Titre : Aventure et sentiments
Auteur : Seth Bedhit.
Type : Aventure, yaoi, lemon.
Disclaimer : Les personnages de Shaman King ne sont pas à moi, malheureusement, mais à Hiroyuki Takei.
Chapitre 1 : Les plaisirs de la Chine.
Cela faisait maintenant plusieurs mois que le Shaman Fight avait pris fin, avec la disparition de Hao. Tous les shamans étaient retournés à une vie plus ou moins normale, bercée par les tracas quotidiens et les petits problèmes. Une vie comme tout le monde en a.
Ren était rentré en Chine, son pays natal. Toutefois, il n'était pas retourné dans la demeure familiale. Il avait préféré prendre un appartement afin de vivre seul, loin des contraintes imposées par sa famille. Maintenant qu'il était libre de tout engagement, il voulait prendre du temps pour réfléchir à tout ce qu'il avait découvert durant son aventure, notamment l'amitié, l'entraide et l'amour. Des notions qui, jadis, lui étaient totalement inconnues mais qui avaient fini par devenir ses leitmotivs, en particulier l'amour. Comme il aurait aimé revoir Horohoro, celui qui était tout pour lui. Pour ce qu'il savait, le jeune Ainou était retourné dans son village. Sans doute était-il en train de planter des fukis. Cette idée l'amusa, mais, et il ne savait pas pour quelle raison, il pensait que ce n'était pas le cas.
Quelque jours plus tard, Ren avait reçu une lettre de son amant, lui annonçant sa prochaine arrivée en Chine. A la perspective de passer du temps avec Horo, il était déjà heureux.
Cela faisait maintenant un mois qu'ils habitaient ensemble, et la vie n'était pas si mal, même s'il arrivait que des gens trouvent anormal que deux garçons de leurs âges vivent ensemble. Ils gagnaient chacun un peu d'argent, Ren dans une école d'arts martiaux et Horo dans un parc animalier. Bason et Kororo vivaient avec eux, mais ils savaient se faire discrets quand il le fallait.
Un jour, Horo du partir pour une durée d'une semaine dans une région sauvage de la Chine située à 500 Km de la ville à cause de son travail. La séparation parut longue et difficile, mais finalement l'Ainou revint rapidement. Lorsqu'il entra dans l'appartement, il aperçut immédiatement son amant accoudé au balcon du salon. Il déposa ses affaires dans l'entrée et s'approcha de lui à pas de loup, afin de le serrer dans ses bras. Il huma le doux parfum de lotus de son ami avant de déposer un baiser dans son cou.
- Tu m'as manqué, mon amour.
- Toi aussi. Ca a été dur, tu sais. … Ren, j'ai envie de toi.
Le Chinois se retourna et l'embrassa tendrement.
- Alors, prends moi !
Horohoro ne se fit pas prier. Il porta son jeune amant jusqu'à la chambre à coucher et l'allongea le plus délicatement possible sur le lit. Puis il entreprit de se déshabiller. Remarquant le regard avide de son ami, il décida d'improviser un petit streap-tease pour lui.
Lentement, tout en effectuant de sensuels mouvements de bassin, il déboutonna sa chemise turquoise avant de la laisser glisser le long de ses bras. Il se caressa le torse, laissant ses mains glisser sur son corps tout en effectuant des mouvements aux allures érotiques, avant de les faire descendre jusqu'à sa ceinture, qu'il défit et envoya voler au loin. Il posa sa main droite sur son entrejambe, laissant l'autre danser sur son corps, et imita le mouvement de l'acte sexuel, ne quittant pas son amant des yeux. Ce dernier semblait hypnotisé par le spectacle qui s'offrait à lui et en restait bouche bée. Tout en continuant ses mouvements de hanches, il ouvrit un à un les boutons de son jean. Il le laissa tomber et le fit valser d'un coup de pied. Il passa sa main dans son boxer et attrapa sa propre virilité sous les yeux ébahis de Ren, avant d'arracher son dernier vêtement. Il massa lentement son sexe, continuant sa danse sensuelle et érotique, puis, tel un serpent, vint s'allonger sur le lit aux côtés de son compagnon.
Tout en caressant sa joue, il goûta les lèvres si douces de Ren. Sa langue les effleura d'abord, appréciant le parfum fruité qui s'en dégageait. Lorsque le jeune Chinois entrouvrit les lèvres, libérant le passage, Horo plongea ardemment sa langue afin de rencontrer sa compagne de jeu. Il la glissa le long de son palet et explora les moindres recoins de la bouche de son ami avant de caresser délicatement son organe charnel. Elles dansèrent ensemble de longues minutes jusqu'à ce que les garçons se séparent, à bout de souffle.
Horo mordilla alors tendrement le petit bout de chair de l'oreille de Ren. Puis il fit courir sa langue le long de sa mâchoire à la courbure dure et pourtant tellement sensuelle. Il captura à nouveau ses lèvres avant de déposer un baiser sur chacune des paupières fermées de son amant, qui appréciait le déferlement de plaisir que cela offrait à son corps.
L'Ainou déposa un baiser dans le cou de son ami avant de suivre sa jugulaire à l'aide de sa langue, organe gustatif, qui dans le cas présent remplissait son rôle à la perfection, découvrant les saveurs nouvelles et merveilleuses que recélait la peau tendre et douce du jeune Chinois. Ce faisant, ses mains retiraient lentement la chemise blanche de Ren avant de caresser le corps élancé et pourtant si bien bâti de son compagnon, glissant d'abord sur ses pectoraux musclés, avant d'attraper ses hanches. Au même moment, la langue d'Horo, qui continuait ses découvertes sensorielles, atteignit les tétons déjà durcit de son ami. Il les titilla l'un après l'autre, tantôt les suçant avidement, tantôt les mordillant tendrement. Ren gémissait de plaisir et ses mains vinrent se perdre dans la chevelure bleue de l'Ainou, accompagnant ainsi chacun de ses mouvements. Sa langue descendit encore et dessina lentement et consciencieusement le tracé des magnifiques abdos du Chinois. Une fois cela terminé, Horo s'écarta et, calmement, débarrassa Ren de ses vêtements, caressant au passage les courbures de ses hanches, ses cuisses fermes et son sexe tendu.
Il recommença son exploration, s'attaquant directement aux abdos, laissant sa langue jouer dans le nombril de Ren, arrachant de nouveaux gémissements de plaisir, musique si pure et cristalline aux oreilles de l'Ainou. Sa main emprisonna la virilité si tentante de son amant. Il la massa lentement, imprimant à son bras un mouvement de va-et-vient le long du membre tendu, tout en se délectant des sourds gémissements qui faisaient frissonner son corps. Puis, ne tenant plus, il en embrassa le gland violacé, gorgé de sang, prêt à exploser en libérant son trésor blanc, avant de prendre entièrement le sexe entre ses lèvres. Sa langue le léchait de haut en bas, goûtant l'effusion d'arômes qui s'en échappait, tandis qu'il continuait ses mouvements de la main. Ren l'accompagnait en remuant sensuellement ses hanches, avec une grâce féline, prisonnier des caresses d'Horo. Enfin, dans un ultime déhanchement, il atteignit l'extase suprême, le summum du plaisir, l'orgasme libérateur, poussant un râle de bonheur. L'Ainou recueillit la laiteuse semence de son amant et, sans l'avaler, alla l'embrasser, mêlant leurs salives au précieux liquide, créant de nouvelles saveurs aux goûts intenses et merveilleux, divins mets dignes de l'Olympe lui-même.
Le shaman du Nord tendit alors deux doigts à Ren et ce dernier les suça avidement, n'en oubliant aucune partie, les papilles en éveil, tentant d'identifier les parfums détectés, mélanges subtils du goût de la peau fraîche et claire du jeune Ainou et de sa propre semence. Puis Horo les retira et les laissa courir le long du corps de son ami, suivant la musculature tendue, prête à s'abandonner à la luxure la plus parfaite, avant d'en introduire un dans son intimité. Il le remua lentement, dessinant des cercles imaginaires de diverses tailles, détendant la peau de ce fourreau de chair. Ren ressentait cette présence en lui et il adorait ça, d'autant plus que son corps en feu décuplait ses sens. Il eut un spasme lorsqu'il sentit entrer en lui un second doigt, mais retrouva son calme sous les baisers de l'Ainou qui le détendaient, apaisaient son corps bouillant qui réclamait toujours plus de plaisir et détournaient son attention de la douleur qui l'assaillait, accompagnant leur pratique, bien qu'elle fut déjà dissimulée sous le bonheur procuré. Les doigts continuaient à dessiner des cercles, doucement, avant d'effectuer des mouvements de ciseaux, préparant le corps du beau Chinois à le recevoir.
Lorsqu'il le jugea suffisamment prêt, il retira ses doigts pour les remplacer par sa propre virilité. Lentement, il pénétra son amant, appréciant tout le plaisir que cela lui procurait. Un coup de reins de la part de Ren le fit entrer le plus loin qu'il pouvait et, ensemble, ils poussèrent un cri d'intense bonheur. Horo commença alors à effectuer des mouvements de va-et-vient, procurant à Ren un plaisir comme il n'en avait jamais connu. Ce dernier l'accompagnait en bougeant sensuellement son bassin pour se laisser pénétrer, à chaque fois, le plus profondément possible. L'Ainou attrapa plus fermement les hanches de son amant, tandis que Ren enfonçait ses ongles dans les fesses de son compagnon pour le guider toujours plus loin. Leur mouvement uni, presque symbiotique, s'accéléra toujours plus, le plaisir augmentant à chaque instant, tandis que la sueur perlait leurs corps d'Apollon. Ils ne pouvaient s'empêcher de gémir à ce bonheur qui ne faisait qu'accentuer la profondeur de leur relation, qui gagnait en vitesse et en intensité.
Finalement, la luxure atteignit son paroxysme et la délivrance arriva. Dans un cri uni, en osmose l'un avec l'autre, ils hurlèrent le nom de leur Némésis, tout en se laissant dominer par l'orgasme. Ren sentit Horo se répandre en lui, appréciant la chaleur que sa semence apportait dans son corps en feu, tandis que lui-même se libéra entre leurs deux corps nimbés de sueur. Horo quitta la chaleur réconfortante de son ami et vint s'allonger à ses côtés, haletant. Ren le regarda en souriant et l'embrassa.
- Ca a été aussi bon que la première fois.
- Je ne regrette pas d'avoir attendu, Ren, même si ça a été dur de me passer de toi. Je t'aime tellement.
Les garçons restèrent allongés, l'un contre l'autre, reprenant lentement leur souffle. Au bout d'un moment, lorsque Horo regarda Ren, il remarqua qu'il avait fini par s'endormir, sa tête posée contre son cœur. Il resta un moment à contempler les magnifiques courbes du corps de son divin amant, avant de plonger à son tour dans les bras de Morphée.
Lorsqu'il se réveilla le lendemain matin, il constata que Ren était déjà levé. Il le rejoignit à la cuisine alors qu'il préparait le petit-déjeuner, s'approcha de lui et l'embrassa.
- Salut mon tigre. Bien dormi.
- Oui, et c'est grâce à toi, Horo.
Ils s'installèrent à table et mangèrent tranquillement. Au bout d'un moment, Horo prit la parole.
- J'ai quelque chose à te dire, Ren.
- Quoi donc ?
- Je dois à nouveau partir la semaine prochaine. On m'envoie à Tokyo. Je ne sais pas pour combien de temps j'en aurais, alors j'aimerais que tu viennes avec moi.
- J'aurais aimé pouvoir venir, mais c'est impossible. Un grand maître vient à l'école durant deux semaines, je te l'avais déjà dit.
- Je sais, mais je me suis dit que, peut-être …
- Il n'y a aucune alternative, parce que c'est moi qui dois l'accueillir et le guider.
- Je vois, Ce n'est pas grave.
Mais au fond de lui, Horo était désespéré. Vivre pour une période à la durée indéterminée aussi loin de Ren serait insupportable. Mais il ne pouvait rien faire. Et cela le déprimait encore plus.
La journée passa sans un bruit, silencieusement, tout comme les jours suivants, toujours plus morose les uns que les autres. Et finalement, le jour du départ arriva.
A SUIVRE…
Seth – Haha. Je suis enfin devenu un shaman. Allez, viens ici Balthazar, qu'on s'entraîne… Attaque Hell Fire. Hé hé… Oups ! Pardon Rackist. J't'avais pas vu. Désolé.
Rackist – Pas, ouille, grave. (part en fumant)
Seth – Bon, ben on est prêt pour le Shaman Fight !
Yoh – Calme toi, ça fait des siècles qu'il est finit.
Seth – Quoi ! Comment ça ?
Yoh – Ben, c'est ma faute, j'ai tué Nii-san ;
Seth – Très drôle ! Non, mais sérieusement.
Yoh – Mais je suis sérieux !
Seth – Allez, ne pleure pas, je suis sûr qu'Hao-sama va revenir.
Yoh – Cool. (avec un sourire pervers) J'ai appris plein de trucs.
Seth – Tu me montres ?
Yoh – Nan ! C'est juste pour Nii-san. (part tranquillement)
Seth (voyant Horo et Ren) – Hé, je peux venir avec vous ?
Horo/Ren – Non !
Seth (déprimé) – Oh là là. Allez, viens Balthazar, on va faire un tour.
Balthazar – Roaaar !
Seth – Pourquoi personne ne m'aime ?
A SUIVRE…
