Et voilà, c'est fini ! Merci à toutes d'avoir lu cette fic', vous êtes des petits cœurs !
Chapitre 17
John entra dans la cellule. Il fit un petit signe aux deux gardes qui se trouvaient là. Ces derniers hésitèrent un moment puis sortirent le laissant seul. Le wraith le fixait sans rien dire, assis par terre.
John avait appris ce qui c'était passé après qu'il ait perdu connaissance. Bates lui avait dit comment Steve avait porté Rodney jusqu'à ce qu'ils atteignent les docks, seul endroit où les jumpers pouvaient atterrir. A ce moment là, aux dires de Bates, Rodney avait le visage presque bleu. Il était mort deux fois pendant le transport. Mort. John ne put réprimer un frisson. Le cœur de Rodney avait cessé de battre à deux reprises. Et bien sûr Carson avait fait un miracle. A moins que ce n'ait été la pensée de ne pas avoir trouvé d'E2PZ comme le disait le médecin écossais, qui avait maintenu Rodney en vie… Une seule chose était sûre : si le wraith n'avait pas transporté Rodney, courant bien devant les terriens vers le jumper alors qu'il aurait pu s'enfuir, Rodney serait mort et John sentait qu'il fallait qu'il le remercie pour ce geste. Même s'il n'en comprenait pas très bien le sens. Il n'allait pas poser la question, il ne voulait pas savoir. Pas vraiment ...
« Comment va-t-il ? »
La voix caverneuse le fit presque sursauter. Steve le regardait, debout devant les barreaux de la cellule, son visage ne montrant aucune émotion. Le visage d'un wraith. Le visage d'un monstre.
« Il est en vie … »
Avant qu'il puisse ajouter quoique ce soit, le wraith l'interrompit.
« Bien. »
Il lui tourna le dos, se rassit par terre et l'ignora. John resta un moment à le regarder puis hocha la tête, se retourna et sortit de la cellule.
Il ne vit pas les épaules du wraith s'affaisser brusquement et se mettre à trembler.
xoxoxoxoxoxoxoxox
En vie. Il était en vie.
Steve avait eu le souffle coupé par cette nouvelle.
En vie. En vie. Les yeux bleus brillants d'intelligence, les mains longues et agiles, le corps chaud … en vie.
Il sentit quelque chose de tiède couler le long de son cou. Il porta les mains à son visage. Quelque chose coulait de ses yeux. Il avait souvent vu les humains pleurer et n'avait jamais vraiment chercher à comprendre ce que cela signifiait.
Maintenant, il savait.
xoxoxoxoxoxoxoxox
Infirmerie, une semaine plus tard
John se massa le cou. Bon sang, est-ce qu'ils n'auraient pas pu faire un petit effort et ramener un peu de matériel un peu plus confortable ! Il grogna. Il allait avoir un sacré torticolis, il faudrait qu'il demande à Carson de … il s'arrêta lorsqu'il se rendit compte que ses contorsions et autre grognements avaient un témoin.
Deux yeux bleus remplis de confusion le fixaient. Des yeux qui commençaient à montrer quelque signe de panique.
« Non de … Rodney, ça va aller, ça va aller, c'est juste le respirateur qui … et merde ! CARSON ! IL EST REVEILLE ! Hey, quelqu'un ! »
Il y avait eu au moins quatre infirmières autour de lui tout à l'heure s'affairant comme des abeilles et maintenant qu'il en avait besoin d'une, rien que d'une seule, pouf, elles s'étaient ni plus ni moins évaporées dans la nature.
Rodney était en proie à une véritable crise de panique ce qui ne faisait rien pour le calmer lui et il se mit à hurler à travers l'infirmerie, ameutant enfin un médecin. Sauf que c'était Biro. Ses lunettes sur son nez et ses mains sur ses hanches, elle le toisait l'air plutôt en colère.
« Major, est-ce que je peux savoir pourquoi vous faites un tel rafût ? Je vous signale que ceci est une infirmerie et que si Carson vous tolère ici, c'est juste … »
Elle finit par remarquer Rodney.
« Oh bon sang, docteur McKay ! »
Elle fut à ses côtés en un instant. Ce qui ne rassura pas complètement John. Hey, cette petite bonne femme était un médecin légiste, Okay ! Il avait le droit de ne pas se sentir super à l'aise de la savoir à côté de Rodney. Rodney qui était vivant. VI-VANT, le contraire de mort.
« Docteur, regardez moi, allez, calmez-vous et regardez moi. Voilà. Je vais compter jusqu'à trois et vous allez souffler, comme si vous vouliez gonfler un ballon. Allez, un, deux, trois … »
Rodney se mit à tousser ou plutôt à crachoter. Sans se tourner vers lui, Biro s'adressa à John.
« Major, pouvez vous m'apporter quelques morceaux de glace, vous en trouverez près de la porte principale ! »
John hésita un moment, réticent à quitter Rodney, mais devant le regard noir que finit par lui jeter Biro, il se décida à lui obéir. Il sortit de la pièce où avait été installé Rodney et trouva la glace. Il en pris quelques morceaux, les plus petits, et les mit dans un gobelet puis revint vers la salle.
Carson se trouvait désormais aussi au chevet de Rodney. Ce dernier avait été installé un peu plus confortablement sur le lit. C'était étrange, sa peau était aussi blanche que les draps, seuls ses yeux bleus semblaient comporter un peu de couleur. Des yeux bleus qui se tournèrent vers lui lorsqu'il entra dans la pièce.
John resta un moment sans bouger devant la porte, puis il posa le gobelet sur un des lits, s'approcha de Rodney et doucement caressa une des joues pâles. Les yeux bleus reflétèrent une intense confusion à ce geste. John se pencha vers lui et sous les yeux surpris de Carson et de Biro, déposa un baiser sur le front du canadien. Les yeux bleus clignèrent, reflètant l'incapacité de leur propriétaired'analyser ce qui se passait. John sourit puis il murmura les deux mots (12) les plus importants qui soit. Ceux qu'il brûlait de dire depuis près d'une semaine, depuis qu'ils étaient revenus de cette folle course poursuite
« Je t'aime ... »
A suivre … bah, oui c'était le dernier chapitre, maintenant je vais écrire un épilogue, c'est pas un chapitre, un épilogue et … NON, PAS TAPER, PAS TAPER, ARGHHHHH ...
