Je me promenais dans les couloirs du lycée alors que les autres étaient en cours.
Je me demandais si j'irai au cours de Sebastian aujourd'hui ou si je rentrais chez moi directement.
Je ne m'étais pas décidé et pesé le pour et le contre quand je vus le directeur sortir de son bureau.
Je me dis qu'il valait mieux s'éloigner de lui car il avait des vues sur moi.
Je le fuyais donc mais il me dit de loin.
-Ciel, tu n'es pas en cours ?
-Vous savez très bien que je n'y vais jamais.
-Sauf au cours de ton petit copain, dit Claude.
-En effet mais aujourd'hui non je n'irai pas. Je vais rentrer chez moi.
-Dans ce cas, tu aurais du temps pour qu'on discuter tous les deux seuls à seuls ? demanda Claude.
-Non.
Je ne comptais par perdre mon temps avec le directeur alors je m'en allais mais il se mit devant moi.
-Non est un mot clair non ? Je n'ai rien à vous dire, s'exclama Ciel.
-Pourquoi je n'ai aucune chance avec toi ?
Claude se rapprocha de moi au point que je me retrouvais dos au mur puis il mit sa main sur le mur m'empêchant de m'en aller.
Je trouvais son attitude pathétique envers moi, user de ce genre de méthode ringarde.
-Pourquoi tu ne veux pas essayer avec moi ? Une seule nuit et je ne t'embêterai plus !
-J'ai déjà un petit-ami et cette façon de faire c'est juste ringard ! se moqua Ciel.
-Vraiment ? Pleins de gens le font !
-Moi je déteste en plus vous êtes trop proche, dit Ciel.
-Tu préfèrerais que ce soit ton cher professeur ?
-Non si le professeur faisait cela, il se prendrait un vent direct. Il est assez intelligent pour ne pas user de ce genre méthode de séduction foireuse, répondit Ciel.
-Dans ce cas, si j'étais plus direct alors ? Je pourrais t'embrasser, tu changerais peut-être d'avis.
Claude rapprocha son visage du mien.
-Je ne veux pas du de contact avec vous et essayer de forcer quelqu'un c'est pathétique pour un adulte de votre âge. Si vous voulez juste coucher avec quelqu'un de différent et que je suis un simple fantasme pour vous, trouvez quelqu'un d'autre !
Sebastian rentrait dans le couloir et vus la scène.
Il réfléchit et décida de ne pas intervenir, d'une parce que Ciel détestait le voir jaloux et parce qu'il voulait voir ce que je ferai Ciel.
Il savait que Claude n'avait aucune chance avec Ciel.
Il observa donc la scène de loin.
-Tu es un fantasme, c'est clair, mais tu crois que ton professeur voit plus que cela en toi ? Il a couché avec la moitié des élèves et d'un coup, il ferait abstinence juste parce qu'il t'aime ?
-Cessez de croire qu'on ne base une relation que sur le sexe. Il m'aime et peu importe qu'on couche ensemble ou pas ou qu'on s'embrasse. Je l'aime parce qu'il m'accepte tel que je suis, peu importe qu'il ait couché avec tout le lycée !
Claude lâcha prise sur Ciel.
Sebastian fit mine de passer par hasard.
-Vous étiez là et n'êtes pas intervenus. Bravo professeur mais je crois que j'aurai aimé vous voir un peu jaloux.
-J'avoue que voulais voir ta réaction et je sais que tu n'aimes pas que je sois jaloux.
-Un petit peu, cela me ferait plaisir, professeur, dit Ciel en s'en allant.
Sebastian ne voyait pas l'intérêt de s'énerver sur Claude.
-Abandonnez, vous voyez bien qu'il ne voudra jamais de vous.
-Tous les deux, je ne vous comprendrais jamais mais je n'abandonne pas. Vous ne me frappez pas ?
-Quel intérêt ? Vous vous êtes humilié tout seul et puis je ne perdrais pas mon temps avec vous. Ciel ne voudrait pas que je sois violent, s'exclama Sebastian.
A la fin de la journée, je pensais que Ciel était chez lui alors je lui demandais s'il voulait me voir.
Il me répondit par message qu'il était encore au lycée.
Je me dirigeais vers le toit.
Ciel semblait se réveillait.
-Tu as dormis ici ?
-Oui.
Ciel prit une cigarette et l'alluma avec du feu.
-Je te croyais rentré chez toi. Tu sais à la fac, je ne sais pas si tu pourras quitter les cours si facilement et tu ne devrais pas fumer dans le lycée !
-Vous faites pareil, ne me faites pas de lecon et je ne suis pas à la fac encore, répondit Ciel.
-Tu y seras un jour.
-Vous savez, mes parents étaient riches et m'ont tout légué. Je ne serais pas obligé de travailler ni d'aller à la fac si je voulais.
-Je fréquente donc un riche parti, c'est intéressant, dit Sebastian.
-Est-ce que vous avez été méchant avec le directeur après que je sois partis ?
-Non, dit Sebastian fumant à son tour.
Puis il continua :
-Je serai jaloux s'il tente encore alors si cela te plait parce que je n'aime pas qu'on touche à ce qui m'appartient.
-L'amour vous rend possessif, non ? Je tiens à vous mais je ne ressens pas de jalousie envers les autres. Mais quand vous dites appartenir, j'ai l'impression d'être un objet à vos yeux, dit Ciel.
-Tu ne seras jamais un objet pour moi, tu le sais.
-Dites-moi au départ, étais-je une curiosité ou un fantasme pour vous comme le directeur ?
-Tu n'as jamais été un fantasme ou une curiosité et ce n'est toujours pas le cas, rassura Sebastian.
-Et pourquoi vous m'aimez ?
-Je ne sais pas, pourquoi tu m'aimes toi ?
-Il n'y a pas de raison logique au fait d'aimer quelqu'un, bien que si je cherchais la raison scientifique, je trouverais peut-être la réponse, dit Ciel.
-La science n'explique pas tout.
