Je voulais parler de ma relation avec mon professeur, Sebastian, à ma tante.

Mais je ne voulais pas le faire contre son avis alors je décidais de lui demander avant son avis.

Nous fumions sur le toit quand j'abordais le sujet.

-Professeur, j'aimerais dire à ma tante que je sors avec vous.

Sebastian me regarda et me répondit :

-Tu es plutôt mignon aujourd'hui.

Sa réponse n'avait rien à voir avec ce que je venais de lui dire.

Mais il ajouta :

-Cela ne me gêne pas sauf si ta tante me dénonce, est-elle fermée ou ouverte sur les différences d'âge ?

-Je pense que cela la surprendra mais de là vous dénoncer, j'en doute. Elle ne connait pas mes préférences de toute façon.

-Tu es sûr de vouloir lui dire ? demanda Sebastian.

-Oui, il n'y a rien à cacher. Je ne lui dirai pas pour mes parents.

-Et si elle demande à me rencontrer ?

-Je doute. Ma tante est toujours en déplacement et vous pouvez refuser, répondit Ciel.

-Ce serait déplacé de venir chez toi après ce que j'ai fait.

-Moi, j'aimerais bien que vous veniez chez moi. Je viens toujours chez vous mais vous n'êtes pas obligé.

-Je serai curieux de voir ta chambre si bien rangée que ma cuisine, dit Sebastian.

Après avoir eu son avis, j'allais à l'infirmerie.

-Tiens Ciel, cela faisait longtemps.

-Oui, je vais ma reposer un peu, répondit Ciel.

Deux heures après, je croisais Alois.

Il me parla encore de la pièce que je refusais de faire.

-Tu serai une super Juliette ! Quant à sensei, ce sera Roméo !

-Hors de question que tout le monde sache qu'on sorte ensemble, je ne le dirai qu'à ma tante. Embrasser le professeur devant tout le monde, je ne pourrais pas.

-Cela pourrait passer pour un rôle, on ne devinerait pas forcément que vous sortez ensemble, répondit Alois.

-Tu devrais le faire avec ton copain, si tu y tiens tant.

-Non, tous les deux les rôles vous iront mieux qu'à nous mais si tu ne veux pas, je n'insiste pas. Tu viendras quand même au festival du lycée ? demanda Alois.

-Je ne sais pas, peut-être si Sebastian y va.

-Alors je lui demanderai de venir ! s'exclama Alois.