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Plus que de bons amis

Harry entra dans sa chambre et ramassa la lettre que Hermione avait laissé la veille. Il l'ouvrit et reconnue immédiatement l'écriture de Dumbledore.

Mr. Harry Potter

Harry, quand tu liras cette lettre, je ne serais sans doute plus de ce monde. La dernière mission que je t'ai donné doit à tout prit être accomplie. J'ai demandé à Hermione Granger et Ronald Weasley de t'aider dans ta tâche, ils ne pourront malheureusement pas l'accomplir à ta place, cette tâche t'est dévolue. Tu dois aussi penser à te préparer quand l'heure d'accomplir la prophétie arrivera – car elle arrivera.

Amitiés sincères, Albus Dumbledore.

A la lecture de la lettre, Harry eut les larmes aux yeux. Il n'y avait plus aucune chance pour que Dumbledore soit encore en vie, s'il l'avait été, il lui aurait fait comprendre dans sa lettre. Quelqu'un tapa à sa porte.

- Entrez, répondit-il.

Ron entra. Il avait l'air honteux et ses joues étaient toujours rouges, il n'osa pas regarder Harry, il se contenta de regarder ses pieds.

- Je… je ne te dérange pas ? hésita-t-il.

- Non, non.

Ron ramassa sa lettre et alla s'installer sur le lit de camps qu'ils avaient installé. Il l'ouvrit et se mit à lire. Harry remarqua que lui aussi avait les larmes aux yeux, même s'il faisait tout pour que cela ne se voie pas. On tapa à nouveau à la porte.

- Entrez.

- Ron … Harry … Je voulais … que … mais ça peut attendre.

Elle avait remarqué qu'ils venaient de lire leurs lettres et à leurs têtes qu'elles n'étaient pas joyeuses.

- Non, non, reste, tu ne nous déranges pas, l'interpella Harry.

- Vous, vous êtes sûr ? demanda-t-elle.

Ron ne répondit rien et fit seulement oui de la tête.

- Bon, ma lettre me disait que je devais vous préparer…

- Ha ! coupa Ron. Et la mienne me dit que je dois t'aider et aider Harry.

Harry ne dit rien, il regardait silencieusement sa lettre.

- Harry, ça… ça va, essaya Hermione.

- Oui, répondit-il d'un ton froid en se redressant.

- Bon, j'ai pensé que l'on devait commencer le plus tôt possible.

Ron se leva d'un bond de son lit et Harry les suivit vers la "chambre" de Hermione. La pièce si pitoyable avant était aménagée avec un lit à baldaquin, un grand bureau et une petite bibliothèque. De plus, la pièce était plus grande qu'elle ne l'aurait dû.

- Wouah, s'écria Ron en entrant dans la pièce.

- Co-comment as-tu fais ça ? interrogea Harry.

- Avec la magie, bien sûr, répondit Hermione comme si c'était normal.

Harry s'aperçu alors qu'il y avait encore une autre petite pièce à l'intérieur étaient disposés, sur le sol, des centaines de coussins et les murs étaient capitonnés. Hermione les poussa à l'intérieur de la pièce.

- C'est là que nous nous entraînerons.

- Et ben…

Harry était ébahi par la facilité avec laquelle Hermione avait aménagé et surtout agrandi la pièce. Hermione sortit sa baguette et sans prononcer un mot, elle fit apparaître trois poufs.

- Asseyez-vous, ordonna-t-elle.

- … oui.

Pendant la semaine qui suivit, Hermione leurs appris de multiples sorts très utiles - qu'elle avait appris dans les livres - et surtout, elle leur apprit à bien faire les sortilèges informulés.

Etonnement, Harry et Ron apprirent avec beaucoup plus de faciliter qu'avec leurs professeurs à Poudlard.

- Tu devrais devenir professeur, tu sais ? affirma Ron avec admiration.

- Merci, mais ce n'est pas dans mes projets, pour le moment.

Un climat assez gênant s'installa.

- Bon, je crois que je vais vous laisser, dit Harry.

Il sortit de la chambre de Hermione et retourna dans la sienne. Deux heures plus tard, Ron redescendit. Il était complètement ailleurs et ne s'aperçu même pas qu'il s'asseyait sur Harry.

- Aïe, qu'est-ce que tu fais ? hurla Harry en poussant Ron.

- Ho ! Pardon, je …

- Alors ? demanda Harry avide de savoir ce qui c'était passé.

Ron devint plus rouge que ses cheveux.

- Alors quoi ? s'indigna-t-il.

- Ben après que je sois parti.

- Euh … et ben … elle a un goût de fraise et de vanille.

- Quoi ?

Ron qui réalisait ce qu'il venait de dire rougit encore plus.

- Euh … je veux dire… euh … enfin.

- Allez raconte.

- Elle m'a embrassé…

- Pendant deux heures ?

- … non, … non, après elle m'a allongé sur son lit et m'a … enfin, voilà quoi.

- Oui, oui, j'ai compris. Vous avez…

Le teint de Ron passa au cramoisi.

- Ou… oui. Elle fait ça… super… et elle est … si … ronde… enfin je veux dire, baragouina Ron qui revenait sur terre.

- Oui ?

- Ho ! Laisse tomber.

Toute la soirée, Ron rêvassa. Quand il fut l'heure de manger, Harry et Ron descendirent et trouvèrent une Hermione de très bonne humeur. Ils mangèrent en silence et Harry réalisa que Ron et Hermione ne mangeaient pas mais se regardaient dans le blanc des yeux.

- Vous ne mangez pas ? demanda Harry.

- Euh… si… si

Ron et Hermione avaient la même teinte rouge très vif. Ils mangèrent sans regarder Harry jusqu'à la fin du repas. Harry se leva et commença à débarrasser.

- Non, laisse Harry, dit Hermione en levant sa baguette.

Toute la table se rangea d'elle-même et ils montèrent se coucher. Mais au moment où Harry rentra dans sa chambre, Ron, lui continua tout. Harry sortit la tête dans le couloir et Ron dû sentir son regard car il se retourna.

- Je vais … enfin… elle… hésita Ron.

- Vas-y, vas-y, j'ai compris, rassura Harry.