Ciel vint chez moi le vendredi suivant.
Il câlina Cupcake qui était aussi content de le retrouver.
-Tu lui as manqué, dis-moi, pourquoi tu as plus de facilité avec les animaux que les gens pour le physique ?
-Je ne sais pas, je ne peux pas être proche physiquement de quelqu'un mais un chat c'est sans problème, répondit Ciel.
-Tu peux venir quand tu veux le voir ou venir me voir. On est ensemble donc ?
-Oui je pense qu'on peut considérer les choses comme cela. Pour ma part, je dirai que je vous aime bien et que je souhaite approfondir notre relation mais il vaudrait mieux ne pas le faire savoir de votre côté pour le lycée.
-Je ne le dirai à personne et de ton côté, personne n'est trop concerné, dit Sebastian.
-Oui je n'ai pas vraiment de relation sociale. Je voudrais des détails, racontez-moi comment cela s'est passé pour mes parents et quel lien vous aviez avec eux.
-Tu es sûr de vouloir tout savoir ? Il y a des choses pas belles à entendre.
-Oui je suis prêt à tout entendre. Ma tante m'a parlé du trafic et que mes parents avaient une entreprise pour cacher leur réelle activité. Ils prétendaient faire des études médicales sur les enfants qu'ils voyaient.
-Ciel, tes parents ont tués beaucoup d'enfants. Je vais te raconter cette nuit-là, répondit Sebastian.
Je lui racontais la nuit ou j'avais assassiné ses parents.
J'avais entendu des cris chez Ciel, à l'époque mon père était policier et enquêtait sur l'affaire, toutes les preuves étaient réunies et il devait les arrêter.
Mon père était absent et j'étais chez moi alors je décidais d'aller voir.
Je rentrais dans la maison et monta à l'étage.
Un enfant venait d'être poignardé par les parents de Ciel, ils me regardèrent.
-Un témoin gênant dont on devrait se débarrasser, dit la mère de Ciel prenant le couteau laissé à terre.
-Vous serez arrêtez pour vos crimes ! dit Sebastian.
-Oui mais tu ne survivras pas, tu es un témoin gênant, rajouta le père de Ciel.
Ses parents se rapprochèrent de moi, me menaçant, je cherchais de quoi me défendre, le temps de sortir pour appeler la police.
Je pris une arme qui se trouvait près de moi et la pointa sur eux.
-Tu n'oseras pas t'en servir, lança le père de Ciel.
-Vous croyez.
Mon intention de base n'était pas de les tuer.
Mais cela devenait de la légitime défense désormais.
J'allais tirer quand je vu un enfant entré dans la pièce, assez jeune.
C'était Ciel.
-Maman, papa ?
Il vu le corps et semblait effrayer.
-Il y a du sang par terre !
-Ne t'en fais pas, on va s'en débarrasser, va te recoucher.
-Oui tout va bien, lui dit sa mère.
Ils se rapprochaient de moi quand je n'eus pas d'autre choix que de tirer sur la mère de Ciel.
Ciel assista au meurtre et s'écroula par terre.
-Maman ! cria Ciel.
-Tu comptes me tuer aussi ?
-Oui sauf si vous posez le couteau.
-Jamais !
Mais son attention se dirigea vers son fils.
-Tu finiras comme eux de toute façon ! dit le père de Ciel.
Il se dirigeait vers Ciel avec l'intention de le tuer.
Je ne pouvais pas le laisser faire.
Je tirai sur lui pour l'en empêcher.
Il tomba à terre.
Je regardais Ciel et lui dit :
-Ne m'en veux pas, ils le méritaient !
Je m'en allais le laissant seul.
Il serait surement pris en charge après que j'ai prévenu la police.
C'était de la légitime défense pour moi, je ne regrettais pas.
-Voilà tu sais tout Ciel.
Ciel fut silencieux puis me dit :
-Donc vous l'avez fait par légitime défense ?
-Totalement, je suis désolée de t'avoir laissé seul mais si je restais j'aurais été arrêté et on ne m'aurait pas forcément cru.
-Vous êtes un assassin, Sebastian, répondit Ciel.
-Oui je le suis mais je n'ai plus jamais tué personne après. J'en ai parlé à mon père qui a classé l'affaire du meurtre. Je suis devenu un assassin pour te protéger.
-Mon destin était donc de mourir par mes propres parents … Je ne peux pas leur pardonner !
-Est-ce que tu pourras me pardonner, Ciel ?
-Oui je crois que je pourrais parce que sans vous, je serai mort, répondit Ciel.
