A/N: 2 reviews pour le dernier chapitre… c'est bien mais où êtes-vous donc tous passés? Je suis désolée si je prends un peu de temps pour écrire mais avec l'école et tout, c'est pas facile facile!!!! Bon, ben je dis merci aux deux personnes qui ont reviewé (non Lyra, c'est pas Drakiiiie) et je me mets à écrire le 5ème chapitre!!! Vous êtes prévenus: la tension filles-garçons commence un peu dans ce chapitre, mais pas avec qui vous pensez! Rien de trop méchant, juste Draco qui s'amuse un peu…hehe… Bonne lecture!

Disclaimer: ben non, tjours pas à moi… sinon je serais pas devant mon ordinateur en train de taper des fics mais en Inde ou en Égypte à passer des vacances de rêve!

Haine Éternelle

Chapitre 5: Une bonne fois pour toutes

Pendant le reste de la semaine, Draco ne croisa Hermione que très peu, et de toute façon, il s'en foutait. Elle ne perdait rien pour attendre, la petite Mudblood, et de toute façon il s'était décidé à la laisser souffrir de la disparition de son Weasley chéri, du moins jusqu'à samedi. Apparemment, c'était Granger même qui avait découvert la Marque des Ténèbres flottant au dessus du lit du rouquin, ce même lundi où ils s'étaient bagarrés, Draco et elle, et les trois quarts de l'école étaient accablés par cette perte. Seuls les Serpentards ricanaient dans leur coin, imaginant toutes les horreurs que le Gryffondor était probablement en train de subir aux mains des Mangemorts, car c'était évident que Voldemort avait fait le coup. Lucius ne lui avait rien envoyé à ce propos, mais Draco supposait qu'il ne s'agissait qu'un question de temps et de formalités…

Ça avait beau être la 2ème semaine des cours, les profs les accablaient déjà de devoirs et Draco se retrouva seul le vendredi soir, dans la Salle Commune des Serpentards, peinant sur un exercice de Métamorphose. Qu'est qu'elle pouvait être chiante, la McGonagall, quand elle voulait! 5 pages de questions à faire pour lundi et il fallait que tout ça soit copié au net!!! Grrr… Il était 11 heures, et ses paupières tombaient lentement de sommeil, l'empêchant de continuer son travail. 'C'est trop bête!' se dit-il, prêt à s'effondrer dans le fauteuil et à ronfler ainsi jusqu'au matin, quand il sentit une main se glisser autour de ses épaules. Se retournant brusquement, il se trouva face à Pansy, qui s'était postée sans bruit derrière lui.

"Tu ne devrais pas travailler si tard, Draco, c'est mauvais pour la santé!"

"Ah c'est nouveau ça, tu t'inquiètes de la condition des autres maintenant!"

Il ne se sentait vraiment pas d'humeur à supporter ses flirts d'adolescente dérangée ce soir là. Il feigna de se lever, mais se retrouva aussitôt plaqué au fonds de son siège, Pansy le tenant fermement par les épaules. Conscient qu'il était parfaitement capable de l'empoigner, de la plaquer au sol et d'en finir avec elle tout de suite, il se laissa faire, un peu par amusement et curiosité de ce que la jeune fille pouvait encore inventer.

"Non, cette fois tu restes! C'est pas la peine de faire du sarcasme avec moi! Tu sais très bien ce que je veux et toi tu le veux aussi, je le vois dans ton regard!"

"Dans tes rêves, Parkinson, dans tes rêves…"

"Ton père ne t'as donc rien dit? Moi qui croyais qu'il te mettait au courant de tout, en particulier de ce qui te concerne directement…"

"De quoi tu parles?"

"De notre union, bien sûr! Nos familles se sont arrangées sur le sujet depuis des lustres, tu ne savais donc rien?"

Draco fronça les sourcils. C'était tout à fait Lucius, ça, de faire des trucs pareils derrière son dos! Il aurait quand même pu lui en parler, non? 'Et dire que je vais devoir me la coltiner à vie, celle-là…mais… attends…ce n'est peut-être que…' Il jeta un regard inquisiteur à Pansy et se gifla mentalement d'avoir été aussi bête.

"Tu te crois franchement capable de me faire avaler ça?"

Pansy prit un air de faux indignement, mais renonça après 2 secondes et s'assit sur les genoux de Draco, pour l'empêcher de bouger. Jamais il ne l'aurait admit pour rien au monde, mais il trouvait ça assez agréable, bien qu'elle fut un peu lourde. Sans qu'il s'en rende vraiment compte, ses bras s'enroulèrent autours de la taille frêle de la Serpentard et il l'attira à lui.

"Tu vois que tu peux être doux quand tu veux!"

Draco sursauta légèrement, un sourire machiavélique se dessinant sur ses lèvres. Pour peu, on l'aurait pris pour un vampire venant d'attraper un proie longtemps convoitée. Empoignant Pansy, qui lâcha un petit cri de surprise, il la mit sur son épaule et la traîna jusqu'au divan de l'autre côté de la pièce faiblement éclairée. Il la déposa brusquement sur les coussins en velours vert et se pencha sur elle, tout en prenant garde de ne pas trop la toucher. Il lui prit les poignets dans une main et les maintint au dessus de sa tête,  tandis qu'il approchait son visage du sien.

"Sache qu'un Malfoy n'est jamais doux!"

Et il pressa ses lèvres contre celles de sa victime, oubliant qui elle était, s'oubliant lui-même et les résolutions qu'il avait faites de ne jamais céder aux caprices de la jeune fille. Sentant Pansy se débattre un peu, il appuya plus fort, comme pour lui faire comprendre une bonne fois pour toutes qu'elle pourrait regretter ce qu'elle demandait, s'il se laissait aller. Il lui mordilla un peu les lèvres, faisant naître un mince filet de sang pourpre qui coula le long de sa mâchoire jusque dans son cou. Draco abandonna la bouche de la jeune fille un instant pour absorber le sang à coups de légers baisers et cala sa main libre sur la hanche de Pansy. Cette dernière respirait lourdement, encore étourdie et suffoquée par la rudesse du jeune homme, et tentait désespérément de se dégager. Draco passa ses doigts en dessous du pull de coton, s'appliquant à la chatouiller au passage, et commença à remonter avec une lenteur agonisante.

"Non, arrête!" murmura Pansy, effarée.

Pendant un instant, ses longs cheveux noirs avaient semblés prendre une teinte de chocolat étrangement familière, mais Draco attribua cela à la lueur du feu qui brillait dans l'âtre.

"T'as de la chance, j'aurais très bien pu aller plus loin, sans prendre en compte tes protestations!"

Il la lâcha tout de suite et se rassit dans son fauteuil, prenant son air de maître des lieux et lui lançant un de ces sourires intimidants dont lui seul avait le secret. Pansy se recroquevilla sur elle même, ramenant ses jambes devant elle, comme pour se protéger quelque peu. Elle semblait contrariée, et tout deux restèrent un moment à se regarder en silence.

"Tu n'aurais pas du faire ça…" dit-elle au bout de dix minutes.

"Tu l'as cherché, je te signales!"

Pour une fois, elle ne le nia pas, et détourna les yeux pour contempler les flemmes rougeoyantes.

"N'oublie jamais ce qui s'est passé, Pansy, ou je pourrais recommencer…ce dont ni toi ni moi nous n'avons envie, n'est-ce pas?"

Elle hocha la tête, son regard toujours perdu ailleurs. Soupirant, Draco se leva et regagna son dortoir, laissant Pansy seule. Au moins, elle ne l'ennuierait plus, comme ça. Il suffisait parfois d'une grosse frayeur pour se débarrasser de quelqu'un, même si pour ça il fallait aller jusqu'à faire l'impensable. Il avait ressentit une certaine satisfaction, à la deviner vulnérable, se débattant sous lui tout en sachant que le combat était perdu d'avance. Si ça avait été quelqu'un d'autre, il aurait sûrement recommencé, peut-être un peu plus gentiment cette fois et s'aventurant un peu plus loin, au risque de prendre une claque.

Draco se déshabilla rapidement (laissant quand même l'essentiel: un caleçon en soie noire) et se mit au lit. Tant pis pour son devoir de Métamorphose, il le terminerait demain, avant d'aller en retenue. Ah oui, il l'avait presque oubliée, celle-là! Il n'avait pas encore trouvé comment il allait faire payer à Granger, mais étant trop fatigué, il décida qu'il improviserait sur le coup quand il y serait, et s'endormit.

Il rêva qu'il se trouvait au centre d'un cercle formé d'ombres noires. Il reconnaissait certains Mangemorts, mais tous les contours étaient flous. Au lieux des visages et des masques, il n'y avait que des brouillards gris. Il sentait qu'on pressait quelque chose de chaud sur son avant-bras gauche, qui le brûlait à l'agonie. Baissant les yeux, il vit la pointe d'une baguette, d'où jaillissait un dessin, un tatouage, formant un serpent sortant de la bouche d'un crâne. La baguette appartenait à Voldmort, qui lui souriait d'une bouche sans dents et qui le regardait à travers deux orbites vides. Draco se mit à hurler, tentant de s'échapper de ce monde sans couleur ni émotions, et se mit à courir dans un long tunnel sombre qui venait de se matérialiser près de lui. Au fond de ce tunnel brillaient deux yeux marrons remplis de peur et de douleur, douleur qu'il sut qu'il avait causée. Il les avait presque atteint, prêt à les consoler, quand il se réveilla brusquement, se demandant ce qu'il faisait assit dans son lit. Après quelques minutes, il se recoucha sur le côté et se dit: 'ce n'est qu'un stupide cauchemar!' avant de se replonger dans le sommeil et de l'oublier à jamais…

A/N: Tada! C'était un peu court, mais c'était bien… acceptable pour une fois! J'aime bien ce chapitre et j'aimerais savoir ce que vous en pensez!!!! Des reviews please?

Bisous

~Amiastine