Je me réveillais dans le lit de Sebastian, mon professeur et petit-ami.
Il ne venait jamais chez moi car ma tante pouvait revenir à l'improviste et elle ne savait pas que je sortais avec lui.
Je ne voulais pas que cela se sache spécialement alors j'allais chez lui.
Tout était si familier que je me sentais chez moi.
Je voulais fumer, je regardais donc si un paquet tranait mais je ne vus rien.
Sebastian se réveillait à côté de moi et me sourit comme à son habitude.
-Bonjour, Ciel, tu cherches quoi ?
-J'ai envie de fumer et vous n'avez plus rien, répondit Ciel.
-Accro dès le matin, je vois. Va donc en chercher.
-Je ne peux pas, je suis mineur, je vous rappelle, je ne devrais pas légalement pouvoir en acheter mais vous oui.
-Tu te moques de moi ? Tu arrives à en acheter sans problème d'habitude. Ne serait-ce pas parce que tu ne veux pas bouger ?
-Vous avez raison, mais de toute façon, vous allez fumez aussi alors, dit Ciel.
-C'est vrai, je te l'accorde. Pour cette fois, j'y vais mais la prochaine fois, tu iras.
Sebastian se leva, enfila un jean et et un pull.
-On verra, dit Ciel sur le point de se rendormir.
Je regardais Ciel et pensa haut :
-Je te laisserai vraiment tout passer parce que tu es mignon.
Sebastian chercha des chaussettes et ses chaussures puis sorti de chez lui.
Ciel dormait tranquillement quand Sebastian posa un paquet sur la table de chevet.
-Je vais lui préparer quelque chose, dit Sebastian.
Il lui prépara son déjeuner puis alla sous la douche.
A ce moment-là, Ciel ouvrit les yeux et vu le paquet près de lui.
Il sorti du lit et vu arrivé Cupcake qui grandissait comme tous les chatons.
Il le prit dans ses bras et lui dit :
-Tu as vus Sebastian ?
Cupcake répondit par un miaulement non interprétable.
-J'ai faim, pas toi Cupcake ?
Ciel prit le chaton avec lui et descendit à la cuisine.
-Apparemment, tu as déjà mangé toi.
Il vu le déjeuner servi et mangea puis alluma une cigarette.
-Je vais me laver maintenant.
Je n'avais pas revu Sebastian, il était sûrement sorti.
Je me dirigeais vers la salle de bain et ouvrit la porte.
Sebastian était sous la douche, enfin en sortait.
Mon attention se porta sur le bas de son corps.
Je ne pouvais pas quitter mes yeux de son sexe.
Je ne fis pas de comparatif dans ma tête vus que je n'en avais pas vus d'autres.
-Désolé, je peux sortir si vous voulez.
-Tu t'es enfin réveillé la belle au bois dormant, ironisa Sebastian.
-Je vous pensais dehors vus que je ne vous ai pas vu en me réveillant. C'est un peu gênant cette situation.
-Je vais m'habiller mais tu peux rester, on est ensemble tu sais.
Sebastian s'habilla devant un Ciel plus que captivé mais qui cherchait à le cacher.
-Tu sais c'est normal de s'y intéresser. Tu ne devrais pas détourner le regard.
Sebastian alla vers Ciel et lui dit :
-Je vais te laisser, si tu n'es pas à l'aise, je suis désolé.
-Ce n'est pas grave, c'est une situation normale pour des gens ensembles sauf que cela ne m'était jamais arrivé avant, répondit Ciel.
-Tu as le temps de t'y habituer. Tu veux prendre ta douche avec moi, Ciel ?
-C'est ironique ? demanda Ciel dont le second degré était compliqué à discerner.
-Non pas du tout, je ne ferai rien si c'était le cas. Mais si tu me demandais de faire plus que te laver, je serai partant.
-Non merci, répondit Ciel.
Sebastian me quitta et je pris une douche mais je cessais de repenser à la vue du sexe de mon professeur.
Dans mon esprit avant d'être avec lui et comme il était mon premier petit-ami, je ne m'étais jamais intéressé à la taille ni à qui j'étais être si j'avais une intimité avec lui.
Devrais être passif ou actif si j'avais un jour une intimité avec lui ? Je ne m'étais jamais posé la question avant de sortir avec quelqu'un.
Je sortis de la douche et mis mes vêtements.
J'entrais dans la chambre cherchant de quoi fumer, mais le paquet avait disparu, alors je cherchais Sebastian.
Je le vis en train de fumer et le rejoint.
Je pris une cigarette et l'alluma.
-Tu ne devrais pas fumer autant, Ciel.
-Parlez pour vous ! Vous êtes un super exemple de ce que vous conseillez.
-C'est vrai que je suis un mauvais exemple, reconnu Sebastian.
-Je peux venir sur vos genoux ?
Je ne me rapprochais pas volontairement souvent de Sebastian, cela venait souvent plus de lui que de moi.
Ma demande semblait étonné Sebastian.
-Si tu veux. Tu ne demandes pas souvent de toi-même à être proche de moi.
Ciel se calla sur les genoux de Sebastian.
Quand Sebastian me fixait, je me demandais à quoi il pensait.
C'était la seule personne avec qui je n'avais aucun mal à avoir un contact visuel enfin cela dépendait.
Je me lancais donc un sujet qui le rendrait jaloux selon mes observations.
-Vous savez quand Claude, il a dit être sérieux.
-Oui ?
-Je me suis imaginé une seconde avec lui mais cela ne collait pas, répondit Ciel.
-Vraiment ? demanda Sebastian un peu jaloux.
-Est-ce que cela vous énerve un peu de vous imaginer lui et moi ?
-Pour être franc oui, mais je sais que tu détestes quand je suis jaloux alors je ne le montrerai pas.
-Et si au lycée, il tentait sa chance, qu'est-ce que vous feriez ? demanda Ciel.
