Yu Yu Hakusho
Chapitre VII
Titre : Misao en état de choc
Après toutes ses émotions, Misao partit en larme vers sa sœur, pendant ce temps Hiei qui avait valsé à plus de 10 mètres par la boulle d'énergie, se relevait difficilement à cause de ses blessures, mais au moins le choc le fit redevenir normal. Misao arriva vers Shunraï qui s'occupait de son bébé avec Kurama, elle confia Soraya à son papa et partit avec Misao pour discuter
Alors Misao qu'est ce qui t'arrive ? pourquoi pleurs-tu ?
C'est…Hiei…il…il
Il ta quoi ?
Il…il…il à voulut me … me… me violer !
Il à voulut te quoi ! mais il est taré qu'est ce qui lui a prit de faire ça ?
Je crois qu'il était saoul, mais maintenant j'ai peur de lui, je ne veux plus jamais le revoir !
Bon écoute il faut d'abord que tu te calmes et ensuite on verra comment on fait pour cette nuit.
Misao sécha ses larmes et elles repartirent vers Kurama et Soraya, Shunraï s'approcha de Kurama.
Heu… Aurais-tu une idée de l'endroit où pourrait dormir Misao… Car… Elle a de gros soucis et ce serait bien de lui trouver un endroit ou elle pourra dormir en toute sécurité…
Comment ça ? Que lui est il arrivée ?
Et bien… C'est tu sait qui, qui a des cheveux en pétards et qu'on pourrait confondre avec un hérisson, ou un porc qui pique, ou même celui qui serait capable de tuer un lapin en peluche ou un micro-onde… Enfin voilà quoi…
Ah… Je comprends de qui tu parles… Mais c'est normal à mon avis…
Comment ça c'est normal ! Tu te moques de moi ou quoi !
Et bien… J'ai vu Misao toute seule, sans Hiei à ses côtés, et j'ai voulu aller le chercher. Et je l'ai donc trouvé perché sur une branche d'arbre et complètement saoul… Et bien évidemment, il y avait deux bouteilles de saké vides à ses côtés… Donc tu comprends pourquoi…
Quoi ! Et tu ne m'as même pas averti ! Et maintenant à cause de toi ma sœur est au bord de la crise de suicide ! Non mais vraiment ! Oh et puis c'est pas vraiment de ta faute, c'est la faute de… de ce saaaaaale Perverssssssss et violeurrrrrrrrr de merdeeeee qui ose faire du mal à mon innocente sœur !
Mais calme toi voyons ma chérie, cela ne servira à rien de s'énerver, il faut trouver une solution… Et je crois que je l'ai…
Et laquelle ?
Et bien maintenant que nous avons une maison, nous pouvons l'installée dans la chambre d'amis et si tu veux, tu peux rester dormir avec elle pour la réconforter… C'est une possibilité…
Peut-être, mais je te signale qu'il n'y a personne pour la protéger de lui…
Mais si…
Ah ouiiiii ! Et qui !
Benh moi… Je sais toujours me battre à ce que je sache… Non ?
Oui mais Hiei aussi, donc…
J'ai compris… C'est moi qui dois aller régler le problème avec Hiei, c'est ça ?
Oui, et après tout c'est tout naturel, c'est ma sœur après tout, et il faut l'aider, en plus elle a déjà eu un passé assez dur, donc je ne veux pas qu'elle se morfonde dans son coin, jusqu'à qu'elle s'en laisse mourir. Donc voilà, tu comprends ce que je veux dire…
Oui, et tu as tout à fait raison. Je vais aller le voir et régler le problème avec lui… Mais après, ce sera à Misao de régler le reste avec lui, ok ?
Et bien, je sais pas… J'ai peur qu'il lui fasse encore plus de mal, et qu'elle en souffre…
Ne t'inquiète pas… Ce n'est pas du tout le genre de Hiei de faire ça, je le connais bien, c'est juste qu'il boit de l'alcool quand il se sens malheureux et seul… Et l'alcool lui monte très vite à la tête…
Ah… Mais ce n'est pas une raison pour faire du mal à ma sœur, c'est tout ce que j'avais à dire pour ma défense… Na !
Pendant que Kurama cherchait Hiei pour discuter… Shunraï prit son bébé et emmena Misao chez elle. Dès qu'elles arrivèrent devant la porte d'entrée, Shunraï tint son bébé d'une main et claqua des doigts :
Et voilà, voici notre maison, t'en penses quoi ?
Et bien… ça me donne envie d'en avoir une avec…
Sur ses propres mots, Misao fit une mine triste et baissa la tête, elle n'arrêtait pas de penser à Hiei. Malgré ce qu'il lui avait fait, elle avait envie de revenir près de lui et de tout recommencer à zéro. De pouvoir combattre côte à côte avec lui, aller dans les bois et voler de la nourriture aux chasseurs, comme ils le faisaient si souvent… Manger des glaces dans le parc, faire des ballades à cheval etc…
Misao… Tout ça c'est du passé, oublie le, c'est peut être mieux ainsi…
Je ne crois pas… Je vais aller le voir, et régler se problème moi-même, et tout recommencer à zéro avec lui !
Hein ! Mais t'es complètement malade, tout à l'heure t'avais dis que tu ne voulais plus le revoir, et en plus il à voulu te violer !
Je m'en fous, ça c'est du passé ! Après tout ce que j'ai vécu avec lui, je n'arrives pas à l'oublier et je suis encore amoureuse de lui… Tu comprends, je l'aime encore… Il faut absolument que je lui parle…
… Est-tu sûre de ce que tu vas faire ?
Oui, pour sûre.
Très bien… Mais fais quand même attention à toi soeurette, je ne voudrais pas q'il t'arrive quelques chose.
Oui oui, Mamannnnnn ! Je ne suis plus un bébé je te signales, je sais me débrouiller toute seule !
T'es sûûûûre !
Oui, parfaitement, na !
Et Misao partit à la recherche de Hiei, toute souriante et sûre d'elle. Elle le trouva perché sur une branche d'arbre, et elle le rejoignit discrètement. Il dormait paisiblement, mais elle ressentit le grand chagrin de Hiei qui lui rongeai le cœur. Misao s'installa sur lui, et l'embrassa. Pour Hiei, c'était un réveil doux et sensuelle, il ouvrit les yeux et regarda avec étonnement celle qui l'avait réveiller.
Alors, bien dormit la belle au bois dormant ?
…
Benh quoi ? T'as perdu ta langue ?
…
Quoi ! Qu'est ce que t'as ! ça t'étonne autant que ça que je reviennes vers toi malgré ce que tu m'a fais !
P… Pardon… Je suis désolé… Je ne voulais pas te faire du mal… Je ne me rendais même pas compte de ce que je faisais…
Ça j'ai vu, je suis pas débile. Et c'est normal… T'as bu deux bouteilles de saké, t'es aussi un peu con…
…
Allezzz, fais pas cette tête ! Je te pardonne, et je vais te le montrer…
Et Misao se mit sur Hiei, approcha son visage du sien et pressa ses lèvres contre les siennes, leurs langues s'entremêlèrent sensuellement. Et le baiser s'approfondi de plus en plus… Et cette fois-ci, c'était Misao qui menait le jeu, elle en était même fière.