Bonsoir, voici le chapitre 7. Bonne lecture n_n
Tous les personnages de One Piece appartiennent à Oda.
L'Amiral la remarqua et fronça les sourcils, comme si il ne la reconnaissait pas. Il la regardait s'avancer d'un air perplexe. La jeune femme prit la parole :
- Amiral, ce n'est pas bien de vous surmener comme ça !
Akainu eu très brièvement un air de surprise, comme si il venait de réaliser que la femme en face de lui était son adjoint.
- En allant chercher de l'eau au distributeur, j'ai vu que vous travaillez encore. Du coup, je vous ai ramené du thé et des cookies.
L'intéressé resta muet. Il se contenta de détailler sa subordonnée de haut en bas. Cette fois-ci, les rôles étaient inversés ; lui la regardait et elle ne savait pas où se mettre. Le visage d'Elysa s'empourpra. C'était la première fois que l'Amiral la regardait vraiment. Elle n'avait pas son uniforme, c'est comme si il la rencontrait pour de vrai seulement aujourd'hui. Sa tenue nocturne dévoilait tout ce que son uniforme cachait : un corps de femme. Il l'observa longuement. Elle avait de longues et fines jambes. Ses cuisses étaient tatouées presque entièrement. Sa taille était mince, ses muscles abdominaux se dessinaient à travers son haut et ses longs cheveux bruns tombaient en cascade vers le milieu de son dos. Elysa se pencha légèrement en avant afin de déposer délicatement la tasse de thé et l'assiette de cookies dans un coin du bureau de son supérieur. Ce dernier ne pût s'empêcher de jeter un coup d'oeil au décolleté de son adjoint. Objectivement, cette femme était simple mais belle. De plus, elle venait de lui apporter une attention que personne n'avait fait auparavant ; un en-cas nocturne. Akainu se fit violence afin de se reprendre. Il regarda enfin l'assiette de cookies.
- Merci, finit-il par dire.
- Ne vous surmenez pas, Amiral. La Marine a trop besoin de vous pour que vous négligiez votre santé et votre sommeil.
- Pourquoi moi ? Demanda-t-il.
Elysa fronça les sourcils, une manière d'exprimer son incompréhension, ce que son interlocuteur remarqua. Il reformula :
- Pourquoi m'avoir choisi en tant que supérieur ?
- Et bien, parce que c'est vous, déclara-t-elle naturellement.
Sa réponse le déconcerta. Comment ça « parce que c'est lui » ? Que voulait-elle dire ? Décidément, il avait trop d'interrogations par rapport à cette femme. Cette dernière changea vite de sujet :
- Avez-vous besoin d'aide, Amiral ? Puis-je faire quoique ce soit ?
Celui-ci ne se laissa pas avoir et repris le fil rouge de la conversation :
- Pourquoi es-tu comme ça avec moi ? D'habitude, les soldats et les gradés me haïssent tout autant que je les hais. Pourquoi ce n'est pas ton cas ? Demanda-t-il.
- Si je vous le dis, vous me promettez que vous ne me prendrez pas pour une psychopathe ?
Akainu resta silencieux et se contenta de la fixer.
- Bon, très bien. Lorsque j'avais 12 ou 13 ans, j'ai ouvert et lu le journal pour la première fois de ma vie. Il y avait un article sur vous, d'ailleurs, à l'époque vous n'étiez encore que Vice-Amiral. Je vous ai trouvé tellement cool que j'ai commencé à vous admirer dès ce jour. Aujourd'hui, presque 15 ans plus tard c'est toujours pareil, malgré votre mauvaise réputation. Cependant, il m'est impossible de vous détester, je n'y arrive pas. Au plus grand désarroi de mon père. Voilà pour l'anecdote.
- C'est bien la première fois que j'entends pareil discours.
- Personnellement ça m'arrange, au moins je n'ai pas besoin de vous partager avec qui que ce soit.
La jeune femme se rendit compte qu'elle avait dit tout haut cette pensée. Ses joues commencèrent à rosir mais son interlocuteur restait de marbre. Impossible de savoir si ces révélations le flattaient ou si il s'en tapait royalement. L'Amiral recommença à la regarder.
- Pourquoi viens-tu toujours travailler en tenue de mousse ?
- Lorsque vous m'avez donné vos consignes le jour où je suis venue me présenter à vous, vous n'avez absolument pas évoqué de point concernant la tenue vestimentaire. De ce fait, j'ai continué à porter l'uniforme par défaut.
- À partir de demain, habille-toi comme tu le souhaites. C'est … mieux, dit-il.
Un sourire se dessina sur le visage de la jeune femme.
- Merci, Amiral.
- Tu peux aller dormir. J'ai presque fini.
- Comme vous voulez, à demain !
Elysa se dirigea vers la porte et sortit du bureau. Elle marcha rapidement dans le couloir pour arriver à sa chambre. Elle entra et ferma sa porte. Son cœur battait à la chamade, elle n'arrivait pas à se calmer.
— POV Elysa —
Qu'est-ce qu'il vient de se passer bon sang ? Il veut que je décède sur place ou quoi ? Il est fou de me regarder comme ça, j'allais lui sauter dessus et lui faire 12 enfants en une nuit ! Sans oublier que dorénavant, il est au courant que je bave sur lui depuis des années, pourquoi a-t-il fallu que je dise ça ? Purée, il n'a pas intérêt à jouer avec cette info pour l'utiliser à son avantage et abuser de ma gagatitude envers lui. J'arrive pas a me calmer, respire, respire.
— Fin POV Elysa —
— POV Akainu —
Elle est complètement folle de me dire des choses pareilles. « Je ne veux pas vous partager », « je vous admire depuis plus de 10 ans » et pour couronner le tout dans une tenue qui la rendait terriblement désirable. Si elle avait fait le moindre pas vers moi je n'aurais pas réussi à me retenir de la posséder. J'arrivais pas à détacher mes yeux de son corps. Depuis quand les formes d'une fille de pirate me font autant d'effet ? Sa présence quotidienne m'aurait sorti du droit chemin de la justice ? Et comment Oeil de Faucon a pu engendrer une créature pareille ? Elle doit tenir de sa mère, c'est pas possible autrement.
— Fin POV Akainu —
Le lendemain matin, Elysa était toute excitée de pouvoir choisir sa tenue vestimentaire. Après mûre réflexion et divers essayages, elle opta pour une combi-short noire à fines bretelles. Elle déposa son manteau de Commandant sur ses épaules et fut satisfaite du rendu final. Elle sortit de sa chambre en direction du bureau. Elle entra et salua l'Amiral qui était déjà présent. Ce dernier détailla du regard la tenue de la jeune femme, puis replongea dans ses documents. La Commandant déposa sa veste sur le porte-manteaux et s'attaqua aux comptes-rendus qu'elle devait mettre en page. Du coin de l'œil, elle vit que l'assiette à cookies était vide, ce qui lui décrocha un petit sourire. Akainu observait sa subordonnée travailler. Il réalisa que la scène de la veille n'était visiblement pas un mirage, la même femme était bien présente devant lui. Il se fit violence pour se replonger dans son travail mais ses 2 cerveaux refusaient de coopérer. Il fallait qu'il se calme et qu'il pense à autre chose, quelle heure était-il ? 11 heure, bientôt l'heure du repas. Oui ça c'est bien, il faut penser au repas du midi. Pause. L'Amiral s'indigna intérieurement « mais habillée comme ça, ils vont tous la mater et la déshabiller des yeux ! J'aurais jamais du lui dire de se fringuer normalement ».
