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Enfermée dans une arène

- Harry ? Harry ? Ça va ?

Harry ouvrit les yeux, il ne vit rien, il referma les yeux et les rouvrit.

- Harry ? Tu m'entends ?

Harry ne savait pas… Comment pouvait-il répondre à une question s'il ne connaissait pas la réponse ?

- Harry ? Réponds-moi ?

Harry se releva lentement, l'obscurité lui cacher la vue, il tenta de les ouvrir plus grand et scruta l'obscurité insondable.

La personne présente dans la pièce se mit à sangloter.

- Ô Harry, non… Harry. Harry. Dis-moi quelque chose.

Harry avait mal, très mal à la tête, des pensées tournoyaient au-dessus de sa tête, sans qu'il ne parvienne à les attraper. Il essaya de se mette debout, mais il n'y parvint pas. Il ne comprenait pas pourquoi, ce n'était pas si dur que ça d'habitude ?

Les sanglots de la personne s'étaient maintenant transformé en pleures.

- Y a quelqu'un ? demanda Harry, ou n'était-ce pas lui, Harry ne savait pas trop.

Les pleures s'arrêtèrent.

- Harry !

- Ou-oui.

- C'est Ginny…

Ginny… Ginny… GINNY ! Harry essaya à nouveau de se mettre debout, il ne pouvait pas, des chaînes le retenaient par les poignets et les chevilles. Il chercha dans le noir.

- Ginny ? Où es-tu ?

- Là…

- Tu peux venir ?

- … non…

- Tu es attaché ?

- … non…

Harry ne comprenait pas.

- Pourquoi tu ne peux pas venir, alors ?

- Je… je ne veux pas… que…

- Tu ne veux pas quoi ?

- Je ne veux pas que tu me vois… pas comme ça…

- Ginny ? Qu'est-ce que tu as ?

Ginny se remit à sangloter, elle essayait de s'arrêter mais, elle n'y pas venait pas. Harry ne devait surtout pas la voir, pas de cet état. Mais, c'était lui, c'était Harry, l'homme qu'elle aimait, il avait le droit de la voir, même dans cet état. Ginny se leva lentement, elle s'avançait lentement vers Harry.

- Harry, je suis désolée, c'est… c'est de ma faute.

Elle n'était plus qu'à quelques mètres de Harry, mais l'absence de lumière l'empêchait de voir. Pour Ginny, c'était différent, cela faisait deux jours qu'elle était enfermée dans ce cachot, humide et sombre, ses yeux s'étaient habitués à l'obscurité. Elle distinguait vaguement Harry étendu sur le sol, la tête dans la direction où elle avait prononcé ses dernières paroles (non, elle n'est pas morte).

- Harry. Je… je suis là.

Harry tourna la tête, il ne pouvait pas encore la voir, pourtant il faisait un effort pour voir, il écarquilla encore un peu les yeux, mais ne vit rien.

- Ginny ? Qu'est-ce qu'il t'arrive ?

Ginny ne voulait pas répondre, il fallait pas qu'il sache, et pourtant, si, il fallait qu'il sache. Mais elle voulait-elle qu'il sache ? Non, elle ne voulait que personne ne le sache, sauf lui, donc si, elle voulait que lui sache. Elle devait en parler à quelqu'un, ce serait lui.

- Je… j'ai dû choisir entre deux personnes…

- Ha ! Et… et tu n'as pas put ?

- C'est encore pire… J'ai choisit…

Elle fondit en larme et se blottit contre l'épaule de Harry. Il s'aperçut que ces vêtements et en morceaux et qu'ils étaient imprégnés de sang.

- C'était entre un jeune garçon que je n'avais jamais vu et… et moi…

- C'est fini… c'est fini…

- Non… Ce n'est pas fini… Ils m'ont enfermé avec d'autres personnes et on devait s'entretuer, il ne devait en rester qu'un… J'ai… j'ai tué…

- C'est pas grave, dis-toi que si tu ne l'avais pas fait, ils t'auraient tuée…

- Mais Harry, tu te rends pas compte, j'ai tué… mais pas avec l'Avada Kedavra, j'ai tué avec des… des armes ! Je me souviens : J'étais dans une pièce sombre, la pièce ne devait faire que deux mètres sur deux. Je me suis appuyée sur un mur et il s'est ouvert, je suis tombé dans une sorte de grande arène. Des centaines de personnes étaient dans les tribunes et de grands grillages m'empêcher de fuir. Au début, je n'ai pas compris… Puis, j'ai vu d'autres prisonniers… la plupart plus jeune que moi. Il y avait déjà deux morts étendus sur le sol… Je me suis lentement avancée, puis ils ont attaqué, j'ai courue… Je ne voulais pas mourir, puis j'ai réalisé pourquoi j'étais là, je devais tuer ou être tuée… Tu peux comprendre ça ?

- Oui, je crois…

Ginny se serra un peu plus contre Harry.

- Je t'aime, lui chuchota-t-elle.

- Moi aussi, je t'aimerais toujours, quoi qu'il se passe.

Ils s'endormirent serrés l'un contre l'autre.

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Le prochain chapitre, promis, sera pas long, …mais aussi plus sinistre… Je n'en dit pas plus… A+