Ciel avait choisi de ne pas participer au voyage scolaire de son école.

Moi, par contre, j'avais choisi d'y accompagner les élèves.

Au bout de plusieurs jours malgré les échanges par téléphone et les messages, je choisis d'écourter le séjour.

Je mentis en prétextant une urgence familiale.

Tout le monde me crut et je pu m'en aller le lendemain.

J'étais impatient de revoir Ciel.

Ciel avait bien vécu la séparation mais était pressé de revoir son petit-ami.

Il s'en était bien sorti et Cupcake était sa priorité.

Ce matin, je rentrais chez moi, il était encore tôt.

Ciel dormait sûrement encore.

Je vu que rien n'avait bougé chez moi et me dirigeais vers la cuisine.

J'ouvris le frigo et vus que Ciel avait rangé.

Moi qui le pensais bordélique, il semblait avoir une logique de rangement particulière.

Je regardais les placard et vus que tout avait changé.

-Il est sacrément doué pour le rangement.

Je n'avais jamais chez lui, à cause de sa tante qui comprendrait vite qu'il avait plus qu'une relation prof élève entre nous.

De plus, je trouvais ca déplacé de revenir sur le lieu du meurtre de ses parents, vus que j'étais le meurtrier.

Je montais vers la chambre et vus Cupcake.

Je le pris dans mes bras.

-Tu m'as manqué, tu ne tiens pas compagnie à ton autre maitre ?

J'allais vers la chambre et ouvrit la porte, Ciel était profondément endormis.

Je ne savais pas combien de temps il dormait mais beaucoup plus que moi.

Je savais que pour lui, comme il me l'avait expliqué, beaucoup de choses étaient épuisantes mentalement et physiquement.

Je rentrais dans la chambre, posa Cupcake par terre et m'assis sur le lit.

Je réveillais Ciel en douceur sans le brusquer.

-Je suis revenu.

Ciel ouvrit les yeux.

-Vous ne deviez pas revenir si vite. Il y a un problème ?

-Non mais tu me manquais alors j'ai trouvé un prétexte pour revenir plus vite.

-Quel prétexte ? demanda Ciel qui se leva.

-J'ai dit que j'avais une urgence familiale.

-C'est mal de mentir ! s'exclama Ciel.

-Si c'est pour une bonne cause et pour retrouver la personne qu'on aime oui. Tu as déménagé ma cuisine ?

-Je trouvais que votre rangement n'était pas logique, répondit Ciel.

-Est-ce que ta chambre est si ordonné que cela ?

-Oui mais comme vous ne venez jamais chez moi à cause de ma tante, vous ne pouvez pas le voir.

-J'ai bien envie de me reposer, le voyage était épuisant, dit Sebastian.

Je rejoins Ciel dans le lit et lui demandais un rapprochement.

-Je peux te prendre dans mes bras ? Cela m'a manqué.

-Oui mais un peu, répondit Ciel.

Ce genre de moment était rare, j'en profitais pleinement.

-Je t'ai manqué ?

-Oui mais vous auriez pu revenir plus tard.

-Ma chemise te suffisait comme compagnie ?

-Cupcake l'a choisi pour dormir, je n'ai pas osé lui reprendre, dit Ciel.

-Je suis là maintenant, tu n'en as plus besoin. En fait, à quel âge tu as été diagnostiqué autiste ?

Ciel réfléchit et répondit :

-Je ne l'ai jamais été.

Sebastian fut un peu étonné.

-J'aurai cru quand tu as parlé de test de qi.

-Non, mes parents voulaient que je le sois mais j'ai refusé parce que je ne voyais pas l'intérêt jeune. J'ai juste accepté le test de qi.

-Qui s'avère faux puisque tu l'as trafiqué, fit remarquer Sebastian.

-Cela vous étonne ?

-Un peu, j'aurai cru que tu l'aurais été jeune et maintenant tu le ferais ?

-Quel intérêt ? Je sais ce que je suis et que je sois analysé ne changera rien à ma vie ! Si j'avais vraiment voulu, je l'aurais fait quand mes parents me l'ont proposé, répondit Ciel.

-Il est vrai que ca ne changera pas ce que tu es ni tes difficultés.

-Un qi n'est pas important pour moi.

-Tu as raison dans un sens. L'important c'est qu'on se soit rencontré et que tu n'aies pas trop de difficultés au lycée, dit Sebastian.

-Vous savez parfois la fac me fait peur, un nouvel endroit, des personnes, des cours obligatoires.

-Tu peux étudier à distance si c'est plus simple pour toi, répondit Sebastian.

-Je ne sais pas, je veux essayer pour voir si cela me plait et si j'y arrive.

Je pris la main de Ciel et lui répondit :

-Si tu n'y arrives pas, c'est pas grave, l'important est de penser à toi avant tout. Je peux t'embrasser ?

-Si vous voulez.

Je savais que si je ne proposais pas et venais vers lui, Ciel ne ferait pas un pas vers moi, pas par manque d'envie mais simplement parce qu'il n'y arrivait pas.

Je m'approchais de son visage et l'embrassais.

Ciel ne semblait pas dégouter pour le fait de m'embrasser.

-En fait mon cadeau est-ce que tu as essayé ?

-Non je crois que je peux pas pour l'instant. Mais je ne ferme pas à essayer, répondit Ciel.

-Je serai ravie de le faire avec toi, si tu veux un jour.

Après tout, rien ne pressait, j'étais vraiment amoureux de Ciel et j'étais prêt à patienter et m'adapter à son fonctionnement.