Note : Coucou gens ! Je tiens à vous dire MERCIIIIIII pour toutes vos reviews (je n'ai pas répondu individuellement à chacun cette fois-ci, j'ai un rhume d'enfer et corriger le chapitre a suffisamment mit ma cervelle crevée à disposition, je répondrai cependant aux prochaines avec plaisir :))

Je tiens également à vous signaler que ceci est le dernier chapitre de cette fiction !

Ne soyez pas déçu, parce que par derrière, je m'attaque à une fic très développée, post tome 6... Chapitre un trèèèès bien avancé, et le scénario l'est également.

D'ici un mois, peut-être deux, cette fic paraîtra... Ou avant, chais pas.

En tous cas, this is the final round pour nos deux pritagonistes adorés... Enfin, le final round de cette fic, car la suite ne regarde qu'eux. :P

Bonne lecture, et merci de m'avoir lue !

Gaby.


De la poésie de la baise


A la manière de bêtes affamées, Harry et Draco se jetèrent l'un sur l'autre. Le premier sous l'influence d'une potion, le second sous celle de ses pulsions sexuelles. Après s'être furieusement embrassés, ils s'employèrent à faire voler vêtements, puis sous vêtements, ainsi que toute pudeur. Leurs corps, nus, pressés impérieusement l'un contre l'autre, étaient avides de caresses. Déjà dans leurs baisers violents naissaient des gémissements de plaisir contenu, de plaisir frustré, d'envie plus grande encore de sexe et de perversité.

Prémices d'un acte impatient, Harry jeta Draco, désormais son amant, sur le lit. Il le rejoignit, s'affalant presque sur lui tant son envie était grande de le toucher, de ne pas rompre le contact... Il explora son corps. Draco se laissa faire, savourant ces préliminaires à leur juste valeur, décidant qu'il prendrait les rênes... après.

Harry caressait son corps. Ses doigts découvrirent des contrées au sol plat, doux, et raffiné, sans bosse ni cailloux, sans trou, ni cicatrice. Sa main, vorace, avalait les distances, labourait la peau et la chair, grattait de ses ongles, cherchait l'endroit qui ferait soupirer son amant plus qu'ailleurs. Lentement, ses doigts trouvèrent leur route naturelle, suivant le chemin du paradis. Ils glissèrent du nombril à son bas ventre, puis du bas ventre à plus bas encore, quelque part dans son entrejambe.

Draco sentit qu'il saisissait son sexe déjà dur, et s'employait à le dresser encore. D'une main semblait-il experte, le Gryffondor frôlait sa verge douloureuse, la touchait, repartait, revenait encore. Il soumettait l'étalon à la torture. Agitant frénétiquement le bassin, ne voyant plus le visage du brun qui s'était réfugié entre ses cuisses, ses yeux se révulsèrent sous la surprise. Harry, après avoir parcouru de ses doigts agiles le terrain de ce pays merveilleux qu'était le corps du Serpentard, voulait goûter à la saveur de son sol. Voulait tâter de sa langue la peau veloutée, le sexe érigé...

Une vague de jouissement. Un volcan de plaisir. Son esprit totalement hors du temps, Draco laissait son corps au bon vouloir d'Harry, qui expérimentait maintes caresses sur son sexe érigé.

Pourléchant ses lèvres sur lesquelles s'était déposé un parfum de luxure, il s'avança en souriant au dessus du visage du blond. L'autre se releva, et perdant tout à coup tout lyrisme en croisant pour la première fois depuis leur premier baiser les yeux de son amant, dit :

« Tu suces bien. »

« J'ai d'autres talents, je crois... »

Harry l'embrassa encore, et ne résista pas quand deux bras puissants le forcèrent à se retourner. Il se retrouva en dessous, totalement dépendant. Il voulait plus. Plus encore. Jouissant d'un empire tout à lui, Draco en profita pour faire ce que bon lui plaisait.

Un sourire malicieux aux lèvres, il s'approcha doucement... doucement... En même temps, son sexe se frayait un chemin sur son corps accablé de son poids. Et, plutôt que de rencontrer la bouche du blond, Harry fit de nouveau la conversation à son entrejambe. Au dessus du brun, les jambes écartées, l'entrejambe collée à soin visage, dont il ne voyait dépasser de ses cuisses que le haut du crâne, il ahanait comme un diable. Parfois, son partenaire le pinçait, le mordait, le griffait dans ds caresses trop empressées, Draco poussait un cri de surprise, et alors s'en suivait une caresse plus tendre, plus amoureuse, moins passionelle.

Dans leur action frénétique, ils se donnèrent plus de plaisir qu'ils n'en avait jamais eu. S'offrant l'un à l'autre à tour de rôle, ils firent l'amour. Ou plutôt non. Ils baisèrent comme des chiens. Comme jamais.

La haine et le désir de ces deux nemesis semblait plus fort que l'amour et la tendresse de deux partenaire épris l'un de l'autre.

Puis, lorsqu'il n'y eut plus de gémissements, de glapissements, de cris, de hurlements, et de soupirs, enfin, ils s'endormirent. Éloignés, certes, mais face à face, nus, dans le même lit, avec ce même souvenir impérissable.

Draco se réveilla le premier, ou alors Potter faisait semblant de dormir encore par honte de devoir l'affronter. Il se rinça l'oeil une dernière fois avant de se rhabiller.

La nuit avait été intéressante de découvertes, et d'expériences par la suite. Plus furieux encore que lors de la première fois, ils avaient enchaîné les moments torrides et ceux de caresses impudiques avec délice. Draco s'empêcha de penser à cela, son bas-ventre chauffait déjà rien qu'à l'évocation verbale de ce qu'ils avaient fait.

Il ne faudrait surtout pas qu'il se mette à revivre ces moments en classe, ou il serait dans l'impossibilité de se lever à la fin des heures de cours. Enfin prêt à repartir dans son dortoir, il jeta un dernier regard au Gryffondor.

« T'es un sacré coup, Potter. Dommage que je ne baise qu'une seule fois avec la même personne, parce que sinon je serai bien reparti pour un tour. »

Quoi que... il avait toujours la cassette, il pourrait le faire tourner en bourrique, et... Soudain, son regard tomba sur la fiole que Potter avait bu la veille. Il la ramassa, et lu à voix haute avec circonspection la notice mal imprimée sur le verre.

« S'utilise pour certaines potions de puissance, et pour une sexualité accrue. À noter que la quantité de ce mélange intégrée à votre potion de puissance, ou simplement ingérée avant un acte sexuel n'augmente en aucun cas la durée d'action (d'une heure environ) mais plutôt l'endurance, et l'intensité. »

Le flacon tomba au sol dans un bruit sourd. Potter - qui dormait toujours, ses cheveux d'ange dépravé coulant sur son visage de balafré – et lui avaient fait l'amour... oh, deux heures, peut-être plus. Certainement pas d'afilée, mais ils avaient répété leur acte suffisamment de fois pour qu'une seule heure ne leur suffise pas.

Cela voudrait dire que... que, par la suite, Potter ait fait ça par simple envie ? Par pur désir ? Draco avait un sourire goguenard.

« Si ça se trouve, tu vas venir me chercher pour une autre fois, Potter... »

L'air amusé, il quitta aussitôt la pièce.


Le matin, dans les couloirs, Harry et Draco se croisèrent. Leurs regards s'accrochèrent un instant, et le Survivant crût y voir encore une once de désir, réminiscence de ce plaisir qui avait été le leur la nuit précédente.

« Tu veux ma photo, Potter ? »

Harry répondit avec l'air avisé de ceux qui sont au courant : « Non merci... j'ai déjà une vidéo. »

Puis, il quitta le couloir pour se rendre en salle de classe, laissant là un Draco hébété.

Potter n'avait pas pu faire... faire ça, quand même ? Le lendemain, il reçut par un hibou un paquet bien empaqueté, sur lequel il reconnu l'écriture du gryffondor.

« Souvenirs, souvenirs... » disait le court message. « J'en ai plusieurs exemplaires, ça te rappelle rien ? J'en ai envoyé un à ton père... alors si jamais c'est vrai ce gros mensonge, comme quoi il est au courant, et que tu tiens à ta réputation auprès de ton illustre famille, tu sais où me retrouver, hein ? »

Draco leva le regard vers la table des lions. Un instant, après cette nuit, il avait crût que rien ne changerait...

Il croisa le regard d'Harry...

Rien n'avait changé.

... Et y lut du désir.

Ou presque.


FIN