Salut tout le monde !
Eh oui, je suis de retour ! Qui a dit enfin ? lol Je sais que j'ai mis du temps, mais entre le lycée (avec l'internat), l'équitation (je suis fan des chevaux), le HP6 à lire (mais je l'ai fini), les autres fics que je lis… Tout ça fait que je n'ai pas beaucoup de temps pour écrire.
Dans le prochain chapitre, la fête chez les Weasley, quelques couples vont commencer à se rapprocher… Je vous préviens tout de suite (mais non, je ne cherche pas à échapper au meurtre), le chapitre 4 mettra du temps à venir.
Ensuite, un grand merci à tous ceux qui m'ont laissé une review.
Assez blablaté, je vous laisse lire.
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Chapitre 3 : trajet jusque chez les Weasley
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POV Ginny
Et voilà, Poudlard, c'est fini. Dans deux jours, on fête les ASPICs à la maison. Je sais pas encore comment on va faire pour que tout le monde arrive à peu près en même temps, je demanderais à maman tout à l'heure.
-Ron ! Tu veux bien préparer le repas ? s'égosilla Mrs Weasley du rez-de-chaussée.
-Oui, maman ! répondit le rouquin en dévalant s'escalier.
Tiens ? Il ne râle plus pour aider à la maison, c'est bizarre, ça. J'espère qu'il ne laissera pas les carottes cramer comme la dernière fois…
Ginny sortit de sa chambre et descendit au salon, où son père et sa mère se reposaient en discutant. Ils avaient prévu de commencer à préparer la fête le jour même. Avec Ginny, ils organisaient tout, et avec Ron ils installaient tout. Leurs autres enfants devaient passer le lendemain après-midi, afin de déguster le gâteau préparé pour les ASPICs réussis.
Une heure plus tard, la liste des achats nécessaires était prête. Il ne restait plus qu'à aller en ville, ce dont Ginny et Molly se chargeaient. Après avoir enfilé une légère robe bleue, la jeune sorcière était prête à aller au Chemin de Traverse. Elle rejoignit sa mère au garage et cette dernière démarra leur nouvelle voiture grise. Cette voiture, de construction sorcière, pouvait voler en étant invisible et faire de belles pointes de vitesse, permettant de traverser le pays deux ou trois fois dans la journée, assez pratique pour aller chercher des invités. Arthur avait pu se l'acheter après sa promotion à un grade important au Ministère de la Magie. Si Ron avait passé son permis de conduire, Ginny avait refusé, préférant se déplacer en balai.
Les deux rousses parcoururent le Chemin de Traverse de nombreuses fois, achetant des guirlandes, des ballons colorés, une nouvelle nappe, des ingrédients pour les repas et d'autres accessoires nécessaires pour accueillir douze invités et les cinq fils aînés à la maison, avec les jumeaux cadets, ce qui faisaient, en comptant Molly et Arthur, vingt et une personnes. Jamais le Terrier n'avait hébergé autant de personne, mais Molly ne semblait pas se soucier de la place qui pourrait venir à manquer.
Une fois rentrées, Ginny et Molly déposèrent leurs sacs de courses dans le salon, laissant les deux hommes présents s'occuper de l'installation. Arthur et Ron commencèrent dan la joie et la bonne humeur.
-Ça fait plaisir de voir Ron comme ça, dit Molly à sa fille, qui hocha la tête.
-Au fait, maman, comment on va faire, pour que les invités viennent ici ?
-Ron prendra la voiture et tu l'accompagnera. Avec quelques coups de baguette, vous pourrez tenir à quatorze dedans, ton père s'en chargera avant que vous ne partiez demain matin.
Que Ron aille chercher ses invités, il ne refusera pas, mais qu'il aille aussi chercher les miens, il râlera peut-être un peu. Enfin, on verra bien demain. En attendant, il rigole bien avec papa en décorant la maison. Heureusement que Bill, Charlie, Percy, Fred et George arrivent en transplanant après-demain midi…
La rouquine se rendit à l'étage, où elle devait ranger les chambres en vue d'héberger les douze invités. Le matin, Ron s'était contenté d'agrandir les pièces, ce qu'il faisait mieux que ses frères, sa sœur ou ses parents. Il n'avait rien rangé. En soupirant, la sorcière entra dans la chambre de Charlie pour commencer le rangement à l'aide de sa baguette.
Le soir, toutes les chambres étaient rangées, la maison décorée. L'herbe du jardin venait d'être tondue et de nouvelles fleurs plantées autour de la maison et le long du chemin. Épuisés, les quatre Weasley montèrent se coucher, la journée du lendemain devant être longue. Arthur retournait au travail, Molly préparait les repas et les deux cadets partaient chercher les invités, ce qui prendrait la journée.
-Ginny ? appela Ron avant d'entrer dans sa chambre. Tu sais où on pourra déjeuner, demain ?
-Oui, Hermione nous aura préparer le repas. On mangera chez elle.
-On ira chez Blaise le matin, Drago, Vince et Greg seront chez lui. On n'aura pas besoin de partir trop tôt.
-OK, je te réveille vers 9h, comme ça, on aura le temps de se préparer tranquillement et de partir sans se presser. Bonne nuit, frérot.
-Bonne nuit, sœurette.
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POV Ron
-Ron ! Réveille toi ! Il est neuf heures ! cria sa sœur à travers la porte.
-Laisse moi dormir encore un peu, Ginny…
-Si t'es pas debout, qui ira chercher nos invités ?
-C'est bon, c'est bon, j'arrive, râla le jeune homme en se levant.
À moitié endormi, le rouquin s'habilla, cherchant à enfiler son chapeau à la place de ses chaussettes et d'attacher son pull à la place de sa cape. Il finit néanmoins à s'habiller correctement et à descendre au garage, sans se cogner ni se tromper de route, ce qui était un exploit puisqu'il avait fait le court trajet les yeux fermés, voulant se reposer encore un peu avant de prendre le volant. Ginny attendait à côté de la voiture agrandie magiquement par son frère la veille au soir.
-Et c'est parti ! s'écria Ron en faisant vrombir le véhicule.
Il apparut rapidement que Ron conduisait rapidement, n'hésitant pas à prendre des virages serrés et à freiner brutalement aux feux rouges, quand il daignait s'y arrêter. Il semblait avoir obtenu son permis dans une pochette surprise, ce que sa sœur ne manqua pas de lui faire remarquer. Dès lors, il conduisit sagement, mais pressa quand même le bouton permettant de rendre la voiture invisible, et de pouvoir ensuite voler et accélérer. Une fois dans les airs, Ginny ne protesta pas pour la vitesse, qu'elle trouvait toujours excessive.
Le midi, ils avaient traversé la moitié du pays. Seule une dizaine de kilomètres séparaient les deux Weasley de la maison des Zabini, où quatre anciens Serpentard attendaient leur chauffeur. Ron se posa sur une route déserte, et appuya sur le bouton qui permettait de rendre la voiture visible. Au bout de quelques minutes, ils arrivaient dans une petite ville, qui ne semblait peuplée que de jeunes gens, qui se retournaient pour admirer la voiture du jeune rouquin, qu'il s'était offert pour son anniversaire.
Après avoir tourné en rond sans avoir vu la rue où habitait Blaise, Ron se décida à se garer à côté d'un parc. Sa sœur y entra afin de demander leur route, s'attirant ainsi de nombreux regards appréciateurs de la part des garçons.
-Excusez-moi, commença Ginny, où se trouve la rue du chapeau pointu ?
Un brun s'approchait d'elle, en mode séducteur, quand Ron franchit la grille du parc. De loin, il vit sa sœur.
-Mais, qui est cet imbécile qui se permet de draguer ma sœur ? fulmina Ron en s'avançant.
Comme personne ne réagissait, il toussota. Le brun en question sursauta et Ginny se tourna vers son frère, qui vint la prendre par les épaules, indiquant que personne n'y toucherait sans avoir à subir ses foudres.
-Où est la rue du chapeau pointu ? demanda le rouquin, les yeux lançant des éclairs de fureur.
La réponse arriva rapidement, et les deux jumeaux y arrivèrent sans encombre.
Devant eux se dressait une magnifique bâtisse, d'apparence assez vieille. La maison, construite à l'aide de vieilles pierres était constituée par de nombreuses tourelles qui ne contenaient qu'une seule pièce. Les fenêtres, assez nombreuses, étaient décorées de vitraux en hauteur, un vitrage parfaitement propre était placé en bas, laissant ainsi une vision du jardin bien entretenu. L'ensemble donnait une impression de puissance, quiconque s'en approchait devait se sentir bien petit à côté de ce château miniature.
Une femme brune franchit la porte et leur demanda le motif de leur visite à une heure matinale, bien qu'il soit presque 11h.
-On vient chercher Blaise, Drago, Vincent et Gregory, répondit Ron en s'avançant, suivi par une sœur un peu intimidée.
-Vous devez être les jumeaux Weasley, fit la femme en leur souriant.
-Oui, les plus jeunes jumeaux.
-Ils ne devraient plus tarder à se réveiller.
-Ils dorment encore ! ne put s'empêcher de s'exclamer Ginny.
-Eh oui, mon fils est un gros dormeur, et ils sont sortis assez tard hier soir, répondit Mrs Zabini en faisant entrer les deux rouquins.
Ginny se sentait un peu perdue, Mrs Zabini devait sûrement penser que c'était une amie de son fils, alors qu'ils se détestaient cordialement. Devant elle, Mrs Zabini et Ron discutaient des résultats des ASPICs, plus qu'excellents, et de leur admission à l'université de Londres, la plus réputée du monde sorcier.
-Et tu vas y faire quelles études, Ron ? demanda la mère de Blaise.
-Études de médicomage, en quatre ans, pour les sportifs.
-Tu vas donc t'occuper des joueurs de Quidditch ? Et toi, Ginny, c'est ça ?
La rouquine acquiesça.
-Étude de médicomage aussi, mais pour travailler à Ste Mangouste, si je suis acceptée.
-Stresse pas, tu seras prise, vu tes résultats, ils n'auront pas le choix, répliqua son frère, un grand sourire aux lèvres.
Mrs Zabini eut un sourire. Se tournant vers l'escalier, elle cria :
-BLAISE ! DEBOUT !
Aucun bruit à l'étage, personne ne semblait réveillé. Soupirant, la mère se tourna vers les deux Weasley.
-Vous devriez aller les réveiller. Blaise est au troisième étage, au fond du couloir à gauche, Drago au fond du couloir à droite, Vincent et Gregory sont au quatrième, au fond du couloir.
Les jumeaux remercièrent la sorcière et montèrent tranquillement les escaliers, admirant au passage les tableaux et photos accrochés aux murs. On y voyait Blaise sur un balai, à peine âgé de trois ans, tenant fièrement sa baguette à onze ans, avec son diplôme des ASPICs, quelques jours plus tôt, et bien d'autres photos qui montraient un Blaise souriant. Un tableau, au troisième étage, représentait un troupeau de poneys galopant dans des plaines sauvages, crinière au vent.
Ron et Ginny s'engagèrent dans le couloir et s'arrêtèrent entre les chambres de Blaise et de Drago. Ginny se tenait derrière son frère, préférant le laisser seul avec ses amis, mais celui-ci ne l'entendait pas de cette oreille. Avant de frapper à la porte de la chambre de Blaise, si l'on en croyait le parchemin accroché, il se tourna vers sa sœur.
-Tu viens ? Tu vas quand même pas me laisser avec un fauve ! Il est toujours de mauvais poil quand on le réveille.
-C'est ton ami, pas le mien, je te signale.
-Peut-être, mais tu devras le supporter à la maison, et puis, c'est grâce à toi qu'il peut venir à la maison, tu sais.
Ron frappa, un faible grognement lui répondit.
-Mmh… Laisse moi dormir encore un peu, maman… marmonna Blaise.
Ron frappa de nouveau, un sourire aux lèvres.
-Mmh… Encore une minute, réclama l'ancien Serpentard.
Élargissant son sourire, Ron ouvrit la porte, saisit sa sœur par le bras et la força à entrer avant de refermer la porte derrière eux. Il la lâcha au milieu de la pièce et se dirigea vers la fenêtre, dont il ouvrit les volets d'un coup de baguette magique.
-Mmh… Pas la lumière, maman… grogna une forme cachée sous le drap.
-Désolé de te décevoir, Blaise, mais je ne suis pas ta mère ! fit Ron d'un ton chantant.
-Ron ? s'exclama Blaise, soudain parfaitement réveillé.
Il se redressa vivement, le drap glissa, dévoilant son torse nu, que Ginny ne put s'empêcher de regarder, avant de détourner les yeux rougissant légèrement.
-T'es là depuis longtemps ? interrogea Blaise, n'ayant visiblement pas remarqué Ginny.
Il s'extirpa de son lit, ne portant en tout et pour tout qu'un simple boxer.
-On est arrivés il y a dix minutes, répondit Ron en insistant sur le premier mot, espérant faire réagir son ami.
Blaise se dirigea vers son armoire et en sortit des vêtements qu'il enfila devant une Ginny de plus en plus rouge, bien qu'ayant déjà détourné la tête.
-On ? s'étonna enfin Blaise, en enfilant son jean.
-Bah, oui, Ginny et moi.
-Ginny ? Ta sœur ? Mais, tu… Elle est où ?
-Juste là, répondit Ron en montrant sa sœur, derrière lui, occupée à regarder le paysage, bien qu'on puisse la soupçonner de regarder le jeune Zabini grâce au reflet de la vitre.
Blaise regarda dans la direction indiquée, murmura un « oups », haussa les épaules et continua de s'habiller, boutonnant maintenant sa chemise blanche.
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POV Blaise
-T'aurais pas pu prévenir plus tôt qu'elle était là, Ron ? murmura Blaise à son ami.
-Non, c'était trop marrant de voir vos têtes à tous les deux, répondit le concerné, entraînant le rougissement de sa sœur et le rire de son ami.
-Non, t'as vraiment pas changé, Ron, fit l'italien en donnant une tape à l'épaule de son ami.
Maintenant qu'il était présentable, Blaise salua ses deux invités, serrant la main de Ron et faisant la bise à une Ginny encore un peu rouge.
-On va réveiller les autres ? proposa Blaise à un Ron tout souriant.
Ginny leur jeta un bref coup d'œil avant de juger qu'il était préférable pour elle de rester dans le couloir et lire quelques unes des nombreuses BDs des étagères de l'étage. Elle s'installa sur un pouf, pris une BD au hasard et se plongea dedans.
Au fond du couloir, les deux Serpentard étaient pliés en deux de rire à la porte de la chambre qu'occupait Drago Malefoy. Ce dernier grogna et sortit de la chambre, suivi par son hôte.
Blaise, toujours explosé de rire, regarda pourquoi Drago s'était arrêté net au milieu du couloir, au lieu de foncer directement à la douche, comme il l'avait annoncé peu avant. Et là, il comprit. Ginny Weasley était assise en train de lire une BD. Enfin, non, elle ne la lisait pas, elle la tenait juste dans les mains, les yeux fixés sur Drago, rougissant légèrement. En effet, le blond n'était vêtu que d'une serviette de toilette, assez courte, lui arrivant à peine à mi-cuisse.
En un regard, Drago évalua la distance qui lui restait à parcourir pour sortir du champ de vision de la rousse et repartit encore plus vite, tout en pestant contre ses amis, qui s'étaient amusés à lui colorer les cheveux durant son sommeil. Maintenant, il n'était plus blond, mais avait de magnifiques cheveux rouge, bleu et jaune bien vifs. En passant devant la rouquine, il lui marmonna qu'il aurait sa revanche et repris sa route dans les escaliers, tout en prenant soin de tenir sa serviette, évitant ainsi de dévoiler son anatomie à la jumelle de l'un de ses amis.
Ron et Blaise se consultèrent d'un regard avant de monter au quatrième étage afin de tirer Vince et Greg de leur sommeil d'une façon qu'on pourrait qualifier de particulière. Ils avaient effectivement prévu de les réveiller avec un roulement de tambour assez calme, puis de faire exploser des pétards mouillés dans la chambre, jusqu'à en mettre un dans chacune de leurs oreilles. Ce gag marchait à tous les coups : les deux Serpentard se levaient d'un bon, farfouillaient partout pour trouver leur baguette, ne la trouvaient pas et se tournaient enfin vers leurs amis écroulés de rire.
Tout ce passa comme Ron et Blaise l'avaient prévu. Après avoir râlé pour la forme, les deux "victimes" se dirigèrent vers la salle de bain, située au deuxième étage, pour nettoyer les traces de brûlure qu'ils avaient sur le visage.
L'italien et le roux les suivirent et virent la jeune Weasley rougir encore une fois en voyant les deux Serpentard passer devant elle, à peine plus vêtu que leurs camarades un peu plus tôt.
Ron et Blaise descendirent dans le salon, suivis par Ginny, qui avait fini sa BD. La mère de Blaise les attendait assise dans un large fauteuil rouge.
-Alors, mon poussin, t'es enfin réveillé ? demanda-t-elle à son unique rejeton.
-Maman, protesta le concerné, je t'ai déjà dit cent fois de ne pas m'appeler comme ça !
-Et bien, ça fera une de plus, mon poussin ! s'exclama-t-elle en posant son magazine sur la table basse.
La sœur de Ron ne put s'empêcher de rire en entendant le surnom débile de Blaise. Ce dernier tenta de la faire taire en la fusillant du regard, mais il ne fit qu'empirer le fou rire de la jeune fille.
-Blaise ! s'indigna sa mère, oubliant momentanément le surnom. Ce n'est pas ainsi qu'on se comporte avec les jeunes filles !
Blaise grommela un instant dans sa barbe naissante avant de céder devant le regard noir de sa mère. Il marmonna de vagues excuses avant de croiser les bras sur sa poitrine, montrant qu'il était vexé et boudait.
-C'est mieux, mon poussin, fit alors Mrs Zabini. Au fait, vous mangez où, ce midi ?
-Chez Hermione Granger, répondit Ron.
-Ah bon ? Tu ne m'en as jamais parlé, mon poussin, reprocha Mrs Zabini.
-C'est une Gryffondor, Sang-de-Bourbe et amie de la sœur de Ron, répondit Blaise avec une pointe de mépris dans la voix.
-Blaise ! s'exclama de nouveau sa mère. Je t'ai déjà dit mille fois que ce n'était pas convenable de parler ainsi de jeunes filles.
Blaise fut épargné de la morale de sa mère par l'arrivée de Vince et Greg, accompagnés par Drago.
-À bientôt mon poussin, fit la mère de Blaise en accompagnant les six sorciers à la porte d'entrée.
Les trois jeunes hommes étaient fin prêts à partir. Mrs Zabini serra son fils dans ses bras avant de le regarder s'éloigner vers la voiture de Ron, garée quelques rues plus loin.
Mais qu'est-ce qu'elle avait ma mère, aujourd'hui ? Elle était déchaînée. Peut-être parce que la sœur de Ron était là, c'est une fille, et ma mère a plutôt tendance à m'imaginer avec n'importe quelle sorcière, pourvu qu'elle soit bien élevée, ce qui est malheureusement le cas de Weasley.
Blaise arbora une mine renfrognée tout le long du trajet jusqu'à la maison où Hermione Granger habitait.
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POV Drago
Hein ? C'est vraiment là que Granger habite ? Mais, c'est pas possible ! Elle ne peux pas vivre dans une aussi charmante maison ! Non, c'est pas vrai !
La voiture volante de Ron se posa sur un chemin de gravier qui menait à une élégante demeure entourée de verdure. Dans un pré attenant à la maison, un petit groupe de chevaux broutait tranquillement, ignorant les deux chiens qui se poursuivaient entre leurs pieds. Jappant joyeusement, ils coururent vers les six nouveaux venus qu'ils accueillirent à grands coups de langue.
-Médor ! Milou ! Au pied ! s'exclama une voix derrière Drago.
Il se retourna vivement et tomba sur une jeune fille montée sur un poney roux un peu nerveux.
-Salut Ginny ! ajouta la cavalière en sautant à terre.
Elle retira son chapeau et fit la bise à son amie.
Quoi ? C'est Granger ? Mais ! C'est pas possible ! Elle ne peut pas ! Elle n'a pas le droit d'être aussi… aussi… belle dans cette tenue !
Il détailla la tenue de la jeune sorcière. Vêtue d'un pantalon blanc moulant, d'une chemise bleu ciel avec une cravate blanche et d'une veste noire, assortie à ses bottes noires, elle était sublime. Drago fut presque obligé de s'empêcher de baver devant elle, se forçant à regarder le poney qui, bien que magnifique, était loin d'égaler sa jeune propriétaire.
-Bonjour Zabini, Crabbe, Goyle, Weasley, Malefoy, continua Hermione.
-Bonjour Granger, marmonnèrent-ils en chœur.
-Ginny, tu les emmènes au chalet ? Le repas va bientôt être servi. En attendant, je dois m'occuper de lui, dit Hermione en désignant son poney.
Elle eut bien du mal à le décoller de Malefoy, le poney semblait hypnotisé par le parfum du blond. Finalement, Hermione put sauter sur son dos et s'éloigner au petit trot vers les écuries, derrière la maison.
Elle est vraiment belle, Granger. Et puis, cette tenue lui va à ravir.
Drago sursauta.
Euh, je parle bien de la Granger que je déteste, que je haïs depuis sept ans ?
Une voix intérieure lui souffla "oui", bien malgré lui.
Merde alors, c'est bien ma veine…
Il suivit la rouquine, qui semblait connaître les lieux par cœur, les deux chiens collés à ses pieds et bavant allègrement sur son pantalon sous le regard dégoûté de Drago.
Après cinq minutes de marche le long d'un chemin sinuant dans un magnifique jardin, les adolescents arrivèrent au chalet perdu dans la verdure. Le chalet, d'un bois orangé, entouré d'arbres et d'herbe verts avec des fleurs de toutes les couleurs était magnifique.
L'intérieur ne contenait qu'une seule pièce, aménagée en salon avec une grande table entourée de sept chaises, dont une au bout, sûrement pour Hermione Granger, un canapé trônait devant la cheminée, le tout était éclairé de bougies éparpillées, diffusant une douce lumière, de la musique s'élevait d'une drôle de boîte.
-C'est un poste à musique, expliqua Ginny Weasley à son frère.
Ce dernier le regarda sous tous les angles avant de s'en éloigner, comme s'il en avait peur. Drago s'en approcha à son tour, laissant ses doigts courir sur le poste froid. Sa contemplation fut interrompue par l'arrivée d'Hermione Granger, toujours dans sa tenue d'équitation.
-Installez-vous à table, je vais chercher le repas.
Elle disparut derrière une tenture et revint un plat à la main, suivie par de délicieuses odeurs qui titillaient les narines du blond. Il ne put s'empêcher de penser que ce repas avait l'air délicieux.
L'ancienne Gryffondor entreprit de servir ses hôtes, ce qu'elle faisait très bien, constata Drago, sans pouvoir s'empêcher de l'observer et de l'admirer. Se penchant vers son assiette, il regarda un instant son contenu : des tomates et des cornichons coupés en fleurs, accompagnés de fines tranches de concombres ainsi que des radis et d'autres choses. Le tout formait un magnifique dessin, Drago en fut impressionné. Le plat principal était constitué de viande grillée, les lettres G et S étaient grillées dessus, entremêlées, avec des frites ondulées. Après le fromage, Drago n'en avait jamais mangé de meilleur, il y eut le dessert, un superbe gâteau au chocolat, des lettres en sucre formaient les mots "Gryffondor" et "Serpentard".
-C'était excellant, Hermione, fit Ginny Weasley en se levant, une fois le repas fini.
-Tout à fait d'accord, approuvèrent les anciens Serpentard, sauf Drago.
Hermione le darda de son regard insistant.
-C'était délicieux, je n'avais encore rien mangé d'aussi bon, complimenta Drago, se surprenant lui-même.
-C'est toi qui l'a fait, 'Mione ?
-Oui, Ginny.
'Mione ? C'est quoi ce surnom débile ? Mais je dois bien avouer que Granger cuisine très bien, et qu'elle est sublime sur un cheval.
Drago sembla avoir un moment d'absence.
Euh, c'est bien moi qui ait pensé ça ?
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POV Hermione
Hein ? C'est bien Malefoy, le Drago Malefoy qui vient de me faire un compliment ?
Les sept jeunes sorciers se dirigèrent vers la voiture du rouquin et s'y installèrent pour une après-midi de trajet.
Oups, je crois que je ne me sent pas très bien. Le frère de Ginny conduit trop vite à mon goût, mais la vitesse n'est limitée que sur la route, et nous sommes dans le ciel, pas moyen de le faire ralentir. En plus, nous risquerions d'être en retard.
Dans un haut-le-corps, Hermione se précipita sur la vitre la plus proche et passa la tête à l'extérieur, se retenant à grand peine de vomir son repas, le visage verdâtre.
-Tiens, Granger, un comprimé contre la nausée, de chez les frères Weasley.
Hermione le prit des mains du blond et se dépêcha de l'avaler, se sentant immédiatement beaucoup mieux.
-Merci, murmura-t-elle en tentant de respirer calmement.
Sans ralentir, Ron Weasley se posa sur une longue route déserte, tournant brusquement pour prendre un chemin de terre, secouant beaucoup ses passagers. Il s'arrêta en un dérapage devant une maison de campagne devant laquelle les jumelles Parvati et Padma Patil attendaient, leurs parents étant absents.
D'un coup de baguette magique, le conducteur ouvrit la portière, invitant ses nouvelles passagères à entrer pendant que d'un nouveau coup de baguette, il envoyait leurs bagages dans le coffre, avec les nombreux autres sacs. Il était prévu que les invités restent deux ou trois jours chez les Weasley.
-Salut Padma, salut Parvati ! s'écrièrent Ginny et Hermione.
-Salut Hermione, salut Ginny ! répondirent-elles, ignorant volontairement les anciens Serpentard.
En milieu d'après-midi, Lavande, Millicent et Pansy les avaient rejoint dans la "voiture infernale", comme l'avait baptisée Hermione. Il ne manquait plus que Theodore Nott et Harry Potter.
Après l'heure du goûter, offert d'un coup de baguette par Malefoy, ils arrivèrent chez les Nott, leur fils étant fin prêt sur le perron, attendant impatiemment ses amis.
-Et maintenant, allons chercher Harry Potter ! s'exclama le rouquin en faisant rugir son moteur.
Hermione ferma les yeux et crispa les mâchoires le temps que la voiture décolle et que le voyage soit plus agréable malgré la vitesse. Elle devait aussi avouer que le comprimé que Malefoy lui avait donné était très efficace.
-Ron, on est où ? demanda Ginny.
-Plus très loin. Par contre, le retour sera long, on est à l'autre bout du pays.
Il appuya sur l'accélérateur, le véhicule bondit en avant, zigzagant entre les nuages. Finalement, le rouquin ralentit, choisit un coin discret pour se poser et roula à travers deux ou trois villes. Il s'arrêta enfin devant une maison de banlieue avec un jardin bien vert.
La tête d'une femme, les cheveux bruns attachés en un vague chignon, le cou long apparut à la fenêtre de ce qui semblait être la cuisine. Cette vision fut si brève qu'Hermione crut avoir rêvé. Ron Weasley sortit du véhicule pendant que ses amis restaient assis, s'affalant encore plus sur la banquette. Il frappa la porte qui s'ouvrit sur la femme qu'Hermione avait aperçue à sa fenêtre accompagnée de son mari à la généreuse bedaine. Elle put entendre la conversation.
-Bonsoir, je suis venu chercher Harry, je suis un de ses amis, fit le jeune Weasley.
Le visage de la femme s'assombrit un instant puis s'éclaira.
-Bien sûr ! Il nous avait prévenus. Vous êtes accompagné ? demanda-t-elle en jetant un coup d'œil à la voiture, devant laquelle son mari bavait sans retenue.
-Oui, je suis avec quelques amis, ajouta vaguement le rouquin.
-Entrez donc ! Je vous invite pour le dîner ! s'exclama le mari.
Weasley retourna à la voiture, se pencha à la vitre ouverte d'Hermione et dit :
-Descendez, ils nous invitent à dîner.
-Tu as dû leur faire bonne impression avec la voiture, commenta Malefoy en descendant.
Sur le pas de leur porte, le couple voyait avec horreur sortir trois… sept… dix… douze adolescents, portant à dix-sept le nombre de personnes attablées pour le dîner. Après ce rapide calcul, le mari cria :
-Harry ! Prépare le repas pour dix-sept !
Leur fils, attiré par tout le raffut, dévala les escaliers de manière assez bruyante et entra dans le hall, regardant les nouveaux invités avec une drôle d'expression alors que sa mère les lui présentait comme "des amis d'Harry". Il hocha rapidement la tête et alla se planter devant la télévision du salon.
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POV Harry
Hein ? Mais pourquoi préparer le repas pour dix-sept ? C'était pas prévu, ça.
Il se dirigea vers le salon, sa baguette cachée dans une poche de sa robe de sorcier, qu'il portait malgré les protestations de son oncle, de sa tante et de son cousin. Il jeta un coup d'œil dans la pièce, entendant de nombreuses voix familières et se figea à la porte.
-Ron ? Drago ? Vince ? Greg ? Blaise ? Theo ? Qu'est-ce que vous faites ici ?
Les six appelés se retournèrent et le nouveau venu constata enfin la présence de sept jeunes femmes.
-Weasley ? Granger ? Patil ? Brown ? Parkinson ? Bulstrode ? Qu'est-ce que vous foutez là ?
-Oh ! Du calme, Harry, fit le grand rouquin. Je te rappelle que je suis passé te chercher pour faire la fête chez moi. De plus, les autres sont aussi invités à la fête, je te rappelle.
-Donc, c'est parce que vous êtes là que je dois faire le repas pour dix-sept ?
-Exactement, ton oncle nous a gentiment invités pour le dîner.
-Le repas est prêt ? demanda alors Pétunia, la tante d'Harry.
-Non, je n'est même pas commencé à le préparer.
-Mais qu'est-ce que tu attend, alors ?
-Allez vous mettre à table, elle est déjà mise, fit le brun après un discret coup de baguette vers la table du salon. Le repas arrive dans moins de cinq minutes, le temps pour vous de vous asseoir.
Je sens que ce repas va être intéressant. Les Dursley, anti-sorciers jusqu'au bout des ongles vont manger avec quatorze sorciers, c'est trop drôle !
Après avoir lancé quelques sorts pour faire apparaître un repas, Harry alla s'asseoir à table, les mains vides.
-Et le repas, il est où ? J'ose espérer que tu ne comptes pas sur nous pour l'amener ?
-Bien sûr que non, tante Pétunia.
Harry claqua des doigts et trois plats contenant l'entrée lévitèrent de la cuisine et vinrent se poser en douceur sur la table du salon. D'un nouveau claquement de doigts, il servit tout le monde.
-Bon appétit ! s'écria-t-il, faisant sursauter les trois Dursley qui observèrent leur assiette d'un air suspicieux.
-Excellant, tu cuisines presque aussi bien que Granger, commenta Drago en posant sa fourchette à la fin du repas.
Pendant tout le dîner, Pétunia, Vernon et Dudley étaient restés silencieux, observant les invités du coin de l'œil, évitant de leur parler ou de les toucher comme s'ils avaient la peste, mais Harry ne s'en formalisa pas.
-Je reviendrais dans trois ou quatre jours, lança Harry à la cantonade avant de fermer la porte de la maison derrière lui.
Effectivement, il passerais la fin de l'été avec les Dursley avant de déménager dans la cité universitaire où il ferait ses études d'Auror. Les quatorze sorciers retournèrent dans la voiture de Ron, où ils s'installèrent sans problème sous le regard ébahi de Vernon.
Durant tout le trajet, Harry et ses amis parlèrent du combat qu'Harry avait mené contre Voldemort pendant toute sa vie, avec l'aide de ses amis. Les sept sorcières les écoutaient discrètement, personne n'ayant connu l'histoire dans les moindres détails, pas même Dumbledore. Elles auraient l'immense privilège de l'entendre de la bouche des concernés.
-Harry, tu te rappelles, en première année, au couloir du deuxième étage ? Celui qui était interdit ?
-Ah oui ! Avec Touffu ! Le chien à trois têtes ! C'est toi, Theo qui l'avait endormi avec ta flûte. Après, avec le Filet du Diable, terrible plante soit dit en passant, heureusement que t'es un boss en botanique, Blaise.
-Par contre, pour attraper la clé, sur le balai, c'est qui l'a fait, et il n'y a que toi qui est arrivé dans la dernière salle, avec Quirrell et Voldemort, ajouta Drago.
Captivées, les sept sorcières tentaient de mémoriser l'histoire, même les plus petits détails. Elles apprirent ainsi que les six amis d'Harry s'étaient chargés à eux seuls des nombreux sbires du terrible Mage Noir pendant qu'Harry provoquait ce dernier, finissant par le terrasser d'un simple jet de lumière verte. Vince et Greg, à l'aide de leur carrure imposante, avaient interdit d'accès le lieu où Harry et Voldemort s'étaient réunis, pendant que Ron s'occupait des parents de Drago, Vince, Greg, Blaise et Theo, ses propres parents menant la guerre contre Voldemort. Drago, Blaise et Theo combattaient les autres Mangemort en réussissant l'exploit d'éviter tous les sorts dirigés vers eux. Néanmoins, Harry était persuadé que cette victoire n'avait été rendue possible que parce que lui et ses amis avaient avalé un peu de felix felicis, la potion de chance, concoctée par leur professeur préféré, Severus Rogue.
Pour s'amuser un peu, Ron enleva le toit de sa voiture décapotable et appuya sur l'accélérateur, fonçant et slalomant entre les nuages, les cheveux au vent. Les sept passagères retinrent difficilement un cri de frayeur et prirent volontiers le comprimé contre la nausée que Drago leur donna, ce dernier n'ayant pas envie de les voir salir la magnifique voiture de son ami.
Ils atterrirent à grand bruit dans le jardin, le rouquin freinant de justesse juste devant chez lui, une haute maison d'apparence tordue, portant le joli nom de Terrier.
-Ron ! Combien de fois je t'ai dit de rouler moins vite ! Tu va finir par m'esquinter le jardin à faire des dérapages ! fit la mère de ce dernier en sortant, les poings sur les hanches.
-J'ai gagné, George ! Il a écrasé les rosiers jaunes de maman ! fit un rouquin en sortant de la maison.
-Bon, OK, j'ai perdu, tiens Fred, fit un autre rouquin en lui tendant une poignée de bonbons au citron.
-Tu ne nous présentes pas, Ron ? demanda le dénommé Fred alors qu'une tribu de roux sortait de la maison.
-Voici mes parents, Bill, Charlie, Percy, Fred et George, fit Ron à l'adresse de ses anciens camarades de Poudlard. Et voici Harry Potter, Drago Malefoy, Blaise Zabini, Theodore Nott, Vincent Crabbe et Gregory Goyle, ajouta-t-il en désignant les six jeunes hommes. Voici Hermione Granger, Parvati et Padma Patil, Lavande Brown, Pansy Parkinson et Millicent Bulstrode, continua-t-il en désignant les six jeunes femmes. Et enfin Ginny Weasley, mais tout le monde la connaît, acheva-t-il en montrant sa sœur jumelle.
-Vous avez mangé ? s'enquit Molly Weasley, la mère des rouquins.
-Oui, chez Hermione ce midi et chez Potter ce soir, répondit Ginny Weasley.
-Parfait. Les garçons, vous dormirez au quatrième étage. Les filles, vous serez au troisième étage, fit Molly avant d'ouvrir la porte, invitant tout le monde à entrer.
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Review, please ! Ça fait toujours plaisir. En plus, plus j'en reçoit, plus le chapitre de la fête sera long, alors, n'hésitez pas (quoi ? mais non, je ne fais pas de chantage, je n'oseraies pas, voyons) !
Bisous à tous,
lilly.malefoy
