Je sais, je sais, je suis un peu en retard (en r'tard, j'suis en r'tard !) pour poster le chapitre mais, réjouissez vous, il est là.

Au programme, première journée chez les Weasley, on fait la fête !

Maintenant, place à la lecture !

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Chapitre 4 : faire la fête

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POV garçons

Blaise suivit son ami au quatrième étage où une grande chambre était réservée aux sept amis. La même située un étage en dessous était occupée par les filles, leur apprit Ron. Les garçons larguèrent directement leurs sacs à côté de leurs lits et les vidèrent en rangeant très sommairement, c'est-à-dire en faisant un tas de linge et en posant le reste pêle-mêle juste devant. Molly, reine du rangement et ennemie du désordre aurait eu une crise cardiaque en entrant dans la chambre, seul un chemin permettait d'accéder aux lits, le reste du plancher étant occupé par les affaires des sept jeunes hommes.

Les amis allaient se lancer dans leur jeu favori, la bataille de polochons magiques, lorsque quelqu'un frappa à la porte, qui s'ouvrit d'un geste d'Harry, dévoilant Ginny, couverte de son peignoir blanc.

-Ron, maman a besoin de toi pour je ne sais quoi, dit-elle avant de repartir dans l'escalier.

Le rouquin sortit de la chambre et alla rejoindre sa mère au salon où elle l'attendait, un grand sourire aux lèvres.

Pendant ce temps, dans la chambre des garçons, les six anciens Serpentard discutaient tranquillement, avachis sur leur lit, les chaussures ayant été envoyées à travers la pièce au préalable.

-Elle est pas mal, la sœur de Ron, fit remarquer Harry en tentant de retrouver son pyjama dans la pile de vêtements, tâche extrêmement difficile.

-Mouais, fit Drago, pas trop mal, je dirais plutôt.

Le brun ouvrit la bouche pour protester quand la porte de la chambre s'ouvrit brusquement en claquant contre le mur, laissant passer un Ron bondissant de joie, ses amis l'avaient rarement vu ainsi.

-Qu'est-ce qui t'arrive, Ron ?

-Ma mère veut bien qu'on sorte cette nuit, à condition qu'on ne rentre pas trop tard.

-On a la permission de minuit, c'est ça ? Mais, il est déjà dix heures et demi ! protesta Blaise.

-Non, il faut juste qu'on soit rentrés pour quatre du matin, c'est cool, non ?

-C'est super, tu veux dire ! Et on part quand ? s'impatienta Vince.

-Dès qu'on est prêt.

Immédiatement les sept amis se lancèrent à la recherche de leurs chaussures qu'ils avaient envoyées valser à travers la pièce quelques minutes plus tôt. Un sort d'attraction et cinq minutes plus tard, ils roulaient en direction de la plus grande boîte de la région, à la fois Moldue et sorcière. Durant tout le trajet, les garçons avaient crié et chanté leur joie de pouvoir sortir en pleine nuit.

Ron s'arrêta devant un immense bâtiment en un dérapage contrôlé, juste devant un groupe de jeunes filles qui sursautèrent et parlèrent rapidement en les observant à la dérobée. Les sept amis descendirent de la voiture, Harry en tête. Ils s'arrêtèrent devant la porte gardée par un sorcier à la carrure impressionnante. Harry devant, encadré par Drago et Ron, derrière, Vince, Blaise, Theo et Greg regardaient par dessus leurs épaules, Vince et Greg faisant rouler discrètement leurs muscles de taille conséquente. Ainsi placés, ils avaient l'air de conquérants, sûrs de passer. Le gardien les arrêta d'un geste.

-Holà, les gars. On s'arrête ici. Cette boîte n'est pas ouverte à n'importe qui, fit-il en croisant les bras sur sa poitrine.

-Justement, lança Greg, nous ne sommes pas n'importe qui.

-Pff, écoutez-moi ces petits présomptueux, murmura quelqu'un derrière eux.

-Ces jeunes de nos jours, ils se croient tout permit, ajouta-t-on un peu plus fort.

-Alors, qui êtes vous, petits prétentieux ? interrogea le gardien en gardant sa posture impressionnante, dissimulant sa curiosité.

Les jeunes filles qui les avaient vus arriver tendirent l'oreille, cherchant à savoir qui étaient ces pseudo stars, qu'elles ne reconnaissaient pas du tout, étant de toute façon de jeunes Moldues.

Harry commença les présentations en désignant négligemment ces amis les uns après les autres. Ces derniers levaient fièrement la tête à leur nom.

-Je vous présente donc Vincent Crabbe, Blaise Zabini, Theodore Nott, Gregory Goyle, Ronald Weasley et Drago Malefoy.

En entendant ces noms, le gardien écarquilla les yeux.

-Et moi, je suis Harry Potter, acheva-t-il en dévoilant brièvement sa fine cicatrice au front.

Le pauvre gardien ne semblait pas croire qu'il avait bien les jeunes sauveurs du monde sorcier juste là, sous les yeux.

-Vous pouvez entrer, fit-il en s'écartant. Non, pour vous, ce sera gratuit, ajouta-t-il en voyant Drago sortir une bourse de cuir.

Derrière, les jeunes filles murmuraient rapidement, cherchant désespérément qui pouvaient bien être ces jeunes hommes que certaines personnes de la foule semblaient connaître et admirer. Les sept amis entrèrent en file à la suite d'Harry, marchant d'un pas de conquérant.

-Venez, je vous offre un verre, dit Blaise en entraînant ses amis vers le bar. Sept bièraubeurres, s'il vous plaît.

Peu après, tout en sirotant leur boisson, ils cherchèrent une proie pour passer la nuit. Ils commandèrent ensuite un Whisky-Pur-Feu avant de rejoindre la piste de danse, leur verre à la main.

-On se rejoint à l'entrée à trois heures, OK ? demanda Theo avant de s'éloigner, le regard carnassier sans attendre la réponse de ses amis.

-Je croyais qu'il était dingue de cette Padma Patil ! s'étonna Drago.

-Oh, il l'est ! Mais je crois qu'il cherche à s'amuser ce soir, pour l'oublier, répondit Harry avant de se diriger vers une table vide où il s'installa.

Très rapidement, les sept amis se trouvèrent une victime à entraîner dans un recoin sombre, faute de chambre disponible. Les jeunes femmes à proximité de la table qu'occupaient Drago et Harry gloussaient et les fixaient d'un air avide alors que ces derniers leur lançaient des regards aguicheurs.

-Mais si ! Puisque j'te l'dis ! C'est eux ! J'en suis sûre ! murmura précipitamment une petite blonde en les fixant.

-Qui ? demanda une rouquine qui ne semblait pas avoir suivi le début de la conversation entre ses deux amies.

-Drago Malefoy et Harry Potter, bien sûr ! s'écria la blonde.

La rousse regarda les deux jeunes hommes, cherchant à déterminer si son amie avait raison ou pas.

-Eh ! Drago ! Harry ! Vous avez pas vu Blaise ? Je le trouve plus !

Les deux garçons se tournèrent vers Ron qui venait de les interpeller depuis le bord de la piste de danse.

-Non, répondit Harry. Demande à Theo, il est là-bas, fit-il en pointant le blond en train de draguer sans la moindre honte.

-OK, merci quand même, les gars, dit Ron avant de s'éloigner.

-Tu vois que c'est bien eux, s'excita la blonde de la table voisine sous le regard perplexe de ses amies.

-Bon, je te laisse, Dray, j'ai à faire, fit Harry en se levant.

Le blond le regarda se diriger vers une rousse qui dansait seule, non loin du bar. Il jeta un coup d'œil autour de lui et repéra une brune qui ne devrait pas lui résister bien longtemps. Les trois jeunes femmes de la table voisine semblaient déçues de les voir s'éloigner en les ignorant de la sorte et murmurèrent de plus belle.

-Qu'est-ce qu'une aussi charmante jeune femme telle que vous fait seule, ici ? demanda Harry à la rousse.

Elle le regarda d'un air surpris, ne sachant pas comment réagir, n'ayant probablement pas l'habitude de se faire aborder par des inconnus au corps magnifique.

-Suis-je bête, ajouta-t-il devant son silence. Je ne me suis pas présenté. Harry Potter pour vous servir.

Elle ne put s'empêcher de glousser quand il lui fit un baisemain.

-Josiane Bones, répondit-elle, rougissant légèrement.

-Seriez-vous de la famille de Susan Bones, une camarade d'école ?

-Oui, je suis sa sœur.

-Permettez moi de vous offrir à boire, fit Harry en l'entraînant vers le bar, où il commanda un Whisky-Pur-Feu pour lui et une bièraubeurre pour sa compagne d'un soir.

L'heure s'écoula rapidement, un peu trop au goût des sept amis, qui se retrouvèrent à l'entrée à trois heures pétantes, quoique Harry fut légèrement en retard.

-On finissait par croire que tu avais oublié l'heure, Harry, fit Vince en le voyant enfin arriver, la chemise mal boutonnée, à moitié sortie du pantalon.

-La prochaine fois, faites-moi penser à ne plus jamais m'approcher des Bones, de vraies pots de colle.

-Pourquoi ? Susan Bones est là ?

-Non, mais sa sœur oui, la même mais en pire, collante comme c'est pas possible, elle a rien voulut entendre. Oh, non, la voilà ! fit-il en se cachant derrière l'imposante carrure de Greg. On va faire un tour dehors ?

-OK, ça nous évitera de nous trimbaler une glue…

-Avez-vous passé un agréable moment ? demanda le gardien.

-On ne peut mieux, répondit Drago, se souvenant de son passage aux toilettes en compagnie de la charmante brune.

-Parfait, à bientôt, j'espère, fit le gardien en leur serrant la main avant de leur ouvrir la porte donnant sur la rue.

Les sept amis se dirigèrent vers le parc de la petite ville et s'installèrent sur les deux bancs face à la fontaine représentant un magnifique serpent. Harry était presque hypnotisé par cette statue qui crachait de l'eau dans un doux glouglou.

Ils restèrent là un moment, à observer le parc à peine éclairé par la lune, à moitié cachée par les nuages, les arbres frémissaient sous le léger vent, l'herbe ondulait. À part ça, le parc était silencieux, d'un calme envoûtant.

-Je crois qu'il est l'heure d'y aller, fit Ron en se levant.

Ses amis l'imitèrent bien vite et ils arrivèrent rapidement devant le Terrier. Par miracle, Ron n'écrasa aucune fleur lors de son dérapage contrôlé habituel.

-Je pense qu'ils sont couchés. On va monter sans faire de bruit, dit Ron en poussant la porte d'entrée.

Peu après, les sept amis ronflaient paisiblement dans la chambre du quatrième étage.

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POV filles

Pendant ce temps, les filles discutaient aussi, tout en rangeant soigneusement leurs habits, bien pliés et en ordonnant le reste des affaires pour former une sorte d'œuvre d'art qu'elles admirèrent ensuite, la larme à l'œil.

Ginny consulta brièvement sa montre et annonça :

-On a encore le temps de parler avant de se coucher si on veut pouvoir faire la fête, après.

Padma raconta une blague et, de fil en aiguille, les sept jeunes filles se montèrent un petit délire. Les sept jeunes filles se regardèrent et explosèrent de rire. De temps en temps, un petit délire leur arrivait, et finissait toujours par un fou rire.

-Ginny ! appela Molly, sa mère, de la pièce voisine.

-Oui, maman, j'arrive ! répondit celle-ci en sortant, vêtue d'un peignoir, ayant l'intention de prendre ensuite une douche bien fraîche.

-Va dire à ton frère que j'ai besoin de lui.

-OK, fit la rouquine avant de partir.

Elle interrompit les garçons en pleine bataille de polochons magique et fut obligée de se baisser pour en éviter un, lancé par Potter.

-Ron, maman a besoin de toi pour je ne sais quoi, dit-elle avant de repartir dans l'escalier.

Elle retourna ensuite dans la chambre qu'elle partageait avec ses amies au troisième étage.

-Bon, je vais prendre une douche ! annonça-t-elle en prenant ses affaires de toilette.

Lavande ouvrit la bouche pour parler, mais un grand brouhaha se fit entendre de l'étage supérieur. Les garçons criaient, lançaient des sorts, fouillaient dans leur bazar. Puis, ils dévalèrent les escaliers, les filles étaient abasourdies par le fait qu'ils fassent autant de bruit sans se soucier des autres. Enfin, elles entendirent le moteur d'une voiture vrombir, le bruit des graviers fut couvert par les cris des sept passagers de la voiture, puis ce fut le silence.

-Parfait, ils se sont cassés, commenta Pansy en jetant un coup d'œil par la fenêtre.

-Pff, c'est le gros bordel dans la chambre des garçons, fit Ginny en entrant dans la chambre, les cheveux encore humides.

-Quoi ? Tu y a été ? s'exclama Millicent.

-Oui, ma mère voulait que je fasse descendre mon frère, elle voulait lui parler, expliqua Ginny. Franchement, ils ne savent pas ranger, et ils ne savent que faire n'importe quoi. Potter m'a envoyé un oreiller dans la figure, ils faisaient une bataille de polochons magique, et je le soupçonne fortement de l'avoir fait exprès.

-Euh, on parlait de quoi avant que les mecs ne fassent tout ce raffut ?

-De l'université de Londres, où on ira à la rentrée, répondit Padma.

-Vous ferez quoi, déjà, comme études ? demanda Pansy, connue pour ne retenir que le plus inutile. Moi, j'espère pouvoir devenir Langue-de-Plomb, au Ministère.

-Ça t'ira très bien, comme tu oublieras tout ce que tu fais au travail, tu ne pourras rien divulguer, fit remarquer Millicent.

-Ha ha, très drôle, dit Pansy en faisant semblant de bouder.

-Moi, j'étudierais la médicomagie, répondit Ginny.

-Moi, je m'occuperais des relations entre les Moldus et les sorciers, ajouta Hermione, dont tout le monde connaissait les origines Moldues.

-Moi, je serais dans le journalisme, fit Parvati.

-Moi, prof de sortilèges, ça me plairait bien, continua Padma, sa sœur jumelle.

-Je préfèrerais enseigner la divination, dit Lavande. Les sorts, c'est pas intéressant.

-Moi, je me verrais plutôt en Oubliator, fit distraitement Millicent.

-En fait, on va toutes faire des métiers différents, très différents, sauf peut-être Padma et Lavande qui seront profs, mais c'est tout.

-Oui, mais ce qui est bien, c'est que l'université de Londres propose toutes les filières possibles et imaginables, ajouta Pansy, heureusement qu'on a toutes été acceptées.

-Dites, ça vous dirait d'aller faire un tour dehors ? proposa Ginny.

-Oui, bien sûr, on pourrait aller à la boîte voisine, ça serait bien !

-OK, alors tout le monde sur le pont ! s'exclama Hermione en rigolant.

Elles retournèrent toutes devant leurs affaires et choisirent une robe pour aller s'amuser un peu en boîte.

-En voiture tout le monde ! fit Pansy avant de transplaner dans l'aire réservée face à la boîte.

Elle fut rapidement rejointe par ses six amies. Une foule se pressait devant l'immeuble, tout le monde chuchotait alors que le gardien bloquait l'entrée. Elles s'avancèrent discrètement et regardèrent la raison de ce blocage et quelle ne fut pas leur surprise de voir Ron Weasley et ses amis !

-Holà, les gars. On s'arrête ici. Cette boîte n'est pas ouverte à n'importe qui, fit le gardien en croisant les bras sur sa poitrine.

-Justement, lança Goyle, nous ne sommes pas n'importe qui.

-Pff, écoutez-moi ces petits présomptueux, murmura quelqu'un devant les filles.

-Ces jeunes de nos jours, ils se croient tout permit, ajouta-t-on un peu plus fort.

-Alors, qui êtes vous, petits prétentieux ? interrogea le gardien en gardant sa posture impressionnante, dissimulant sa curiosité.

De stupides jeunes filles Moldues gloussèrent.

-Je vous présente donc Vincent Crabbe, Blaise Zabini, Theodore Nott, Gregory Goyle, Ronald Weasley et Drago Malefoy, répondit Potter.

En entendant ces noms, le gardien écarquilla les yeux.

-Et moi, je suis Harry Potter, acheva-t-il en dévoilant brièvement sa fine cicatrice au front.

-Vous pouvez entrer, fit-il en s'écartant. Non, pour vous, ce sera gratuit, ajouta-t-il en voyant Malefoy sortir une bourse de cuir remplie d'or.

Les sept jeunes femmes n'en croyaient pas leurs yeux ni leurs oreilles.

-On y va ou pas ? demanda Padma en arrangeant sa coiffure.

-Vous croyez qu'on va pouvoir entrer ? s'inquiéta sa jumelle.

-Mais bien sûr, répondit Ginny. Le gardien ne m'a jamais empêchée d'entrer.

Sur ce, elle se dirigea vers l'entrée, suivie par ses amies. Elles saluèrent le gardien que la rouquine paya et entrèrent sans le moindre problème.

-Vous voyez, je vous l'avais dit qu'on allait entrer.

Elles s'installèrent à une table encore inoccupée et commandèrent à boire.

-On se rejoint à l'entrée à trois heures, OK ? demanda Nott à ses camarades devant le bar.

Il s'éloigna rapidement vers un groupe de jeunes femmes avec visiblement l'intention de draguer. Padma le regarda faire en fulminant. Elle n'avait toujours pas digéré le sale coup qu'il lui avait fait quelques jours plus tôt. Et le pire, c'est qu'il ne semblait pas regretter le moins du monde.

-Je croyais qu'il était dingue de cette Padma Patil ! fit Malefoy derrière elle.

Intriguée, Padma tendit l'oreille pour écouter la suite.

-Oh, il l'est !

Padma faillit sauter de joie.

-Mais je crois qu'il cherche à s'amuser ce soir, pour l'oublier, fit Potter.

Padma tourna de nouveau son regard vers le jeune homme et le vit seul avec une jeune femme qu'il draguait ouvertement. Elle le fixa encore un moment, sentant les larmes lui monter aux yeux.

Pourquoi cherchait-il à l'oublier, alors qu'il était "dingue" d'elle, d'après les dires de Potter ? D'accord, c'est moi qui l'ai quitté, mais c'est lui qui m'y a poussée. Il n'avait qu'à ne pas me tromper !

Elle commençait à sentir la colère monter en elle. Ses amies devaient aussi le sentir, puisqu'elles proposèrent de rentrer au Terrier, ce que Padma accepta sur le champ.

-Vous partez déjà ? demanda le gardien en les voyant approcher de la sortie.

-Oui, répondit Ginny.

Padma attrapa le bras de sa sœur pour la retenir et lui dit :

-Attendez-moi dehors, je reviens tout de suite.

Parvati hocha la tête et sortit à la suite de ses amies. Dès que la porte fut fermée, Padma fit volte face, chercha Theodore Nott des yeux. Elle le trouva enfin, deux verres à la main, qu'il venait sûrement d'aller chercher au bar. Elle se dirigea vers lui à grands pas.

-Nott ! appela-t-elle lorsqu'elle fut à quelques pas du jeune homme.

Il se retourna doucement pour ne pas renverser les verres. Il eut un léger sourire en reconnaissant la jeune fille, mais il s'effaça bien vite quand il s'aperçut qu'elle était en colère.

-Patil, dit-il prudemment en posant les verres sur la table la plus proche, redoutant la suite.

-Tu n'es qu'un pauvre idiot ! s'exclama Padma avant de le gifler de toutes ses forces.

Le jeune homme se frotta douloureusement la joue rouge en la regardant sans rien comprendre. Padma le fusilla encore une fois du regard et s'éloigna rapidement et sortit.

Peu après, les sept amies étaient dans leur chambre en train de se changer. Elles se couchèrent rapidement et s'endormirent. Padma ne cessa de rêver de Nott, redoutant le lendemain.

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POV général

À midi, Bill cria depuis la cuisine :

-Debout bande de fainéants ! Le repas va être servi !

Un grand bruit sourd se fit entendre des étages puis ce fut comme si un troupeau d'éléphants dévalait les escaliers. Les garçons descendaient les quatre étages. Puis, il y eut un grand brouhaha, les filles arrivaient, en parlant. De vrais moulins à parole…

-On déjeune…

-Quoi ? Il est déjà midi ? s'exclama Ron. Mais, comment je vais tenir avec seulement deux repas, moi ? Vous voulez ma mort ou quoi ?

Tout le monde le regarda et explosa de rire.

-Ronald Weasley, véritable estomac sur patte, espèce en voie de disparition ! fit Blaise avant de repartir dans le fou rire.

Et c'est toujours en riant que Molly servit les vingt et une assiettes de la tablée. Plusieurs fois, elle faillit en mettre à côté, avec les protestations de son fils cadet qui disait qu'elle allait gâcher de la nourriture et que c'était un crime.

Le repas se passa dans la joie et la bonne humeur, la famille Weasley séparant les deux anciens camps de Gryffondor et Serpentard.

-Ron ! s'écria Ginny d'un bout de la table. Tu peux me passer le sel ?

-Mais bien sûr, Gin' ! répondit-il en lançant la salière à travers la table.

La rouquine réagit rapidement et l'attrapa au vol, non sans en laisser tomber dans les assiettes de ses voisines qui protestèrent vivement.

-Gin' ! Je peux avoir le sel, s'il te plaît ? demanda Ron. Vince en a besoin !

Sa sœur fit passer le sel par ses voisins. Puis, les deux jumeaux s'amusèrent à se réclamer le sel, aidés par leurs jumeaux aînés, Fred et George. Le repas finit par une bataille de salières, à laquelle se joignirent les poivrières. À la fin, la table était couverte de sel et de poivre.

-Fred ! George ! Ron ! Ginny ! s'écria Molly à la fin du repas. Vous êtes insupportables. De vrais gamins, ces jumeaux. Et puis, Fred et George qui montrent le mauvais exemple avec leur boutique de farces et attrapes, continua-t-elle en passant l'éponge sur la table.

Percy regarda un moment faire sa mère puis nettoya le tout d'un coup de baguette magique.

-Heureusement que Ron et Ginny veulent être médicomages, fit Molly en sortant de la cuisine.

-Allez ! fit Charlie en se dirigeant vers la porte. Que tout le monde se prépare ! La fête commence dans deux heures. Et interdiction formelle de descendre avant que je ne vienne vous chercher.

Dans un raclement de chaises, les quatorze jeunes sorciers se levèrent et montèrent vers les chambres afin de se préparer.

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Les garçons entrèrent dans leur chambre, toujours en foutoir. Chacun se dirigea vers son propre tas de vêtements et les jeta sur le lit pour choisir ce qu'ils allaient mettre pour la fête.

Tous avaient envie de passer un bon après-midi et une bonne soirée pour fêter les ASPICs réussis. Bien que leurs ennemies de Poudlard soient présentes, ils avaient bien l'intention de s'éclater.

D'un commun accord, ils avaient décidé de mettre un jean, une chemise et une cravate de leur ancien uniforme. Le choix des pantalons et des chemises fut plus ardu qu'ils ne l'auraient cru au premier abord.

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Les filles préféraient de longues robes d'été en tissu léger. Les commentaires, les questions fusaient à travers la pièce. Elles essayaient leurs quelques robes, se les prêtaient, enfilaient celle de la copine, les ôtaient pour en remettre d'autres. C'était un véritable capharnaüm.

Après la tenue, vint le problème de la coiffure. Unetelle voulait un chignon, mais ça n'allait pas avec la robe. Soit il fallait changer de robe, soit il fallait changer de coiffure, voire les deux.

Enfin, la question du maquillage se posa. Bien qu'aucune d'elles n'ait l'intention de draguer, elles voulaient toutes être belle. Padma voulait faire regretter à Theo d'avoir fait une grosse bêtise.

La dernière touche de maquillage fut posée au moment où Charlie frappait à la porte pour les faire descendre. En sortant de la chambre, les sept amies croisèrent leurs sept voisins du dessus.

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Les quatorze jeunes sorciers entrèrent dans le chapiteau monté magiquement dans le jardin, c'est là que se dérouleront les festivités. Une banderole avait été accrochée à l'entrée et indiquait : Bravo à Lavande, Millicent, Hermione, Pansy, Padma, Parvati, Ginny, Vincent, Gregory, Drago, Theodore, Harry, Ron et Blaise qui ont réussit leurs ASPICs ! et brillait de mille feux.

Au centre, un grand tapis circulaire avait été déplié, seize chaises formaient un cercle. Bill et Charlie s'installèrent et firent signe aux autres de les rejoindre. Fred et George restèrent debout, s'étant autoproclamés maîtres de cérémonie.

-Bien, fit Fred en tapant des mains. Nous allons commencer par un action ou vérité. Je vous rappelle que vous êtes obligés de répondre à la question ou de faire l'action, vous ne pouvez pas reculer.

-OK, commençons par… fit George en faisant le tour de l'assemblée, disons… Mr Potter.

Le concerné leva la tête et regarda le rouquin qui, bien qu'ayant vingt ans était resté, comme son jumeau, un grand gamin. Avec eux, on pouvait s'attendre au pire.

-Raconte nous comment tu as vaincu Tu-Sais-Qui.

-Ah, dit Harry avant de se plonger dans une intense réflexion. Vous connaissez bien évidemment l'avada kedavra, le sort mortel ?

Tout le monde hocha la tête.

-Eh bien, un simple jet vert et il est mort.

-Il est mort, comme ça ? Je veux dire, aussi facilement ? s'étonna Bill.

-Bien sûr, personne ne peux résister à l'avada. Personne, fit Harry sombrement.

-Si, fit Ginny, toi.

-Oui, bon, passons.

-OK, ensuite, Mr Malefoy. Il paraît que tu as beaucoup été collé pendant ta scolarité à Poudlard. Mais, beaucoup, ça fait combien ?

-En moyenne trois soirées par semaine, ce qui est déjà pas mal.

-C'est tout ? fit Fred. Je croyais que tu avais été collé plus souvent !

-Oh, non. Mais c'est Harry qui bat tous les records.

-On peut compter sur les doigts de la main le nombre de soirées libres que j'avais par an, c'est-à-dire moins de soixante-dix en sept ans à Poudlard.

-Là, je crois qu'effectivement, tu nous bats. Mais comment t'as fait ?

-Déjà, je recevais les colles par semaine. C'était toujours au moins une semaine de retenue. D'ailleurs, y en a quelques unes où je n'ai pas été, fallait bien que je m'entraîne au Quidditch.

-Oui, mais ça ne nous dit pas comment tu as fait pour en avoir autant…

-Je dirais juste que si les règlements existent, c'est pour les enfreindre. Il m'ait arrivé plus d'une fois d'enfreindre plusieurs dizaines de règles en une fois. Par exemple, quand j'ai bu du Polynectar, en deuxième année. Ou quand j'ai été au Ministère en cinquième année… répondit Harry avec un sourire.

-OK, fit George avant de se tourner vers une nouvelle victime.

Le jeu dura encore une bonne heure, chaque question entraînant une discussion.

-Bien, fit Fred en tapant des mains. Nous allons continuer par des mimes. On va vous répartir en équipes, on vous donnera un parchemin et vous devrez improviser sur le thème écrit. Il sera précisé si vous pouvez parlez, si vous devez vous taire, ou même chanter.

-OK, commençons par… fit George, Miss Weasley, Miss Parkinson, Mr Malefoy et Mr Nott. Voici votre parchemin. Vous avez une minute pour vous préparer derrière le paravent, dit-il en pointant un paravent vert pomme derrière lui.

Les quatre concernés y allèrent et Ginny déplia le parchemin.

Un enfant tente de rentrer discrètement chez lui après une fête, formellement interdite par sa mère. Malheureusement, son frère (ou sa sœur) le dénonce et il est surpris par ses parents. Que se passe-t-il ? (paroles autorisées)

-Bon, Weasley, tu fais la mère, Dray, tu fais le père, Parkinson, tu fais la fille, je fais le fils qui est surpris et que tu dénonces, fit Theo aux trois autres.

-Vous êtes prêts ? demanda Fred en arrivant.

Ils hochèrent la tête et suivirent le rouquin.

-Alors, allez y.

Ginny et Drago s'installèrent et firent semblant de dormir. Pansy s'assit par terre et fit semblant de lire. Theo resta debout derrière les spectateurs.

Theodore s'avança sur la pointe des pieds. Il avait été faire la fête, alors que sa mère le lui avait formellement interdit. Il ne fallait surtout pas qu'il fasse de bruit, sa sœur Pansy serait capable de le dénoncer. Il ouvrit doucement la porte du salon pour le traverser et aller dans sa chambre. Malheureusement, sa sœur était là, en train de lire.

-Maman ! cria-t-elle. Y a Theodore qui rentre à la maison !

Pansy sembla avoir eut du mal à dire Theodore et non Nott.

-Quoi ? répondit celle-ci en sortant en trombe de sa chambre en tenant son mari par le bras. Theodore ! Je croyais pourtant t'avoir interdit d'aller faire la fête !

Elle se tourna vers son mari qui cachait à peine son bâillement.

-Et puis toi, dis quelque chose ! fit Ginny en secouant Drago par l'épaule.

L'improvisation dura presque cinq minutes. Les quatre sorciers avaient tellement bien joué leur rôle qu'on s'y serait cru. Harry avait jalousé son ami d'avoir pu jouer le rôle du mari de Ginny, mais n'avait pas vraiment compris pourquoi. Peut-être parce qu'il n'aimait que les rousses ?

-OK, nouvelle improvisation. Cette fois, il n'y aura que Mr Zabini, fit George en tendant un parchemin roulé à l'italien.

Il partit derrière le paravent et lut le message.

Imiter Percy Weasley au travail.

Blaise tourna et retourna le parchemin pour être sûr qu'il n'y avait que ça d'écrit. Il réfléchit à tout ce que Ron lui avait dit sur son frère.

-Allez, Percy, viens ! Juste cinq minutes, après tu pourras faire ce que tu veux, dit Fred en suppliant presque son aîné de venir.

Fred et George voulaient absolument que Percy voit son imitation. Blaise entra enfin en scène, sans voir que Percy était là, à le regarder.

-En r'tard, j'suis en r'tard ! fit Blaise en entrant en trombe dans le cercle qui faisait office de bureau. En r'tard, j'suis en r'tard !

Il se dirigea vers une table imaginaire et farfouilla dans des piles de parchemins tout aussi invisibles.

-Mais, putain, où je l'ai mit ce rapport ? J'dois l'rendre tout à l'heure, et j'le trouve plus !

Il prit un autre tas et commença à fouiller dedans.

-Non, ça, c'est les rapports pour la semaine prochaine, j'les ai fini depuis au moins trois semaines !

Il les jeta derrière lui et saisit une nouvelle pile imaginaire.

-Non, ça ce sont mes brouillons des rapports pour dans six mois, d'ailleurs, va falloir que je me dépêche de les finir…

Il jeta les parchemins par terre.

-Mais putain, où je l'ai mit ce foutu rapport de merde ? Ça fait au moins deux mois que je l'ai rédigé !

Blaise sursauta comme si la porte du bureau s'était ouverte.

-Ah, bonjour Mr le Ministre. Oui, j'ai le rapport, le voici, répondit-il en prenant un parchemin au hasard, qui s'avéra être le bon.

Blaise se tut comme si le Ministre lui parlait.

-Ne vous inquiétez pas, Mr le Ministre, ce sera fait à temps. Ce rapport sera rédigé et posé sur votre bureau demain à la première heure.

Nouveau silence.

-Bien. Au revoir, Mr le Ministre.

Blaise ferma une porte imaginaire et se tourna vers son bureau.

-Putain, dans quelle merdier je me suis encore fourré ! Je n'ai que quelques heures pour rédiger un rapport de trente lignes ! Il ne sera jamais prêt à temps ! C'est une catastrophe !

Blaise s'écroula sur le sol et se prit la tête dans les mains d'un air désespéré.

-En r'tard, j'suis en r'tard, marmonna-t-il.

Le public applaudit bruyamment la prestation de Blaise. Même Percy, qui semblait avoir bien prit l'imitation, applaudit de bon cœur.

-OK, comme l'heure tourne, on va pouvoir passer au buffet et aux danses, fit George en se levant. Magnifique sketch, Blaise. Franchement réussi.

-Alors, pour commencer, nous allons avoir un slow. Tout le monde dansera, George et moi allons former les couples. Ceux qui refusent ou qui résistent auront un gage…

Les deux jumeaux naviguèrent entre les jeunes sorciers et les mirent par deux.

-Theo et Parvati… Euh, non. En fait, Theo et Padma serait mieux, fit Fred.

Theo protesta vivement, mais Padma se retint de justesse, ne voulant pas avoir de gage.

-Harry, comme je ne te vois qu'avec des rousses, je te met avec ma sœur Ginny, continua George.

C'est ainsi que Blaise et Lavande se retrouvèrent ensemble, Ron et Parvati, puis Drago et Hermione (avec deux grimaces de dégoût en prime), Vincent et Pansy, Gregory et Millicent finirent ensemble.

Quelques notes de musique s'égrenèrent doucement, et les couples commencèrent à danser le slow.

Les danses suivantes n'étaient pas obligatoirement à danser en couple, heureusement pour les jeunes sorciers. Mais, de temps en temps, Fred et George en prenaient deux par le bras et les faisaient danser ensemble. Ils s'assurèrent ainsi que tout le monde avait dansé avec tout le monde.

Régulièrement, des gourmands et des gourmandes s'éclipsaient au buffet et se régalaient de gâteau au chocolat, de bonbons de toutes sortes et de boissons plus ou moins pétillantes, quelques unes étant légèrement alcoolisées, contre le gré de Molly.

Les deux heures suivantes se déroulèrent relativement tranquillement, entre danses et buffet. Il n'y avait eu qu'une seule altercation, entre Padma et Theo.

-Qu'est-ce que tu fous, Nott ? demanda Padma.

-Ça ne se voit pas ? Je te sers un verre de Bièraubeurre.

-Et pourquoi ?

-Parce que tu en veux, répondit-il simplement en reposant la bouteille.

-Mais je ne t'ai rien demandé, Nott, alors fiche moi la paix une bonne fois pour toutes ! s'exclama Padma en haussant le ton.

Theo se contenta de lui adresser un sourire charmeur. Padma poussa un soupir exaspéré et partit à grandes enjambées, sachant parfaitement que si elle restait, elle craquerait.

-OK, nous allons passer au gage, fit George.

-Quoi ? Mais, quel gage ? demanda Drago d'un air étonné.

-Je te rappelle que ceux qui protestaient pour le premier slow avaient un gage. Et il me semble qu'il y en a sept qui ont protesté, répondit George.

-Harry, Drago, Ron, Blaise, Theo, Vince, Greg, si vous voulez bien me suivre, fit Fred en se dirigeant vers le fond du chapiteau. Et puis même si vous ne voulez pas, vous me suivez, ajouta-t-il en poussant les sept sorciers.

-Le gage est simple, facile, sans risques et indolore, fit Charlie.

-Pour commencer, vous allez prendre ceci, fit George en tendant aux sept sorciers un bâton orné d'un crochet pendant au bout d'une ficelle. Le gage est…

-La pêche aux canards, façon moldue ! s'exclama Bill en retenant difficilement son fou rire.

Harry, Hermione et Lavande étant les seuls à avoir été élevés par des Moldus étaient les seuls à comprendre. Harry affichait une mine effarée alors qu'Hermione et Lavande riaient à gorge déployée.

-Non ! Vous ne pouvez pas nous faire ça ! s'exclama Harry.

-Et si, répondit Fred avec un sourire angélique aux lèvres.

-Euh, quelqu'un peut m'expliquer ? demanda Vince d'un air perdu.

-La pêche aux canards consiste à attraper, avec ces cannes à pêche, à attraper des petits canards en plastique qui flottent dans une bassine, expliqua Fred.

-Celui qui en attrapera le plus gagnera, ajouta George.

Puis, Charlie demanda aux sept participants de se placer autour du bassin recouvert d'une nappe. Et, quand tout le monde fut prêt, Fred reprit la parole :

-Simple détail, les canards se déplacent dans tous les sens, contrairement au vrai jeu moldu.

-En plus, le gagnant aura droit à une plus grosse part de frites ce soir, et il me semble que vous adorez ça, tous les sept, continua George.

Les sept garçons se placèrent en cercle et regardèrent avec amusement les canards flotter tranquillement, au gré des vaguelettes. Les attraper semblait facile, trop facile.

À peine avaient-ils approché leur canne à pêche des jouets en plastique qu'ils se mirent à battre des ailes et des pattes, accélérant et se déplaçant dans tous les sens.

C'est avec beaucoup de mal que Greg remporta le gage, grandement aidé par sa célèbre gourmandise.

Le reste de la soirée se passa sans problème et c'est contents, heureux, que les vingt et un habitants du Terrier allèrent se coucher.

-Padma !

L'appelée se retourna et vit Theo, dans le couloir, qui semblait l'attendre.

-Qu'est-ce que tu veux, Nott ?

-J'aimerais me faire pardonner. Je sais que j'ai vraiment été un salaud, mais tu me manques, Padma, fit-il d'un air triste.

-Bon dieu, il veut vraiment me faire craquer, là, pensa Padma.

-Et, continua Theo, je voulais savoir si tu voulais bien me donner une seconde chance.

La jeune femme regarda le sorcier, tentant de déterminer s'il était sincère ou non. Finalement, elle se décida.

-Theo, je…

à suivre…

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Et voilà ! Vous en avez pensé quoi ? J'ai eu un peu de mal à le boucler, mais je suis assez contente. Et vous ? N'oubliez pas de me laisser une review pour me donner votre avis.

Gros bisous à tous et à bientôt pour le prochain chapitre, qui parlera des vacances de nos quatorze héros et de leur arrivée à la cité universitaire où ils continueront leurs études.

Lilly.malefoy