L'ennemi intérieur
Auteur : Dinou
Email : dinou149wanadoo.fr
Genre : Romance, Action, Humour
Résumé : comme promis depuis un bail, voici dc la suite de ma reprise des zodes stargate.
Disclaimer : les personnages de la série ne m'appartiennent pas, je ne touche pas d'argent à l'écriture de cette ff, je ne le fais que pour me divertir et divertir les fans de la série.
Dédicace : je dédie cette ff à Vicky, Carter 1979, Mizuki, Cris Némesis, MA, Callie, Tyto27, enfin bref à bcp de monde !
Bonne lecture !
NE PAS PUBLIER SANS MON AUTORISATION SVP !
Le couple O'Neill revenait à la base après une bonne nuit pas du tout reposante. La dispute qui s'était produite quelques jours plus tôt avait été oubliée et la sérénité régnait de nouveau au sein du couple.
Ils arrivèrent de bonne heure pour prendre un petit café tout tranquille avec Daniel et Kawalsky.
J : « Bonjour. » dit il en avançant la chaise de sa femme pour finalement s'asseoir ensuite près d'elle.
D : « Bonjour Jack, Sam. »
C.K. : « Bonjour. »
S : « Bonjour messieurs. » dit elle avant de boire son café.
D : « Jack, vous avez l'air fatigué. »
J : « Ah bon ? » demanda t-il en jetant un regard sur son épouse qui avait quelque peu rougi.
S : « A quelle heure commence le briefing ? » dit elle pour rapidement changé de sujet.
C.K. : « 8h30, pourquoi ? »
S : « Je dois aller parler au Général Hammond avant. »
J : « Donc, tu m'abandonnes ? »
S : « Pas pour longtemps. » dit elle avant de finir rapidement son café.
J : « Un petit baiser pour me faire tenir pendant ton absence ? »
Sam lui donna sans se faire prier et partit.
Pendant ce temps là, les deux autres les regardaient le sourire aux lèvres. Ils étaient toujours amusés de ce changement de comportement de la part de Jack : quand Sam était là, il devenait tendre et doux, hors de sa présence, il redevenait le Jack sarcastique, et surtout, selon Daniel, très militaire.
D : « Si on vous dérange, vous nous le dites. »
J : « Ne vous inquiétez pas, je ne me gênerai pas. »
C.K. : « Daniel, vous avez réussi à dormir un peu ? » dit il en voyant la mine affreuse de l'archéologue.
D : « Une ou deux heures cette nuit. »
J : « Cauchemars ? »
D : « Oui… je vois Sha're me suppliant de l'aider et moi je suis bloqué, je ne peux pas bouger. » dit il en fixant sa tasse de café.
C.K. : « Daniel, vous n'êtes pas responsable de ce qui lui est arrivé. »
D : « Ca j'en doute. »
J : « Parce que vous pouvez prévoir quand et où va frapper l'ennemi ? »
D : « Non, mais… »
J : « Pas de mais, vous n'êtes pas responsable. Maintenant la seule chose à faire c'est de tout faire pour la retrouver pour lui enlever ce serpent de la tête. » dit il d'un ton décidé.
D : « Oui, vous avez raison. »
J : « Comme toujours ! »
D : « C'est cela oui… »
J : « Vous avez dit ? »
D : « Moi ? Rien. »
C.K. : « Dites moi, vous avez vu le match de hockey d'hier soir ? » dit il pour changer de sujet avant que Daniel ne passe un mauvais quart d'heure.
J : « Non. »
C.K. : « Vous plaisantez ? C'était un des meilleurs matchs que j'ai vu. Vous faisiez quoi ? »
J : « J'étais occupé, alors que s'est il passé ? »
Et ils discutèrent ainsi jusqu'à l'heure du briefing.
Ils rejoignirent Sam et le Général Hammond en salle de contrôle où le briefing commença.
H : « Messieurs et Madame, ces planètes désignées P3A-575 et P3A-577 ont été soumises par l'équipe du Capitaine Carter-O'Neill comme destinations possibles pour votre prochaine mission. »
J : « Youpi ! »
Hammond ne prit pas garde à la réflexion de Jack.
H : « Les équipes SG-1 et 2 opéreront en même temps… » le Général Hammond ne put aller plus loin, il fut coupé par Jack et Kawalsky.
J : « Je préférerais P3A-575 si vous voulez bien prendre P3A-577. » dit il pour faire de l'humour tout en sachant très bien que Kawalsky rentrerait dans le jeu.
K : « Je la prends. » dit il en souriant. « Pas de problème. »
J : « Elle me plaît bien cette planète. »
C.K. : « Oui c'est vrai qu'elle a un nom plutôt sympathique. »
J : « Bon alors, on n'a qu'à la jouer à pile ou face. »
C.K. : « Bonne idée. Vous avez une pièce, je suis raide comme un passe lacet. »
J : « Non, Sam tu n'as pas une pièce dans tes poches ? »
Le Général Hammond préféra mettre fin maintenant à cet interlude qui, bien que divertissant, n'était pas approprié.
H : « Et si vous alliez là où je vous dis d'aller. Dites le moi si je me trompe mais… »
Le Général Hammond fut à nouveau coupé, mais pas Jack cette fois, par une annonce dans les haut-parleurs.
« Alerte. Activation extérieure non programmée de la porte des étoiles. Activation extérieure non programmée de la porte des étoiles. »
Ils se rendirent tous plus avant de la salle de contrôle pour se mettre face à la vitre qui donnait sur la salle d'embarquement. Sam regardait son mari avec un air de reproche dans les yeux.
J : « Qu'est ce que j'ai encore fait ? » demanda t-il feignant l'innocence.
S : « Oh Jack, un jour ton humour va nous faire avoir des problèmes. »
J : « Je croyais que tu aimais mon humour. »
S : « Moi oui, mais n'abuse pas trop devant nos supérieurs. »
J : « Je te promets… » dit il en levant la main droite. « … que je vais essayer. »
Sam baissa la tête comme si tout espoir était perdu.
S : « Tu es irrécupérable. »
J :
« Je sais. » dit il avec un grand sourire, qui
fit rire Sam.
Puis ils reportèrent tous les deux leurs yeux
sur la porte des étoiles.
C.K. : « Bon
sang, ces Goa'ulds n'abandonnent jamais. »
J : « Je crois qu'on les a énervés. »
C.K. : « Oh pas pour si peu quand même. »
H : « Fermeture de l'iris ! »
Walter : « Attention. Voyageur non reconnu. »
H :
« Alerte ! Toutes équipes de défense prêtes
à intervenir. » dit il alors au micro.
Alors de
nombreux soldats armés arrivèrent en salle
d'embarquement et se mirent en position prêts à tirer
si quelqu'un parvenait à entrer.
H : « Réglez le compte à rebours d'autodestruction de la base dans 3 minutes. » dit il a Walter.
W : « Séquence de destruction activée »
H : « Aucune équipe ne sortira d'ici tant que ces attaques continueront. »
D :
« Ils ne peuvent pas le faire indéfiniment. Si ? »
demanda t-il en se tournant vers Sam.
A ce moment là on
entendit comme un splash sur l'iris. Quelqu'un venait de rentrer
en collision avec elle.
J : « Ouah ! »
S : « Quand ils comprendront que la porte est impénétrable, ils arrêteront. » dit elle pour le rassurer.
C.K. : « J'ai presque envie de les laisser passer et leur donner une correction. »
Puis toute activité de l'autre côté de la porte s'arrêta et le vortex se ferma.
W : « Arrêt de la porte des étoiles. Equipe de radiation, allez-y. »
C.K. : « Y a pire que ça comme mort. » dit il philosophe.
D : « Vous ne pensez pas que les Goa'ulds envoient d'autres gens ? »
S : « Daniel je ne crois pas que les Goa'ulds se soucient du nombre de pertes humaines qu'ils ont à subir, tant qu'ils peuvent arriver à leurs fins. »
J : « Ça serait comme des insectes contre un pare-brise. »
S : « Merci pour l'image Jack. »
J : « A ton service. »
W : « Tout est revenu à la normale. »
Hammond alors se mit à pianoter sur un ordinateur puis on entendit.
« Alerte annulée. Compte à rebours interrompu. Destruction interrompue. »
Kawalsky se frottait la nuque. Depuis quelques temps il était sujet à de violentes migraines. Jack remarqua alors les traits tirés de son subalterne
J : « Qu'est-ce qu'il y a, Kawalsky ? »
C.K. : « Un mal de tête. J'ai avalé une boite entière d'aspirine, sans effet. »
J : « Allez vous faire examiner à l'infirmerie. C'est un ordre. » dit il avant que Kawalsky puisse dire quoi que ce soit.
C.K. : « Bien mon Colonel. » puis il se tourna vers le Général Hammond. « Mon Général, avec votre permission ? » dit il en se mettant au garde vous.
H : « Vous pouvez y aller Major. J'ai besoin que vous meniez votre équipe à P3-575. »
Kawalsky partit de la salle d'embarquement en envoyant un léger sourire à Jack qui le lui rendit. Les deux hommes avaient fait tellement de mission ensemble qu'un amitié s'était créée. Il faut dire, que le fait que ces messieurs aient un humour similaire, y avait beaucoup contribué.
W : « Voyageur à l'arrivée ! Voyageur à l'arrivée ! »
H : « Relancez le compte à rebours. »
J : « C'est reparti. » dit il un sourire ironique sur les lèvres.
H : « Equipes de défense, restez en position. »
D : « L'iris va tenir le coup, n'est-ce pas ? »
Daniel et Jack se tournèrent vers Sam qui avaient les yeux rivés sur la porte des étoiles.
S : « C'est du titane pur. Moins de 3 micromètres de l'horizon des événements. Ça ne laisse même pas la matière se réintégrer entièrement. »
J : « Donc l'iris va tenir, n'est-ce pas ? » dit il avec sérieux.
S : « Pfff… si elle ne tient pas, le mécanisme d'autodestruction se mettra en route et toute la montagne explosera. On n'aura plus à s'en préoccupé. »
J : « Ah, bien. Je me sens beaucoup mieux. » dit il ironique.
D : « Oui, très rassurant. » dit il sur le même ton que Jack.
Après ce petit intermède en salle de contrôle, tous repartirent vaquer à leurs occupations.
Au bout d'une heure, Jack, qui essayait de défaire son épouse d'une quelconque expérience, fut appelé dans le bureau du Général Hammond.
J : « Vous voulez me voir mon Général. »
H : « Entrez. Mais je vous ai fait appelé il y a plus de dix minutes Colonel. »
J : « En effet mon Général, mais j'étais occupé. » dit il très sérieusement.
H : « Vous aidiez votre épouse dans ses expériences peut être ? » demanda t-il avec une pointe d'ironie dans la voix. Et avant que Jack ait pu dire quoi que ce soit d'autre, il ajouta : « Je ne veux rien savoir. »
J : « Pourquoi avez vous demandé à me voir mon Général ? »
H : « Je compatis avec Kawalsky. Ce travail me donne très mal à la tête. »
J : « Des mauvaises nouvelles ? » demanda t-il.
Il voyait bien qu'Hammond essayait de gagner du temps, mais la question qui se posait était pourquoi.
H : « Vous pensez pouvoir faire la conversation à quelqu'un ? » demanda t-il n'appréciant pas vraiment l'entrée en matière de Jack.
J : « Excusez moi mon Général. Vous avez passé un bon week-end ? Vous étiez à la pêche ? »
Hammond secoua la tête de manière négative, puis il décida finalement d'arrêter de tourner autour du pot.
H : « Je suis désolé Colonel mais je ne peux pas intégrer Teal'c a SG-1. »
J : « Mon Général, je vous prie de bien vouloir revenir sur votre décision. » dit Jack plus sérieux que jamais.
H : « Ce n'est pas moi qui ai décidé. »
J : « Qu'est ce qui va lui arriver alors ? Il ne peut pas repartir sur sa planète, il va se faire tuer. »
H : « Le Colonel Kennedy devrait arriver sous peu du Pentagone. »
J : « Qu'est ce qu'il vient faire ici lui ? »
H : « Il posera des questions à votre ami. »
J : « Quel genre de questions ? »
H : « Nous voulons savoir à quoi nous avons à faire : leur force, leur niveau technologique et leurs armes. »
J : « Ce genre d'informations m'intéresse également, mais quand ils auront fini avec tout ça ? »
H : « Il y aura encore d'autres questions et des examens. »
J : « Des examens ? » demanda t-il outré.
H : « Colonel, son corps abrite une forme larvaire d'un ennemi redoutable. » dit il comme si ce genre d'argument pouvait faire plier Jack.
Mais c'était mal connaître le Colonel, le Général l'apprit rapidement à ses dépends.
J : « Quel genre d'examen ? »
H : « Vous ne vous en êtes peut-être pas rendu compte mais il est la première espèce d'extra-terrestre que nous rencontrons. Vous ne pensez pas que ça fait de lui un sujet d'étude ? »
J : « Un sujet d'étude ? » demanda t-il de plus en plus outré par les paroles de son supérieur.
H : « Il est ce qu'il est. » dit il comme une évidence.
J : « Sauf votre respect, je ne crois pas qu'il ait sauvé mon équipe ou qu'il nous ait rejoints pour devenir un cobaye des Renseignements. » dit il assez durement tout en essayant de ne pas perdre son sang froid.
H : « Calmez vous Colonel. Il a changé de camp une fois. Etes-vous absolument certain qu'il ne le refera pas ? » demanda t-il sceptique.
J : « Oui, mon Général. » dit il plus sûr de lui que jamais.
H : « Vous êtes le seul dans ce cas. »
J : « Mon Général… »
H : « Le Colonel Kennedy arrivera dans l'heure qui suit. Je vous promets que Teal'c sera traité avec dignité et respect tant qu'il sera notre invité ici. Au-delà de ça, je ne peux rien promettre. Rompez. » dit il après avoir coupé Jack.
Jack n'ajouta pas un mot et quitta le bureau du Général Hammond.
Quelques minutes plus tard, ses pas conduisirent Jack là où se trouvait Teal'c. Ce dernier était assis sur un lit, les yeux fermés, il semblait très concentré. Après avoir frappé, Jack entra.
J : « Ca va ? Je ne vous dérange pas ? »
T : « Oui. » dit il tout en conservant sa position.
Jack fut plus ou moins surpris de la manière dont se comportait l'homme en face de lui, mais il ne fit aucun commentaire.
J : « Je repasserai plus tard alors. » dit il en saisissant la poignée de la porte.
T : « Parlez moi des gens de Chulak. » dit il sans prêter attention aux dernières paroles de Jack.
J : « On leur a fait passer la porte avant que les Goa'ulds frappent. »
T : « Bien. » dit il en ouvrant les yeux.
J : « Oh c'est grâce à vous. » puis Jack s'avança vers Teal'c « A combien d'autres attaques devons nous nous attendre selon vous ? »
T : « Encore une, voire deux tentatives. Ils croiront que leurs armes vous ont détruits. Ils attendront pour envoyer des soldats pour s'assurer de votre anéantissement. »
J : « Oui bon ben, ils vont avoir une sacrée surprise. »
T : « Votre iris sera fermé et vous pourrez les écraser. »
J : « Ca leur fera les pieds ! D'ailleurs, au départ j'étais pas tellement pour cette histoire d'iris. Je me suis dit : « encore un truc débile que ma femme a inventé », mais finalement c'est plutôt utile. Mais je me demande combien de temps elle a passé là dessus et surtout quand elle l'a élaboré, ça pourrait peut être expliquer une de ses soirées au pentagone. »
T : « Votre femme ? »
J : « Oui ! Mais vous l'avez déjà vu. »
T : « La femme aux cheveux blonds ? »
J : « Oui, c'est elle. » dit il un tendre sourire aux lèvres.
T : « Suis-je prisonnier ? » dit il en sortant Jack de ses pensées.
J : « Euh… ben… euh… oui. » dut il admettre à contre cœur.
T : « Bien. Je comprends. »
J : « Vous avez le droit de dire que vous êtes plutôt déçu par le sort qu'on vous a réservé. » Jack prit alors une chaise et s'assit face au Jaffa. « Il faut que vous compreniez que nous, les gens de ce monde, nous vivons seul dans ce petit coin de galaxie depuis longtemps, et les gens pour qui je travaille ont besoin de mieux vous connaître. Rien que vos connaissances sur les goa'ulds agitent leur curiosité. »
T : « Je les leur livrerai de mon plein gré. »
J : « Je le sais et on fera un très bon usage de ces connaissances. »
T : « Je ferai serment d'allégeance à ce monde. »
J : « Je ne suis pas sûr que ça suffise pour gagner un jour leur confiance. Pour être honnête, je crois qu'ils vous craignent. »
T : « Je comprends. »
J : « Vous devez y être habitué. »
T : « Je suis un Jaffa, j'ai été le guerrier de votre ennemi. Je porte votre ennemi en moi. »
J : « Voyez vous mon ami, c'est une réaction d'humain. On a tendance à avoir peur de ce qu'on ne connaît pas. »
T : « Pourquoi n'avez vous pas peur O'Neill ? »
J : « Teal'c, je vous ai vu tenir tête à un dieu. Vous avez refusé de tuer. Je vous ai vu prendre cette décision. »
T : « C'est vrai. »
J : « C'était tout ce qu'il me fallait pour vous faire confiance. »
T : « Si je vous avais tué, je ne vous parlerais pas en ce moment. »
J : « Et moi non plus. »
T : « Je prouverai ma loyauté, O'Neill. »
J : « Teal'c, je voudrais vraiment que ça ne soit pas nécessaire. »
T : « Quand je l'aurai fait... vous me montrerez votre monde ? »
J : « Absolument. Mais pas tout d'un coup. Il est grand, et puis si je m'occupe trop de vous, ma femme va pas trop apprécier ! Et j'ai pas envie de faire ami ami avec le canapé de mon salon ! » dit avant de sortir de la cellule et de laisser Teal'c.
Ce dernier réfléchit encore aux paroles qu'il avait échangé avec Jack, et repartit dans sa méditation.
Pendant ce temps là, le Major Kawalsky se trouvait toujours à l'infirmerie. Un des médecins de la base l'auscultait de près
Med : « Ces maux de tête, Major ils datent de votre dernier retour de mission ? » dit il en examinant les pupilles du Major.
C.K. : « Oui, et ils empirent. »
Med : « D'autres membres de votre équipe ont ces symptômes ? »
C.K. : « Non. Pourquoi ? »
Med : « Ça pourrait être une réaction au passage de la porte. »
C.K. : « Ecoutez, donnez-moi un remède de cheval contre la douleur. C'est un foutu mal de tête. »
Med : « Comme vous voulez Major. » dit il tout en continuant d'ausculter Kawalski.
Med : « Qu'est-ce que c'est que ça ? » dit il en voyant une trace sur le dos de Kawalsky. Plus qu'une trace en fait, une sorte de bosse. Vous ne l'avez pas remarqué ? »
C.K. : « Remarqué quoi ? »
Puis tout à coup, quelque chose dans le corps de Kawalsky se mit à bouger. On le voyait remonter le long de la colonne vertébrale du militaire. Puis ses yeux s'illuminèrent et il saisit le médecin au cou.
Med : « Major ! » dit le médecin ne comprenant pas ce qui arrivait à Kawalsky.
Ce dernier ne semblait pas réagir aux injonctions du médecins. Il se mit à serrer ses doigts autour du cou du médecin et fini par lui casser la nuque.
En salle de briefing…
D : « La machine devrait être sur chaque planète que nous trouvons. J'ai passé des mois à étudier celle d'Abydos. C'est une sorte de… » dit il espérant trouver les mots justes pour expliquer aux militaires qui se trouvaient face à lui comment rentrer avec la porte des étoiles d'une autre planète.
S : « Téléphone. » dit cette dernière, qui était venue pour l'assister au cours de cette réunion.
D : « Téléphone. J'aime bien ce terme. » dit il en regardant Sam. Puis il commença à marcher dans la salle de briefing et se dirigea vers la grande fenêtre qui donnait sur la salle d'embarquement. Pour rentrer, il suffit
de composer les coordonnées et c'est pour c'est pour en parler que nous sommes ici. » Puis son attention fut retenue par la salle d'embarquement. « Que fait le Major Kawalsky dans la salle d'embarquement ? »
Sam s'approcha alors et ne comprit pas la raison de la présence du Major. Elle lança un regard à Daniel qui lui répondit par un regard de total incompréhension.
S : « Faites appeler le Colonel O'Neill et le Général Hammond en salle d'embarquement. » dit elle à un soldat avant de quitter la salle de briefing.
Soldat : « Oui, mon Capitaine. »
Sam fut suivie quelques secondes plus tard de Daniel.
Kawalsky fixait toujours la porte des étoiles quand Sam et Daniel arrivèrent en salle d'embarquement. Des soldats avaient été mis en faction autour du Major. Daniel et Sam allèrent près de Kawalsky. Ce dernier ne semblait pas les avoir remarqué, toujours plongé dans sa contemplation.
Jack et le Général Hammond arrivèrent à leur tour au pas de course.
Jack se dirigea vers le Major Kawalsky après avoir lancé un regard empli de question à son épouse. Mais cette dernière baissa les épaules en signe d'incompréhension. Alors Jack s'approcha de Kawalsky.
J : « Charlie ? » appela t-il espérant faire réagir son ami et avoir une explication.
D : « Major Kawalsky ? » essaya t-il à son tour.
Puis Kawalsky se retourna pour faire face à Jack, Daniel et Sam.
C.K. : « Jack ? » dit il. C'était comme s'il sortait d'une transe. Son regard semblait hagard. « Qu'est-ce que je fais ici ? » demanda t-il ne comprenant pas comment il avait pu atterrir en salle d'embarquement.
Jack regarda son ami, il ne savait pas quoi lui répondre.
H : « Colonel, emmenez le Major Kawalsky à l'infirmerie immédiatement. »
J : « A vos ordres. »
Jack et Kawalsky quittèrent la salle d'embarquement et furent rejoins quelques secondes plus tard par Sam, au niveau de l'ascenseur.
J : « Sam ? Tu n'es pas avec Daniel ? »
S : « Il m'a dit qu'il pourrait se débrouiller seul. »
C.K. : « Où allez vous ? »
S : « Avec vous. » dit elle en déposant un petit bisou sur la joue de Charles.
J : « Et moi ? » demanda t-il à son épouse. « Pas le droit à un petit bisou ? »
S : « Tu es malade ? »
J : « Non. »
S : « Donc pas de bisou. » répondit elle simplement.
J : « Mais je veux un bisou moi ! » dit il catégorique.
S : « Non ! » dit elle en entrant dans l'ascenseur en prenant Kawalsky par le bras.
J : « Mon bisou ! » répéta t-il décidé à recevoir un tendre baiser dont son épouse avait le secret.
S : « Jack ne soit pas puéril et si tu tiens à venir avec nous, rentre dans cet ascenseur tout de suite, sinon on y va sans toi. »
Jack entra de mauvaise grâce.
J : « Même pas un tout petit ? »
Sam soupira.
C.K. : « Si vous en voulez un Jack… » dit il en s'approchant de Jack.
J : « Non c'est gentil ! » dit il immédiatement. « C'est pas pareil ! »
Sam partit à rire accompagnée de Kawalsky.
Ils arrivèrent à l'infirmerie et se mirent en quêtent d'un médecin. Jack commença à zieuter partout alors que Sam s'asseyait sur un lit aux côtés de kawalski en lui tenant la main, espérant ainsi lui apporter un peu de réconfort.
Quand Jack vit un membre du personnel médical de la base passer vers eux, il ne put s'empêcher de l'interpeller.
J : « Nous avons un malade. » mais cette personne continua sa route. « Où est il bon sang ? »
S : « Jack calme toi ! T'énerver ne changera rien. »
J : « Oui tu as raison. »
S : « Au fait Charles, le docteur n'était pas là ? »
C.K. : « Je ne me souviens pas. »
Sam serra un peu plus fort la main de Charles et déposa un autre bisou sur la joue de ce dernier.
J : « Hey ! Là y a favoritisme ! Il en a eut deux et moi j'en ai pas eut un seul ! »
S : « Jack tu es épuisant ! »
J : « Je sais. » puis il saisit un des bras de sa femme pour la forcer à aller dans ses bras. « Tu me l'as répété cette nuit, et puis … c'est pour ça que tu m'aimes. » dit il avec un ton empli de sous-entendus.
S : « Jack ! » dit elle en rougissant quelque peu.
Charles sourit en regardant le couple. Ces deux là étaient vraiment comiques. Mais la phase comique ne put aller plus loin, un docteur entra.
Doc : « Désolé pour cette attente. C'est le docteur Nimziki qui devait être de garde. Je suis le docteur Warner, chirurgien chef. Quel est le problème ? »
A l'entrée du médecin, le couple se sépara et reprit une attitude militaire.
C.K. : « Un mal de tête. »
S : « Charles ! » dit Sam outrée que ce dernier ne tienne pas à exposer la totalité de son problème.
J : « Un peu plus que ça, docteur. Il vient d'avoir un trou de mémoire. »
Doc : « Bien, je vais vous faire passer immédiatement une IRM, histoire de voir ce qu'il se passe. »
S : « Prenez soin de lui s'il vous plaît. »
Doc : « Bien sûr. »
J : « On a besoin de lui. »
Charles suivit le médecin en laissant ses deux amis seuls dans l'infirmerie.
Jack vit le regard empli d'inquiétude de Sam.
J : « Chérie ? »
S : « J'ai un mauvais pressentiment. » dit elle en évitant de croiser le regard de Jack.
J : « Ca va aller mon ange. » dit il en posant un tendre baiser sur le front de Sam.
Le général Hammond sortit de son bureau vers la salle de briefing suivi de deux militaires. A ce moment là Teal'c entrait en salle de briefing entouré de deux gardes.
H : « Bienvenue, Teal'c. Voici le Colonel Kennedy.
Colonel Kennedy : « C'est un énorme plaisir de vous rencontrer. »
H : « Le travail du Colonel Kennedy est de rassembler des informations, des connaissances sur nos ennemis potentiels. »
T : « Je vous offre ma connaissance des Goa'ulds. Je vous offre mon expérience de guerrier pour les vaincre. » dit Teal'c toujours stoïque. « Je dévoue mon honneur et ma vie à ce monde. »
Colonel Kennedy : « Eh bien, merci. »
H : « Ce n'est qu'une réunion informelle. Prenez un siège. » dit il à Teal'c.
Colonel Kennedy : « J'ai beaucoup de questions, donc, s'il n'y a pas d'objections ? » demanda t-il au Général Hammond. Ce dernier lui fit signe de poser ses questions. « Que savez-vous de la source de puissance utilisée par les Goa'ulds pour alimenter leurs armes et vaisseaux ? »
T : « Rien. »
Colonel Kennedy : « Je vois. Avez vous des connaissances sur le fonctionnement de la porte des étoiles ? »
T : « Non. »
Colonel Kennedy : « Je vois. »
T : « Il est interdit de connaître la magie des Goa'ulds. »
J : « Ce n'est pas de la magie, Teal'c. Ils veulent juste vous le faire croire. » dit il en entrant dans la salle de briefing. « Je peux me joindre à vous mon Général ? »
H : « Bien sûr Colonel. »
Colonel Kennedy : « Colonel O'Neill. J'espérais vous rencontrer. L'analyse de votre mission à Chulak a été la plus absorbante de ma carrière. »
J : « Merci. Mais moi j'ai préféré celui de ma femme, beaucoup plus complet. Mais quelle partie de mon rapport avez vous préférée ? »
H : « Ce n'est peut-être pas le moment, Colonel. Et d'ailleurs où est votre femme ? »
J : « Elle travaille monsieur dans le labo que vous avez mis à sa disposition et le Major Kawalsky va passer une batterie de tests. »
H : « Bien. »
J : « Mon Général, vous savez ce que j'ai fait ? »
H : « Non, mais je sens que je ne vais pas tarder à le savoir ? »
J : « J'ai dit à Teal'c qu'on respecte les droits d'une personne chez nous. »
Colonel Kennedy : « Je vous assure qu'il ne se passe rien de fâcheux ici. Joignez-vous à nous. »
J : « Merci. » dit il en prenant un siège. Puis il se tourna vers Teal'c. « Salut, Teal'c. »
T : « O'Neill. » dit il pour lui rendre son salut.
J : « C'est Teal'c, avec une apostrophe, T-E-A-L apostrophe C. » dit il à la militaire qui prenait en note la séance.
H : « Colonel. » réprimanda le Général Hammond.
J : « Oui je m'assieds et je me tais. »
H : « Bien vu Colonel, juste avant que je ne vous l'ordonne. »
Colonel Kennedy : « Très bien. Teal'c. Que pouvez-vous me dire sur les Goa'ulds ? »
T : « Ils règnent par la force. Leur nombre était très limité, mais il augmente. »
Colonel Kennedy : « Combien de mondes contrôlent-ils ? »
T : « Des centaines. Peut-être plus. »
Colonel Kennedy : « Faut-il s'attendre à les rencontrer où que nous allions ? »
J : « C'est la meilleur. » dit il tout bas au Général Hammond.
T : « C'est possible. Mais il y a de nombreux mondes dont les Goa'ulds n'ont pas l'utilité. Dans ces mondes, les gens sont abandonnés à leur sort. »
Colonel Kennedy : « Y a-t-il des chefs ou un gouvernement avec qui négocier une paix ? »
T : « Certains, comme Apophis sont de grands rois, et règnent en dieux sur de nombreux mondes. Mais la paix ne les intéresse pas. S'ils pouvaient vous tuer, ils le feraient. »
Colonel Kennedy : « Le pourraient-ils ? Ils ont des vaisseaux, n'est-ce pas ? »
T : « Oui ils en ont. Mais sans la porte des étoiles, un tel voyage
durerait des mois. Voire des années. Il faudrait un grand nombre de vaisseaux et d'armées d'esclaves. »
J: « Nous ne les dérangeons pas encore à ce point. »
Colonel Kennedy : « D'où viennent ces esclaves ? »
T : « Il y a une légende jaffa qui parle d'un monde primitif découvert par les Goa'ulds il y a 1000 ans. La Tauri. C'est le premier monde où des formes de ce type ont évolué. On dit que les Goa'ulds ont récolté des primitifs. Certains sont devenus des hôtes de Goa'ulds. D'autres des Jaffa. Le reste a été fait esclave et introduit parmi les étoiles pour les servir. Mais ce monde est perdu depuis des siècles. »
Colonel Kennedy : « Teal'c, des êtres de cette forme ont évolué ici sur Terre. »
T : « Votre monde ? »
J : « Est le monde dont vous parlez. Ra est venu ici. Sans la rébellion de nos ancêtres qui ont enterré la porte des étoiles… »
T : « Vous n'auriez pas acquis la force de les défier. » le coupa Teal'c.
Colonel Kennedy : « Alors la galaxie est habitée par les anciens peuples de la Terre ? » dit il surpris par cette révélation.
H : « Ils sont peut-être des millions. »
T : « Alors vous êtes leur plus grand espoir. Et le mien aussi. » dit il Teal'c des plus sérieusement.
Pendant ce temps là, Charles Kawalsky passait sa batterie de test, même si cette histoire commençait à l'énerver, lui aussi se demandait ce qui pouvait bien lui arriver.
Ailleurs dans la base, une jeune femme blonde discutait avec un jeune archéologue.
S : « Je crois que je vais faire un tour à la salle de commandes. Vu le silence, on dirait que les Goa'ulds ont enfin abandonné. »
D : « Oui peut être. »
S : « Vous n'avez pas dormi depuis quand ? »
D : « Je ne sais pas. »
S : « Ça n'aide pas qu'il y ait alerte générale toutes les deux heures. »
D : « Il n'y a pas que ça. Non, ce n'est pas ça. Je n'arrête pas de penser… Je pense à Sha're. Où est-elle ? Qu'est-elle devenue ? »
S : « Je comprends Daniel, moi-même si on m'enlevait Jack je sais que je ne dormirais pas beaucoup, mais vous ne devez pas lutter contre le sommeil. Ce n'est pas ainsi que vous arriverez à la retrouver. Vous ne pouvez pas
rester éternellement éveillé. »
D : « Je peux essayer. » dit il en montrant sa tasse à café. « Il est tellement mauvais que ça vous tient éveillé pendant des heures. »
Sam sourit, il est vrai que le café du mess ne cassait pas des briques.
S : « Daniel, il faut vous reposer. » dit elle en le regardant droit dans les yeux.
D : « Vous avez raison. On se voit au prochain briefing. »
S : « Bien sûr. » dit elle en le quittant.
Daniel partit quant à lui vers la chambre qu'il partageait avec trois membres masculins civils de la base. Il n'alluma pas la lumière et lorsqu'il s'assit sur son lit, un bras tomba devant ses yeux du lit superposé au sien. Alors il se leva et vit le Docteur Nimziki, mort.
Le docteur Warner étudiait les images qu'il recevait par IRM, tout à coup, il vit quelque chose : il vit quelque chose d'enrouler au tour de la colonel vertébrale, au niveau de la nuque. Il se leva et alla voir Kawalski.
Docteur Warner : « Major Kawalsky, on a fini, mais je vous retire du service actif à compter de maintenant. » Kawalsky ne semblait pas réagir aux paroles du médecin. Ce dernier pensa que c'était à cause de ce qu'il venait de dire. « Major ? » appela t-il à nouveau en posant sa main sur le bras du militaire.
Tout à coup, Kawalsky tourna la tête vers le médecin et ses yeux s'illuminèrent.
Le médecin recula rapidement affolé et appuya sur un bouton rouge qui déclencha l'alarme.
« Ordre à la sécurité de se rendre à l'infirmerie. Alerte rouge ! »
Mais entre temps Kawalsky était parti de l'infirmerie et marchait d'un pas décidé vers la salle de contrôle. Tout à coup, Kawalsky assomma toutes les personnes présentes en salle de contrôle. Sam arriva à ce moment là. Elle ne comprenait pas ce qui lui prenait. Kawalskiy se mit alors à pianoter sur un des claviers de la salle de contrôle pour mettre en route la porte des étoiles. Sam s'approcha alors de Kawalsky pour qu'il lui explique ce qui pouvait bien lui passer par la tête.
S : « Charles, mais qu'est-ce que vous faites ? » dit elle en posant sa main sur son bras.
Ce dernier envoya violemment valdinguer Sam dans les aires. Dès qu'elle parvint à se remettre debout elle courut vers le micro.
S : « Fermez les portes de propulsion ! Urgence dans la salle de commandes ! »
Elle ne put rien dire d'autre, Kawalsky la neutralisa.
C.K. : « Aidez-moi. »
Jack arriva le premier en salle de contrôle et vit Kawalsky maintenir sa femme dans une position dans laquelle elle ne pouvait se défendre.
J :
« Non de Dieu, Charly qu'est ce que vous faites !
Lâchez ma femme immédiatement ! » dit
il. « Je vous ordonne de me la rendre ! J'ai
pas galéré à me faire pardonner au retour de
notre dernière mission pour rien ! »
Mais
Kawalsky ne la lâchait pas. Jack plongea son regard dans celui
de Sam. Il y vit de la peur. Ca ne le rassura pas du tout.
J : « Ca va aller. » dit il du bout des lèvres à Sam.
Mais la peur qui abritait ses magnifiques yeux azurs ne disparaissait pas pour autant.
Kawalsky emmena Sam avec lui, il se servait de la jeune femme comme bouclier humain si quelqu'un osait lui tirer dessus. Il se dirigea vers les ascenseurs. Jack les suivait, et à chaque pas son inquiétude montait d'un grand. Il avait peur que son ami ne fasse une bêtise.
J : « Ne tirez pas. » dit il à des soldats qui étaient venus lui prêter main forte. « Si vous blessez ma femme, je m'occuperai de votre cas ! » dit il menaçant.
Kawalsky allait jusque dans un ascenseur toujours avec Sam avec lui. Il appuya sur un bouton et les portes de l'ascenseur se fermèrent sur Jack. Ce dernier partit alors dans le dédalle des couloirs pour essayer d'intercepter Kawalsky et Sam ailleurs.
Dans l'ascenseur, Sam essayait de faire retrouver la raison à Kawalsky. Elle se forçait à se convaincre que ce n'était plus son ami qu'elle avait ave elle, mais un autre homme. Mais surtout, elle faisait tout pour cacher sa peur à Kawalsky.
S : « Ils ne vous laisseront pas sortir de cette montagne vivant. Quand ces portes s'ouvriront, ils tireront à vue. Vous le savez. »
Sam se précipita d'un coup sur le bouton d'arrêt d'urgence de l'ascenseur et elle appuya dessus et essaya de communiquer avec d'autres personnes à l'aide du téléphone qui se trouvait dans la cabine, mais Charles la saisit par le col et l'envoya valser contre une paroi de l'ascenseur, ce qui assomma Sam.
Kawalski fixait des yeux les portes de l'ascenseur.
Pendant ce temps là, dans un des couloirs de la base…
H : « Qu'est ce qui s'est passé ? » demanda t-il à Daniel qui se trouvait là.
D : « Quelqu'un a appuyé sur le bouton d'arrêt d'urgence. »
Jack arriva vers eux et entendit les dernières paroles de Daniel
H : « Ouvrez-moi ces portes ! » ordonna t-il à ses soldats.
Jack vint les aider et quand les portes s'ouvrit, il vit Kawalsky près de Sam. Jack nota que son regard avait changé.
C.K. : « Pas trop tôt. Donnez-moi un coup de main ! » dit il à Jack.
J : « Bon sang Charly qu'est ce qui s'est passé ? » dit il en colère. « Qu'est ce qui vous est passé par la tête ? »
C.K. : « Je n'en ai aucune idée mon Colonel. Mais elle va mal, il faut l'emmener à l'infirmerie. »
Jack lâcha Kawalsky et se mit auprès de son épouse.
J : « Sam chérie, tu m'entends ? »
Cette dernière ne répondait pas à ses appels. Alors, Jack prit Sam dans ses bras et l'emmena en courant à l'infirmerie.
J : « Tiens bon mon ange. » répétait il à la jeune femme.
Daniel vit partir ses amis. Le pauvre ne savait pas tout ce qui s'était passé précédemment en salle de contrôle, mais il savait que s'il arrivait quelque chose de grave à Sam, Jack ne s'en remettrait pas de si tôt, il avait déjà trop souffert. Si Sam mourait, Jack la suivrait peu de temps après.
Quand Jack arriva à l'infirmerie, le personnel médical présent pris Sam en main immédiatement. Même si Jack ne laissait rien paraître devant le personnel de la base, il commençait à paniquer. Voir toutes ses personnes s'activer autour de sa femme ne le rassurait vraiment pas du tout. Et puis, Sam n'avait toujours pas repris connaissance, et c'est surtout ça qui commençait à lui faire vraiment peur. Quand il vit l'agitation autour de Sam se calmer, il alla parler au médecin qui s'occupait d'elle.
J : « Alors ? »
Med : « Le Capitaine Carter O'Neill va bien. Les radios que nous lui avons faites montre qu'elle n'y a pas de problème. Elle a simple un traumatisme crânien assez léger. »
J : « Vous êtes sûr ? Alors pourquoi elle ne se réveille pas ? » dit Jack laissant apparaître au son de sa voix son émotion.
Med : « Colonel O'Neill, votre femme a pris un sacré coup sur la tête, il faut lui laisser le temps de s'en remettre ? »
J : « Vous être vraiment sûr ? Et d'abord vous êtes un vrai médecin ? »
S : « Jack, pour l'amour du ciel, tais toi ! Tu me donne mal au crâne ! »
Jack se retourna d'un coup pour faire face au léger sourire de sa femme.
J : « Oh seigneur ! Sam, comment te sens tu ? »
S : « Comme après la soirée pour notre premier retour d'Abydos ! » dit elle avec un large sourire.
J :
« Je vois. Donc je te prépare un cocktail contre la
gueule de bois et un verre avec une tonne d'aspirine ? »
dit il avec un léger sourire.
Sam sourit et referma les
yeux.
J : « Sam ? » appela Jack.
S : « Ne t'inquiète pas Jack, mais j'ai quand même pris un sacré coup sur la tête alors je suis un peu assommée. »
J : « Tu vas avoir une belle bosse ! Limite œuf de pacque. »
Sam sourit à nouveau et reprit un air sérieux.
S : « Qu'est ce qui s'est passé ? Pourquoi Charles a agi ainsi ? »
J : « Je ne le sais pas, mais je te jure que je vais essayer de comprendre. Repose toi mon ange, moi je vais chercher des explications. »
Sam acquièça silencieusement. Jack déposa un tendre baiser sur le front de la jeune femme et la laissa partir dans les bras de Morphée.
J : « S'il y a le moindre problème, faites moi appeler sur-le-champ. » dit il au médecin.
Med : « Bien mon Colonel. »
Jack quitta alors la chambre de son épouse pour aller rejoindre le Général Hammond, Daniel et le docteur Warner qui l'attendaient dans une autre chambre avec Kawalsky et quelques hommes armés. Un sourire naquît sur les lèvres de Jack. Lui aussi se rappelait de cette soirée lors de leur retour d'Abydos.
Flash-back :
Ils
étaient tellement heureux d'être enfin de retour chez
eux, qu'une fois sortis de la base, lui et toute l'équipe
étaient dans un bar et avaient bu plus que de raison. Même
Sam avait bu de trop ce soir là. C'est à l'occasion
de cette soirée un peu trop arrosée que Sam embrassa
Jack pour la première fois alors qu'ils étaient assis
sur une banquette dans le bar. Puis quand Sam eut posé ses
lèvres sur celles de Jack, elle tomba sur lui endormie. Ils
avaient eut beaucoup de mal à retourner à la base cette
nuit là. Jack porta Sam dans les quartiers de la jeune femme,
puis repartit vers les siens.
Le lendemain matin, il revint la
voir avec un verre contenant une substance bizarre et un verre d'eau,
et dans sa poche il avait un tube d'aspirine.
S : « Mon Colonel ? » dit elle surprise de le voir dans sa chambre.
J : « Tenez vous allez avoir besoin de ça ? »
Vu la tête de Sam, il comprit qu'elle était déjà assaillie par la gueule de bois, et qu'il devrait parler un peu moins fort car elle se tenait la tête comme si elle allait exploser.
S : « C'est quoi dans le verre ? » dit elle en voyant la substance étrange.
J : « Ne cherchez pas à comprendre et buvez, c'est contre la gueule de bois, ensuite je vous conseille deux aspirines ! »
S : « Merci. Oh, mon Colonel ? »
J : « Oui Carter ? »
S : « Mes souvenirs de la soirée sont plutôt vagues. Alors est ce que j'ai dit ou fait quelque chose d'inconvenant ? »
A sa mine paniquée, Jack jugea préférable de ne pas lui parler de ce baiser, aussi mémorable soit il à son avis.
J : « Non ! » assura t-il.
Puis
il quitta ses quartiers.
Jack n'avait eut le courage de lui
parler de ce baiser qu'une fois qu'ils furent mariés.
Fin du Flash-back.
Il en était là de ses réflexions lorsqu'il arriva à destination.
H : « Nous vous attendions Colonel. »
J : « Allez y Docteur je suis tout ouïe. »
Doc : « Le parasite s'est enroulé autour de sa colonne. » dit il en montrant sur un écran les résultats de l'IRM de Kawalsky.
Jack soupira, et Daniel et lui se rapprochèrent de Kawalsky. Ce dernier était attaché à un lit spécial. Il était allongé sur le ventre et sa tête ressortait dessous grâce à une ouverture.
Jack se planta devant Kawalsky.
J : « C'est un Goa'uld. » dit il en fixant son ami droit dans les yeux. Jack pouvait voir dans le regard de Kawalsky un désir de ne pas croire ce qu'il venait d'entendre. « sans doute un enfant. »
D : « Nous pensons qu'il n'arriverait pas à vous contrôler parce qu'il n'est pas à maturité. »
J : « Les trous de mémoire viennent de là. »
C.K. « Qu'est-ce vous me dites ? J'ai un de ces parasites dans le corps ? » Jack acquièça. « Comment c'est arrivé ? »
J : « On espérait que vous nous le diriez. Vous n'avez rien senti ? »
C.K. : « Non. » assura t-il.
D : « A quand remonte votre premier trou de mémoire ? »
C.K. : « J'étais ici, à la base. On rentrait de Chulak. Je pensais que c'était juste le passage de la porte des étoiles. On aidait ce gosse. Il s'appelait Casey. J'ai eu… une douleur aiguë… Mon Dieu, Jack. Je croyais m'être bloqué le cou. Enfin, Casey, ça allait. Ils l'ont tiré d'affaire. Mon Dieu, Jack, il faut m'aider. Il faut m'enlever ce truc. »
J : « C'est ce qu'on compte faire. »
Pendant ce temps là, le Général Hammond et le docteur Warner discutaient.
Doc : « J'ai cessé tous les antidouleurs pour qu'il soit plus alerte. Ça devrait accroître sa capacité à résister. »
H : « Quand pouvez-vous l'enlever ? »
Doc : « Ça serait une opération extrêmement complexe. Le parasite s'est enroulé autour de son système nerveux. »
H : « C'est faisable, oui ou non ? »
Doc : « Sans le tuer, peut-être. Sans le rendre tétraplégique, c'est une autre histoire. »
H : « Dites-moi qui il vous faut, n'importe où dans le monde et il sera ici dans les 24 heures. »
Doc : « Oui, mon Général. »
Jack et Daniel essayaient quant à eux de rassurer le Major Kawalsky.
C.K. : « Quand j'ai eut ces pertes de contrôle, j'ai fait du mal à quelqu'un ? »
J : « Il y a un mort, et quelques blessés. »
C.K. : « Oh non… »
D : « Et pour Sam ? » dit il en se tournant vers Jack.
J : « Ca va aller. Elle s'en tire avec un œuf de pacque sur le crâne et une bonne migraine. »
D : « J'irais la voir ensuite. »
C.K. : « Je ne voulais pas lui faire du mal. » dit il tout bas, honteux d'avoir pu la blesser.
D : « Je suis sûr qu'elle le sait. » dit il sur un ton réconfortant.
J : « Et elle ne vous reproche rien. A vrai dire, quand je suis partie, elle essayait plus de comprendre ce qui vous étais arrivé. »
C.K. : « Encore son esprit scientifique ? » dit il ironique.
J : « Encore lui. Charles, vous n'êtes pas responsable. Ce n'est pas votre faute. C'est ce foutu truc dans votre corps. Dès qu'ils sauront comment faire, ils vous l'enlèveront. Pour l'instant, il faut vous battre. »
C.K. : « Je n'ai pas honte de dire que ça me fout la trouille. »
J : « Ca va aller Charles ! Battez vous ! »
H : « Colonel O'Neill, venez avec moi. »
J : « A vos ordres. » dit il en le rejoignant.
D : « Je vais voir Sam et je reviens. » dit il à Kawalsky avant de quitter la pièce.
Le Général Hammond, le Colonel Kennedy et Jack allèrent voir Teal'c ;
Colonel Kennedy : « Teal'c, levez-vous et tournez-vous de ce côté. »
T : « Quelle est l'urgence ? On n'a rien voulu me dire. »
Colonel Kennedy : « Ne vous préoccupez pas de ça. »
J : « Kawalsky a été infecté par un Goa'uld. » lui dit il ne voyant pas pourquoi il faudrait mentir à Teal'c.
T : « Et vous désirez savoir si je porte toujours le Goa'uld en moi ? »
Colonel Kennedy : « Oui, maintenant, s'il vous plaît. »
Teal'c obéit et laissa apparaître l'enfant Goa'uld qui était en lui.
J : « Qu'est ce que je hais ces trucs ! Je ne m'y ferai jamais !Ça vous suffit ? » dit il en se tournant vers le Colonel Kennedy.
Colonel Kennedy : « Nous devions regarder, vous comprenez… »
T : « Qu'exige-t-il ? » demanda t-il en coupant le Colonel Kennedy.
J : « Il ne réussit qu'à montrer sa sale tête quand Kawalsky perd connaissance. Il a déjà tué un homme. »
T : « Alors il y aura une lutte pour l'organisme de l'hôte. Il a dû être obligé de trouver un hôte avant d'être adulte. »
H : « On a l'intention de l'enlever avant que ça arrive. »
T : « Ça tuera l'hôte si vous essayez. Une fois uni à l'hôte, il peut le tuer. »
J : « Alors, que faisons-nous ? » demanda Jack espérant une réponse.
Mais Teal'c ne répondit pas à la question.
Pendant ce temps là à l'infirmerie, kawalsky luttait de toutes ses forces contre le parasite.
J : « Charlie, le Général Hammond est ici. »
C.K. : « Mon Général, s'il vous plaît. Dites-leur de faire quelque chose. J'ai trop mal. »
H : « Nous agissons. Il faut que vous teniez bon. »
C.K. : « Ne me faites pas le discours du "bon soldat" ! Ordonnez l'opération ! »
J : « Teal'c dit que si on fait ça, vous risquez de mourir. » dit il espérant de lui faire comprendre le pourquoi de leur comportement.
C.K. : « Je m'en fous ! »
J : « Ecoutez, Charlie. Ils veulent lui parler. »
C.K. : « Vous voulez lui parler ? Mais pour lui dire quoi bon sang ? »
T : « Pour lui offrir la vie pour vous sauver. »
C.K. : « Non, Tuez-le ! »
T : « Il faut qu'on parle au Goa'uld qui est en vous. »
C.K. : « Jack, aidez-moi. »
J : « Laissez-les faire leur travail. »
C.K. : « Ne les laissez pas faire ! Il faut le tuer ! »
Doc : « Son rythme cardiaque a doublé. Ca devient critique. »
C.K. : « Tuez-le ! Tuez-le ! » hurlait il à bout de nerf tellement la douleur qu'on lui infligeait était intense.
Tout à coup Kawalsky releva la tête, tous comprirent que ce n'était plus Charles qui était aux commandes de ce corps.
C.K./Goa : « Je m'appelle Kree. Je ne parlerai pas au traître. Vous êtes leur chef ? »
H : « Oui. »
C.K./Goa : « Parlez. »
H : « Je suis le Général Hammond, de l'Armée de l'air américaine. Commandant en chef du SGC. Et vous êtes ? »
C.K./Goa : « Quelqu'un qui veut repasser immédiatement par la porte des étoiles ! »
H : « Vous n'êtes pas en position d'exiger quoi que ce soit. Je vous pro… »
C.K./Goa : « Relâchez-moi ou je vous détruirai. »
H : « Quittez le corps de cet homme et nous vous laisserons repartir
par la porte des étoiles vivant, sous votre forme naturelle. »
C.K./Goa : « Ce corps m'appartient. »
H : « Si vous refusez, nous serons forcés d'opérer. »
Alors kawalsky commença à se libérer. Teal'c et Jack le retinrent pour ne pas qu'il s'enfuie.
J : « Tenez-le ! » dit il à Teal'c.
C.K./Goa : « Relâchez-moi immédiatement ou je vous détruirai ! »
H : « N'essayez pas de vous échapper. »
C.K./Goa : « Je vous l'ordonne. »
H : « Nous ouvrirons le feu ! Colonel, écartez-vous. » dit il alors que des soldats venaient armés et prêts à tirer.
C.K./Goa : « Relâchez-moi immédiatement ! »
H : « En joug ! »
Tout à coup, Kawalsky arrêta de se débattre et croisa le regard de Jack.
Kawalsky avait repris le contrôle.
J : « Ne tirez pas ! »
H : « Ne tirez pas. »
C.K. : « Oh, mon Dieu ! »
H : « Ça va. Je ne vous ferai pas subir ça une autre fois. »
C.K. : « Oh, Jack, qu'est-ce que j'ai fait ? »
J : « Rien. Vous vous êtes un peu emporté. Rien de sérieux. »
H : « Dr. Warner, je veux être informé dès que cette bestiole de malheur pourra être extraite de mon officier, c'est clair ? »
Doc : « Oui, mon Général. »
H : « Cette conversation est terminée. »
Alors que dans une partie de l'infirmerie tout le monde était en émoi, dans une autre, un archéologue essayait de faire entendre raison à un capitaine de l'air force particulièrement borné.
D : « Je vous ai dit de rester allongée ! »
S : « Daniel je vais très bien ! » s'emporta la jeune femme. « Je veux aller voir Charles ! »
D : « Vous irez plus tard. »
S : « Non maintenant. Je veux lui dire moi-même que je ne lui en veux pas. Il a besoin de moi ! » dit elle de plus en plus énervée par le comportement surprotecteur de l'archéologue.
J : « Qu'est ce qui se passe ici ? » dit Jack en entrant.
S : « Oh Jack chéri enfin ! »
J : « Tu m'attendais ? » demanda t-il en se rapprochant de son épouse.
S : « Oh que oui ! »
J : « Alors pourquoi criais tu contre Daniel ? »
S : « Il refuse que je me lève. »
J : « Merci Daniel. »
D : « Je vous en prie Jack. »
S : « Non, mais ça va tous les deux ? » s'emporta la jeune femme.
J : « Tu veux aller où ? »
S : « Voir Charles. »
J : « Sam, tu devrais peut être te reposer encore un peu, tu sais… »
S : « Jonathan Charles O'Neill ! J'espère pour toi que tu n'ose pas insinuer, qu'à cause d'une petite bosse, je suis devenue impotente ? »
D : « Ouh, vous êtes mal Jack. »
J : « Pas besoin de le dire, j'avais remarqué ! » dit il en se tournant vers Daniel. Puis il refit face à son épouse. « Tu as perdu connaissance Sam. » plaida t-il espérant qu'ainsi elle comprendrait pourquoi il tenait temps à la voir allongée.
S : « Et alors ? » demanda t-elle en plantant son regard azur dans celui de Jack.
J : « Ok j'abandonne, mais je viens avec toi. »
S : « Si ça t'amuse. » dit elle en se levant.
Jack remercia Daniel du regard et partit avec sa femme voir Kawalsky.
Lorsqu'ils entrèrent Kawalsky n'étaient pas en grande forme. Sam s'avança près de Charles. Elle lui déposa un baiser sur la joue et lui murmura qu'elle allait très bien et qu'elle ne lui en voulait pas. Elle lui dit tout bas de se battre, l'embrassa encore une fois, puis elle partie avec Jack vers la salle de briefing, laissant Kawalsky profiter du mince temps de répit que lui laissait le parasite.
Lorsqu'ils arrivèrent en salle de briefing, le Général Hammond les attendait.
H : « Comment allez vous Capitaine ? »
S : « Ca va aller mon Général, ne vous en faites pas. Je suis prête à reprendre du service. »
H : « Bien je suis heureux de l'apprendre. »
J :
« Et moi donc. » dit il tout bas à
l'oreille de Sam sur un ton plutôt coquin.
Sam sourit à
Jack et devint toute rouge.
D : « Sam ça va ? »
S : « Ne vous inquiétez pas Daniel, tout va bien. »
Autour de la table de briefing, en plus du général Hammond, Jack, Sam et Daniel, il y avait Teal'c, le docteur Warner, le Colonel kennedy et son second.
H : « Asseyez vous. » dit il à toutes les personnes présentes afin de pouvoir commencer le briefing. « Vu les événements, le Colonel Kennedy a choisi de faire des recommandations à mes supérieurs dont je veux vous faire part. »
Colonel Kennedy : « Vous êtes beaucoup à avoir servi avec le Major Kawalsky aussi pardonnez-moi si ma suggestion semble sans cœur. Je crois qu'opérer pour enlever le parasite est peut-être une erreur. »
J : « Nous gaspillons le temps que Kawalsky n'a pas. » dit Jack exaspéré par la bêtise du Colonel Kennedy.
Colonel Kennedy : « Dr. Warner, quelles sont ses chances de survie ? » demanda t-il d'un ton supérieur.
Doc : « Dix, douze pour cent au mieux. » dut admettre le médecin.
Colonel Kennedy : « Et le parasite ? C'est un être intelligent après tout, n'est-ce pas ? » dit il en se tournant vers Jack. « Je crois l'avoir lu la première fois dans votre rapport. »
Jack se tourna vers Sam. Il vit dans ses yeux, qu'un esclandre n'aiderait en rien, il se calma.
Doc : « Le parasite lui-même ne survivrait pas. »
Colonel Kennedy : « Donc, nous détruisons une vie en espérant vainement en sauver une autre. Vous voyez le dilemme éthique. »
J : « Pas du tout. » dit il durement.
Doc : « Mon équipe est fin prête pour l'opération. Nous ferons de notre mieux. » dit il sûr de lui.
Colonel Kennedy : « Bien sûr. Ne vous méprenez pas. Nous aimerions tous que le parasite qui a envahi le corps de Kawalsky puisse être enlevé sans danger. Mais les faits sont les faits. »
S : « A quoi vouliez vous en venir ? » dit Sam alors qu'elle aussi commençait à perdre son calme.
Colonel Kennedy : « Si nous faisons l'opération, Kawalsky sera mort pour rien. »
S : « Et sinon ? » dit elle de plus en plus durement.
Colonel Kennedy : « Examinons l'autre option. Si les bébés Goa'ulds, sont si jeunes et fragiles à l'état de larves qu'il leur faut un… Désolé. Vous vous êtes appelé quoi ? »
T : « Un Jaffa. »
Colonel Kennedy : « Faute d'une meilleure traduction on dira… un incubateur. »
S : « C'est un être humain pas une machine ! » dit Sam.
Jack prit alors la main de Sam dans la sienne, les yeux bleus de la jeune femme lançait des éclairs.
J : « Sam calme toi. » lui dit il tout bas.
Colonel Kennedy : « Comment se fait-il qu'ils soient si intelligents ? » dit il en fixant Teal'c.
T : « Un Goa'uld est né avec tout le savoir des Goa'ulds qui l'ont précédé. » dit il toujours stoïque.
D : « La mémoire génétique. C'est étonnant. »
Colonel Kennedy : « En effet. Tout le savoir des Goa'ulds. Je veux que vous y réfléchissiez tous avant qu'on le jette comme ça. »
J : « J'y ai réfléchi. Et vous ? » dit il en se tournant vers Sam, Daniel, Teal'c et le docteur Warner. Y a encore besoin de réfléchir ? »
Sam ne fit rien cette fois pour calmer Jack ayant elle aussi envie d'exploser et d'envoyer valser cette espèce d'abrutit.
H :
« Colonel. » dit il pour calmer Jack voyant que Sam
ne faisait rien.
Mais Hammond lui aussi ne voulait plus écouter
les idioties que débitait le Colonel Kennedy. Mais il se
devait de réprimander Jack ne serait ce que pour sauvegarder
les apparences.
Colonel Kennedy : « Imaginez que nous puissions le convaincre de partager son savoir. »
T : « Un Goa'uld ne le ferait pas de son plein gré. »
D : « Teal'c a raison. Pour eux, nous ne sommes rien… moins que rien. Ils ont pris le rôle de nos dieux anciens. Qu'en concluez-vous ? »
Colonel Kennedy : « Bon, et si nous l'étudions ? Que pourrions-nous apprendre ? Et si nous admettions que Kawalsky n'a guère de chances de survivre et que le plus grand ennemi que nous aurons peut-être jamais à affronter nous a été livré devant notre porte ? Même si nous faisions le geste de le laisser repasser la porte des étoiles… »
H : « Quel genre d'officier êtes-vous, Colonel ? » dit il en s'emportant à son tour.
Colonel Kennedy : « Général ? » dit il étonné par le ton employé par Hammond.
H : « Tant qu'il y aura la moindre chance que mon officier survive à cette intervention, nous la tenterons. » dit il très sérieusement.
J : « Yes ! »
Colonel Kennedy : « Sauf votre respect, je vais devoir en parler à mes supérieurs. »
H : « Eh bien moi, j'appellerai sans doute le président et j'obtiendrai l'autorisation à la source. Mais allez-y. Parlez à vos supérieurs. En attendant, faisons notre travail. » dit il avant de quitter la salle de briefing avant de perdre définitivement son self control.
Le Colonel Kennedy et son second quittèrent à leur tour la salle de briefing furieux.
Doc : « Avec votre permission, je retourne à l'infirmerie. » dit il en se tournant vers Jack.
J : « Je vous en pris docteur. »
Doc : « Merci. Capitaine ? »
S : « Oui ? »
Doc : « J'aimerais que vous repassiez à l'infirmerie demain matin pour un petit contrôle. »
S : « Quoi, mais ce n'… »
J : « Ne vous inquiétez pas , elle y sera. Allez retrouver votre patient. »
Le docteur acquièça et laissa alors Jack, Sam, Daniel et Teal'c dans la salle de briefing.
D : « Qu'est ce qui va se passer maintenant ? »
J : « Je ne sais pas exactement. Ils vont probablement opéré Kawalsky et essayé de lui enlever ce machin de la tête. »
T : « Il y a peu de chance qu'il survive. »
S : « Peu de chance Teal'c c'est mieux que pas de chance du tout. » dit cette dernière espérant convaincre le jaffa et elle en même temps.
Teal'c fit un signe de la tête et fut raccompagné par Daniel dans les quartiers qui lui avaient été attibués.
Sam et Jack restèrent ainsi seuls. Aucun mot ne fut échangé. Ils quittèrent ensemble la salle de briefing et se dirigèrent vers leurs quartiers. Jack entra et se posa sur leur lit. Il prit entre ses mains une photo de leur mariage et la fixa intensément comme s'il pouvait y trouver les réponses à toutes ces questions qui se bousculaient dans sa tête. Sam se rapprocha de son mari. Elle le força à le regarder droit dans les yeux et elle le prit dans ses bras. Jack resserra son étreinte autour de la jeune femme et ils restèrent ainsi un long moment, trouvant du réconfort dans la seule présence de l'être aimé.
Quelques
instant plus tard, Teal'c avait été appelé à
l'infirmerie. Les médecins souhaitaient son aide pour sauver
Kawalsky.
Teal'c était allongé sur un des lits de
l'infirmerie, son symbiote était maintenu hors de son corps.
Doc : « Avez-vous l'impression que le nouvel anesthésique marche mieux que le précédent ? » demanda t-il à Teal'c.
En effet les médecins essayaient de trouver un anesthésient assez puissant pour mettre le symbiote hors service pendant un moment.
T : « Oui. »
Doc : « Mais vous n'êtes pas sûr ? Il n'y aucune communication entre le symbiote et vous ? »
T : « Un Jaffa ne communique pas avec le Goa'uld qu'il transporte. »
Doc : « Bon, croisez les doigts. » dit il au jaffa, puis il se tourna vers une infirmière. « Infirmière, arrêtez cette perfusion et libérez le patient. On prendra celle-ci. »
Puis le docteur quitta la chambre.
Dans la même chambre que Teal'c, en plus du personnel médical, se trouvait Kawalsky allongé sur le côté, maintenu par des sangles, et près de lui assis sur une chaise, Jack.
J : « Ils se préparent. »
C.K. : « Il était temps. »
J : « La douleur est supportable ? » demanda t-il alors que Sam entrait dans l'infirmerie pour les rejoindre
C.K. : « Peut-être que je m'y habitue. Ecoutez Jack, si ça ne marche pas… »
J : « Hé, allez. C'est du gâteau. » le coupa Jack.
S : « Oh Charles je vous en prie. Si c'est pour dire des choses pareilles, taisez vous ! »
C.K. : « Ça me fait mal de parler. Vous voulez bien la fermer tous les deux ? » Jack et Sam acquièçèrent et le laissèrent finir. « Je veux qu'on m'incinère. Je veux qu'il ne reste rien de ce truc qui est en moi. Vous vous en assurerez, promis ? »
J : « On peut ne pas en parler une autre fois ? »
C.K. : « Quand est-ce que je vais en parler ? C'est peut-être ma dernière conversation. »
S : « Non, mais ça va pas ? » s'insurgea la jeune femme devant le défaitisme flagrant de Kawalsky.
J : « Oh bon sang, ce n'est pas votre dernière conversation. »
C.K. : « Hé, j'ai parlé au toubib. Il m'a dit mes chances. Ne vous foutez pas de moi. »
J : « Bon. C'est notre dernière conversation. » concéda t-il de mauvaise grâce.
C.K. : « Vous serez parti pour une autre planète de toute façon. »
J : « Oui, P3A-575…Un truc comme ça. »
C.K. : « Peu importe. C'était mon premier commandement. Je m'en réjouissais à l'avance. »
J : « Vous pourrez encore y aller Charly. »
S : « Il a raison, ce n'est que partie remise. »
C.K. : « Pour l'instant, j'en suis loin. Donnez-moi la main. Je veux que vous sachiez que, quoi qu'il arrive ça a été un honneur de servir à vos côtés mon Colonel et Capitaine. »
J : « Ecoutez. Je dois vous demander un truc. C'est pas facile. » dit il sur un ton dramatique.
S : « Oh mon dieu, qu'est ce qu'il va encore nous sortir ? » se demanda t-elle tout bas.
C.K. : « On est amis. »
J : « Si vous ne vous en sortez pas, je peux avoir votre chaîne Hi-Fi ? » demanda t-il en le regardant droit dans les yeux.
S : « Oh Jack ! » dit elle exaspérée en lui lançant un regard noir et en lui tapant sur le haut du crâne.
J : « Ben quoi qu'est ce que j'ai dit ? » demanda t-il à Kawalsky, ce dernier fit un rictus et commença à tousser. « Quoi ? »
C.K. : « Ça me fait mal de rire. »
S : « Allez, viens fiche lui la paix ! » dit elle en tirant son mari par le bras.
J : « Sam c'est pas le moment pour ça ! » dit il sur un ton coquin.
S : « JACK O'NEILL ! » dit Sam en rougissant furieusement. « TU SORS D'ICI ! »
J : « Mais Sam ? »
S : « Y a pas de Sam qui tienne ! C'est pas le goa'uld qui va l'achever mais toi et ton humour à deux sous ! Allez ouste ! » dit elle en traînant son mari hors de l'infirmerie.
J : « A plus tard Charly ! »
S : « Jack, tais toi ! » lui ordonna t-elle.
Kawalsky sourit, avec ces deux là, impossible d'avoir deux minutes de calme. Puis il commença à réfléchir à sa vie, à sa femme et à ses enfants qui ne savaient rien de ce qu'il vivait. Et c'est sur ces idées noires qu'il s'endormit un court instant.
Quelques heures plus tard, l'opération de Kawalsky débuta. La salle était remplie de gardes armés et d'un grand nombre du personnel médical de la base.
Doc : « J'ai attendu de pouvoir injecter l'anesthésique au patient et à la créature en même temps. Major Kawalsky, nous allons commencer l'opération. Etes-vous prêt ? »
C.K. : « Je veux dire quelque chose. » dit il alors qu'il était allongé sur la table d'opération. « Général Hammond. » appela t-il.
H : « Je suis là. » dit il de derrière une glace de protection.
C.K. :
« Si ça ne marche pas, je compte sur vous mon
Général. Je veux me réveiller moi ou pas du
tout. » dit il d'un ton ferme.
Jack baissa la tête.
Il prit enfin conscience qu'il pouvait perdre son meilleur ami. Sam
arriva à ce moment là. Elle ne dit rien. Elle s'assit
près de lui, prit la main de Jack dans la sienne pour ainsi
lui faire comprendre qu'elle était là pour lui quoi
qu'il puisse arriver. Jack porta la porta à ses lèvres
et y déposa un baiser pour la remercier de son geste. Le
Général Hammond se tourna vers le couple O'Neill,
puis se retourna vers Kawalsky.
H : « Je vous donne ma parole. »
Alors le médecin décida qu'il était temps de commencer l'opération.
Doc : « Scalpel. » dit il à un de ses assistants. « J'injecte l'anesthésique. Bien, déclenchez le chronomètre. » Alors une horloge numérique se mit en fonction afin de décompter le temps qu'allait prendre l'extraction du goa'uld. « Je fais la première incision. » dit il à haute voix afin que tous sachent ce qu'il faisait.
Environ une heure et vingt minutes plus tard…
Doc : « Je sépare les ganglions principaux qui attachent le parasite à la moelle épinière. Ça vient plus facilement que je l'espérais. Ça doit être l'anesthésique. »
S : « Pour l'instant tout se passe bien. » dit elle à Daniel qui était également présent pour soutenir Kawalsky dans cette dure épreuve.
Jack ne disait mot, il tenait étroitement serré la main de Sam dans la sienne.
D : « C'est fantastique. Si on peut défaire le parasite de son corps, il y a encore une chance pour Sha're. » dit il plein d'espoir.
Sam lança un regard à Jack pour voir s'il réagissait aux paroles de Daniel, mais ce dernier était absorbé par l'opération de son meilleur ami qui se déroulait sous ses yeux.
S : « Espérons. » dit elle, mais on pouvait alors voir dans le regard de Sam une sorte de doute.
Elle espérait de tout cœur que Kawalsky allait s'en sortir, mais elle savait que ses chances étaient minces, voir même inexistantes. Mais elle voulait garder espoir pour Jack et Daniel, tant l'un que l'autre avaient besoin de croire que ça pouvait fonctionner.
Doc : « Les ganglions continuent de se resserrer périodiquement. Il semble bien qu'il y ait encore des signes de vie dans ce symbiote. Je ne sais pas comment. », puis il se tourna vers une infirmière. « Ciseaux. Il y a des filaments fins qui vont jusqu'au cerveau. Je vais les couper. »
Alors que le médecin coupait ces filaments, Kawalsky fut pris de convulsions.
Doc : « Tenez-le ! » intimat-il.
Alors les gares mirent en joug le Major Kawalsky.
H : « Que se passe t-il ? » demanda t-il inquiet de la tournure que prenait l'opération.
A peine le Général eut prononcé ces quelques paroles que les convulsions se calmèrent et Kawalsky redevint inerte.
Doc : « Je l'ignore. Je ne pense pas l'avoir provoqué. J'aimerais continuer. »
H : « Combien de temps encore ? »
Doc : « On y est presque… J'y suis. Clampe large… Je le sors maintenant. Je crois qu'on a réussi. Je vous laisse refermer la plaie. »
Jack sembla soulager et embrassa sa femme tendrement tellement il était soulagé que tout se soit bien passé.
H : « Bravo, tout le monde. »
Jack serrait Sam contre lui quand son regard se posa sur le jaffa. Ce dernier semblait apparemment impassible, mais quelque chose dans son regard semblait le chiffonner. Mais Jack ne le connaissait pas encore assez pour en être sûr.
Lorsque que Kawalsky ouvrit les yeux quelques heures plus tard, il se trouvait dans une des chambres de l'infirmerie entouré du médecin et du couple O'Neill.
J : « Eh oui, Dorothée. Ce n'était qu'un rêve. » dit il un large sourire aux lèvres.
Doc :
« Vous pouvez remuer vos doigts ? » Kawalsky
remua les doigts. « Et vos orteils ? » Kawalsky
put aussi remuer les orteils. « Félicitations,
Major. Vous avez déjà dépassé mes plus
folles attentes. » dit il avant de les laisser tous les
trois.
Sam prit Charles dans ses bras et se serra
précautionneusement dans ses bras.
C.K. : « Je vais y prendre goût. » dit il tout bas, mais Jack avait entendu ses paroles.
J :
« Oui, ben ça suffit ! » dit il en
prenant Sam dans ses bras pour ainsi l'éloigner de
Kawalsky.
s : « Jack tu es pire qu'un gamin ! »
dit elle exaspérée, mais le sourire qu'elle arborait
démentait ses paroles.
Kawalsky sourit.
C.K. : « J'ai soif. »
S : « Tenez ! » dit elle en lui apportant un verre d'eau.
Kawalsky avait tellement soif qu'il but trop vite et faillit s'étouffer.
S : « Charles ça va ? » demanda t-elle inquiète.
C.K. : « Oui, oui… »
J : « Doucement, mon gars. Vous ne buvez plus pour deux. »
C.K. : « Un jour peut être que ce sera au capitaine que vous direz ça quand elle aura oser mettre au monde un autre O'Neill » dit il avec un sourire.
J : « Euh… »
Ni Jack, ni Sam n'avait abordé le sujet des enfants. Sam mourrait d'envie d'avoir un enfant avec Jack mais elle n'osait aborder le sujet à cause de Jack et de la tragédie qu'il avait vécu quelques années plus tôt avec son fils.
Kawalsky voyant la gêne qu'il avait causé au couple, préféra changer de sujet.
C.K. : « Je m'en suis sorti. »
S : « Et oui ! » dit Sam en le remerciant du regard pour cette transition.
J : « Vous voyez ? Je vous l'avais dit : du gâteau. » puis il se tourna vers Sam. « Tu vois que j'ai toujours raison ! »
S : « Non mais arrête de rêver éveiller toi ! Faut quand même pas pousser ! »
J : « Mais si ! J'ai toujours raison ! »
S : « Non mais c'est la poêle qui se fout du poêlon là ! Toi ? Tout le temps raison ? Manquerait plus que ça ! »
J : « Je peux savoir ce que ça veut dire ? »
S : « Qui était sûre de la route pour aller dans le Main ? Qui disait que la canapé du salon pouvait entrer par la porte d'entrée ? Qui… »
Sam
ne put continuer son énumération, Jack la coupa d'un
baiser passionné.
Quand il se décolla de Sam, cette
dernière ne dit plus un mot.
Kawalsky sourit, heureux de pouvoir assister à nouveau aux « scènes de ménages » du couple O'Neill.
Le Général Hammond était dans son bureau en train d'étudier un rapport quand on frappa à sa porte. Le Colonel Kennedy entra. Après un bref salut, le colonel Kennedy prit la parole.
Colonel Kennedy : « On m'a dit que l'opération a été un succès total. Félicitations. J'ai l'ordre de rentrer à Langley. »
H : « Faites attention que la porte ne vous tape pas le cul en sortant. » dit il d'un ton cassant.
Colonel Kennedy : « Avec Teal'c, Général. J'ai son ordre de voyage aussi. »
H : « Vous comprenez que sans son aide pour trouver un anesthésique, l'opération aurait pu être un échec. Nous devrions lui être reconnaissants. »
Colonel Kennedy : « Hélas, Teal'c porte maintenant le seul Goa'uld que nous puissions étudier. Et nous devons l'étudier. Ne vous trompez pas là-dessus. Nous n'avons peut-être jamais connu de plus grande menace. »
H : « J'en suis bien conscient. Nous sommes en première ligne. C'est notre raison d'être. C'est juste qu'on fait les choses différemment ici. »
Colonel Kennedy : « Je vois. Je prendrai les dispositions de transport demain matin. »
H :
« C'est ça, allez-y. » dit il en le
saluant lui faisant ainsi comprendre que la discussion était
terminée.
Le Colonel Kennedy saisit le message, après
avoir saluer le Général Hammond comme il se doit, il
partit.
Pendant ce temps là à l'infirmerie, Daniel et Jack discutaient avec Kawalsky.
D : « Enfin, le Colonel Kennedy voudra sans doute l'emporter alors si vous voulez le voir avant qu'il l'emmène… »
C.K. : « Le parasite ? »
J : « Daniel trouve ça fascinant. »
D : « Je croyais que vous vouliez le voir. »
C.K. : « Non, merci. »
A ce moment là, Sam entra dans la pièce un air soucieux sur son visage.
J : « Qu'est ce qui se passe Sam ? »
S : « Je viens d'entendre qu'on envoie Teal'c à Langley. Kennedy l'emmène avec lui. »
D : « Pour quoi faire ? » demanda t-il naïf.
S : « L'étudier. »
J : « Quoi ? » demanda t-il outré. « Surtout comme un rat de laboratoire.
L'éthique de Kennedy est très sélective. » dit il en quittant la pièce furieux, Daniel sur les talons.
Kawalsky
se tourna vers Sam.
C.K. : « Au cas où le
colonel n'arrive pas à lui faire changer d'avis… »
S : « Vous savez Jack peut être très persuasif ! » dit elle d'un ton assuré.
C.K. : « Vous en savez quelque chose, n'est ce pas capitaine : » dit il un sourire mesquin aux lèvres.
S : « Charles ! » dit elle en rougissant légèrement.
C.K. : « Je voudrais dire un mot à Teal'c avant qu'on l'emmène. Il m'a aidé à m'en sortir. Il faut que je le remercie. »
S : « Je crois que c'est possible. » lui dit elle en apposant une main amical sur son bras avant de quitter la pièce pour aller chercher Teal'c.
Quelques instants plus tard Sam revint accompagné de Teal'c qui était alors encadré de deux soldats.
S : « Je vous laisse, je vais retrouver Jack. » dit elle avant de partir.
C.K. : « Venez ici. Je veux serrer la main d'un de mes sauveurs. »
Teal'c s'approcha de Kawalsky et ils se serrèrent la main.
C.K. : « Je voudrais une minute seul à seul avec mon ami. » dit il aux deux soldats. Mais ces derniers ne semblaient pas décidé à bouger. « CA vous rassure si je vous dis que c'est un ordre ? » leur demanda t-il en leur souriant.
Alors les deux soldats sortirent, laissant les deux hommes seuls.
Une fois les soldats hors de vue, les yeux de Kawalsky se mirent à briller et il saisir Teal'c à la gorge faisant reculer le jaffa d'un pas.
C.K./Goa'uld : « Jaffa ! Ils n'ont retiré qu'une enveloppe morte. Je ne faisais déjà plus qu'un avec l'hôte. Je te donne cette chance. Sers-moi et tu vivras. »
T :
« Non plus jamais. » dit il malgré la
pression qu'exerçait le goa'uld sur sa
gorge.
C.K./Goa'uld : « Alors meurs ! »
dit il en enserrant plus fort la gorge du jaffa.
Au bout d'un
moment, Teal'c s'évanouit. Alors Kawalsky quitta sa
chambre à l'infirmerie, assomma les deux gardes qui se
trouvaient devant la porte et partit rapidement de là où
il se trouvait.
Pendant ce temps là, Jack « tait dans le bureau du Général Hammond, refusant que Teal'c parte avec Kennedy.
H : « Je fais le maximum ! » dit il espérant calmer Jack, mais ce dernier était lion de se clamer. Sa colère semblait même s'amplifier.
J : « Il n'a plus de droits parce qu'il n'est pas né sur cette planète ? » dit il durement.
Au même moment, dans la salle de contrôle, Kawalsky entra.
C.K./Goa'uld : « Dehors ! » ordonna t-il.
Tous sortirent sauf Davis.
Davis : « Major ! » interpella t-il.
Kawalsky fit fi des appels de Davis, et lui cassa le bras, l'empêchant ainsi d'empêcher le Major de s'approcher du panneau de contrôle de la porte des étoiles.
« Séquence en route » dirent les haut-parleurs de la salle de contrôle
Alors l'alarme se déclencha dans la base. Jack courut alors du bureau du Général Hammond vers la salle de contrôle.
A l'infirmerie, Teal'c se réveilla et se décida à se mettre à la poursuite de Kawalsky pour l'arrêter. Le docteur Warner arriva à ce moment là et vit les deux soldats à terre inconscient.
Doc : « mais qu'est ce qui se passe ? » demanda t-il au jaffa.
Kawalsky était quant à lui toujours dans la salle de contrôle et parvint à activer la séquence de destruction de la base.
Teal'c, dans le couloir menant à l'infirmerie, expliqua la vérité au docteur Warner.
T : « Le Goa'uld a gagné. Il s'est emparé de lui. »
Doc : « Mais comment ? »
T : « Il nous a trompés. »
Puis Teal'c abandonna le médecin à ses réflexions et partit en toute hâte vers la salle d'embarquement, en étant sûr d'y trouver le Goa'uld.
Dans la sale d'embarquement, Kawalsky était parvenu à débloquer les portes, ces dernières étaient en train de se fermer, en attendant qu'il puisse passer la porte des étoiles.
Mais Teal'c, ayant compris les attentions du Goa'uld ; attendait ce dernier sur la rampe pour lui bloquer la route.
C.K./Goa'uld : « Jaffa. Ta cha ! »
T : « Vous ne pourrez pas passer ! » dit il tout en conservant son calme.
C'est alors que Jack descendit dans la salle de contrôle suivit par le Général Hammond.
J : « Que s'est-il passé ? »
Davis : « Il a entré les coordonnées de Chulak. »
Alors Kawalsky se lança sur Teal'c espérant réussir à passer la porte des étoiles malgré tout.
H : « Il a lancé l'autodestruction. »
J : « Comment a-t-il eu le code ? »
H : « Je l'ignore, mais vous êtes l'autre gradé q'il me faut pour l'arrêter. »
Le combat dans la salle d'embarquement faisait rage. Kawalsky faisait tout pour conserver le dessus sur son adversaire pour passer la porte des étoiles.
J : « Procédure annulé, ouvrez les portes anti-souffle ! » ordonna t-il à Davis.
Quand les portes anti-souffle s'ouvrirent, Jack vit la scène de combat.
J : « Tenez-le là ! » hurla t-il dans le micro. « Fermez la porte maintenant ! » dit il à Davis.
Quand la porte se ferma, Kawalsky arrêta de se débattre et tomba au sol inanimé. LE goa'uld sortit de son oreille et périt lui aussi.
Jack et Teal'c s'agenouillèrent devant le corps sans vie de Kawalsky.
Jack semblait abattu mais il se reprit vite.
T : « C'était votre ami. »
J :
« Mon ami est mort sur la table. » dit il avant
de se lever et de quitter la salle d'embarquement.
Sam arriva à
ce moment là.
S : « Jack qu'est ce qui s'est passé ? » demanda t-elle inquiète en voyant la mine sombre de son mari.
J :
« On va en parler dans nos quartiers. » dit
il.
s : « Qu'est ce qui s'est passé ici
Jack ? C'est Charles ? »
J : « Viens Sam. »
S : « NON ! Je veux savoir. »
J : « Il est mort Sam. » dit il d'une voix morne.
S :
« Non… non… ce n'est pas vrai ! C'est pas
possible ! » dit elle alors que les larmes lui
montaient aux yeux.. « Je t'en prie, dis moi que ce
n'est pas vrai… » le pria t-elle. Mais les larmes
contenus dans le regard de Jack lui confirmèrent ce que ce
dernier venait de lui dire.
Alors Sam se jeta dans les bras de
Jack et laissa les larmes coulés. Ils partirent ensemble
enlacés, dans leurs quartiers pour pleurer la perte de leur
ami.
Trois
jours plus tard, Le Major Charles Kawalsky fut enterré en
présence de sa femme, de ses deux fils et de ses proches. De
douloureux souvenirs revinrent à l'esprit de Jack. Une
cérémonie de ce genre pour son fils… Sam se
cramponnait à lui, essayant de se montrer forte pour lui. Jack
ne cessait de regarder la femme de Kawalsky. Elle se cramponnait à
ses fils et ne pouvaient s'empêcher de pleurer. Les deux
jeunes garçons quant à eux, essayaient de rester forts
pour leur mère, mais Jack voyait bien que leur vie était
à jamais chamboulé.
A la fin de la cérémonie
funéraire, et une fois que Charles Kawalsky avait été
mis en terre, il alla voir la veuve.
J : « Amy ? » appela t-il.
A : « Jack. » dit elle en le prenant dans ses bras. « Pourquoi me l'a t-on enlevé ? » dit elle alors que ses larmes coulaient encore plus.
J : « Je ne sais pas… Mais si tu as besoin de quelque chose, n'hésite pas à m'appeler. » dit il sur un ton doux.
S : « Je suis vraiment désolé pour vous. » dit elle en la prenant dans ses bras à son tour.
Amy et Sam ne se connaissait que depuis quelques jours, mais déjà elles avaient noués des liens très forts.
S : « Si je peux vous aider. »
A : « Vous pouvez me ramener mon mari ? »
S : « Non. »
A : « Alors vous ne pouvez rien faire. »
S : » Bien, je comprends. »
A :
« Excusez moi Samantha, mais je ne crois pas que vous
puissiez comprendre. Votre mari est au près de vous, en vie,
pas le mien. » dit elle cassante.
Sam encaissa la
remarque et ne dit mot, mettant les paroles d'Amy sur le compte de
la tristesse.
J : « Les garçons, » dit il en s'adressant aux deux fils d'Amy, « si vous avez besoin de parler ou quoi que ce soit, n'hésitez pas à venir me voir. »
Les garçons acquièçèrent puis conduirent leur mère à la voiture pour rentrer chez eux.
Daniel s'approcha du couple O'Neill. Ils échangèrent un regard puis il partit.
Quand le couple O'Neill rentra à leur domicile, ils ne dirent mot. Sam posa sa veste, ôta ses chaussures et partit dans la cuisine leur préparer quelque chose à manger. Jack s'était enfermé dans un mutisme et un silence que Sam n'espérait pas revoir de sitôt. Elle savait que pour Jack, la mort de Kawalsky était quelque chose de très dure, vu le nombre d'années qu'ils se connaissaient et qu'ils servaient ensemble.
Elle réapparut au salon une demie heure plus tard et elle vit Jack assit sur le canapé, les yeux dans le vague, serrant dans sa main, les plaques militaires de celui qui fut son ami.
Sam s'approcha de Jack et se blottit tout contre lui.
S :
« Je t'aime. » lui murmura t-elle à
l'oreille.
Jack ne dit rien mail resserra l'étreinte
autour de Sam et il laissa enfin quelques larmes couler.
Quelques jours plus tard, Daniel et Sam étaient dans les couloirs et se préparaient à partir en mission.
D : « Comment va Jack ? »
S : « Mieux. Il refait surface. »
D : « Ca a été dure pour lui. »
S : « Oui. Toutefois cette histoire nous a appris quelque chose. »
D : « Et quoi donc ? »
S : « Le fait qu'il ait su régler le code d'autodestruction prouve qu'il y a de l'espoir pour Sha're et Skaara. »
D : « Comment ça ? »
S : « Seul Kawalsky pouvait connaître les codes. »
D : « Donc quelque chose de l'hôte survit. »
S : « Absolument. »
D : » Dommage qu'il ait fallu un mort pour nous apprendre ça. »
Dans le bureau du Général Hammond, ce dernier était au téléphone avec le président et semblait heureux.
H : « Ça fait plaisir à entendre. Venez quand vous voudrez. Ce sera un plaisir de vous recevoir. Oui, monsieur, il est là devant moi » dit il en fixant le Colonel Kennedy qui se tenait devant lui et juste à côté de Jack, qui lui, était prêt pour partir en mission. « Dites-lui vous-même. Je suis sûr qu'il aimerait vous l'entendre dire. » dit il en passant le combiné du téléphone rouge au Colonel Kennedy.
Colonel Kennedy : « Oui, monsieur le Président ? »
Le Général Hammond et Jack quittèrent le bureau, laissant Kennedy seul avec le président.
Le Général Hammond rejoignit O'Neill en salle d'embarquement.
H : « Colonel O'Neill, SG-1 est prête à fonctionner ? »
J : « Oui, mon Général. »
H : « Alors je vous donne le feu vert pour la reconnaissance de P3-575. »
A ce moment là, Teal'c apparut, habillé comme n'importe quel membre de la base, prêt pour partir en mission.
T : « Au rapport, comme j'en ai eu l'ordre. » dit il en se plaçant devant le Général Hammond.
J : « Mon Général. Faut dire mon Général. » dit il à Teal'c.
T : « Mon Général. » ajouta t-il alors.
H : « Bienvenue à bord. »
Teal'c et Jack rejoignirent alors Sam et Daniel qui les attendaient sur la rampe.
S : « Les conditions d'exploration de la planète sont favorables. » dit elle alors qu'ils se dirigeaient tous les quatre vers le vortex de la porte des étoiles.
J :
« Bien. » dit Jack.
Il regarda Teal'c et
d'un commun accord ils passèrent ensemble la porte des
étoiles. Et ainsi ils partirent tous les quatre vers de
nouvelles aventures où le danger les attendait de pieds
fermes.
Fin de l'épisode.
A vous de me dire ce que vous en pensez.
+ Dinou
