Chapitre 5 – Killer's Desire

« - Non, Luci, reste dans ta boite, non Lucifer arrête de miauler s'il te plait et reste dans ta boite, le nœud va finir par ne plus tenir. Tu sais combien ça coûte une boite à cadeau comme ça ? Non ? T'a bien de la chance. Luci, ne fais pas tes griffes dessus ! Moi non plus je n'aime pas le rose mais ne soit pas si haineux envers elle. Là. C'est presque fini, je met la boite devant la porte, tu restes sage, et j'y vais. Tu vas bientôt avoir un nouveau maître, ok ? Il vit seul, il se nourrit exclusivement de bière si je me fis au contenu de son frigo, de café parfois, mais je suis sûr qu'il sera très heureux d'avoir un aussi pénible petit chaton que toi. Ca égayera sa vie de faux célibataire pervers et il sera obligé de faire les courses pour te nourrir. »
Akihito considéra ses mains pleines de griffures. Bobo. Visiblement, lui et monsieur Lucifer ne s'appréciaient vraiment pas. Raison de plus pour le refiler à Asami. Fier de lui, le jeune homme se leva, il était tant de partir avant que…
« - Que fais tu là ? »
… Asami arrive.
Oups, prit sur le fait. Noyons le poisson ! Akihito tenta de prendre son air le plus innocent, son air de chaste lycéenne, tout en faisant volte face. Cachant ses mains derrière son dos.
« - Oh, regarde, une admiratrice a laissé un cadeau devant ta porte. Bon j'y vais ! »
Blom… C'était à peu près le bruit que fit son dos en heurtant la porte après que Asami ait eu l'idée magnifique de le plaquer contre. Le regard du Yakuza brillait d'une lueur disant « si on l'ouvrait ensemble ? Que je vois ensuite quelle punition t'infliger selon la hauteur de la niaiserie que tu as commise… » Peut-être était il temps pour Akihito de croire qu'un individu maléfique lui avait jeté le mauvais œil.
Asami se pencha pour ramasser la boite et saisir la carte qui se trouvait dessus.
« - Hello ! Mon nom est Lucifer. Adopte-moi, je suis un gentil chaton orphelin qui a besoin d'amour. Akihito, tu as encore bu, c'est ça ? » questionna-t-il d'un ton agacé tout en ouvrant la porte de l'appartement.
« - Puisque je te dis que c'est une… adMIratriiCEUHrePOseMOI ! »
Akihito s'était retrouvé au beau milieu de sa phrase chargé comme un sac à patate sur l'épaule d'Asami. L'homme tenait d'une main la boite et de l'autre… L'autre était en fait posée sur ses fesses, évidemment. Ok, les carottes étaient vraiment cuites. Le photographe pariait son âme au Diable qu'il allait se retrouver sur le lit et, bien entendu, c'est effectivement ce qui arriva. Tant pis pour le Diable gourmand.
Le Yakuza le toisait en attendant visiblement des explications. Il avait cet air que Akihito lui connaissait fort bien. Cet air qui faisait concurrence avec celui de Feilong pour le terrifier et l'amener à se demander si ses derniers instants étaient arrivés.
Ce visage totalement figé sur une colère contenue. Asami aurait pu paraître calme à première vue mais tout passait dans le regard, ce regard qui semblait dire « quelqu'un va bientôt mourir et, devine quoi, ce ne sera pas moi. »
« - Bon, d'accord, je suis le coupable, » grogna Akihito en tentant de trouver rapidement des explications satisfaisantes à cette lubie. « Mais… Ma voisine me donne ce chaton pour que je m'en occupe alors que je n'ai pas les moyens de le faire. Aucun de mes amis n'en voudra. Je ne peux quand même pas l'abandonner dans une poubelle même s'il adore faire ses griffes sur tout ce qui passe. Et puis tu vis seul et je me disais que… »
Asami posa les mains sur le lit, glissa ses jambes de chaque côté des hanches d'Akihito et se pencha un peu plus au-dessus de lui. Il semblait s'être un peu calmé. Un peu. Juste un peu. A vrai dire, c'était difficile de savoir ce que l'expression d'Asami façon iceberg responsable du naufrage du titanic pouvait signifier. Mais le jeune homme préférait se dire que c'était le cas, que tout allait bien, que…
« - C'est ridicule, tu vis seul aussi et si c'est l'argent qui te manque…
« - Je ne veux pas de ton argent ! » s'exclama avec virulence Akihito en appuyant sur les épaules d'Asami pour le repousser. Eh oh, il n'était pas une maîtresse qu'on entretenait ! « Et même si je vis seul, j'ai des amis moi au moins et je ne passe pas la nouvelle année en solitaire dans mon appartement ! »
Scrtchscrtchscrtch. Lucifer approuva en démolissant à coups de griffes bien placés le carton. Akihito l'entendit ensuite galoper un peu partout au sein de son nouveau terrain de jeu, ses petites pattes résonnant sur le plancher avec conviction pour le futur massacre qu'il allait causer sur un bout de tapisserie. Oh non, pitié, qu'il ne fasse pas de bêtises ce sale petit chaton noir à longs poils !
Asami jeta un regard par-dessus son épaule avec un sourire qui ne disait rien qui vaille et reporta son attention sur sa proie avec un regard où semblait luire de convoitise.
« - S'il abîme quoique ce soit, tu devras en prendre la responsabilité. »
La responsabilité ? Ah oui, ça voulait sûrement dire « payer de ton corps en échange. » Asami ne perdait vraiment pas de vu ses intérêts dans l'affaire. S'il y avait bien un Diable prêt à lui voler son âme, c'était Lui !
« - Pourquoi tu ne peux pas demander ça normalement ? Tu es obligé de faire du chantage sur ce chaton ? » demanda Akihito non sans ressentir une certaine gêne. Mais il savait pourquoi Asami faisait cela : c'était tellement plus drôle de l'embarrasser.
« - Je n'ai pas terminé. C'est toi qui viendras le nourrir lorsque je serai absent.
« - C'est un moyen pour me savoir plus souvent chez toi ? Tu veux aussi que j'attende ton retour pour te demander comment s'est passé ton éprouvant travail, te préparer un délicieux repas du soir, te masser tes épaules endolories et t'offrir la récompense de ton dur labeur une fois dans le lit ?
« - Comment pourrais-je refuser ton sacrifice de femme au foyer puisque tu me le proposes si gentiment ?
« - Eh, j'étais pas séri… »
Akihito faillit mordre la langue d'Asami qui en avait profité pour s'introduire entre ses lèvres ouvertes. Pourquoi fallait-il toujours qu'il en vienne à l'embrasser ? Et qu'il en vienne à d'autres choses ensuite. Et pourquoi, lui, s'en étonnait-il alors que depuis le temps il aurait du en avoir l'habitude ? Tomber amoureux d'un pareil pervers ? J.A.M.A.I.S ! Bien que ces derniers temps, il avait été amené à se poser ce genre de questions… Mais non, non et non !
« - C'est dommage. L'idée me plaisait bien pourtant, » rétorqua Asami en le regardant droit dans les yeux. « Je garderai ce sac à puce si ça peut te faire plaisir. »
Deux secondes… Il avait bien dit « pour lui faire plaisir » ? Est-ce qu'il avait bien entendu ? Pour lui faire plaisir ? Cela voulait-il dire que le Yakuza avait peut-être un cœur et l'âme sensible d'un être humain normal ? C'était tellement beau, c'était… Eh, pourquoi il commençait à relever son t-shirt ?
« - Eh, n'en profite pas, retire tes mains de là ! »
Mais Asami ne semblait pas décidé à obtempérer. Il était agréable de voir comme la compréhension mutuelle passait si bien dans leur couple. « Hein ? Mais quel couple ? » se questionna intérieurement Akihito en essayant de retirer les mains d'Asami posées sur ses hanches. Les lèvres de l'homme s'étaient dangereusement approchées de son oreille, il sentait son souffle tiède sur son cou. Ce n'était pas comme si c'était désagréable… Mais… Il n'en avait pas envie…
« - Tu protestes Akihito mais c'est pourtant toujours toi qui viens à moi. Alors que tu sais très bien… »
Asami laissa sa phrase en suspend et remonta un peu plus le t-shirt pour découvrir le ventre du photographe. Celui-ci lança un regard irrité à son… Amant. Ah, il détestait vraiment utiliser 'ce mot' qui impliquait tant de chose.
« - Tu crois peut-être que je le fais exprès ? De 'venir à toi' ?
« - Si je disparaissais du jour au lendemain, tu serais comme un chiot ayant perdu son maître, » rétorqua Asami d'un ton moqueur.
Chiot ? Maître ? Le genre de comparaison auquel Akihito ne goûtait guère… Il tendit le bras pour attraper l'oreiller le plus proche et le propulser au visage du Yakuza. C'était la seule arme qu'il avait sous la main pour de funestes représailles de son ego blessé.
« - Je t'interdis de redire ça ! Je ne suis pas ton 'chiot' et tu n'es pas mon 'maître' ! »
Ah, il avait cette soudaine envie de crier et de taper contre quelque chose quitte à en avoir mal. Pourquoi la vie jouait-elle des tours aussi cruel ? Eh, c'était lui en plus qui devait expliquer à sa mère pourquoi il n'avait toujours pas de petite amie, pourquoi il n'envisageait pas encore le mariage ! Et pourquoi il faisait ce fichu travail de photographe sans avenir ! Que pouvait-il lui dire chaque fois qu'elle l'appelait pour avoir de ses nouvelles ? Qu'il couchait avec le pire démon du Japon ? Et qu'il y prenait parfois un stupide plaisir, car quelque chose devait être déréglé chez lui pour avoir des inspirations aussi… Masochistes ! Tout était de la faute d'Asami, uniquement d'Asami. Si ça vie allait si mal c'était de sa faute ! Tout était de sa faute !
« - Tu n'es jamais gentil avec moi. Tu me traites toujours comme si j'étais ton jouet ou un gosse. Est-ce que tu sais combien je te déteste pour ça ?
« - Si tu me détestais à ce point, tu n'y accorderais pas autant d'importance… » répliqua Asami avant de déposer un baiser sur ses lèvres.
Que voulait-il dire au juste ? Akihito n'avait pas vraiment envie d'y réfléchir. Il avait une sensation de lourdeur écrasante sur le cœur. Pourquoi cela faisait-il si mal ? Pourquoi avait-il envie de pleurer ?
Le photographe se contenta de fermer les yeux et d'enterrer ses sensations désagréables.

Il préférait croire – peut-être par lâcheté – que les caresses d'Asami sur son corps étaient bien plus importantes que ses propres sentiments lunatiques.
Akihito se laissa faire comme une poupée de chiffon, relevant les bras pour permettre à son amant de lui enlever son T-shirt. Il frissonna au contact de l'air froid sur sa peau et frissonna d'autant plus en sentant les mains d'Asami posées sur son ventre, puis remontant le long de son torse. Il laissa échapper un petit gémissement lorsque les doigts malicieusement jouèrent sur ses tétons. Akihito passa ses bras autour du cou d'Asami et chercha ses lèvres pour l'embrasser. C'était peut-être bien la première fois qu'il prenait ce genre d'initiative. Quoique… Il ne savait plus. De toute façon, ça n'avait pas d'importance, il avait juste envie de sentir la langue de son amant contre la sienne. Son corps contre le sien.
Etait-il enfin piégé dans cette toile que le Yakuza avait tissée plusieurs mois auparavant ?
Le jeune homme étreignit entre ses doigts la chemise d'Asami puis enleva les boutons un par un. Ses mains glissèrent sur la peau de son amant avec hésitation. Il avait sous ses doigts le contour d'une cicatrice. L'épaule gauche… Ah, ce jour là… Le visage d'Akihito se contracta en repensant à cela. Lorsqu'il avait dit à Asami où se trouvait Feilong avant de se faire kidnapper par ce dernier. Asami avait été blessé par sa faute mais il ne lui en avait jamais voulu. Ou bien s'était tut si cela en avait été le cas. Akihito ne comprenait décidément pas cette façon d'agir. La personnalité même d'Asami restait un mystère pour lui.
Ah, mais pourquoi se perdait-il en pareilles pensées en cet instant ? Idiot !
Akihito eut un autre gémissement de plaisir en sentant à travers le tissu de son pantalon la main d'Asami posé sur son entrejambe. Un frisson d'excitation s'empara de son corps.
Il fit glisser la chemise de son amant puis explora à nouveau son corps. Il était plus musclé que le sien, plus puissant, et en cet instant il le trouvait même terriblement désirable. Peut-être qu'après tout, il avait de l'affection pour lui. Mais il n'était encore prêt pour prétendre l'aimer.
« - Akihito ? » souffla Asami à son oreille.
« - Quoi ? » demanda le jeune homme soudainement sur ses gardes.
« - Dis moi de quoi tu as envie… »
Ce dont il avait envie, c'était qu'on (surtout Asami) ne lui demande pas ce dont il avait envie. Evident non ? Akihito faisait de son mieux pour empêcher ses joues de devenir rouge tomate. Il fit vraiment de son mieux, mais son vœu tomba dans une eau glacée.
Le vil en profita pour le débarrasser de son pantalon et s'amuser à taquiner son intimité sous le tissu de son boxer. Akihito s'agrippa aux épaules d'Asami en poussant un cri. Ce n'était… Vraiment pas fair-play de lui faire ça… Ce qui lui restait d'habit glissa le long de ses cuisses et la main de son amant joua sur son sexe qui ne tarda pas à réagir en conséquence. Akihito tenta de contenir ses gémissements en se mordant la lèvre inférieure alors que les caresses d'Asami s'intensifiaient. Ses joues lui brûlaient, non son corps entier brûlait. C'était comme si la fièvre le consumait, mais il s'agissait d'une fièvre délicieuse de luxure.
« - J'aimerai t'entendre, » susurra Asami en parcourant de son autre main l'intérieur de la cuisse du jeune homme.
L'entendre ? Akihito ouvrit les yeux, il ne s'était même pas rendu compte qu'il les avait fermé, et fixa le visage de démon tentateur du Yakuza. Ce regard qui le terrifiait l'envoûtait à la fois. Ses lèvres s'entrouvrirent et il laissa ses soupirs s'échapper librement. Resserrant un peu plus la prise de ses bras autour du cou d'Asami. Il chercha à attirer son corps un peu plus contre le sien. La peau du photographe était déjà humide et luisante de sueur. Et son excitation ne cessait de grandir jusqu'à atteindre son paroxysme.
Il enfonça ses ongles de sa main droite dans la peau d'Asami alors que la jouissance l'emportait. Le monde semblait avoir disparu, seule ces sensations d'intense plaisir et de bien-être existaient. Ses muscles s'étaient contractés plusieurs fois alors que le fruit de son extase se répandait entre son ventre et celui d'Asami.
Il trembla ensuite, comme s'il avait soudainement froid, et ses bras relâchèrent leur emprise sur son amant pour glisser de chaque côté de son corps. Il se sentait fatigué et tout lui paraissait flou.
Asami chuchota à son oreille qu'il lui appartenait et que de toute manière il ne pouvait résister à l'attraction qu'il exerçait sur lui. Akihito se contenta de vaguement acquiescer, l'idée d'être la propriété d'Asami lui paraissait dérisoire alors que dans une autre situation il aurait sans doute hurlé au crime. Ce n'était pas ce qu'il aurait voulu entendre. Il aurait voulu entendre d'autres mots plus réconfortants. Mais il était encore victime des effets de son orgasme, alors ce qu'Asami pouvait dire lui passait par-dessus la tête.
Les mains de son amant se posèrent sur ses hanches. Elles lui paraissaient si fraîches en comparaison de sa propre peau. Mais Akihito eut un hoquet de surprise lorsqu'il se retrouva retourné sur le ventre. Cela eut au moins le mérite de le réveiller et cri de protestation menaça de se faire entendre lorsqu'il sentit le sexe d'Asami se presser contre ses fesses. Cri de protestation qui devint cri tout court. Une vague de douleur le submergea lorsqu'Asami s'enfonça en lui non sans une certaine brutalité. Une des mains du Yakuza se trouvait sous son ventre, l'autre contre sa cuisse.
« - Asami ! Arrê-rête ! » haleta Akihito en essayant de se dégager. Il avait les larmes qui lui venait aux yeux et plusieurs injures lui vinrent à l'esprit. Il n'eut pourtant pas le temps de les formuler.
Asami lui saisit le menton pour l'obliger à tourner la tête autant que possible et prit possession de ses lèvres sans aucune douceur, comme à son habitude. Le photographe montra à nouveau son mécontentement en lui mordant la lèvre. Le goût amer du sang se diffusa dans sa bouche et le Yakuza stoppa le baiser. Mais ne stoppa pas son action précédente.
Il entama des mouvements de va-et-vient rapide et Akihito crispa ses doigts sur les draps, serrant les dents pour ne pas laisser échapper un seul gémissement de souffrance. Le jeune homme regrettait de s'être précédemment livré corps et âme et, même si la douleur se faisait moins forte à mesure que son corps s'habituait à la présence d'Asami en lui, il était intérieurement blessé.
« - J-je te déteste. »
Asami déposa sur son épaule un baiser étrangement doux puis glissa ses lèvres dans son cou.
« - J'avais envie de toi sur-le-champ, tu étais trop désirable… La prochaine fois, j'apprendrai à être plus patient. »
Un semblant d'excuse ? Akihito n'osait y croire. Il avala sa salive et s'humecta les lèvres. Un éclair de plaisir embrasa soudainement son corps et il creusa les reins en gémissant d'une voix rauque malgré ses bonnes résolutions de ne pas répondre aux assauts d'Asami. Son amant se retirait et s'enfonçait en lui avec force et dans un rythme rapide. Le feu brûla à nouveau dans le bas ventre du photographe. Il sentit son sexe se durcir et se tendre. Et ses doigts maltraitèrent un peu plus les draps humides.
La main d'Asami remonta le long de son ventre jusqu'à sa poitrine. Il fit rouler entre ses doigts l'un des tétons, provoquant une plainte de plaisir de la part du jeune homme. Lorsqu'il revint s'emparer pour la seconde fois de son sexe, Akihito ne put s'empêcher de poser sa main sur celle de son amant l'enserrant. Il savait qu'il ne tarderait guère. Asami savait quels étaient ses points les plus sensibles pour le faire venir et il prenait un malin à en abuser. Il était comme l'instrument du musicien virtuose qu'était Asami. Se pliant à ses désirs pour exécuter la plus exquise mélodie. Ses gémissements haletants et ses soupirs ne semblaient pouvoir trouver leur fin qu'une fois la partition entièrement jouée.
Akihito ferma les yeux en s'agrippant d'autant plus au drap lorsque pour la seconde fois le feu se répandit dans ses reins et son bas-ventre. Sa semence brûlante coula entre ses doigts et ceux d'Asami entremêlés, dans un dernier mouvement de bassin celui-ci le rejoignit au sommet de l'extase.
Le jeune homme s'écroula sur le lit. Après quelques secondes, il se remit sur le dos et poussa un soupir. Son cœur battait à sang à l'heure et sa respiration avait bien du mal à retrouver un rythme normal. Ses cheveux quelque peu emmêlés et trempés de sueur lui collaient au front et aux joues.
Asami s'était allongé sur le côté d'un air pensif, sa main traçait des cercles sur l'une des hanches du jeune homme. Akihito se redressa sur les coudes pour mieux voir le Yakuza. Leurs regards se croisèrent et ne se quittèrent plus. Le photographe sentit son cœur se serrer et une étrange impression naquit en lui. Il baissa les yeux et fixa les quelques millimètres de drap qui séparaient leurs deux corps.
Asami écarta quelques mèches de cheveux du visage d'Akihito puis glissa la main derrière sa nuque et l'attira contre lui. Leurs lèvres s'effleurèrent et le cœur d'Akihito qui s'était calmé se remit à battre plus vite. Il n'était pas accoutumé à pareils gestes tendres de sa part et il se retrouvait comme une lycéenne qui attendait avec appréhension et joie mélangée La déclaration d'amour.
« - Finalement, tu devrais ramener plus souvent des chatons si c'est pour te montrer ensuite aussi enthousiaste au lit, » fit Asami d'un ton quelque peu espiègle.