il taquinait parfois un téton, le pinçait doucement. Ichigo ne retenait plus ses soupires, il n'en avait pas la force. Ce que lui faisait Byakuya était bien trop bon est agréable pour qu'il ne se retienne. Le noble se pencha un peu plus, son visage était maintenant à quelque centimètre de celui du jeune homme. Ses cheveux corbeau touchaient doucement ses joues et les yeux cobalt de Kuchiki étaient plongés dans ceux du rouquin. Les lèvres de Byakuya étaient toutes proches de celle d'Ichigo qui ferma les yeux, attendant impatiemment que l'homme l'embrasse. Mais rien ne vint. Il n'eut cependant pas le temps d'ouvrir les yeux pour voir ce qu'il se passait car Byakuya fit descendre lentement ses mains sur le torse puis le ventre du rouquin tout en ondulant des hanches sur le bassin du jeune homme.

Ichigo savait parfaitement que son professeur pouvait sentir qu'il bandait mais il s'en fichait. Les mouvements de bassin de Kuchiki ainsi que ses mains baladeuse excitait plus que de raison le rouquin et il ne pu retenir un gémissement quand il senti que Byakuya appuyait un peu plus son bassin sur le sien et qu'il pinça un peu plus fort un de ses tétons. Il se cambra sous le noble et en réclama plus. Il voulait sentir le corps du noble contre le sien, il voulait qu'il lui fasse l'amour, il en avait besoin, il en crevait d'envie depuis trop longtemps maintenant. Cependant Kuchiki ne fit que continuer à s'amuser à presser son bassin contre le sexe tendu du rouquin et cela le rendit fou. Quand il senti que le noble faisait descendre une de ses mains sur l'avant de son caleçon et que donc il avait relevé son bassin, Ichigo gémit plus fort. La mains du noble se posa sur la bosse proéminente que formait le sexe tendu du jeune homme enfermé dans sa prison de tissus et massa légèrement puis remonta rapidement sur le torse du rouquin. Ichigo gémissait maintenant fortement et se cambra quand Byakuya replaça sa main sur son sexe. Il massa encore une fois gentiment et retira une nouvelle fois sa mains.

Ichigo avait les yeux grand ouvert, sa respiration était erratique et saccadée. Le noble ne le quittait pas des yeux et de ce que pouvait voir le jeune homme il prenait un malin plaisir à le torturer de la sorte. La mains du noble recommencèrent leur petit manège rendant complètement fou et pantelant de désir Ichigo.

L'homme se redressa sous le regard envieux du jeune homme et recula légèrement afin d'être confortablement installé sur le haut des cuisses d'Ichigo. Ce dernier regardait son professeur, le souffle court, attendant impatiemment la suite. Suite qui ne tarda pas à arriver. En effet le noble posa un unique doigt sur le sommet de la bosse du caleçon, faisant de petits cercles. Il fixait le rouquin, impénétrable. Ichigo se crispa et se cambra, réclamant plus. Ses mains étaient fermement accrochées au draps et quand il senti la main du noble saisir son sexe à travers le tissus de son sous-vêtement il lâcha un râle de plaisir. Le pouce de Byakuya tournait sur son gland le faisant frémir de la tête au pied. Instinctivement le rouquin commença à onduler afin d'apporter une friction un peu plus satisfaisante mais Byakuya retira sa main. Ichigo le regarda, ne comprenant pas ce qu'il se passait. L'homme reposa alors sa mains comme plus tôt, son pouce retourna faire de légers cercle sur le gland du jeune homme.

Ce dernier compris alors. Il ne devait pas bouger. Cependant il allait devenir fou. Il n'allait pas pouvoir rester ainsi longtemps, la main de l'homme qu'il aimait enroulée autour de sa queue, n'effectuant aucun mouvement de plus que le pouce qui tournait toujours sur son gland et qui lui faisait perdre la tête. Son autre main était simplement posée sur une des cuisses musclées du professeur. Ichigo lâcha le drap et attrapa la main de l'homme et la serra.

_ Bya... haaan

L'homme venait de donner un léger coup de poignet donnant un violent frisson dans tout le corps du jeune homme. Ce dernier ce contracta et haleta.

_ S'il te plaît... Oooh Byakuya s'il te plaît... !

Le noble s'appliquait maintenant à donner de petits coups de poignet tout en continuant les mouvements de son pouce. Il regardait de toute sa hauteur son étudiant. Ce dernier le regardait totalement perdu dans le plaisir qu'il ressentait mais également complètement frustré. Pourtant aussi perdu qu'il l'était dans les sensations qu'il ressentait, Ichigo pouvait voir que le noble n'était absolument pas insensible à ses suppliques. Bien au contraire.

En effet quand il l'avait entendu le supplier, Byakuya avait eu la chair de poule et son propre sexe réclamait de l'attention. Ichigo était bien trop bandant pour sa santé mentale. Il pouvait voir et sentir sous ses doigts que le caleçon du rouquin était complètement trempé et cela l'excita encore plus, cependant il résista à l'envie de le retourner et de le prendre sans aucune autre forme de procès et continua son petit manège, son autre main toujours emprisonnée dans celle du rouquin. Ce dernier tremblait de plaisir, il gémissait, il suppliait mais rien n'y faisait. Byakuya ne faisait rien de plus.

_ Byakuya... Oh Byakuyaaa s'il te plaît... S'il te plaît... Touche moi...

Dès qu'il eu prononcé ces mots, Ichigo senti le poids du noble se lever de sur lui. Son sexe avait été délaissé et il pu voir que Byakuya était debout à côté de son lit. Ichigo le regarda cette fois-ci complètement perdu et dans l'incompréhension la plus totale. Le noble fit glisser un de ses doigts sur le torse finement musclé du rouquin, sous le regard attentif de celui-ci qui se demandait ce qu'il se passait.

Le doigt du noble remonta le long du torse puis sur le menton du jeune homme qu'il prit ensuite entre ses doigts et se pencha sur lui. Son souffle chaud heurtant les lèvres d'Ichigo. Ce dernier se lécha ses lèvres et attendit impatiemment la suite.

_ C'est frustrant n'est-ce pas ?

_ Qu...Quoi ?

Là il ne comprenait simplement plus rien.

_ C'est frustrant non ? D'attendre quelque chose, d'attendre qu'on te donne quelque chose qui ne vient pas ? C'est ce que je ressens moi, tu es très frustrant Ichigo. Tu promets des choses que tu ne tiens pas.

L'homme se redressa et toisa de toute sa hauteur. Il semblait hors de lui et Ichigo se ratatina. Il comprenait maintenant. C'était sa manière de se venger et il comprenait tout à fait, il comprenait ce que Byakuya avait fait. Il ne savait pas s'il devait être en colère lui aussi ou non. Il savait simplement que si le noble était frustré et que lui aussi ils partageaient enfin quelque chose durant cette soirée. Kuchiki qui avait jusqu'à présent refusé de lui dire quoique ce soit, c'était ouvert, enfin. Ichigo baissa la tête, ne supportant plus le regard de reproche de son professeur. Ce dernier passa une main sous le menton du jeune homme et posa tout de même ses lèvres sur celle de son étudiant. Le baiser était doux, une simple caresse qui les réchauffa intérieurement. Puis le noble se redressa et couvrit le corps d'Ichigo avec la couette.

_ Maintenant dors.

_ Tu ne restes pas ?

_ Non, je n'ai pas envie de dormir.

Sans un autre regard, il sorti de la pièce.

Pendant un instant le rouquin entendit le bruit sourd des pas de Byakuya sur le parquet puis plus rien. Il était plongé dans le noir de la chambre du noble, son odeur l'entourant de toutes parts, sa présence et la sensations de ses mains toujours fermement ancrées sur son corps et dans sa tête. Le silence assourdissant de la pièce lui donnait le tournis et il se recroquevilla sous la couette. Les mains d'Ichigo vinrent se nicher dans ses cheveux et sans qu'il ne comprenne pourquoi il se mit à pleurer. Dans sa tête tout se chamboulait.

Il y avait tout d'abord un soulagement sans nom. En effet le fait de savoir que toute cette histoire avec Jiruga était maintenant derrière lui. Le fait de lui avoir tenu tête ardemment et violemment avait mis un terme à la peur du jeune Kurosaki, comme si depuis le début il n'avait attendu qu'une chose, montrer à Nnoitra de quoi il était capable, lui montrer qu'il n'était pas aussi manipulable et soumis à la crainte qu'il lui inspirait que Jiruga pouvait bien le penser. Il lui avait montrer à lui, à son bourreau personnel, qu'il ne l'impressionnait plus et qu'il n'était plus question qu'il ait la moindre emprise sur lui. Il lui avait prouvé qu'il pouvait lui tenir tête et qu'il n'avait pas peur de lui, qu'il n'avait plus peur de lui, que le temps où il restait figé de terreur, recroquevillé dans un coin de son appartement à attendre une correction pour le simple fait d'exister, que tout ça était maintenant terminé. Et le plus important c'est qu'il se l'était prouvé à lui même.

En effet ce rendre compte qu'il avait bel et bien retrouvé ses esprits le libérait d'un poids considérable. Il redevenait lui-même, après de longues années caché derrière une carapace de contrôle et de peur. Byakuya avait eu raison. Depuis le fameux soir où son père avait débarqué chez lui alors que Jiruga était en train de le violer sur le sol de son appartement, la vie du jeune étudiant n'était qu'un amas de règles et de limites, limites qu'il s'imposait lui-même.

Effectivement le rouquin avait passé trois ans de sa vie à tout contrôler, ne se laissant jamais aller, ne se détendant que très rarement, il vivant constamment dans la crainte et dans l'insécurité. Il ne faisait confiance qu'à une poignet de personne et le reste du monde étaient des bourreaux potentiels, des personnes qui pourraient potentiellement lui faire du mal. Ichigo avait réussi à s'auto persuader que toutes les personnes qu'il laissait entrer dans sa vie allait finir, à un moment ou un autre, par le blesser. C'est pour cette raison que cette relation à distance avec Byakuya avait eu un effet salvateur pour lui, il avait pu parler et dire ce qu'il voulait sans craindre la moindre punition.

L'arrivé de l'homme dans sa vie avait cependant tout chamboulée. En effet lui qui s'était débrouillé pour tout contrôler durant trois ans, avait perdu, en l'espace de quelques secondes, tout le contrôle qu'il avait mis dans sa vie. Kuchiki était arrivé et avait littéralement défoncé à coups de pieds toutes les barrières qu'il avait si ardemment construit, et cela sans le moindre effort. Ichigo s'était senti de nouveau vulnérable mais l'homme lui apportait une sensation de sûreté et de réconfort qu'il n'avait encore jamais ressentit. Il s'était senti ardemment désiré et respecté et pour cela il n'avait pas hésité une seule seconde à lui faire confiance. Il était fou amoureux de lui, tout chez Byakuya lui plaisait, même son caractère parfois tyrannique et prétentieux. L'homme était doux, gentil et aimant. Il l'aimait tellement que ça lui faisait mal.

Le sentiment de soulagement intense qu'il ressentait à cet instant était mélangé à la frustration que Byakuya avait fait monter dans son corps il y avait de ça quelques minutes. En effet ses caresses, ses baisers, ses doigts agiles sur son corps, tout ça avait été salvateur pour le rouquin. Il n'avait pas senti le besoin de se cacher, de se méfier ou encore que ce qu'il faisait été mal. Il avait juste eu l'impression d'être au bon endroit, au bon moment avec la bonne personne, pourtant le noble avait arrêté. Il avait stoppé tous mouvements, faisant naître une frustration immense dans le corps et l'esprit du rouquin. Il s'était vengé. Il s'était vengé et Ichigo ignorait de quoi et cela lui faisait peur. Pour la première fois de sa vie il avait peur de Byakuya et il n'aimait pas ça, il aimait pas ça du tout. Il avait eu peur de Jiruga aussi au début, il en avait eu peur et le résultat avait été qu'il avait faillit en mourir littéralement. C'était encore différent avec Byakuya, l'homme avait une telle emprise sur lui que s'il venait à le faire souffrir Ichigo n'était pas sûr de pouvoir s'en remettre.

Les larmes du rouquin redoublèrent quand il pensa à cela. Byakuya qu'il aimait tellement ne lui rendait pas ses sentiments et il en était persuadé. Il en aurait mis sa main à couper. Ichigo encercla son corps de ses bras dans l'espoir d'un réconfort mais ce fut vain. Il aurait tout donné pour que l'homme l'aime ne serait-ce qu'un quart de ce que lui l'aimait, il aurait tout, absolument tout donné pour que Byakuya l'aime. Pourtant il ne se faisait plus d'illusion, il savait qu'il avait tout gâché et qu'il n'avait jamais eu sa chance. Kuchiki avait accepté d'être son petit ami car il l'appréciait et qu'ils avaient partagés énormément de choses. Il avait dû penser que peut être ils pourraient faire un petit bout de chemin ensemble et qu'après tout ce qu'ils avaient partagé ils étaient peut-être compatible dans la vraie vie, mais le noble avait dû vite déchanter.

Ichigo se recroquevilla encore un peu plus quand il imagina ce que Byakuya devait penser de lui maintenant. Un pauvre taré qui courrait droit vers sa mort, voilà ce qu'il devait être aux yeux du noble. Un pauvre môme incapable de prendre les bonnes décisions.

Ichigo pleurait en silence, il pleurait de soulagement, de frustration, de peur, de douleur et de honte. Pendant encore plusieurs minutes il pleura à chaudes larmes. Puis les larmes cessèrent lentement, son corps et son esprit complètement épuisés, le rouquin s'endormit à une heure déjà bien avancée de la nuit.

Quand il se réveilla le soleil était déjà bien levé malgré les gros nuages gris remplis de neige. Ichigo se retourna sur le dos et lâcha un gémissement de douleur. En effet d'affreuses courbatures traversaient tout son corps. Son dos le faisait souffrir ainsi que ses bras, pourtant la douleur la plus affreuse était son cou et sa nuque, il n'arrivait plus à tourner la tête sans avoir mal.

Repoussant doucement la couette, Ichigo se redressa lentement et vis une boite d'antidouleur ainsi que la crème cicatrisante que son père lui avait laissé. Sans attendre Ichigo prit un cachet et fut extrêmement reconnaissant envers la personne qui avait penser à lui, personne qu'il pensait être Byakuya.

Puis avec des mouvements toujours aussi lents il étala une couche de crème sur sa blessure. Pendant un moment il resta là, assis sur le lit de Byakuya, les yeux perdus dans le vide. D'après ce qu'il pouvait voir le noble ne s'était pas couché. Ichigo était morose, il devait aller voir son professeur mais il n'osait pas. La discussion qu'ils allaient avoir allait sûrement mettre une fin à leur relation et il ne pouvait s'y résoudre. Il ignora la boule qu'il avait dans la gorge et la peur de perdre son professeur qui lui tordait l'estomac. Ichigo se leva doucement du lit et après avoir chercher le t-shirt que le noble professeur lui avait passé durant la nuit et qu'il avait enlevé lors des soins qu'il lui avait octroyé, sans faire le moindre mouvements brusque il abandonna. Il ce décida de sortir ainsi, en caleçon. Il ne trouvait rien et il ne pouvait de toutes façons pas bouger.

Ichigo ouvrit donc une des portes et s'engouffra dans un couloir. Aucun bruit, le silence complet. Le rouquin se dirigea vers la droite et tomba sur la pièce dans laquelle il avait expliqué son histoire à Byakuya. De là deux portes s'offraient à lui, une à droite, l'autre à gauche. Après une légère hésitation le rouquin se dirigea vers la porte de gauche, il l'ouvrit et tomba sur un long couloir au bout du quel se trouvait une autre porte. Incertain le jeune homme se dirigea vers la dite porte. Il entendit du bruit derrière la porte, une respiration saccadée et comme si quelque chose coupait l'air. Le jeune homme n'hésitait pas plus longtemps et ouvrit la porte. La vision qu'il eut le ravit.

Byakuya était là, torse nu, couvert de sueur, le visage crispé par la concentration. Ses sourcils étaient froncés et de là où il était Ichigo pouvait voir que de la sueur coulait de sur son front, de légères gouttes descendaient, indécentes, le long des tempes, puis sur le cou et sur le torse musclé du professeur. Elles aguichaient Ichigo, elles le provoquaient et le tentait. Le rouquin déglutit difficilement, ce qu'il s'était passé durant la nuit revint à la charge dans son esprit et un frisson le parcouru. Il avait vraiment envie de toucher l'homme qui se tenait devant lui, il en crevait d'envie même.

Comme si ce qu'il était en train de penser appela Byakuya, ce dernier se retourna et stoppa le geste qu'il était en train de faire. Il fixa un instant le jeune homme puis comme si rien ne s'était passé, comme si ça présence n'avait aucun impact sur lui, le noble repris l'enchaînement de mouvements qu'il était en train d'exécuter avec son sabre en bois.

Ichigo saisit le message, il ferma la porte derrière lui et alla s'asseoir près du tatami et regarda l'homme s'entraîner. En effet il avait réussi à trouver le dojo personnel de Byakuya et celui-ci semblait dans un état de concentration intense. Ichigo l'observait bouger attentivement. L'homme était vif, rapide et d'une habileté surprenante. La tension dans son corps était visible dans le moindre de ses muscles. Byakuya était tendu et le rouquin se doutait parfaitement que c'était de sa faute. Il ne fit donc aucun bruit, aucun mouvement, il se contenta d'observer avec admiration l'homme qui se mouvait devant lui.

Il était divin et Ichigo eut soudain envie de pleurer. Il en avait marre de cela. Il n'arrêtait pas de pleurer et il n'en pouvait plus. Il voulait que Byakuya le jette rapidement, il ne voulait plus attendre dans le doute et la peur cependant l'homme ne lui prêtait pour le moment aucune attention.

Au bout d'un certain temps, l'homme s'arrêta et le regarda se retourner doucement vers lui. Il le toisa un instant avant de prendre une grande inspiration et de secouer la tête. Il semblait hors de lui mais également troublé et ça Ichigo ne comprit pas pourquoi. Byakuya se dirigea vers une petite étagère sur laquelle se trouvait des serviettes. Il en prit une et s'essuya le visage puis revint au centre du tatami pour reprendre son arme qu'il avait laissé tomber quelques instants plus tôt. Le jeune homme regardait son professeur bouger, il n'arrivait tout simplement pas à détourner son regard de lui, il n'arrivait pas à arrêter de le regarder. Byakuya était beau, il respirait la confiance en lui, et la noblesse qu'il dégageait le rendait d'autant plus sexy. Pourtant il se dégageait également de lui quelque chose de sombre, de sensuel et de totalement inaccessible. Perdu dans sa contemplation le rouquin ne vit pas que le noble le fixait lui aussi, il le détaillait plus précisément.

Kuchiki se tenait debout, droit comme un « i » et inspectait méticuleusement son étudiant. Quand il l'avait vu rentrer dans son dojo, vêtu en tout et pour tout de son caleçon il crut devenir fou. Il était beau, beau à s'en damner. Ses cheveux roux en pétard, son air penaud et perdu le rendait irrésistible. Cependant Byakuya avait senti sa colère, qui était légèrement descendu durant cette nuit d'entraînement et de défoulement, remonter en flèche.

Ichigo s'était baladé ainsi dans sa demeure, à la vue de tous. Il n'aimait pas ça, il n'aimait pas ça du tout. Il allait devoir arracher les yeux des personnes qui l'avaient vu ainsi. La colère qu'il ressentait augmenta quand il vit les marques violettes sur le cou de son petit ami, son torse était également parsemé de bleus et cela fit monter d'un cran la tension dans son corps. Et maintenant, maintenant le jeune homme était là, il le regardait, ne sachant quoi faire et Byakuya serra la main autour de la garde de son arme. Il devait se calmer. Il était hors de lui et complètement confus, il ne savait pas quoi faire ni comment réagir, trop de chose se passait dans sa tête et il savait que le meilleur moyen pour lui de faire le point était de parler avec son étudiant. La dernière chose qu'il voulait s'était l'effrayer et il voyait bien que le jeune homme n'était pas du tout à l'aise, pire, il semblait apeuré.

_ Ichigo, viens.

Le jeune Kurosaki sursauta violemment à l'entente de son prénom. Perdu dans son admiration pour la statut grecque qui se trouvait devant lui, il n'avait pas fait attention. L'homme le regardait, il l'attendait debout au milieu du tatami.

_ Byakuya je... Je ne pense pas que je puisse me battre, je...

_ Suis moi.

Cela soulagea légèrement le jeune homme, au moins il n'allait pas devoir se battre. Il n'en avait absolument pas la force, et bien que l'anti douleur face effet, il n'était pas fou, tout son corps le tirait et était endoloris il n'aurait pas supporter le surmenage d'un combat.

Ichigo se releva doucement et se dirigea vers Byakuya. Ce dernier lui tourna le dos et se dirigea vers une petite porte que le rouquin n'avait pas vu en entrant. L'homme ouvrit la porte et laissa entrer le rouquin. Ce dernier avança dans la pièce. Un bureau, le bureau de Byakuya. Lui qui s'était attendu à un vestiaire, il tomba des nus.

La pièce était spacieuse, les murs couverts de tapisserie taupe foncée lui donnait un aspect cosy. Au centre trônait un bureau spacieux, sur lequel était disposé de nombreux dossiers et livres de droit, un ordinateur portable et un téléphone s'y trouvait également. Deux fauteuils encadraient le meuble, sur l'un d'eux reposait négligemment une cravate que le noble avait du enlever lorsqu'il travaillait. Mais ce qui attira le plus l'attention du rouquin fut la gigantesque bibliothèque qui était contre le mur du fond, derrière le fauteuil du noble. Ce dernier avait d'ailleurs refermé la porte derrière lui et il s'était installé dans son fauteuil.

_ Assieds toi Ichigo.

Le rouquin obéi rapidement. Il ne voulait pas contrarier un peu plus son professeur. Pendant un moment ils restèrent là à s'observer dans un silence pesant. La tension dans la pièce était palpable, à couper au couteau. Puis Byakuya se leva et commença à faire les cents pas sous le regard craintif du jeune homme.

_ Byakuya je...

_ Non. Ne dis rien. S'il te plaît.

Ichigo baissa la tête et ferma la bouche. Ses yeux étaient rivés sur ses mains qui étaient elles-mêmes posées sur ses cuisses. Il n'osait plus rien faire, plus rien dire. Un soupire le fit regarder en biais vers son professeur, ce dernier semblait en proie d'un grand tourment, il passa ses mains sur son visage puis ses cheveux. Le rouquin se sentait vulnérable maintenant. Il était pratiquement nu devant le noble qui lui était furieux.

_ Tu ne sais pas ce que ça me fait n'est-ce pas ? Ce que TU me fais !

Ichigo releva la tête. Il ne dit rien, il se contenta de regarder le noble, complètement perdu.

_ Tu me rends fou, tu le sais ça ? Tu aurais dû venir me voir !

_ Je...

_ Non ! Laisse moi parler.

Byakuya avait arrêté de faire les cents pas, il se tenait maintenant debout, de son côté du bureau et regardait Ichigo dans les yeux, fou de colère et complètement perdu.

_ Tu es frustrant Ichigo ! Je t'ai promis de ne pas te laisser, de veiller sur toi et de te protéger ! Et TU as promis de me parler ! De me dire ce qu'il se passait ! Et tu es parti ! En courant ! Sans rien dire ! Tu es parti et tu as couru droit dans les ennuies au lieu de venir me dire ce qu'il se passait ! Ce que ce petit connard était en train de faire ! Ichigo ! Tu t'es jeté dans la gueule du loup ! Tu m'as laissé totalement impuissant !

Le ton du noble montait crescendo et le rouquin se ratatinait sur sa chaise.

_ J'étais avec tes parents, on s'est tous demandé ce qu'il t'arrivait ! T'es petites sœurs ont eu peur, ton père et ta mère ont eu peur ! J'AI eu peur Ichigo ! Tu le savais pourtant ! Tu le sais mieux que personne que cet espèce d'enfoiré est dingue ! Il t'a fait subir les pires outrages ! Bordel Ichigo il t'a battu, t'a humilié et violé et toi tu as couru vers lui ! Il a faillit te tuer ! Tu as faillit mourir parce que tu as agit comme un enfant !

Tout ce que lui disait le noble était vrai, il avait agit sans réfléchir. Il aurait du prévenir ses parents et son petit ami de ce qu'il se passait mais il n'avait rien dit. Il avait couru rejoindre Jiruga sans se poser de question et maintenant il se retrouvait face à ces actes. Il se sentait incroyablement stupide. De honte il baissa les yeux une nouvelle fois cependant un coup porté sur le bureau le fit sursauter et regarder le noble avec surprise.

_ Est-ce que tu t'es demandé ce que je pouvais ressentir ? Ce que j'ai pu penser quand je t'ai vu partir comme ça ? N'as-tu pas réfléchis à ce que nous allions faire avec tes parents ? Si nous n'étions pas arrivé à temps tu serais mort ! Putain Ichigo est-ce que tu te rends compte de ce que ça me fait de me dire ça ! TU AS FAILLIT MOURIR ET JE N'AI RIEN PU FAIRE POUR EMPÊCHER CA !

_ Byakuya je... Je suis désolé je...

_ Tu m'as laissé complètement impuissant Ichigo... Je voulais t'aider, te protéger... t'empêcher de souffrir à nouveau et toi... Toi tu as agis avec stupidité et inconscience... J'ai faillit te perdre...

Ichigo regardait Byakuya avec les larmes aux yeux. Le noble semblait complètement perdu à cause de lui et ça s'était la dernière chose qu'il voulait. Faire souffrir Byakuya était quelque chose qu'Ichigo ne voulait absolument pas faire.

_ Et maintenant... maintenant je suis furieux... Contre toi, contre moi, contre cet espèce de connard de Jiruga Nnoitra... Je suis en colère contre moi parce que je n'ai pas pu tenir ma promesse Ichigo...

_ Je m'excuse Byakuya je... Je n'ai pas réfléchis... il vous a tous menacé et je ne pouvais pas le laisser vous faire du mal.

_ Ichigo en nous prévenant on aurait pu éviter ça !

_ Je le sais... Je voulais juste agir par moi-même pour une fois...

Byakuya fixait son étudiant sans comprendre. Ichigo serrait les poings et baissa les yeux avant de recommencer à regarder son professeur.

_ Je... Je devais lui montrer et me prouver que j'en étais capable... Cette peur qui bouillonnait en moi depuis 3 ans... Je ne pouvais plus la supporter... Je devais lui montrer qu'il n'avait plus d'emprise sur moi, que je ne lui appartenait plus... Je devais le faire par moi même...

_ Mais tu aurais dû nous prévenir.

_ Je sais mais... Vous seriez intervenu et je... Je n'aurais pas pu lui montrer... lui faire subir ce que j'ai subit pendant des années... Je...Je l'ai battu.

Byakuya se laissa retomber dans son fauteuil et plaça ses mains sur son visage avant de soupirer de nouveau. La tension dans la pièce était redescendu légèrement cependant elle était toujours trop présente. Le noble semblait être tourmenté et le rouquin ne voulait plus rien dire pour ne pas aggraver son cas.

_ Je ne sais pas quoi faire Ichigo...

_ Co...comment ça ?

Ichigo senti son cœur se serrer et se briser petit à petit. Le moment était venu pour Byakuya de lui dire qu'il ne voulait pas de lui.

_ Je ne sais pas si je dois te prendre dans mes bras et t'embrasser à en perdre haleine parce que tu m'as dit que tu m'aimais ou bien si je dois te retourner et te pencher sur ce bureau et te coller une fessée pour m'avoir fait un coup pareil.

Byakuya fixait Ichigo droit dans les yeux. Il était on ne peut plus sérieux (1).

_ Qu...Quoi ?

Le noble avait pris sa tête entre ses mains sous le regard maintenant surpris du jeune homme. Il se dandina sur sa chaise essayant de remettre de l'ordre dans ses pensées.

Il ne comprenait pas bien, l'homme était sensé lui dire qu'il ne voulait pas de lui, pas qu'il voulait l'embrasser ou lui mettre une fessée.

Byakuya avait la tête basculée en arrière contre le dossier de son fauteuil, toujours torse nu, le rouquin pouvait voir une légère chair de poule se dessiner sur sa peau. Il se mordit la lèvre. Le silence dans lequel ils se trouvaient était maintenant insupportable. Il savait qu'il devait dire ou faire quelque chose cependant il ignorait complètement quoi. La frustration dans son corps avait refait surface avec force et il ne savait toujours pas pourquoi. Cependant quand l'homme en face de lui avait évoqué une fessée l'esprit d'Ichigo lui avait hurlé dessus. Il en ignorait complètement la cause mais un bruit assourdissant raisonnait dans sa tête.

Devant l'absence de mouvements du noble, Ichigo se leva. Il savait ce qu'il allait faire, il savait ce qu'il voulait, ce dont il avait besoin. Lentement et sans bruit le jeune homme contourna le bureau de Byakuya, passa doucement devant lui et lui tourna le dos. Ichigo se pencha avec hésitation au dessus du meuble imposant, posa ses mains bien à plat sur la surface en bois lisse et froid du bureau et pencha sa tête en avant. Il fixait ses doigts, n'osant plus faire le moindre geste. Dos à son professeur il ne put qu'entendre l'homme se redresser et il imaginait parfaitement bien son regard cobalt posé sur lui. Le rouquin se senti rougir et il s'estima heureux que cette position lui cachait le visage.

_ Qu'est-ce que tu fais Ichigo ?

La tension perçait la voix du professeur et le rouquin avala sa salive nerveusement.

_ Je... Je veux que tu... Me donne une fessée...

Il avait parlé tout bas, honteux et gêné mais également affreusement impatient et désireux de ce qui allait suivre.

_ Je te demande pardon ?

Ichigo se décida et bougea légèrement. Il déposa ses coudes sur le bureau et se cambra, donnant une vue parfaite au noble sur son postérieur. Tête basse, les joues rouges et le cœur battant à tout rompre, le jeune homme ouvrit même légèrement les jambes. Il savait que Byakuya le regardait et cela l'excita bien plus qu'il n'y pensait. En effet l'évocation d'une fessée par le noble professeur avait immédiatement plus au jeune Kurosaki. Il en ignorait complètement la cause mais il savait qu'il en avait besoin, comme si cela allait permettre à toute la tension de son corps de partir. Comme si ces jours de frustration accumulée à cause de ce jeu de chat et de souris entre Kuchiki et lui allait enfin s'échapper de son corps. À vrai dire il sentait qu'il avait atteint sa limite, il ignorait de quelle limite il s'agissait mais ce qu'il ressentait était plus qu'évident. Il avait besoin de Byakuya lui mette une fessée.

_ S'il vous plaît Sensei... Je veux que vous me donniez une fessée.

Ichigo entendit parfaitement le noble reprendre son souffle et il fut fière de lui. Il était maintenant bien excité et il savait que Byakuya l'avait vu. Il sentait son érection frotter contre son caleçon et cela l'excita encore plus. Il avait chaud et il crevait d'impatience et de désir. Le jeune Kurosaki entendit un mouvement derrière lui et il senti le noble coller son bas ventre contre ses fesses. Ichigo senti l'érection du noble contre lui et cela lui fit retenir sa respiration. L'homme se pencha sur lui, il pouvait sentir la chaleur de son corps sur son dos et il se mordit sa lèvre. Le souffle chaud de Byakuya heurta son oreille envoyant un millier de frissons dans son corps, son estomac se contracta en même temps que tous ses muscles.

_ Est-ce que tu es sûr de toi ?

_ Oui... S'il vous plaît Sensei...

Byakuya se redressa alors, caressant le dos, puis les côtes d'Ichigo qui ne put retenir un frisson. Pendant un moment il se contenta de caresser la peau du jeune homme, descendant ses mains de plus en plus bas. L'homme passa ses mains sur le caleçon du rouquin caressant ses fesses tendrement. Dans la pièce raisonnait seulement le souffle légèrement rauque de Kurosaki. Byakuya saisit lentement l'élastique du sous-vêtement, joua avec un instant rendant fou d'impatience le jeune homme sous lui.

Quand il avait vu son étudiant se pencher sur son bureau, Byakuya avait d'abord était confus. Puis il comprit rapidement ce qu'Ichigo était en train de faire et cela le fit immédiatement bander. Ce fut encore pire quand il entendit la supplique du rouquin et qu'il le vit se cambrer et écarter les jambes pour lui. De là où il était il pouvait parfaitement voir que son petit ami était en train de bander et cela le rendit complètement fou. Pourtant il garda son calme, il s'était levé et s'était collé au charmant fessier du jeune homme. Ce dernier devait parfaitement sentir son érection mais il s'en fichait, vu ce qu'il s'apprêtait à faire il n'était plus à ça prêt.

Pendant un moment Byakuya s'amusa avec le sous-vêtement du rouquin. Ce dernier allait le supplier de se dépêcher quand il senti que l'homme baissait lentement le bout de tissus. Byakuya se baissa derrière lui, caressant ses jambes en même temps qu'il faisait descendre le caleçon jusqu'à ses pieds. Durant sa descente l'homme embrassa son dos, puis ses reins et ses fesses faisant gémir le jeune homme. Les mains et la bouche de Byakuya sur lui le faisait frissonner comme jamais et il n'avait maintenant plus qu'une hâte, que le noble face enfin claquer ses mains sur ses fesses. Il bandait tellement que son sexe était déjà humide alors que Kuchiki ne l'avait pratiquement pas touché.

Ichigo bougea ses pieds pour enlevé le sous-vêtement, puis quand ce fut chose faite il redevint complètement immobile. Byakuya se redressa lentement, caressant toujours aussi lentement les longues jambes de son étudiant, il posa ses lèvres sur la peau tendre des fesses du rouquin, ce dernier poussa un gémissement qui ravit les oreilles du noble. L'homme embrassa chacune des parties charnues du fessier du rouquin puis, sans prévenir, il en mordit la chaire doucement.

_ Bya...Byakuya !

L'homme s'était redressé d'un coup et claqua fortement les fesses du jeune homme le faisant sursauter. Ses bras courbaturés ne tinrent pas plus longtemps et il s'effondra sur le bureau, les mains à côté de sa tête. Ses joues étaient rouge et son souffle court, il avait affreusement chaud et la tension dans son corps était étouffante. La crainte et le désir formait un cocktail particulièrement destructeur en lui. Ichigo gémit un peu plus quand il senti la main du noble caresser l'endroit où quelque seconde plus tôt il avait claqué sa peau.

_ Je n'ai pas bien compris comment tu m'as appelé Ichigo.

Une nouvelle claque sur les fesses du rouquin le fit gémir. Byakuya monta une de ses mains sur la hanche d'Ichigo tandis que l'autre caressait tendrement la chaire tendre de ses fesses. Kurosaki se mordait la lèvre pour s'empêcher de gémir, il avait chaud, il bandait fort, très fort et les mains du noble sur lui lui firent pratiquement perdre la raison. Il se cambra un peu plus, réclamant plus. L'homme continua ses caresses, il fit descendre sa main plus bas, puis remonta sur l'autre fesse du jeune et la claqua brusquement. Ichigo se crispa sous la morsure de la claque et poussa un autre gémissement.

_ Le respect Ichigo, est une notion qui te semble abstraite.

Une nouvelle fois l'homme claqua les fesses qui rougissaient sous ses mains. Le jeune homme respirait bruyamment maintenant. Il écarta un peu plus ses jambes et bougea le bassin. Il en voulait plus, beaucoup plus. Il sentit les doigts de Byakuya caresser sa peau puis encore une fois il claqua ses fesses.

_ S'il... S'il vous plaît Sensei...

Byakuya changea d'endroit et mit une fessée brutale à Ichigo qui se jeta en avant. Il était sur la pointe des pieds et leva les fesses afin que le noble comprenne qu'il en voulait encore. Ichigo ne comprenait plus rien, il savait simplement que ce que lui faisait subir l'homme le soulageait et l'excitait comme jamais.

L'homme caressa la chair maintenant rouge du rouquin. La main qui était posée sur sa hanche redescendit sur le fessier rebondi et Byakuya colla son bassin et donc son érection contre les fesses d'Ichigo qui se cambra encore plus. Inconsciemment le rouquin se frotta contre le sexe tendu de son professeur et gémit un peu plus fort. Le noble regarda comme hypnotisé son sexe toujours emprisonné dans son pantalon frotter contre les fesses charnues du rouquin. Il se retint de toutes ses forces de ne pas simplement le prendre et le baiser sur son bureau même s'il en crevait littéralement d'envie. Ce qu'il se passait là était nettement plus excitant que tout ce qu'il lui avait été donné de vivre et il était hors de question qu'il gâche tout à cause d'un manque de self control. Self control rudement mit à l'épreuve durant ces dernières vingt quatre heures.

_ Que veux-tu Ichigo ?

Le professeur fit courir ses doigts sur la peau tendre et rougie du jeune homme, puis de ses mains il écarta les fesses du rouquin le faisant se tendre et gémir bruyamment quand il posa un doigt joueur sur l'anneau de chair.

_ Encore...

Byakuya claqua fortement les fesses du rouquin le faisant gémir d'un plaisir coupable. Bordel ce gosse allait le faire jouir dans son pantalon.

_ Je n'ai pas comprit.

_ S'il vous plaît Sensei... Encore...

_ Bien...

L'homme claqua alors plusieurs fois les fesses du jeune homme, le faisant gémir et supplier pour plus. Quand il arrêta enfin, le rouquin était essoufflé et affreusement tendu, pourtant il continuait à bouger les hanches afin de réclamer plus de contact. Encore une fois Byakuya écarta les fesses d'Ichigo et glissa son index sur son anus. Il appuyait, tournait et caressait cette peau rosée tandis que son autre main claqua une nouvelle fois les fesses du jeune homme. Ce dernier ne se retenait plus, il frissonnait, soupirait et gémissait inlassablement. Ce que lui faisait Byakuya était trop bon mais ce n'était pas assez. Il en voulait encore plus.

L'homme dû entendre ses pensées puisqu'il porta son doigt à sa bouche afin de l'humidifier faisant gémir de mécontentement le rouquin. Ce dernier voulait de nouveau sentir les doigts de son noble professeur sur lui. Il fut largement comblé quand il les sentit à nouveau sur cette zone si érogène et qu'il sentit un doigt entrer en lui. Juste une phalange.

_ Oh ! Byakuya s'il te plaît, s'il te plaît !

L'homme retira son doigt et mit une nouvelle fessée à son étudiant.

_ Le respect Ichigo.

_ Sensei... Oh ! S'il vous plaît !

L'homme avait remis son doigt là où il était quelques secondes plus tôt. Il ne fit entrer qu'une phalange encore une fois, se délectant des suppliques du rouquin. Ce dernier bougea ses hanches dans l'espoir de recevoir plus mais le noble ne l'entendit pas de cette oreille et claqua violemment les fesses d'Ichigo avant de placer une des ses jambes entre celles écartées de son petit ami. Il frotta alors le haut de sa cuisse contre les testicules du jeune homme. Il devait à tout pris se calmer, il se découvrait une fibre sadique et ça lui plaisait énormément. Voir le rouquin s'abandonner totalement à lui lui faisait un effet pas possible

_ Sensei ! Ooh !

Instinctivement Ichigo fit descendre une de ses mains sous lui afin de se soulager mais le noble l'en empêcha. Il intercepta la main du rouquin avant qu'il ne puisse atteindre son sexe dur et et l'immobilisa en prenant ses deux mains et les bloquant au dessus de sa tête.

_ Non Ichigo. Je veux que tu ressentes ce que je ressens. Je veux que tu sois frustré et impuissant comme je l'ai été hier. Je vais te donner ce que tu attends, ce que nous attendons tous les deux depuis maintenant trop longtemps, mais je vais décider de comment et de quand. Est-ce que tu m'as compris ?

Le jeune homme ne répondit pas, il se contenta de pousser un gémissement plaintif en sentant que Byakuya avait retiré ses doigts de lui. L'homme lui mit une fessée et saisit la cravate qui se trouvait sur le dossier de son fauteuil. Avec elle, il attacha soigneusement les poignets du jeune homme au dessus de sa tête. Ainsi entravé Ichigo se sentait complètement vulnérable et à la merci de son professeur. Cela l'excita un peu plus que de raison et il poussa un véritable cri quand Byakuya enfonça une phalange en lui en même temps qu'il claqua ses fesses. La douleur et le plaisir ressenti en même temps étaient indescriptible. Il en voulait encore. Il se sentait affreusement gêné de ses réactions mais il n'y pouvait rien, il aimait ça, il aimait appartenir ainsi à son professeur.

_ Réponds moi Ichigo. Est-ce que tu as compris ?

_ Oui ! Aah Byakuya ! Oui...

Kuchiki venait d'enfoncer profondément son doigt en Ichigo tout en caressant ses testicules avec le haut de sa cuisse. Le jeune homme se cambra violemment rejetant la tête en arrière ignorant complètement la douleur que cela lui provoqua. Il tira sur les liens de la cravate en espérant pouvoir se détacher mais le noble avait bien trop fait son travaille et il poussa un autre cri de plaisir quand il senti Byakuya commencer à bouger ses doigts.

_ Si tu veux que je continue Ichigo, il va falloir que tu me montres le respect qui m'est dû.

L'homme mis une fessée à son étudiant tout en enfonçant doucement ses doigts en lui, le faisant se cambrer un peu plus.

_ Ooh S'il vous plaît... S'il vous plaît...

Continuant ainsi à enfoncer un doigt en Ichigo le noble claquait ses fesses de temps en temps. Il sentait l'anus du rouquin se contracter ses autour de lui et cela le rendit fou. Il voulait absolument sentir ces contractions autour de sa queue dure, il voulait le sentir il voulait ne faire plus qu'un avec lui cependant il n'avait pas assez joué. Et si Byakuya avait envie d'une chose, c'était de jouer avec le jeune homme.

Doucement Kuchiki se mit à genoux, sa tête se trouvant ainsi à la hauteur du fessier rebondi d'Ichigo. Pendant un moment il continua à faire aller et venir ses doigts à une vitesse affreusement lente, faisant pratiquement crier Ichigo de désespoir.

Le jeune homme n'en pouvait plus, les doigts de Byakuya jouaient avec lui. L'homme le torturait délicieusement et il en voulait encore et toujours plus. Son front était posé sur le bois du bureau et ses yeux étaient clos depuis maintenant bien longtemps, de la sueur lui coulait sur le visage, et il avait mal partout cependant il ne voulait en aucun cas que cela ce finisse. Byakuya était définitivement en train de le rendre fou. La lenteur des mouvements de l'homme le frustraient à un point inimaginable, il voulait plus. Beaucoup plus. Ichigo voulait que son professeur aille plus vite, plus fort, plus loin cependant il ne semblait pas du tout enclin à lui donner ce qu'il voulait.

_ S'il vous plaît... Ahanh ! Putain !

Le rouquin se cambra et gigota quand il senti le souffle chaud de Kuchiki sur son intimité. Il imaginait parfaitement bien l'homme à genoux derrière lui en train d'enfoncer ses doigts dans son cul tout en soufflant sur son entrée. Cette simple idée faillit le faire jouir. Le noble allait le tuer de désir et de plaisir. Les bruits humides que commençait à produire son corps doublés à ses gémissements rendaient la scène outrageusement érotique et Byakuya prenait sur lui. Il gifla les fesses du jeune homme.

_ Ne jure pas Ichigo.

Il entendit le rouquin crier de plaisir quand il frôla sa prostate du bout du doigt et un sourire dangereux se dessina sur son visage. C'était exactement ce qu'il voulait, faire hurler de plaisir le rouquin. Byakuya continua son petit jeu pendant un instant qui paru une éternité à Ichigo qui n'en pouvait plus de désir et de plaisir mélangé. Le jeune homme criait de plaisir, il ne se souciait pas de savoir si on pouvait l'entendre, il se donnait complètement à son professeur et ce dernier le savait parfaitement. Ils se sentaient tous les deux parfaitement bien, ils étaient à l'endroit où ils devaient être, avec la personne qu'ils voulaient.

Byakuya regardait comme hypnotisé son index être aspiré par Ichigo, il écoutait les sons humides que produisait son corps. Il aurait pu resté ainsi éternellement mais son propre corps lui réclamait un soulagement rapide. Il crevait d'envie de baiser son étudiant. Il le voulait depuis le premier jour où il l'avait vu mais maintenant c'était une nécessité. Cependant il attendit encore, ce n'était pas le moment, il voulait faire chanter le corps de son étudiant encore un peu. Étudiant qui commençait doucement à donner des coups de bassin sur son doigt pour approfondir les pénétrations. Le noble mit une énième fessée à son petit ami et en profita pour ajouter un second doigt dans l'intimité du rouquin. Ce dernier poussa un gémissement de plaisir particulièrement érotique. Il se déhancha sur les doigts de l'homme approfondissant de lui même les pénétrations. Un frisson parcourra tout son corps et un gémissement digne d'un film pornographique sorti de sa bouche. Byakuya venait trouver sa prostate.

À partir de ce moment là Ichigo ne fut plus en capacité de penser. Le noble prenait un malin plaisir à appuyer, caresser et masser sa prostate. Un déferlement de plaisir traversait le corps du jeune homme qui se cambrait autant qu'il le pouvait tout en criant le prénom de son professeur. Ce dernier se saoulait littéralement des gémissements de son petit ami. Afin de garder son calme un peu plus longtemps le noble commença à embrasser les fesses rougies d'Ichigo. Il embrassait et léchait la moindre parcelle de sa peau. Il mordillait tendrement faisait encore plus crier et gémir le jeune homme si cela était possible. Il bougeait ses doigts en même temps qu'Ichigo donnait des coups de bassin rapides et violents en espérant atteindre enfin la jouissance. Kuchiki enfonça violemment ses doigts dans l'intimité du jeune Kurosaki et en même temps il mit un coup de langue sur la peau tendre et douce des testicules du rouquin. Ce dernier poussa un hurlement de plaisir.

Il se tendit à l'extrême. Les doigts de son professeur en lui, ne laissant aucun répit à sa prostate, ainsi que la bouche qui s'appliquait maintenant à suçoter la peau de ses bourses allait le rendre fou. Il sentait le plaisir grimper à vitesse grand V, par vagues violentes. Il allait jouir. Il y était presque.

_ Byakuya ! Je... Je Byakuya...

L'homme se redressa alors d'un coup cessant tout mouvement. Il retira ses doigts de l'intimité du rouquin le faisant carrément hurler de frustration. Ichigo se tortillait, il colla ses fesses sur le sexe de Byakuya et commença à se déhancher en geignant. Le noble posa ses mains à plat de chaque côté du corps du rouquin, appuya son érection humide et toujours emprisonnée dans son pantalon, contre les fesses accueillantes de son petit ami. Il se pencha ensuite sur lui, approchant sa bouche de son oreille.

_ Que faire Ichigo ? Est-ce que j'arrête ici ? Je te laisse comme ça ? Tendu et frustré ? (2)

Tout en parlant l'homme n'avait pas arrêté d'onduler des hanches contre les fesses du rouquin, le faisant gémir de frustration. À l'entente des paroles de son professeur Ichigo se mit presque à pleurer.

_ Non... Non s'il vous plaît... Byakuya... Sensei... Je n'en peux plus... S'il vous plaît... S'il vous plaît... S'il vous plaît...

Ichigo suppliait, il sentait des larmes de frustration couler sur ses joues. Il ne survivrait pas si Byakuya le laissait comme ça. Il allait littéralement mourir de frustration. Elle lui tordait l'estomac, lui faisant presque mal, une boule se formait dans sa gorge. Il avait vraiment besoin que Byakuya le libère de celle-ci.

_ S'il te plaît... Byakuya s'il te plaît... Ne fais pas ça... S'il te plaît... J'ai... S'il te plaît... S'il te plaît...

continuant sa litanie, Ichigo poussa un petit soupire de plaisir quand il entendit le rire profond et rassurant de son noble professeur à son oreille. Il sentit l'homme commencer à bouger et à se redresser. Bientôt Ichigo poussa de petits gémissements de bien être quand il sentit que Byakuya embrassait son dos, ses épaules, son cou blessé. Le noble se redressa complètement et se recula un peu pour pouvoir enlever rapidement son pantalon et son boxer. Ichigo étendu complètement nu sur son bureau, les mains attachées par sa cravate, bougeant et continuant à le supplier le rendait dingue. Il avait atteint sa limite. Son sexe était rouge d'excitation, complètement humide, réclamant un soulagement. Le noble se doutait qu'il en allait de même pour le rouquin et il se mordit la lèvre. Il n'en pouvait plus. Il avait attendu trop longtemps, il était temps.

Doucement il saisit son sexe dans sa main droite et mit quelques coups légers de poignet. Il soupira de plaisir. Sans attendre il se cala une nouvelle fois contre le fessier du rouquin. Un même soupire de soulagement sortit de leurs bouches. Comme un instant plus tôt Byakuya se pencha sur le corps de son étudiant et l'embrassa, il lécha son dos le faisant soupirer de bien être, ses cheveux ébènes frôlant la peau pâle du jeune homme provoqua des frissons dans son corps et son sexe devint presque douloureux d'attente. La bouche du noble arrivée à la hauteur de l'oreille d'Ichigo, le plus vieux susurra, sensuel.

_ Qu'est-ce que tu veux Ichigo ?

_ S'il te plaît... S'il te plaît...

_ Dis le moi Ichigo.

_ Prends moi s'il te plaît...

_ Tu veux que je te baise Ichigo ?

_ S'il te plaît... s'il te plaît... S'il te plaît...

Byakuya gifla les fesses du jeune homme le faisant se cambrer de surprise. Le fessier du rouquin frotta le sexe tendu et humide du noble les faisant gémir tous les deux.

_ Réponds moi Ichigo.

_ Oui... Je veux que tu me baises... S'il te plaît...

L'homme n'attendit rien de plus. Il se redressa et glissa une de ses mains entre les fesses du rouquin, il enfonça deux doigts, il fit quelques mouvements de va et viens faisant gémir Ichigo, puis crier quand il rencontra de nouveau cette chère prostate. Le jugeant assez préparé, le noble enleva ses doigts et saisit sa queue dure. Sans plus attendre il s'enfonça doucement dans l'intimité de son étudiant. Ce dernier hurla de plaisir et de douleur mélangé. Il haletait et respirait fort. Byakuya était long et dur en lui.

Le noble patienta un instant, serrant les dents, il ne voulait pas blesser son étudiant mais l'étroitesse qui l'enserrait entièrement ne rendait pas la tâche facile. Il n'avait qu'une envie défoncer le derrière du rouquin.

_ Bouge... S'il te plaît Byakuya bouge...

Kuchiki n'attendit pas plus longtemps. Il commença de longs et profonds mouvements de va et viens. Il se mordait la lèvre inférieure et rejeta la tête en arrière. Ichigo lui gémissait de plaisir. Le sexe de Byakuya en lui frottait toutes ses parois internes. Il le prenait comme jamais on ne l'avait pris. Cependant le noble allait lentement, profondément, c'était affreusement bon mais il en voulait plus, beaucoup plus. Inconsciemment il commença à donner des coups de bassin afin d'approfondir les pénétrations. Byakuya grogna derrière lui et il senti les doigts de l'homme serrer fortement ses hanches.

Comme si c'était le signale qu'il attendait Byakuya commença à mettre de violents petits coups de bassin. Ichigo poussa un crie de plaisir quand il heurta sa prostate et à partir de là le noble ne s'arrêta plus. Il prenait son étudiant avec force et violence, leurs peaux claquaient l'une contre l'autre. Ichigo contractait ses muscles provocant un gémissement particulièrement érotique de la part du noble. Alors le jeune homme continua. Il se contractait autour du sexe dure et chaud de son professeur qui lui ne perdait pas une miette des sensations que le rouquin lui offrait.

Kuchiki pouvait voir les frissons de plaisir qui traversaient le corps de son étudiant le long de sa colonne vertébrale. Il se pencha sur lui tout en continuant ses mouvements de bassin. Il lécha son dos du bout de la langue faisant gémir Ichigo et lui claqua les fesses. Ce dernier cria de plaisir et ondula encore plus des hanches approfondissant un peu plus les pénétrations. À chaque coup contre sa prostate Ichigo se sentait de plus en plus partir. Byakuya le baisait avec soin, il le prenait avec violence, lui faisant oublier son prénom, lui faisant tout oublier sauf lui. Le centre de son monde.

Byakuya lécha son lobe d'oreille et le mordilla faisant gémir un peu plus le rouquin sous lui. Cependant il avait envie de l'embrasser de prendre sa bouche comme il prenait son corps. Tout en continuant de le baiser fortement, le professeur passa une main sous le torse du rouquin et le fit se redresser.

Le dos contre le torse musclé et couvert de sueur de l'ébène Ichigo se cambra, offrant sans vergogne son cul à l'homme qui redoubla d'effort et qui le pionnait avec force. Le plus lui fit lever la tête et tourner en sa direction. Ainsi il put prendre possession de sa bouche. Le baiser qu'ils échangeaient était certainement le plus érotique et le meilleur de leur vie. C'était sensuel et sulfureux. La tension sexuelle ne cessait de grimper dans la pièce et entre eux. Toujours en caressant la langue d'Ichigo de la sienne, Byakuya fit descendre une de ses mains le long du corps du plus jeune et l'enroula autour de son sexe et commença à le masturber au même rythme effréné que ces coups de reins. Ichigo se cambra un peu plus. Il se détacha de la bouche de son professeur, il allait jouir. Ils se regardèrent dans les yeux et Byakuya ne résista pas à l'envie de fesser son étudiant. Il pu profiter ainsi de sa réaction. Ses yeux s'écarquillèrent sous la surprise, sa délicieuse bouche laissa échapper un gémissement de pur plaisir tandis que le noble s'appliquait à défoncer sa prostate et à le masturber fortement.

_ Byakuyaaa... Ooh Bya.. Byakuyaa je... je vais...

_ Je veux que tu jouisses Ichigo...haann... Jouis pour moi...

Le rouquin se cambra sous un coup de rein plus violent que les autres et la supplique du noble eut raison de lui. Il jouit en criant le prénom de son professeur, se répandent dans sa main. Les contractions de son intimité et son expression de pur extase firent jouir Byakuya à son tour. Dans un grognement bestial le noble se répandit au plus profond du jeune homme. Les jambes d'Ichigo lâchèrent et se dernier s'effondra sur le bureau du noble, à bout de souffle, perdu dans les limbes de l'orgasme fulgurant qu'il venait d'avoir. Kuchiki s'effondra sur le corps du rouquin. Tout deux essoufflés et comblés.

bbbbbbbbbbbb

Ce chapitre est fini !

Je ne vous explique pas comme j'ai galéré à l'écrire : je voulais qu'il soit parfait ! Et puis je suis allée au concert de DIR EN GREY et OMG je veux qu'ils reviennent c'était ouf je les aime d'amour ! Tout ça pour dire que j'ai écris quand je pouvais ! Ce chapitre est plutôt beaucoup long ^^

Vous l'attendiez ce lemon heiiiiiin !

S'il vous plaît donnez moi vos avis !

j'ai voulu stopper le chapitre là hihi mais je me suis dit « sois gentille enfin! »

de même xD

Réponses au reviews :

Kama-chan59 : Oui ! Grimm c'est un bon avocat héhé ! C'est vrai c'est vrai désolée :x ! J'espère te faire rêver avec ce lemon que j'ai galéré à écrire... Ahahah voilà la suite ! Plein de bisous à toi !

Chizu Aki : Coucou ! Merci de ta fidélité ! Ça me fait hyper plaisir :D C'est une horreur la page blanche ! Voici la suite ! Donne moi ton avis sur ce lemon ! Plein de bisous !

Bad Joke : Merci pour ta gentille reviews voilà la suite !

Annonce ! Je vais réécrire en arrangeant ma toute première fic Survivre. Je vais la corriger et l'améliorer :)

Laissez vos avis ! J'attends vos reviews avec impatience !

Bisous bisous

AndZero