Je cherchais un lycéen qui me plairait mais il me semblait tous sans intérêt.

Cela dit, je décidais de choisir au hasard, j'avais juste envie de sexe peu importe qui.

Je demandais au hasard à un élève qui accepta, il ne m'attirait pas totalement mais je me disais que ce n'était pas grave.

Je lui donnais mon adresse pour venir le soir-même.

Ciel nous observa de loin.

Quand son camarade fut parti, j'allais vers lui.

-Vous n'avez pas fait tout le lycée encore ?

-Non il en reste encore qui n'ont pas essayés. Tu veux être le suivant ? plaisanta Sebastian.

-Humour je suppose, vous savez que j'ai du mal.

-Donc si on te draguait vraiment, tu ne le remarquerais pas du tout ? demanda Sebastian.

-Pas du tout mais personne ne me drague et comme je l'ai dit, je ne sais pas comment ce serait en couple avec moi et une personne.

-Tu le sauras quand cela t'arrivera mais ne te forces pas à l'être juste pour être normal, dit Sebastian.

-Cela n'arrivera jamais.

Le soir même, je ne pris pas mon pied, tout ce que j'avais en tête c'était Ciel.

Moi qui avais demandé au premier venu juste pour m'ôter de la tête l'idée que je sois amoureux de lui.

-Vous n'avez pas aimez sensei ?

-Non, je n'ai pas pris mon pied si je dois être franc mais ce n'est pas ta faute. Je crois que j'aime quelqu'un sans que je veille le reconnaitre. Je pensais que couché comme cela me ferait oublier mais non. De toute façon, je ne l'aurai jamais, répondit Sebastian.

-Si vous lui dites peut-être qu'il dira oui. Il ne faut pas être si défaitiste, sensei.

-Il ne voudra jamais de moi vus ce que j'ai fait. Je n'ai aucune chance avec lui.

-Essayez au moins de lui dire, au pire, il vous rejettera.

-Merci mais pour une fois que je tombe amoureux, je préfère y réfléchir avant, tu peux t'en aller ? demanda Sebastian.

-Oui, désolé de ne pas vous avoir aider.

Je me retrouvais seul mais je n'étais pas avancé.

J'étais amoureux de Ciel mais il était différent et il ne m'aimerait jamais puisque j'avais tué ses parents.

Même en lui expliquant que j'avais une bonne raison, jamais il ne me pardonnerait.

Il y avait d'autres complications : Ciel était différent, non seulement j'étais son prof mais je ne savais pas s'il me donnait la moindre petite chance, je pourrais me passer de sexe avec le mariage.

Tout cela me paraissait compliqué mais j'étais sûr de l'aimer alors que faire ?

Je décidais de prendre la seule option pour l'instant : de ne pas lui dire et espérer qu'il ne soit pas dragué par quelqu'un d'autre entre temps.

Il ne verrait pas vraiment que quelqu'un le drague même si cela venait de moi.

Le lendemain, j'avais décidé de vérifier si Cupcake allait bien et surtout vérifier son sexe.

Ciel m'accompagnait.

-Vous lui avez dit de partir ?

-Oui mais je n'ai pas pris mon pied.

-Vraiment, pourquoi ? demanda Ciel.

-En fait, je crois que je me suis lassé du sexe sans lendemain.

-Oh cela m'étonne ! Vous aimez le sexe pourtant.

-Eh bien, je m'en suis lassé.

Sebastian aurait bien dû répondre qu'il était tombé amoureux de Ciel et qu'il le voulait dans son lit au lieu d'un autre.

Ce n'était d'ailleurs pas que physique.

-Vous allez arrêtez et tombé amoureux de quelqu'un ? demanda Ciel.

-Qui sait, peut-être que le sexe sans sentiments ne me convient plus.

Le vétérinaire nous dit que c'était un mâle, probablement jeune.

On rentra et Ciel dans la voiture me dit :

-Une particularité cela peut être mauvais, il a de la chance d'être tombé sur vous.

-Oui mais ce qui est différent est attirant, tu sais.

-Sebastian, vous me trouvez attirant ?

-Oui tu es plutôt mignon, répondit Sebastian.

Chez moi, je sortais Cupcake de sa caisse.

Il se dirigea vers la nourriture puis son panier pour s'y endormir.

-Bien je vais m'en aller, dit Ciel après lui avoir fait un dernier câlin.

Je ne savais pas si c'était le bon moment pour lui dire mais je ne voulais plus lui mentir.

Au pire, il me détesterait et me dénoncerait puis me rejetterait mais je voulais lui dire que je l'aimais et la raison qui m'avait poussé à tuer ses parents.

-Ciel, je dois te dire quelque chose d'important.

-Quoi donc, Sebastian ?