J'étais dans la salle des professeurs en train de parler avec Alois.

-Tu as des bonnes notes mais tu pourrais faire mieux.

Mon rôle de professeur était de motiver mes élèves à donner leur maximum même si Alois était loin de la fac encore.

-Je sais mais je suis tout le temps distrait par mon petit-ami.

-Dans ce cas, fais en sorte de ne pas le voir quand tu révises.

-Ben c'est plus sympa de réviser à deux, répondit Alois.

-Tu serai moins distrait sans lui. Penses-y, Alois.

-Vous devriez me comprendre, Ciel aussi révise chez vous.

-Peut-être mais lui, rien ne le distrait, je pourrais lui faire un strip-tease qu'il ne ferait même pas attention. Ciel n'a pas besoin d'étudier longtemps mais revenons au sujet principal, répondit Sebastian.

-Mes notes, j'essaierai de faire mieux, je vous le promets !

-Bien, Alois. Je compte sur toi.

On frappa.

-Entrez.

C'était Ciel, je supposais qu'il voulait rentrer chez lui.

-Professeur, j'ai envie de rentrer, vous en avez pour longtemps ?

-Non, j'ai presque fini. Attends-moi dans le couloir, dit Sebastian.

Ciel ferma la porte et attendit dans le couloir.

Claude passait par là.

-Tu attends ton chauffeur particulier ?

-Non le professeur n'est pas mon chauffeur, il me raccompagne parce qu'il en a envie. Je peux rentrer seul.

-Tu n'as pas l'impression de profiter de lui, un peu ? demanda Claude.

-Non si je refuse, il comprendra. J'ai une question, monsieur le directeur.

-Oui, que veux-tu savoir ?

-Pour vous, une lycéenne à forte poitrine, c'est un fantasme ? demanda Ciel.

Claude fut un peu étonné de la question de Ciel.

-Tu t'intéresses aux filles maintenant ?

-Non pas spécialement mais comme vous êtes bisexuel, vous avez un meilleur avis sur la question que moi, répondit Ciel.

-Eh bien, je dirai que je ne sais pas. Je suis gay pas bisexuel.

-Ah, le professeur pensait le contraire, tant pis, je demanderai à quelqu'un d'autre, dit Ciel.

Claude laissa seul Ciel qui se demandait pourquoi cela prenait plus de temps.

Sebastian avait simplement expliqué à Alois un truc qu'il n'avait pas compris.

Alois se leva de sa chaise et remercie Sebastian.

-Merci, sensei, j'ai tout compris.

Sebastian se leva.

Alois allait vers la porte quand Sebastian se précipita vers lui.

Alois allait glisser sur de l'eau.

Il le rattrapa à temps.

-Merci, sensei. Sans vous, je serai tombé.

C'est le moment ou Ciel se décida à ouvrir la porte.

Il les vues mais n'eut pas de réaction.

-Dis donc vous mettez beaucoup de temps mais vous avez l'air occupé tous les deux.

-Ce n'est pas ce que tu crois, il allait tomber, répondit Sebastian.

Sebastian savait que Ciel n'était pas jaloux, il ne s'attendait pas à ce qu'il s'énerve.

-Je vous fais confiance puis, Alois a un copain.

Puis Ciel sorti de la pièce.

Sebastian lâcha Alois.

-Cela me rappelle au début avec Ciel.

-Ah il est tombé par terre.

-Il allait, je crois que je commençais déjà à tomber amoureux sans m'en rendre compte. Mais je ne vais pas le faire plus attendre.

Sebastian sorti de la salle des professeurs, Ciel attendait.

-On peut y aller. Tu ne doutes vraiment pas de moi ?

-Non, je ne vois pas pourquoi vous me tromperiez et surtout pas avec Alois.

-Il a un copain oui mais tu le remarquerais si je te trompais ?

-Je ne sais pas, vous savez que je ne remarque pas grand-chose, répondit Ciel.

Je cherchais ma voiture et ouvrit la portière à Ciel, qui ne comprenait pas cette galanterie.

-Je ne suis pas une femme.

-Qui a dit qu'on ne devait être galant qu'avec une femme ?

-Vous le faites parce que vous vous sentez obligé ? demanda Ciel.

-Non parce que j'en ai envie mais je peux arrêter si tu n'aimes pas.

-Non je crois que cela me plait un peu.

Ciel ne semblait pas bavard, je tentais de faire la conversation.

-Tu vas faire quoi chez toi ?

-Aller sous ma couette et penser à vous.

Je ne sais pas si Ciel comprenait le double sens de sa phase.

-Penser à moi ? demanda Sebastian.

-Oui, il y a un problème ? Vous ne pensez pas à moi quand vous êtes tout seul ?

-Si souvent mais tu sais que ta phrase peut porter à confusion ?

-Ah bon ?

-Réfléchis un peu au sens ou je pourrais l'interpréter, dit Sebastian.

Ciel réfléchit et s'exclama :

-Ah oui je viens de comprendre mais je ne fais pas ce genre de chose, mais vous souvent apparemment.

-Tu es mignon et cette innocence, j'aime vraiment, dit Sebastian.

-Je dirai plus que je manque d'expérience et je n'ai pas toujours conscience de ce que je sous- entend.

-C'est ce qui est mignon chez toi.

On arriva chez lui.

-J'y vais, Sebastian.

- A plus tard, Ciel.

Ciel sorti de ma voiture mais il était loin déjà quand je me rendis compte que je ne lui avais pas demandé de baiser.

-Tant pis, je me rattraperais la prochaine fois.