Note : Je SAIS que la scène dite 'hot' est ridicule, mais c'est fait exprès, hein :P
Et merci pour toutes vos reviews ! Je vous zaimeuh !
Chapitre Quatrième : Des Bienfaits de L'alcool
Comme s'il avait bu de simples verres d'eau minérale, Harry s'enfila cul sec trois des six petites bouteilles de Firewisky. Les premières gorgées entraînant les suivantes firent qu'il ne les sentit pas passer. Son envie d'en découdre avec cette histoire absurde aida également à l'ingurgitation de la quantité – plutôt formidable – d'alcool.
Particulièrement éméché ce soir là, Harry Potter tomba à genoux devant Draco Malfoy.
« Heureusement que... que... » Le sol tanguait autour de lui, ou plutôt non, c'était lui qui marchait de travers. Il ne savait pas trop bien. Il sentait qu'il marchait avec la droiture d'un homme sobre mais quelque chose lui disait qu'il devait ressembler à... à rien, en fait.
Ses joues, bien rouges, le brulait un peu. Il eut un sourire un peu idiot, en pensant qu'il était toujours là, la tête entre les jambes écartées de Malfoy – sans sous entendu graveuleux pour le moment – à attendre que le sol veuille bien rester droit.
« Tu tiens pas debout, du con ! » l'insulta Malfoy.
« Mais si, REGARDE ! » cria Harry en se relevant. Mais le malheureux jeune homme, trop rempli d'alcool pour tenir droit, s'écroula sur le blondinet. Draco souffla brutalement, il eut l'impression de se faire plaquer par un joueur moldu de rugby. Potter était aussi lourd qu'un boulet. D'ailleurs, Potter était un boulet, se rappella t-il.
Fièrement sobre, le Serpentard se releva, couchant l'autre jeune homme sur le lit. Il l'observa, et se délecta du spectacle qui s'offrait à lui.
Le teint bien rosi, les lèvres rouges d'avoir bu, Potter était échevelé. Ses cheveux, plus désordonnés que jamais, tombaient sur son front. De la sueur perlait un peu sur sa peau. Cela se voyait, car sa chemise était grande ouverte. Sa ceinture, défaite, pendait lamentablement à ses côtés. Malignement, Draco porta la main vers cette partie sensible qu'était le bas-ventre. Harry le laissa faire en regardant bêtement. Le Serpentard ouvrait sa braguette, effleurant volontairement, et avec une lenteur exaspérante, la peau du Gryffondor.
« Putain Malfoy, tu fais quoi là ? » Abruti par l'alcool, mais encore conscient, Harry s'interrogeait.
« Pour baiser, faut bien qu't'ai envie d'moi, non ? »
Glurps.
Draco Malfoy avait levé sa main se cet endroit gênant, et cette même main s'employait désormais à ouvrir sa propre chemise. Il allait se déshabiller devant lui, Harry voulait fuir cet endroit. Fuir, le plus loin et le plus vite possible afin de n'avoir à affronter aucune vision d'horreur.
Mais, quand le blond commença à balancer lascivement ses hanches de droite à gauche, quand Harry posa les yeux sur son bassin, quand l'autre eut défait sa chemise toute entière, et lorsqu'Harry eut l'esprit assez embrumé par l'alcool, il se laissa faire. Il se laissa aller.
Le bassin de Malfoy entamait devant lui une danse hypnotique. Les paupières lourdes, Potter contemplait ce spectacle qui, finalement, n'était pas si horrible...
« Conquis, Potter ? »
« Hmm... » fut tout ce qu'il fut capable d'articuler.
Lentement, afin de capter toute son attention et de ne pas la perdre, il défit les boutons de son pantalon. Il pinça ses lèvres qui devinrent rouges, jurant avec son teint pâle et la blondeur de sa chevelure. Potter ouvrit soudainement pour dire un truc, l'air béat :
« Putain, toi, t'as une gueule d'ange mais t'es qu'un con... tu caches bien ton jeu. »
« T'as vu un peu ? »
Sans cesser de mordiller ses lèvres carmines, Draco se faufila sur Harry. Il passa ses mains sous sa chemise, traçant des cercles aux rondeurs foutrement érotiques qui firent frissoner le brun. Une partie de son esprit, encore capable de pensées cohérentes, se rebellait, mais les embruns d'alcool refoulèrent le tout en un bloc. Harry était à la merci totale d'un Draco lubrique.
Ce dernier, d'ailleurs, s'activait de plus en plus. Non content d'avoir fait sauté sa chemise, il en leva son pantalon. Harry, qui avait perdu ses lunettes semblait-il, discerna, au delà de sa myopie et de son champ de vision réduit par le firewisky, trois bosses : deux pour des fesses magnifiques, et une pour... Il n'osait pas en parler.
Gêné, il rougit. Pour ne pas dire qu'il avait la couleur d'une tomate trop mûre.
Ricanant doucement, il fit glisser sa main droite dans son boxer blanc. Harry vit nettement ses doigts s'agiter autour d'un membre de son corps particulièrement dur et long. Soudain, le blond s'approcha de lui, mit son machin, enfin... vous savez quoi, hein, à la hauteur de ses yeux et dit :
« Mets y la main. »
à peu près aussi conscient qu'une betterave anorexique de ce qu'il était en train de faire, Harry hésita néanmoins. Il y avait une baguette là dedans, il en était sûr !
« Pfff... et dire que tout le monde vante la curiosité des Gryffondors... ils fourent leur nez partout, surtout où y faut pas... mais là il faut ! »
Sans autre préambule, il saisit l'arrière de la tête du pauvre Gryffondor sans défense et colla son visage contre son sexe. Harry, surpris, ne répliqua même pas. Il avait toujours la main levée, il la laissa bêtement là. Doucement, comme s'il craignait de l'abîmer, il fit un tout petit bisou sur le machin tout dur, heureusement encore caché par une fine couche de tissus blanc.
« Pfff, ça avait l'air plus marrant avec Weasley ! T'as tout d'une chique molle, là, pas de la bête de sexe que j'ai vu l'autre nuit coucher avec la belette. »
« Eyy... » répliqua Harry, indolent, et incapable de dire autre chose. « Je suis pas une chique molle. Je suis... »
« Complètement bourré. » acheva Draco. Il soupira, puis se commença à se rhabiller en vitesse.
« Non j'suis pas bourré ! » hurla Harry. Il se redressa violemment, saisi Draco par le fond de culotte (autrement dit, il lui étripa les couilles et le reste !) et dit, glissant sa main tout doucement sur ses fesses, dépassant la barrière de tissu blanc qui le gênait : « Je suis à toi pour ce soir, voilà tout... »
« T'es bourré, t'es bourré ! »
« Attends, y doit m'en rester un peu... »
A moitié nu, harry fouragea dans sa cape de sorcier, et ressortit une fiole au fond de laquelle traînait un liquide saumâtre.
« C'est quoi ça ? » demanda le blond.
« La potion loupée qui a fait que Ron et moi avons... enfin... »
«Ah, c'était une potion. »
« Logiquement, une gorgée suffit mais... » Harry descendit tout le fond de la fiole cul sec. Draco le regarda, hébété. Une lueur de lubricité, de désir et de haine réunie naissait dans les yeux du Gryffondor. Ses joues, empourprées, revinrent à leur blancheur habituelle. Mais le feu qu'elles contenaient passa dans ses yeux, et le reste de son corps.
« C'est... c'est quoi cette potion exactement ? » demanda Draco, intéréssé par l'évolution soudaine des choses. Son désir avait décampé au fur et à mesure que sa parodie de streap-tease avançait, mais là... Potter transpirait de luxure contenue par toutes les pores de sa peau.
« C'est plus ou moins du viagra moldu... version sorcier. »
Le visage de Draco s'affubla d'un sourire lubrique lorsque Potter s'approcha, l'air félin. L'avenir s'annonçait charnel et impudique...
Gnéhé...
